La plate-forme HelloAsso a le vent en poupe, et touche de plus en plus d’associations. Elle se présente comme pouvant simplifier l’organisation de vos conférences – festivals – boutiques – voyages – soirées – cours – compétitions – tournois – ateliers – stages – cotisations – courses – financements – projets… au travers d’outils tels que la gestion des dons, la mise en place de crowdfunding, la gestion des adhésions ou la billetterie.
L’équipe de HelloAsso c’est actuellement 65 salarié⋅es : des directeurs⋅trices, des chargé·es d’accompagnement, de communication, de développement, une équipe de développeurs·ses… Elle connaît une expansion très forte : en un an, le nombre de salarié⋅es a doublé. 100 000 associations seraient inscrites sur la plate-forme, et fin 2019, ce sont 210 millions d’euros qui ont été collectés pour les associations !
L’usage du numérique et des données
Disons-le d’emblée : les services proposés sont sympas, HelloAsso est experte dans le paiement en ligne. C’est beau, c’est moderne, modulable, ergonomique, facile à intégrer, à utiliser…
Mais… les logiciels développés par HelloAsso sont privateurs. À l’inverse des logiciels libres, nous n’avons pas connaissance de ce qu’ils font ni comment. Nous ne pouvons pas non plus les installer ni les exécuter sur notre ordinateur, ou mettre en place un HelloAsso bis, que l’on administrerait. La notion de logiciel est d’ailleurs rendue archaïque, puisque l’utilisateur·trice n’a plus à s’en soucier : désormais, tout passe par des services en ligne, dans le « cloud » [1]. Nous voilà donc privé⋅es de toute liberté sur ces services et logiciels, seuls leurs propriétaires (les dirigeants de HelloAsso, donc) en ont le contrôle. Par ailleurs, HelloAsso choisit d’héberger ses applicatifs chez Microsoft.
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La récupération des émotions
Il convient de s’interroger sur le modèle de « pourboires » – rebaptisé « contributions volontaires » depuis – appliqués aux paiements, et sur lequel repose HelloAsso.
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Statuts, vertu et perspectives
HelloAsso, contrairement à ce que présupposent la plupart des associations utilisatrices, n’est elle-même pas une association. C’est une société par actions simplifiée (SAS), détenue jusque-là pour l’essentiel par une personne.
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L’influence de l’entreprise sur le monde associatif serait alors indéniable, en le modelant au travers de leur activité déployée. Des plateformes comme BlaBlaCar, détenue par la société Comuto, ont par exemple mené avec succès une stratégie d’enfermement commercial d’un service qui se présentait comme communautaire, en le rendant payant après quelques années.
En guise de conclusion…
... un regard critique sur la réalité du système HelloAsso ... des outils numériques utilisés par les associations souvent considérés et présentés comme neutres et sans enjeux. Or, cette fausse neutralité recouvre à la fois de réelles considérations marchandes, et de forts enjeux en matière de sécurité et de confidentialité.
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nous appelons le monde associatif à définir lui-même ses besoins, et à s’auto-organiser, le cas échéant, pour se doter d’un éco-système numérique de confiance, contrôlé et maîtrisé par les associations elles-mêmes.
Enfin, nous appelons le monde associatif à se questionner sur ce recours aveugle aux outils numériques : n’est-il plus possible de s’associer sans avoir recours à ces géants de la technologie ? Ne pouvons-nous pas simplement se voir, échanger, tisser du lien social ? C’est moins « rapide » et plus « exigeant », mais, à minima, cela renforce le projet associatif.
- Texte au format PDF* (PDF - 191.7 ko) http://www.cliss21.com/site/IMG/pdf/aubonheurdesassociations_150dpi.pdf
Faisant le constat de l’inaction des gouvernements face à l’urgence écologique et climatique, plus de 1000 scientifiques de toutes disciplines appellent les citoyens à la désobéissance civile et au développement d’alternatives. Ils exhortent les responsables politiques à changer radicalement notre modèle économique et productif et à prendre au sérieux les propositions de la Convention citoyenne sur le climat.
Cet appel s’inspire de tribunes similaires dans The Guardian et Le Temps.
Formulaire de signature ici https://framaforms.org/signature-tribune-1579446832. Plus de 1000 signataires à ce jour. Signez et faites signer !
depuis des décennies, les gouvernements successifs ont été incapables de mettre en place des actions fortes et rapides pour faire face à la crise climatique et environnementale dont l’urgence croît tous les jours. Cette inertie ne peut plus être tolérée.
Les observations scientifiques sont incontestables et les catastrophes se déroulent sous nos yeux. Nous sommes en train de vivre la 6e extinction de masse, plusieurs dizaines d’espèces disparaissent chaque jour, et les niveaux de pollution sont alarmants à tous points de vue (plastiques, pesticides, nitrates, métaux lourds…).
Pour ne parler que du climat, nous avons déjà dépassé le 1°C de température supplémentaire par rapport à l’ère préindustrielle, et la concentration de CO2 dans l’atmosphère n’a jamais été aussi élevée depuis plusieurs millions d’années. Selon le rapport de suivi des émissions 2019 du Programme des Nations unies pour l’environnement et le développement (PNUE), les engagements pris par les pays dans le cadre de l’accord de Paris de 2015 nous placent sur une trajectoire d’au moins +3°C d’ici 2100, et ce à supposer qu’ils soient respectés. L’objectif de limiter le réchauffement sous les +1,5°C est désormais hors d’atteinte à moins de diminuer les émissions mondiales de 7,6% par an, alors qu’elles ont augmenté de 1,5% par an au cours des dix dernières années. Chaque degré supplémentaire renforce le risque de dépasser des points de basculement provoquant une cascade de conséquences irréversibles (effondrement de la banquise, dégel du pergélisol, ralentissement des courants océaniques…). Les études préparatoires au prochain rapport du GIEC (CNRS-CEA-Météo France) suggèrent que les rapports précédents ont sous-estimé l’ampleur des changements déjà enclenchés. Un réchauffement global de plus de 5°C ne peut plus être exclu si l’emballement actuel des émissions de gaz à effet de serre se poursuit. À ces niveaux de température, l’habitabilité de la France serait remise en question par des niveaux de température et d’humidité provoquant le décès par hyperthermie.
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Notre gouvernement se rend complice de cette situation en négligeant le principe de précaution et en ne reconnaissant pas qu’une croissance infinie sur une planète aux ressources finies est tout simplement une impasse.
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nous appelons à participer aux actions de désobéissance civile ... Nous demandons par ailleurs aux pouvoirs publics de dire la vérité concernant la gravité et l’urgence de la situation : notre mode de vie actuel et la croissance économique ne sont pas compatibles avec la limitation du dérèglement climatique à des niveaux acceptables. Nous appelons les responsables politiques nationaux comme locaux à prendre des mesures immédiates pour réduire véritablement l’empreinte carbone de la France et stopper l’érosion de la biodiversité. Nous exhortons également l’exécutif et le Parlement à faire passer les enjeux environnementaux avant les intérêts privés en appliquant de manière ambitieuse les propositions issues de la Convention citoyenne pour le climat et en prolongeant son mandat pour lui donner un pouvoir de suivi de leur mise en œuvre.
Tribune initiée par :
Joana Beigbeder, Enseignant-chercheur en science des matériaux, Institut Mines-Télecom – Mines Alès (IMT Mines Alès)
Frédéric Boone, Chercheur en astrophysique, Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP)
Milan Bouchet-Valat, Chercheur en sociologie, Institut national d’études démographiques (Ined)
Julian Carrey, Enseignant-chercheur en physique, Institut national des sciences appliquées de Toulouse (INSA Toulouse)
Agnès Ducharne, Chercheuse en climatologie, CNRS – Institut Pierre-Simon-Laplace (IPSL)
Tanguy Fardet, Chercheur post-doctorant en neurosciences computationnelles, Max Planck Institute for Biological Cybernetics – Université de Tübingen
Kévin Jean, Enseignant-chercheur en épidémiologie, Conservatoire national des arts et métiers (Cnam)
Jérôme Mariette, Ingénieur d’études en bioinformatique, Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE)
Françoise Roques, Chercheuse en astrophysique, Observatoire de Paris
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L'exposition de l'être humain aux champs électromagnétiques (CEM) ne cesse d'augmenter. Certains individus déclarent présenter des troubles atypiques qu'ils attribuent aux CEM. Brahim Selmaoui, responsable de recherche au sein de l'unité Toxicologie expérimentale de l'Ineris, a mené des travaux pour rechercher des marqueurs et indices physiologiques objectifs. C'est le programme Sensi-RF.
Catégorie Science et technologie 0 commentaire
Transcription : ... Une piste de marqueur biologique pour les électrosensibles :
l'alpha-amylase
La moyenne d’âge de la liste est de 47 ans.
Repro CL - 1
Maire depuis 1995, Patrick Borie est encore d’attaque pour un cinquième mandat. Seuls deux élus sortants l’accompagnent. Aucune autre liste ne s’est déclarée.
Trois sortants pour douze nouveaux venus. Jamais de liste présentée par Patrick Borie n’a été autant renouvelée. Maire de Marthon depuis 1995, le sexagénaire en a vu défiler des campagnes. Seuls Lionel Lachaud, élu depuis 2014, et Jean-François Laurençon, élu depuis 1995, repartent à ses côtés. Ce dernier avait 20 ans lors de sa première élection, sur une liste concurrente à Patrick Borie.
« On a appris à se connaître…
Val de Tardoire Municipales 2020 Municipales Marthon Actualité
... Si les communes et les intercommunalités n’ont pas tous les leviers pour agir en faveur de la transition écologique, elles sont cependant bien outillées. Dans ce dossier fouillé, Reporterre propose un « kit » de ce que peuvent – ou pas – les communes en matière écolo. Maires, candidats, citoyens, c’est à vous d’agir, maintenant !
POUR ACCÉDER AUX FICHES (transport, agriculture et alimentation, étalement urbain, énergie, déchets, autres actions) DE NOTRE KIT
À la question « que peut un maire pour l’écologie ? », Mohamed Gnabaly, maire sans étiquette de l’Île-Saint-Denis répond sans ambages : « Énormément ! » Également vice-président à la transition écologique au sein de l’Association des maires de France, il est intarissable quant aux réalisations vertes des communes. Consommation énergétique, mobilité, restauration scolaire, espaces verts, mobilité… À l’écouter, les édiles seraient des superhéros de la transition écologique. D’autres communes — de Grande-Synthe, dans le Nord, à Muttersholtz, dans le Bas-Rhin — qui ont fait de l’écologie leur cheval de bataille depuis plusieurs années, semblent lui donner raison.
Mots clés : Défenseur des droits, Nouvelle-Aquitaine
L’installation de ce nouveau chef de pôle régional s’inscrit dans la volonté du Défenseur de renforcer le lien avec les territoires, engendrant récemment la création de 12 chefs de pôles régionaux. Ces derniers seront présents en région pour faciliter les échanges entre le siège à Paris et les délégués. Ils auront pour mission de coordonner le traitement des dossiers et représenteront l’institution dans leur région respective.
Après avoir rencontré les acteurs institutionnels locaux, Jacques Toubon a pu échanger avec quelques délégués de la région Nouvelle-Aquitaine.
Ce déplacement fut également l’occasion pour le Défenseur des droits d’échanger pendant près de deux heures, avec les élèves du Lycée de l’Image et du Son d’Angoulême (LISA), sur la thématique du harcèlement scolaire.
Ces deux dernières semaines, Elise Geslot, cheffe de pôle Grand Est, s’est installée à Nancy et Fawouza Moindjie, cheffe du pôle régional de la Normandie, des Yvelines et des Hauts-de-Seine, assurera désormais ses fonctions depuis Rouen.
1 heure 49 minutes
Ses travaux sur la psychanalyse sont connus bien au-delà de la France, elle accumule les livres, une trentaine, des essais, des romans, comme « les Samouraïs », « le génie féminin », « l’horloge enchantée », et tant d'autres...
Curieuse des autres, elle écrit sur les femmes, sur la dépression, le temps, l’érotisme, sur des auteurs ou des figures, Hannah Arendt, Colette, Sainte Thérèse d’Avila... Elle peut s’enorgueillir aussi d’être couverte de distinctions universitaires. Il parait que son mari, Philippe Sollers et leur fils David, s’amusent souvent de ses médailles qui s’accumulent. Mais on l’imagine touchée et fière d’être ainsi reconnue, elle qui est née en Bulgarie et conserve, de sa jeunesse, un léger accent de l’Est.
Avec :
- Samuel Dock, écrivain et psychologue. Je me voyage, livre d'entretiens avec Julia Kristeva (Fayard). Eloge indocile de la psychanalyse (Editions Philippe Rey)
- Keren Mock Gitaï, psychologue clinicienne, philosophe et traductrice. Sa thèse, intitulée « La genèse intertextuelle de l’hébreu moderne : Anastylose d’une langue maternelle », a été dirigée par Julia Kristeva. Le programme des Colloques de Cerisy
- Marie Rose Moro, pédopsychiatre et psychanalyste, à la tête de la Maison de Solenn, Maison des adolescents à l’hôpital Cochin. Grandir, c'est croire, Marie Rose Moro et Julia Kristeva (Bayard) sortira le 26/02.
- André Markowicz, poète et traducteur. Il a notamment traduit pour la collection Babel l'intégralité de l’œuvre romanesque de Dostoïevski, mais aussi Gogol ou Tchekhov.
- Rencontre avec Sophie de Closets, PDG des éditions Fayard
cf renc cerisy https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?Flo2UQ
diffusé le sam. 15.02.20 à 23h30 - interviews - 155 min - tous publics
Pour cette nouvelle saison d'« On n'est pas couché », Laurent Ruquier propose une nouvelle formule du rendez-vous culturel de la chaîne. Chaque semaine, deux nouveaux polémistes entourent désormais l'animateur.
Cette semaine retrouvez :
- Hugo Huon pour le livre : « Urgences, Hôpital en danger » aux éditions Albin Michel.
- Anne Berest & Lolita Chammah pour la pièce de théâtre « La Visite » texte et mise en scène de Anne Berest & Livre : « La Visite » suivi de « Les Filles de nos filles » de Anne Berest aux éditions Actes Sud.
- Thibault Berard pour le livre « Il est juste que les forts soient frappés » aux éditions de l'Observatoire.
Philippe Manœuvre pour le concert : « Rockin'1000 », le livre et Livre audio : « Rock » aux éditions HarperCollins.
Waly Dia pour le one-man-show : « Ensemble ou rien » actuellement en tournée.
présenté par : Laurent Ruquier, accompagné de : Franz-Olivier Giesbert et Abnousse Shalmani.
Transcription : ...
par mauque d'accueil ailleurs des pb de société, les gens finissent aux urgences !
Hugo Huon infirmier, pdt du collectif inter urgences ++
que les citoyens s'engagent sur la protection sociale (santé, retraites, etc) => BESOIN DE LIEUX D'ACCUEIL DE PROXIMITÉ pour contribuer à l'éducation populaire des gens afin de ne pas engorger les urgences
=>
Déployer MpT+MdH/TdM a bien du sens, la preuve en est amenée une fois de plus ACT
présenté par : Ismaël Khelifa diffusé le sam. 15.02.20 à 20h53
disponible jusqu'au 22.02.20 - voyage - 90 min - tous publi
Les Ecrins, ce bout de terre à cheval entre l'Isère et les Hautes-Alpes, offre bon nombre de merveilles. Son imposant manteau de pierre est tempéré par de vastes étendues d'alpages. Les vallées, ciselées par les glaciers, s'échappent de cette forteresse de pierre et de glace, s'ouvrant sur des territoires patiemment conquis par des hommes et des femmes au fil des siècles. Ismaël Khelifa part à la découverte de ce territoire sauvage qui, en hiver, se drape d'un silence d'or et de neige. Sur sa route, il prend le temps de rencontrer ses habitants, amoureux de la montagne, passionnés de glisse ou amateurs des sommets.
Transcription : ... La Grave ... La Bérarde ... Les Deux Alpes ... Serre-Chevalier ... Puy-Saint-Vincent ...
La difficile prise en charge de la souffrance au travail génère de nombreuses initiatives visant à en limiter les effets. Parmi les outils mis en place pour rendre visibles et lutter contre les risques dits « psychosociaux », ce numéro de Connaissance de l’emploi se concentre sur une « cellule d’écoute » mise en place au sein d’une collectivité territoriale. Il repose sur des données empiriques issues d’une enquête de terrain effectuée dans le cadre du projet Suripi (Surveillance des risques professionnels particulièrement incertains).
À travers l’étude des différentes tensions qui touchent ce travail d’écoute des maux du travail, il pose la question de ce que peut une ligne téléphonique en matière de prise en charge de la souffrance, et interroge ce que sa mise en place révèle des dynamiques récentes de la santé au travail.
En savoir plus +Télécharger le pdf http://ceet.cnam.fr/medias/fichier/155-surveiller-et-prevenir-la-souffrance-au-travail-tensions-et-ambiguites-d-une-cellule-d-ecoute_1580915771944-pdf?ID_FICHE=1061074&INLINE=FALSE
Seuil à 1000 habitants
...
Calendrier :
- Jeudi 27 février, à 18h00
Clôture du dépôt de candidature en préfecture ou sous- préfecture
L. 255-4 et R. 127-2 - Lundi 2 mars, à 00h00
Ouverture de la campagne électorale officielle
Mise en place des emplacements d’affichage
R.26 - L.51
...- Propagande électorale
Les moyens de propagande ne doivent pas être financés par des personnes moralespar exemple une commune, la métropole, un département, une région ou une
association - à l'exception des partis ou groupements politiques14.
- Propagande électorale
-
8.1.
Propagande électorale officielle
Le code électoral définit strictement trois types de documents imprimés qui
constituent ce que l’on appelle la « propagande officielle » : - les circulaires (terme réglementaire pour désigner la profession de foi du
candidat) ; - les bulletins de vote ;
- les affiches.
L’Etat ne rembourse aucune dépense engagée au titre de la propagande pour les
élections dans les communes de moins de 1 000 habitants. De même, il n’y a pas de
commissions de propagande dans ces communes, les candidats qui souhaitent
envoyer et distribuer des documents de propagande électorale doivent assurer ces
opérations par leurs propres moyens.
8.1.1.
Circulaires et bulletins de vote
8.1.1.1.
Circulaires
Les candidats sont entièrement libres de faire imprimer ou non des circulaires, dont
ils assurent la diffusion et dont l’impression est à leur charge.
Les circulaires ne répondent à aucune obligation de taille ou de grammage.
... Aucune disposition du code électoral ne prévoit de mentions obligatoires ...
a) Format du bulletin de vote
... être d’un grammage de 60 à 80 g/m2 ... être imprimés en une seule couleur sur papier blanc, être au format paysage
- 105 x 148 millimètres pour les bulletins comportant 1 à 4 noms ;
- 148 x 210 millimètres pour les listes comportant de 5 à 15 noms.
...
b) Règles de présentation sur le bulletin
Les bulletins doivent obligatoirement faire apparaître les nom et prénom du candidat
tel qu’ils ont été enregistrés lors du dépôt de candidature. Sur sa déclaration de
candidature, un candidat peut indiquer en plus de son nom ou ses prénoms d'état
civil, un nom d'usage ou un prénom usuel s'il souhaite que ce nom ou prénom figure
sur le bulletin de vote.
En cas de candidature groupée, figurent sur un même bulletin de vote les noms de
l’ensemble des candidats, dans l’ordre qu’ils auront choisi.
En revanche, les bulletins ne doivent pas comporter d’autres noms de personnes que
ceux des candidats.
Peuvent en outre être indiquées les mentions qui ne sont pas interdites, ni de nature
à troubler l’ordre public ou à introduire une confusion dans l’esprit des électeurs sur
les noms des candidats. Le bulletin peut ainsi comporter l’emblème d’un ou
plusieurs partis ou groupements politiques (art. L. 52-3)15. Il peut y être fait mention
des mandats électoraux, titres, distinctions16, âge, qualité et appartenance politique
des candidats.
...
1er Congrès International se déroulera au Centre de Congrès Jean Monnier. Il réunira plus de 500 experts, venus des 5 continents : médiateurs de tous bords, juristes, sociologues, anthropologues, dirigeants d’entreprises ou encore enseignants chercheurs et journalistes. Au-delà du très riche programme de conférences proposé, le Congrès Médiations 2020 s’apparentera avant tout à une plateforme d’échanges et entendra privilégier le débat contradictoire et le dialogue avec le public.
Principal objectif : construire l’avenir de la médiation, en partageant les bonnes pratiques, les expériences, les réseaux, les communications et les études scientifiques, et cela dans tous les secteurs où les médiateurs sont désormais appelés à intervenir ; l’initiative s’inscrivant dans une démarche de formation tant initiale que continue.
Organisateur : Destination Angers
Lieu : Centre de Congrès d'Angers
Contact : 02 41 96 32 32
Ahmed BEN TAHAR GALAI, Prix Nobel et défenseur des droits de l’Homme.
Hervé CARRE, président du congrès, médiateur de la Ville d'Angers et du Conseil Départemental de Maine-et-Loire, président de l'Association des Médiateurs des Collectivités Territoriales (AMCT)
Transcription :
Hervé Carre : d'abord, je veux saluer votre présence à vous tous ici. Aujourd'hui, vous avez décidé de consacrer du temps à un événement qui nous tient à coeur qui va lui-même se consacrer à la médiation. Et je pense que c'est un moment important pour que nous puissions vous convaincre que nous sommes dans une actualité très prégnante, en fait. Nous vivons dans un monde tellement incertain, tellement habité par des conflits qui sont exigeants, qui sont rugueux. Et il est incontestable que les médiateurs sont vraiment des témoins sensibles de ces mouvements de la société, inspirés par l'incertitude de l'avenir, du présent. Et c'est sûr que comme témoins sensibles, ils ont aussi conscience des potentialités qui sont contenues dans les conflits. Et c'est de cela que nous souhaitons parler aujourd'hui avec vous, à la faveur de la présentation du congrès de toutes les médiations, qui se tiendra à Angers du 5 au 7 février 2020, un congrès international.
Mais d'abord, je voudrais vous présenter les personnes qui sont à mes côtés. Et en premier lieu, j'ai l'honneur de vous présenter Ahmed GALAÏ qui est un ami tunisien qui a eu un rôle très important, mais qui le précisera lui-même tout à l'heure, dans la transition démocratique qui a eu lieu en Tunisie il y a maintenant quelques années - on s'habitue d'ailleurs à cet état d'esprit qui règne en Tunisie et il y a été pour quelque chose, c'est à ce titre qu'il a été nommé dans le cadre d'un quartet prix nobel de la paix en 2015. À côté de lui, Carole Chatelin ??? qui est rédactrice en chef de la revue science et avenir. Et enfin, Didier Morfoisse qui est le président de l'association nationale des médiateurs. Je vais tout de suite passer la parole à Ahmed pour qu'il nous dise pourquoi il a souhaité être présent à cette conférence de presse. Il est arrivé de Tunis hier soir pour être avec vous et nous dire pourquoi pour lui, la médiation, ça compte.
Ahmed Gailai, prix Nobel de la Paix et membre de la Ligue des Droits de l'Homme de Tunisie : Bonjour (en arabe puis en français), [large sourire] donc je suis entre les miens, entre des amis. Je suis très ravi de me trouver avec mes camarades, mes collègues, parce que j'étais journaliste dans mes premiers temps - j'ai fait une école de journalisme en Tunisie - Ravi d'être ici aussi parce que le thème m'est très cher. Nous sommes avant tout [2mn50] des militants des droits de l'Homme et des médiateurs. Médiation entre citoyens et droits, médiation entre autorités publiques, collectivités locales, et l'égalité. Je vais dire que le langage lui-même est une tension comme disent les linguistes. [3:06] Alors que dire des relations internationales ? Vous savez que maintenant, le monde, c'est comme la légende d'Atlas - la terre sur la tête d'un taureau - Lorsque le taureau commence à avoir mal dans un coin, il va tourner la tête puis la terre bascule d'une corde à l'autre. C'est un peu ça notre monde actuellement. Quand j'étais enfant, j'ai pensé que la guerre est finie, que la 2ème guerre mondiale, comme je dis dans les écoles, [3:32] ça y est, c'est du passé... Maintenant, le monde construit la paix, l'égalité, les ponts, l'interculturalité. Mais malheureusement, on a vu partout et ailleurs beaucoup de guerres que ce soit dans le pays lui-même ou bien des guerres civiles, ou bien entre les pays eux-mêmes. [3:49] Voyez maintenant autour de vous malheureusement ya beaucoup de canons qui tonnent, d'enfants qui meurent, beaucoup d'hommes et de femmes qui sont expatriés, pas de leur gré, ya beaucoup de dénis de droit, beaucoup de méconnaissances de l'égalité malgré l'impressionnant arsenal de droits et de textes internationaux - le droit international, de droit [4:12] humanitaire international. Malgré cela, malgré cet outillage que l'homme a bâti, que l'être humain a bâti pour aplatir et aplanir la guerre, au contraire, les guerres sont encore là. C'est pour cela que les médiations sont très importantes.
On a encore de la chance d'avoir des gens qui pensent à la médiation [4:26] parce que tout est équilibre, en fait, parce qu'il y a le noir et le blanc, le mal et le méchant ???, ya le médiateur et l'autre. Je suis ravi d'être associé à ces préparations et cette conférence de presse. Ça sera avec moi une occasion d'en parler parce que les conflits - et c'est ça aussi la chance de ce congrès là, il repose sur une annecdote africaine qui est très intéressante qui dit que le conflit est pour la cohabitation ce que la sauce est pour le bon plat. C'est-à-dire que le conflit n'est pas nécessairement mauvais ou bien méchant, déconstructif ou bien constructif. Ça dépend de la manière dont on gère ce conflit là. Ya du conflit intéressant parce qu'il réaffermissent les lois, le droit, les relations de chacun, ils donnent de nouveaux rôles aux protagonistes lorsqu'on sait s'en servir, lorsqu'on sait gérer ce conflit là. Donc il faut toujours être là. Puis en fait, le conflit, il est partout. Il est pas seulement entre les pays, il est entre nous-mêmes. Nous avons aussi des conflits intra-personnels, intra-groupes, et des conflits interpersonnels, qui intéressent les besoins pratiques de la personne, des conflits qui émanent de leur intérêt, de leurs croyances. Donc cette panoplie de conflits appelle une panoplie de médiations. Et je crois que le congrès de février, ça sera aussi son rôle -s'est vous qui l'avez organisé avec une bonne équipe - c'est de donner un modèle, en fait. Un modèle heuristique, un modèle même théorique pour ces diversités de médiations. Est-ce qu'il y a une ou des médiations ? Je crois qu'il faudrait y penser. beaucoup d'autres l'ont fait avant, on continuera ensemble. C'est faire accumulation de la pensée humaine, c'est ça le savoir, une accumulation. Comment créer un modèle de pensées, une chaîne de pensées sur la médiation ? Que chacun dans la famille, l'école - creuset de l'éducation et aussi creuset de conflits - la famille, l'entreprise, les syndicats, les autorités. Donc cette diversité de conflits avec cette diversité de médiations appelle à une unité aussi de réflexions. Unité et diversité ne sont pas antinomiques, ne sont pas contradictoires. On peut penser ensemble à un modèle unique pour sortir des conflits que chacun, à l'entreprise, à l'école, aux Nations unies, à la Ligue arabe, à la ligue??? française aussi, peuvent avoir des idées innovantes pour créer un monde meilleur. Et Aldous Huxley a dit [en français et italien ?] "Un monde meilleur est possible". [Sourire] [Ndlr : citation non trouvée en ligne]
[07:22]
...
médiation ethno-clinique ... en rapport avec la souffrance ... a formé des interprêtes à la médiation ... on est dans une symétrie totale. Juste que le médiateur va extraire ... médiation entre pairs ...
Ndlr :
- le sous-titre de la conf est très MINORANT par rapport aux risques cataclysmiques auxquels notre génération est confrontée, en responsabilité pour les générations futures. En effet, la médiation, c'est d'abord et avant tout accueillir, écouter, et INFORMER : veiller à ce que la hiérarchie des informations qualifiées (par les scientifiques, experts, controverses documentées, etc) arrive jusqu'aux citoyens, c'est-à-dire assimilée par eux. Hervé Carre lui-même, dans son introduction insiste sur le "monde tellement incertain" !
Fort du succès de la première édition de CIVIGAZ (2015-2018), GRDF, FACE, collectivités locales et bailleurs sociaux se mobilisent pour un nouveau programme CIVIGAZ. La ville d’Angoulême a été choisie, avec sept autres territoires, pour expérimenter ce nouveau dispositif. L’association de médiation OMEGA rejoint le dispositif et accompagne son déploiement opérationnel.
Pour réaliser cette mission, six volontaires du service civique sont recrutés à Angoulême et formés par OMEGA. Ces jeunes mèneront une mission d’intérêt général tout en bénéficiant d’un accompagnement personnalisé dans la construction de leur projet professionnel (1 jour par semaine tout au long de leur 7 mois de mission). ... https://www.youtube.com/watch?v=_rW6GihTPj8
La sociodidaxie numérique
... soutenue en avril 2018, démontre opportunément que les apprentissages traditionnels sont largement complétés par des apprentissages informels, en particulier pour les travailleurs du savoir.
La question de la thèse est de savoir « Comment les travailleurs du savoir auto-apprennent par le numérique ? » Cette question se décline en 3 sous questions de recherche :
Quelles sont les pratiques d’apprentissage informel numérique ?
Quels sont les facteurs favorisant le recours à l’apprentissage informel numérique ?
Quels sont les modes informels d’apprentissage numérique qui en résultent ?
Dynamique d'apprentissage
La thèse débouche sur de nombreuses mises en évidence
1 - Il existe de nombreuses opportunités d’apprentissage grâce à l'environnement symbolique offert par le numérique. L’auteur interroge la représentation de l'apprentissage du fait d'autrui comme une interaction dyadique, à savoir, un échange bidirectionnel entre un apprenant et un modèle, avec, par conséquent, une communauté composée de dyades. Dans le contexte numérique l’auteur perçoit un apprentissage collectif, où un apprenant peut avoir plusieurs modèles qui forment une sociodidaxie c'est-à-dire un « apprendre ensemble ». De plus, les modèles ne sont pas toujours les sources et les créateurs de la connaissance. L'apprenant, ici, apprend de plusieurs personnes à la fois à partir d'un contenu qui ne ressort pas formellement du modèle.
...
En pratique
Ces constats permettent de faire des propositions concrètes :
Dans l’enseignement supérieur :
Plutôt que de restreindre les recrutements de l’enseignement supérieur à des étudiants «homogènes» : avec le même profil, avec un parcours quasi identique, pourquoi ne pas produire des apprentissages à partir des différences et expertises de chacun, en mixant les publics au sein des promotions, en décloisonnant les campus en espaces de vies, aux expériences et types d’interactions variés (fabs labs, Learning Hubs, espaces pédagogiques modulables, d’incubateurs, cafes) ou peuvent se rencontrer partenaires, diplômés, étudiants, mais aussi des espaces de Coworking, des espaces calmes d’apprentissage et de lecture associes a la détente.
...
Télécharger
Les modes informels d’apprentissage numérique : le cas des travailleurs du savoir - Myriam Benabid http://www.theses.fr/2018PSLED010
Clés : Apprentissage Informel Apprentissages Autodidacte Autonomie Intellectuelle savoir sociodidacte sociodidaxie (apprentissage avec les autres) thèse Travailleurs travailleurs du savoir
ndlr :
- accompagnement et coaching sont conviqués de manière récurrente
- bilan de la lecture en diagonal : dubitatif... Les travailleurs du savoir sont les producteurs de savoir.
Il est l'heure de Basculer
Ça y est : un mouvement de lobby réellement citoyen se met en place !
Un collectif de volontaires se met au service de l'intérêt général en coopérant avec de nombreuses organisations engagées pour un monde meilleur.
Organisés en différents groupes de travail, une centaine de bénévoles s'emploie dès aujourd'hui à accélérer la transition démocratique, écologique et sociale qui s'impose : définition d'un corpus de propositions politiques par la voie d'assemblées citoyennes, formation de citoyens pour les élections municipales, organisation de campagnes d'actions et de mobilisation, accompagnement de projets de territoires, financement d'entreprises à impact.
Vidéos de présentation
https://www.youtube.com/watch?v=f9RVZTDy7tQ
et
https://www.youtube.com/watch?v=PDRX1YJS7Ro
LE PROJET http://6moispourlabascule.fr/le-projet/
Cagnotte solidaire https://www.lepotcommun.fr/pot/2bepdlkw
Comprendre le stress post-traumatique
55 min
Société psychiatrie