Transcription :
.... 1:18 La forêt amazonienne fatigue.
... un TGV déraille à cause d'un glissement de terrain
... 4:18 Le coronavirus ... Christophe Bouillon maire de Barentin 15000 habitants, pdt de l'association de petites villes de france, ... autant on ne demande pas le report des élections municipales, autant on a des questions concrètes en ce qui concerne les foyers d'épidémie ... comment exercer son droit de vote ? ... si candidat confiné chez lui, pb le jour du vote, risque de faire peur aux assesseurs ... précautions à prendre ... si faible participation, quelle légitimité du vote ? ... Qui va fournir stylo, désinfectant
... 26:42 Un ami précieux qui nous aide et qui fatigue au bout d'un moment -les forêts tropicales- qui absorbent une grande partie du carbone émis par les activités humaines. Mais elles sont en train de perdre leur capacité à stocker du co2. Leur sol, c'est environ 40% des capacités de stockage mondial du carbone terrestre. Une plante, un arbre utile le gaz carbonique pour fabriquer son végétal via la photosynthèse. Lorsque ses feuilles, son tronc, retombent au sol à la mort, son carbone retourne au sol.
Depuis quatre ans, les études convergent. Il y a d'abord eu l'épisode el nigno de 2015-2016 qui avait provoqué un épisode marqué de sécheresse et un déficit d'eau pour les racines des arbres.
Les forêts tropicales africaines ne s'en étaient pas remises. Cette nouvelle étude parue dans Nature prend une période de temps encore plus longue - un demi siècle. Les chercheurs ont mesuré la croissance des arbres et leur mortalité. Si certaines forêts ont été dopées par l'excès de co2 émis dans l'atmosphère, à partir de 2000, le dérèglement climatique a inversé la tendance. Les gains ont été effacés.
Dans les forêts africaines, la perte de carbone est apparue à partir de 2010. En amazonie, à partir de 1990. peut-être avancent les scientifiques parce que en amazonie, les arbres poussent plus vite, le cycle de carbone est donc plus court. Peut-être aussi parce qu'en afrique, les forêts sont à une altitude un peu plus élevées, l'air y est un peu plus frais. Les chercheurs ont extrapollé leurs résultats sur les vingt prochaines années. D'ici 2030, la capacité des forêts africaines à absorber le carbone va décliner de 14%. Celle de l'amazonie ateindra zéro avant 3035.
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A l’occasion de l’Année internationale des langues des peuples autochtones décrétée par l’Unesco en 2019, le Muséum de Toulouse a choisi de mettre en avant l’Amazonie, sa biodiversité, ses populations, son patrimoine " bioculturel " grâce à l’exposition "Oka Amazonie, une forêt habitée".
Oka Amazonie © ©-Studio-Pastre-739x1024
L’expo Oka Amazonie, une forêt habitée" propose d'aller à la rencontre des peuples amérindiens qui vivent sur un territoire immense, l'Amazonie.
Avec 6 millions de km2 de forêt, l’Amazonie représente à elle seule 50% des forêts tropicales de la planète avec 390 milliards d’arbres qui appartiennent à 16 000 espèces. 20% de la forêt amazonienne a déjà été détruite et chaque année 2,27% de cette forêt disparaît. L’Amazonie c'est + de 50% de la biodiversité mondiale, soit une espèce sur 10 existantes sur Terre. C'est aussi 30 millions de personnes dont 350 groupes indigènes vivants en grande majorité des services rendus par la nature. La population des amérindiens dans la grande Amazonie est estimée à environ 1,3 millions de personnes avec 184 communautés. Neuf pays dont le Pérou, le Brésil et la Guyane française entre autres appartiennent à cette immense territoire.
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Donnons du temps aux forêts tropicales pour se régénérer
La Guyane française est un DROM, un département /région d’Outre-Mer, qui possède la particularité d’être la seule région française (sans compter les Territoires d’Outre-Mer) où vivent des peuples autochtones. Les principaux peuples autochtones de Guyane sont les Arawak-Lokono, Teko, Kali’na, Pahikweneh ( Palikur), Wayapi, Wayana. La population amérindienne, Français du bout du monde et enfants de la République Française, est estimée à environ 10 000 personnes en Guyane française. La continuité entre les espèces végétales et animales et les sociétés humaines se trouve bien illustrée dans la manière dont les Amérindiens voient le monde. Les plantes médicinales sont une bonne porte d’entrée pour connaitre ces sociétés.
avec :
- Francis Duranthon, directeur du Muséum d’Histoire Naturelle-Toulouse Métropole et conservateur en chef pour l’exposition « OKA, Amazonie, une forêt habitée » à partir du 24 avril au Muséum D'Histoire Naturelle -Toulouse Métropole.
- et Guillaume Odonne, ethnobiologiste, chercheur et responsable de l’équipe Ethnoécologie et dynamiques culturelle au Laboratoire écologie, environnement, interaction des systèmes amazoniens (LEEISA) du Cnrs de Guyane française. Il est membre du conseil scientifique de l’expo « OKA, Amazonie, une forêt habitée »
Thèmes associés Sciences ressources naturelles Amazonie nature Guyane
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Montagne d’or, le mauvais exemple guinéen
Par Philippe Reltien, Cellule investigation de Radio France
clés :
écologie nature Amazonie