Fonctionnement
Qui dirige le collectif ? Quelle est sa gouvernance ?
La forme et la gouvernance du collectif ne sont pas figées, et même volontairement floues. Comme CHATONS est directement inspiré du mouvement du logiciel libre, il n'est pas très étonnant que certaines caractéristiques soient communes.
D'abord, les grandes lignes du projet ont été définies, de façon un peu autoritaire (mais dans le bon sens du terme, hein ;) ) par l'association Framasoft. Ainsi, il faut voir la mise en place de CHATONS comme la toute première version d'un logiciel libre, son premier commit. En conséquence, c'est bien Framasoft qui oriente, dans un premier temps, le collectif, tout en étant à l'écoute des souhaits des membres. Cela n'est pas sans rappeler l'analogie du dictateur bienveillant ou du chef de projet. Cependant l'association Framasoft n'ayant aucun intérêt, ni financier, ni politique, à gérer les orientations du collectif, il est très vraisemblable que la gouvernance évolue à terme vers une forme différente, que les membres devront définir ensemble.
Comment sont évalués les critères des engagements des CHATONS ?
Nous allons vous faire peur : il n'y a pas de « grand comité de vérification et de conformité » (ou équivalent) ! :-)
Le contrôle se base sur un principe vieux comme le monde : la confiance.
Nous pensons en effet que l'engagement moral à respecter l'ensemble des points de la Charte est un bon point de départ. Le meilleur, même. Peut-être que, plus tard, le collectif évoluera vers d'autres formes de contrôle. Mais pour commencer, un fonctionnement basé sur la confiance :
évite des lourdeurs administratives ;
évite les failles techniques (s'il fallait déléguer un accès "root" aux machines, cela serait une faille de sécurité) ;
n'empêche pas un contrôle par les pairs (un membre du collectif peut interroger un autre membre sur les solutions mises en place) ;
n'empêche pas un retour des bénéficiaires (par exemple en commentaire d'une fiche sur le site chatons.org, pour indiquer un dysfonctionnement).
Par ailleurs, en cas de litige réel et profond, un groupe de médiation n'ayant pas d'interêts direct dans l'affaire pourra intervenir.