Ce week-end, c’était un peu deux salles deux ambiances en matière d’actualités politiques. Sous les luxures du Palais de l’Elysée, Emmanuel Macron a été investit pour 5 nouvelles longues années. A quelques kilomètres de là, aux Docks d’Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, se déroulait la 1ère convention de la NUPES : le nouveau nom donné à l’alliance des gauches.
Cette « Nouvelle Union Populaire Économique et Sociale », que ses partisans présentent déjà comme historique, peut-elle porter Mélenchon à Matignon ? Arrivé en troisième place à la Présidentielle, le leader des Insoumis est parvenu à réunir en quelques jours la gauche longtemps divisée. Si elle s’est affichée unie et combative samedi dernier, lors de son premier meeting, il reste néanmoins des dissidences. Alors, quels sont les défis qui attendent la NUPES ? Nous aborderons la question avec Thomas.
Face à cette gauche plus ou moins réunie, mais combative, se pose aussi la question de la stratégie d’Emmanuel Macron pour les législatives qui arrivent à grand pas. Alors, pour vous aider à y voir le plus clair possible, Anaelle Abasq, journaliste, décrypte la situation avec l'œil expert de l'économiste Thomas Porcher.
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"Cet accord marque un tournant, qu’il débouche ou non sur une victoire électorale. Car la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale renoue avec les grandes heures de la gauche. Du Front populaire en 1936 à la gauche plurielle de 1997, en passant par le programme commun de 1972. C’est le retour à un périmètre commun."
Le récit des négociations qui ont conduit à la conclusion d’un accord électoral entre le PS, le PC, Europe Écologie Les Verts et La France insoumise. C’est le sommaire du numéro 34 d’Un Bourbon Sinon Rien.
Journalistes : Serge Faubert
Montage : Quentin Bonnet Images : Arthur Frainet, Laetitia Lallement, Antoine Etcheto Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Diffusion : Maxime Hector
Production : Thomas Bornot Direction des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
Visibilité Publique Publié originellement 05 mai 2022
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes blast ; gauche ; législatives ; NUPES ; union populaire
Durée 12min 44sec
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49 minutes
La gauche divisée, mariée de force, véritablement unie ? Difficile de le savoir. Pour mettre en perspective cette séquence très mouvementée, l’un des grands historiens spécialistes des gauches françaises, Gilles Candar qui publie « Pourquoi la gauche ? De la Commune à nos jours » au PUF.
Gilles Candar, historien, spécialiste des gauches françaises et auteur de « Pourquoi la gauche ? De la Commune à nos jours » (PUF)
Les invités Gilles Candar, Professeur d'histoire en classes préparatoires littéraires
L'équipe Ali Baddou, Journaliste Natacha Polony, Journaliste
Gilles Finchelstein, Directeur de la fondation Jean Jaurès
Mathilde Khlat, Programmatrice Marie Merier, Réalisatrice
Thèmes associés Info Idées Politique Société
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À la convention de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale ce samedi 7 mai, Jean-Luc Mélenchon a convoqué les événements marquants de l'Histoire de la gauche pour souligner un accord historique.
Les négociateurs du Parti socialiste : Laurent Baumel, Christophe Clergeau, Corinne Narassiguin, Boris Vallaud, Sébastien Vincini et Pierre Jouvet. (Photo AFP)
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20 techniciens électoraux pour EELV
Des partis autour de la table, c’est sans doute Europe Écologie-Les Verts qui a mobilisé le plus de stratèges pour mener le round de négociations. Exit, donc, les Yannick Jadot et Sandrine Rousseau. Place, plutôt, à une vingtaine de « techniciens » : Hélène Hardy (chargée des élections et des relations avec les autres partis), Léa Balage El Mariky (déléguée aux mobilisations) ou Sandra Regol (secrétaire nationale adjointe). Seule personnalité de poids parmi les émissaires : son secrétaire national, Julien Bayou, qui a décidé de participer en personne à plusieurs réunions. Une stratégie payante : EELV a conclu, comme Génération.s, l’accord.
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Le PCF a également misé sur ses profils les plus qualifiés en sociologie et stratégie électorales ... Pierre Lacaze, responsable des élections et des relations extérieures au sein du comité exécutif national, ou Igor Zamichiei, coordinateur exécutif national
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Clémence Guetté (coordinatrice du programme présidentiel) ou Paul Vannier (coresponsable des législatives)… La tête de la délégation, Manuel Bompard, en coche d’ailleurs toutes les cases de l’ingénierie électorale ... les députés Mathilde Panot, Adrien Quatennens ou Éric Coquerel
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l’aile la plus à gauche du parti. La plus « insoumis-compatible », aussi. Dans l’équipe, des proches d’Olivier Faure : Pierre Jouvet, porte-parole du PS et maire de Saint-Vallier, Corinne Narassiguin, la numéro 2 du parti ou l’élu de Haute-Garonne Sébastien Vincini. Seule tête d’affiche de la délégation : le député Boris Vallaud.
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Gauche(s) Parti pris 719 commentaires
Après une campagne présidentielle en ordre dispersé, gauches et écologistes vont aux législatives rassemblés sous le drapeau de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Cette dynamique inespérée offre la chance d’un changement par la voie parlementaire contre l’absolutisme présidentiel.
« Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve » : depuis longtemps, Edgar Morin popularise cette maxime du poète Hölderlin dont l’inspiration dialectique ne doit rien au hasard – Hölderlin (1770-1843) était l’ami du philosophe Hegel (1770-1831), dont il fut le condisciple à l’Université de Tübingen. Autrement dit, de la conscience du danger peut naître un sursaut salvateur.
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Saisir la chance inespérée de l’union des gauches, c’est tout simplement agir dans la continuité du barrage au néofascisme que signifiait le vote pour le candidat de gauche le mieux placé au premier tour et pour le président sortant au second tour de l’élection présidentielle – dans les deux cas pour éviter soit que Marine Le Pen parvienne au second tour, soit qu’elle soit élue ensuite par lassitude, et par malheur.
En revanche, ne pas saisir cette chance, au point de la caricaturer jusqu’à l’insulte, c’est se faire complice des ombres qui gagnent.
Mots-clés Ecologie EELV Élections législatives 2022 GAUCHE(S) gauches Jean-Luc Mélenchon LFI PCF politique PS union populaire
Selon notre chroniqueur, le vote pour l’extrême droite dans les campagnes n’a rien à voir avec le racisme ou le patriarcat. Il viendrait de l’abandon de ces territoires par la ...
Connu / tg 27/4/22 à 17h25
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Les discussions sont en cours pour l’union des gauches. Forte de ses 7,7 millions de voix au premier tour, LFI tend cette fois-ci la main au PCF, à EELV et même au PS, où les éléphants se cabrent. Jean-Luc Mélenchon s’imagine, lui, dans la peau d’un Premier ministre.
Format : 65 minutes
Présentation : Caroline Roux et Axel de Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
Clés : Gauches ; Législatives 2022 ; Présidentielles 2022
À l’occasion de sa première prise de parole depuis le premier tour de l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, fort de sa troisième place et de son score de 21,95%, a annoncé sur le plateau de BFMTV qu’il visait le poste de Premier ministre à l’occasion du 3ème tour que constituent les élections législatives qui se tiendront les 12 et 19 juin prochain.
Mais cette perspective de cohabitation n’enchante pas tout le monde, en témoigne l’inquiétude des grands patrons ou encore du journaliste au Figaro Vincent Trémolet De Villers qui redoutent une vague Mélenchon lors des élections législatives. Les parangons du bloc néolibéral ont-ils raison d'être inquiets ?
Décryptage avec Théophile Kouamouo.
Sur la place de la Liberté, les représentants locaux de la gauche appellent à participer au rassemblement contre l'extrême droite, samedi 23 avril.
© Photo NR Mathieu Herduin
À Poitiers, les représentants du Parti Communiste, de l'Union Populaire, du Nouveau Parti anticapitaliste, de Génération.s et des Verts s'unissent pour lutter contre l'extrême droite et appellent à manifester samedi 23 avril 2022.
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Alexandre Raguet au Nouveau Parti anticapitaliste ... Au Parti Communiste, Hugo Blossier ...
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Clés : Social A la Une local Poitiers Élections Présidentielle 2022 A la Une Politique
L'entretien d'actu - Clés : Politique ; Présidentielles 2022
Échanges avec Stefano Palombarini, enseignant-chercheur en économie politique et membre du Parlement populaire, et avec Chris dit “Politicoboy”, journaliste et ingénieur économiste, bon connaisseur des Etats-Unis comme les spectateurs réguliers du Média le savent.
Point sur le paysage après la bataille du premier tour. Et surtout sur les rapports de force que ce premier tour laisse entrevoir à gauche. Notamment avec le début de négociations qu’on imagine houleuses sur une éventuelle stratégie unitaire en vue des législatives.
Qui pèse quoi à gauche ? Que pèse la gauche ? L’heure des calculs d’apothicaire est arrivée. Mais au-delà de ces questions qu’on pourrait considérer comme relevant de la tambouille politicienne, l’enjeu c’est la question de l’hégémonie à gauche et de l’identité même de la gauche.
Ndlr : font référence à l'analyse de Ruffin "il faudrait vérifier les chiffres" ...
Lyon: Laurent Bosetti (LFI) salue les bons scores de Jean-Luc Mélenchon
Laurent Bosetti, adjoint La France Insoumise au maire de Lyon, réagit aux bons scores de Jean-Luc…
Le 11/04/2022 à 18:30 | Durée : 2:55
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être sur une volonté de rassemblement la plus large possible.
Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l'occasion, d'autres économistes et praticiens de l'économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module.
Gauches ; Présidentielles 2022
Au programme de ce nouvel épisode de L'instant Porcher présenté exceptionnellement par notre journaliste Nadiya Lazzouni : après la déception, l'heure est désormais au bilan. Il y a quand même de bonnes nouvelles. Jean-Luc Mélenchon est le troisième homme de l'élection présidentielle avec 21,9 % des voix.
Le candidat de la France insoumise était loin, et en même temps si proche du second tour. Moins de 400 000 voix, soit 200 000 de moins qu'en 2017. Avec ce score, Jean-Luc Mélenchon s'installe un peu plus en première force à gauche. Ses idées politiques sont debout. Le leader de La France insoumise a fait un carton plein dans les grandes villes de l'Hexagone, dans les quartiers populaires ou encore dans les territoires ultramarins.
C'est du succès de Jean-Luc Mélenchon dont nous parlerons avec Thomas Porcher. Un succès qui aurait pu être une victoire si la gauche n'était pas aussi fracturée. Quel avenir pour le PS, Europe Ecologie-Les Verts et le Parti communiste ? Autant de questions auxquelles notre analyse apportera une réponse.
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Au lendemain du premier tour, Catherine Tricot, Pierre Jacquemain et Pablo Pillaud-Vivien reviennent sur les enseignements du premier tour du scrutin présidentiel. #LeDébrief
Regin Hart il y a 1 jour
Je trouve que vous réduisez un peu tout à Melenchon, mais il y a une incroyable équipe derrière lui, et nombre de jeunes talents en politique au sein de LFI qui sont déjà bien affutés pour reprendre le flambeau.
Je ne suis pas certain qu'une gauche ait vraiment existé après la vaste supercherie que fut l'avènement du PS ; elle a surtout profité de l'instinct malsain d'un certain électorat pour la figure du Prince en nous anesthésiant durant 40 ans... Melenchon a le mérite d'être un véritable porte flambeau sans allure aristocratique, sans fascination discutable, il nous laisse un bel espoir pour l'avenir. La qualité de sa campagne n'a pas été assez soulignée et saluée, il aura été trop jugé pour des petites phrases du passé alors que par ailleurs on a pratiqué l'amnésie ou l'amnistie pour excuser les errances de certaines figures qui auront été, jusqu'au bout, méprisables.
Un l'espoir qui réside maintenant en ceux qui font la sève vive de LFI, et en cela aucun autre parti de gauche ne peut rivaliser : Mathilde Panot, Alexis Corbière, Éric Coquerel, Bastien Lachaud, Danièle Obono, Ugo Bernalicis, Adrien Quatennens, David Guiraud, Antoine Leaument, François Rufin, Manuel Bompard, Manon Aubry, Younous Omarjee, Clémence Guetté, et encore bien d'autres...
Ce sont eux l'espoir, c'est ça les bonnes graines de la gauche, il est plus que temps de mettre en jachère la vieille terre stérile où d'autres ont tout laissé pourrir.
Bravo à Melenchon, bravo à l'Union Populaire et aux très bel exercice démocratique qu'ils ont mené lors de cette campagne présidentielle, ce n'est que le début, l'important c'est donner de l'espoir et les moyens de lutter à ceux qui sont le plus démunis, qui sont sacrifiés pour la préservation d'un système foncièrement inégalitaire.
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Anne Hidalgo, Yannick Jadot et Fabien Roussel affichent des scores très faibles. Jean-Luc Mélenchon, lui, fait mieux qu’en 2017. Analyse de l’état des forces à gauche après ce premier tour.
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Florent Gougou, maître de conférence Sciences Po Grenoble ... Manuel Cervera_Marza, sociologue université de Liège ... Émilien Houard-Vial, enseignant à Sciences Po Paris ...
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PARIS - 12 504 vues - 448 - 430 abonnés - 47 commentaires
Entretien avec Usul, chroniqueur à Médiapart et Blast, vidéaste.
Réalisé le 25 mars 2022.
Questions : Pierre Girier-Timsit et Vincent Plagniol
Interviewer : Pierre Girier-Timsit - Technique : Vincent Plagniol
Connu / https://twitter.com/WXelka/status/1509580960144269312
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Abou Léon a retweeté Wissam Xelka @WXelka · 4h
Encore très bon Usul !
Citer le Tweet Dragon @wisleydu22 · 30 mars
Cette vidéo montre pourquoi TOUTE LA GAUCHE devrait voter Mélenchon.
La période est cruciale et ce sont les conditions de possibilité même de nos luttes qui sont menacées par Macron et Le Pen.
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Tr.: ... la dissolution du ccif aurait dû inquiéter beaucoup de monde ... accueillir, accompaner, former ... on ne manque pas d'intellectuels mais de moyens, de médias ... on a la majorité de la population et le réel ... être dans les luttes ... les libéraux préfèrent le fascisme à jlm ... les institutions tiennent bien ... 58:00 mater la police ... ne croit pas au coup d'état, on est républicains ... la violence de l'extrême droite ... la viande ...
/ Gilles Rotillon, Economiste, professeur émérite à Paris-Nanterre - 9 recommandés, 16 commentaires
L'appel à un vote Mélenchon suscite des réticences compréhensibles qu'un électeur soucieux de donner un minimum de poids à la gauche, en limitant la nuisance d'un quinquennat macronien de plus, devrait être capable de surmonter
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Sur le risque que l'on prendrait en votant pour lui, je ne vois pas qu'il soit si important que certains le disent. D'une part parce qu'une de ses principales propositions, c'est de changer la constitution pour donner justement moins de pouvoirs au président, et d'autre part parce qu'il n'est quand même pas tout seul. Et si les autres candidats se désistaient pour lui (je rêve), ils seraient des contrepouvoirs à une dérive autoritaire. Mais il y a à mon avis une autre raison pour voter au premier tour, non pas pour lui encore une fois mais pour le seul candidat qui ait une chance objective d'être au second tour dans le contexte actuel. Ce candidat est certes Mélenchon qu'on peut détester, mais si on vote pour un autre, il y a la certitude d'avoir un Macron/Le Pen ou pire au second tour et donc un débat sur l'immigration, l'insécurité et la « dette insupportable qui impose de supprimer des protections sociales et des fonctionnaires »[1] (déjà 20% de contractuels dans l'administration, il faut lire La valeur des services publics à La Découverte pour avoir une idée de la République qui nous attend avec un second mandat de Macron). Si Mélenchon est au second tour, le débat politique sera tout autre et aura sûrement des effets sur l'opinion plus positifs qu'un débat Macron/Le Pen.
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[1] Je ne peux que conseiller la lecture du livre de Sandra Lucbert, Le ministère des contes publics, (Verdier, 2021) qui décrypte avec finesse et rage le discours dominant sur la dette et le jeu de rôle de ceux, (journalistes, économistes, politiques, experts de plateau) qui unissent leurs efforts pour en faire une vérité absolue à laquelle on doit se plier comme on se plie aux lois de la physique.
Clés : Gauches ; Présidentielles 2022
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel instant Porcher. Je suis ravie de vous retrouver. Comme chaque semaine, on va avoir des choses à dire, analyser et décrypter car nous sommes à quelques jours de l’élection présidentielle et il y tant de discours qui gravitent autour de nous. Notre meilleure arme c’est de les connaître, et de les comprendre.
Au programme aujourd’hui, les gauches françaises déchirées vues de l’international, et ce qui s’y passe à l’intérieur par Thomas ; Marine Le Pen, premier parti prolétaire de France ; et enfin les stratégies politiques d’envoyer des candidats aux élections législatives dans des territoires qui ne sont pas les leurs. On va décrypter tout ça, c’est l’Instant Porcher.
... Marine Le Pen détourne les politiques néolibérales au profit de l'immigration. Elle réindustrialise par les baisses de charges = échec, aucune stratégie industrielle ... la startup nation ... donation de 100 000 € tous les dix ans, elle s'adresse aux plus riches, programme d'orientation libérale ... l'économie a toujours varié au FN, pas l'immigration. ... posture pour gagner des voix. Maintenant elle est pro-européenne. ... ML ne changera en rien la vie des plus pauvres ... Parachutages ...
J’ai été à la fondation du Front de Gauche. J’ai été l’un des cofondateurs de cette organisation en 2005, et depuis j’ai toujours été considéré comme «l’un de ses leaders». En tout cas j’ai été élu à tous les organes de direction de toutes les Assemblées du Front de Gauche. J’ai partagé avec cette organisation les succès des manifestations de 2012, puis les années d’interdiction et de répression. Je prends la responsabilité de toutes les actions que nous avons menées, de toutes les mesures que nous avons prises au cours de ces 17 années. Et ce jusqu’à hier.
Aujourd’hui je quitte cette organisation. Bien sûr c’est lié à la guerre. Aujourd’hui, après d’âpres discussions, le Conseil du Front de Gauche a adopté à la majorité une résolution sur ce qui se passe en Ukraine. En dépit de toutes les manœuvres rhétoriques, cette résolution signifie le soutien à cette guerre criminelle. La résolution alternative que j’ai proposée et qui condamne catégoriquement la politique impérialiste du pouvoir russe n’a reçu que 20% des voix. Après cela, je ne peux plus rester membre du Front de Gauche.
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