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- https://vimeo.com/288435541 Concevoir et animer une séquence de 6 chapeaux Il y a 6 moisPlus Universite du Nous - UdNPRO - 119 - 0 - 0 - 0
- https://vimeo.com/282037698 Introduction à la méthode des 6 chapeaux Il y a 8 moisPlus Universite du Nous - UdNPRO - 218 - 0 - 1 - 0 Texte de la vidéo à télécharger ici https://mooc.jardiniersdunous.org/?WikiAdmin/download&file=Introduction_de_la_mthode_des_6_chapeaux__Ccile_Carceles_.pdf
- https://vimeo.com/213825438 MOOC Gouvernance - La posture de Facilitateur / Animateur Il y a 2 ansPlus Universite du Nous - UdNPRO 3 766 - 3 - 1 - 0 ( terre, feu, air, eau)
Le mouvement des Gilets jaunes est remarquable, à bien des titres, spécialement parce que les aspirations à plus de justice sociale y apparaissent fortement associées à l’attente d’une transformation profonde de la démocratie, dans toutes ses dimensions. Le système institutionnel bien sûr, mais aussi la représentation de toutes les catégories sociales, ou encore les formes multiples de la participation démocratique et la prise en charge d’intérêts structurellement marginalisés sont questionnés.
Nous, chercheuses et chercheurs en sciences humaines et sociales assemblé·e·s au sein du Groupement d’intérêt scientifique « Démocratie et participation », sommes interpellé·e·s par ce que nous interprétons comme un appel à une république plus « participative » et par des pratiques qui s’attachent d’ores et déjà à la mettre en œuvre au quotidien, entre citoyennes et citoyens. Sans être formulé dans ces termes – la démocratie participative n’étant pas explicitement revendiquée – cet appel prend cependant forme au croisement de propositions plus ou moins creusées qui s’y rattachent fortement : assemblée citoyenne, référendum d’initiative populaire, débats décentralisés. Ces revendications démocratiques, leur émergence comme leur structuration via l’usage des réseaux sociaux ou l’organisation d’assemblées populaires, témoignant d’une profonde défiance à l’égard de la représentation et d’une aspiration à l’horizontalité, ne sont pas en elles-mêmes nouvelles. Ce qui est plus original, c’est qu’elles ne sont pas portées par le petit cercle de leurs promoteurs habituels. Autrement dit, alors que nous observons et contribuons depuis des années à des expériences participatives souvent pensées et pratiquées du haut vers le bas, une forme de demande sociale s’exprime sous nos yeux.
Il serait tentant d’annoncer aux Gilets jaunes que les dispositifs participatifs ne manquent pas et que nous sommes prêt·e·s à leur en livrer le mode d’emploi. Ce serait pourtant contraire à notre posture de chercheuses et chercheurs en participation, et présomptueux, de considérer que les réponses institutionnelles et procédurales aux attentes démocratiques des Gilets jaunes existent, que nous n’avons pas besoin de leurs propositions et qu’il suffirait d’élargir ou de généraliser ce qui se fait déjà. De surcroît, l’aspiration à une vie démocratique ne saurait être enfermée dans quelques solutions procédurales vite digérées. D’autant moins que de multiples expériences participatives, aussi étudiées et renseignées soient-elles, montrent d’importantes limites tant dans leur capacité à élargir le spectre de « ceux qui participent » que dans leur influence réelle sur les décisions. Par contre, l’observation et l’étude de ces dispositifs, que les chercheuses et chercheurs réuni·e·s au sein du Gis mènent depuis plusieurs années, peuvent fournir de précieux éléments sur les opportunités mais aussi sur les risques de ce qui va se construire dans les semaines et les mois qui viennent.
Prise au sérieux, la participation conduit d’abord à ouvrir de vraies possibilités de débats pluralistes, d’interpellation et de proposition pour les citoyennes et citoyens, et à garantir leur indépendance en dehors des échéances électorales. Cela peut concerner l’ensemble des politiques publiques (notamment économiques, fiscales et monétaires), et ce à tous les niveaux. Elle conduit ensuite à reprendre à nouveaux frais la question de l’articulation de cette démocratie participative avec la démocratie représentative, dont les limites sont bien établies à tous les échelons territoriaux, de la commune à l’Europe. De plus, la participation ne saurait conduire à délégitimer les autres formes d’expression ou d’expérimentation démocratiques, y compris celles qui s’expriment sur un mode radical. Nos recherches montrent à cet égard que la vitalité des formes plus conflictuelles d’interpellation est bien souvent une condition d’épanouissement des dispositifs participatifs comme d’aboutissement de décisions mieux ajustées à l’état réel de notre société. Enfin, pour être crédible, la concertation à venir doit s’entourer de toutes les garanties désormais bien identifiées (marges de manœuvre politique, moyens financiers et humains cohérents, animation neutre et indépendante, calendrier réaliste…). La réunion de ces conditions suppose à minima l’assurance de la transparence des échanges et un contrôle démocratique sur le traitement, les synthèses et les comptes rendus de l’immense matériau qui sera rassemblé, ainsi qu’un retour sur l’usage qui en sera fait dans les décisions publiques, justifiant ce qui est gardé ou non des propositions faites dans le débat.
Au-delà de cette expérimentation à laquelle nous sommes prêt·e·s à contribuer, nous réaffirmons l’urgence sociale, politique et environnementale d’une vie démocratique, parce que celle-ci conditionne la capacité de nos sociétés à aborder de front les déchirures qui la traversent et à relever les défis à venir.
La direction collégiale et le Conseil scientifique
du Gis Démocratie et Participation
ndlr :
- connu / Loïc Blondiaux @LoicBlondiaux https://twitter.com/LoicBlondiaux/status/1073896519076667392
- de nombreux attributs de la médiation sont présents.
- ne serait-ce pas une manière de tirer la "couverture" "gilets jaunes" à eux ? => questionner ACT
"Sur la page Facebook du CeRHeS : Guide pratique pour l'animation des groupes d'expression AVAS Handicap International - Centre Ressources Handicaps et Sexualités (CeRHeS) A partir de nombreuses expériences d'animation de groupes de parole développées par le service d'accompagnement…… https://t.co/fXkPTLDiaz"
De plus en plus de structures publiques et privées sollicitent les médiateurs numériques pour intervenir lors de rencontres dans le but d'effectuer des animations et des présentations ludiques sur le sujet de l'IoT (Internet Of Thing).
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Médiation(s)
C'est une posture : "Se mettre en empathie pour... "
La médiation est une pratique ou une discipline qui vise à définir l'intervention d'un tiers pour faciliter la circulation d'information, éclaircir ou rétablir des relations. Ce tiers neutre, indépendant et impartial, est appelé médiateur. La définition de cette activité varie selon les contextes d'application. Néanmoins, des constantes existent à chaque fois qu'un tiers intervient pour faciliter une relation ou la compréhension d'une situation et des éléments de pédagogie et de qualité relationnelle se retrouvent dans les pratiques de la médiation.
Scratch est un langage de programmation graphique manipulable et exécutable par le logiciel de même nom à vocation éducative. Ainsi, Scratch est à la fois un environnement de développement et un moteur d’exécution du langage Scratch mais aussi un site web.
Ce dernier était initialement programmé en Smalltalk (et donc exécuté par Squeak). Il a été réécrit en ActionScript pour sa seconde version (et donc exécuté par Adobe Air ou dans le navigateur par Flash Player) puis en JavaScript pour la troisième version. Le code est sous licence libre, de plus en plus permissive au fur et à mesure des versions.
Le logiciel est traduit en 70 langues et le site web comptait plus de 52 millions d'utilisateurs enregistrés en février 2020, et près de 75 millions de projets partagés en mars 20213. Scratch s'est hissé parmi les 20 langages de programmation les plus populaires au monde, au cours de 2020, selon le classement Tiobe4.
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- diffuser sa pédagogie au moyen de l'interactivité quasi-ludique des objets manipulés par ces briques logicielles. Le nom de Scratch provient du Turntablism, cet art de mélanger des sons grâce aux tables de mixage, comme cette vision de réutiliser des objets.
- Scratch permet de rendre utilisable en ligne les projets réalisés, au moyen du plugin Adobe Flash Player lequel transforme les projets Scratch en applications web.
- Le chat de Scratch, nommé Scratch-Cat (voir image ci-contre) est la mascotte du site et le sprite par défaut qu'on trouve dans chaque projet au moment de sa création. Il a aussi un miaulement caractéristique qui est intégré parmi les sons du sprite par défaut des projets nouvellement créés.
Le slogan de Scratch est « Imagine, programme, partage ! » Slogan original (anglais) : « Imagine, Program, Share ».
- hot desking -> partage de bureau (euphémisme?! j'aurais dit "siège éjectable" on trouve aussi "bureau mobile ;-)
- fablab -> atelier collaboratif (laboratoire de fabrication labfab)
- social learning -> apprentissage par les réseaux (collaboratif)
- MOOC -> cours en ligne ouvert à tous (massivement)
- think tank -> laboratoire d'idées (réservoir)
- brainstorming -> remue-méninges
- geek -> technophile
- GIF -> image animée
- troll -> semeur de trouble
- bad buzz -> idem ! (polémique ?)