158.664 signatures (255.862 au 24/7)
A M. Le Président de l’ARCOM et les membres du collège
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le pluralisme et la qualité de l’information ne sont pas respectés ... 34 interventions ont été recensées en deux ans pour signaler des faits de désinformation, de racisme, de sexisme, d’incitation à la haine, de non-respect du pluralisme, d’un manque « d'honnêteté dans l’information » ou encore en raison de la prépondérance du temps de parole accordé à l’extrême droite en période électorale.
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Depuis 2015 et le rachat d’iTélé (ancêtre de CNews) par Vincent Bolloré, le nombre de journalistes employés par la chaîne a baissé de 17,5 %. En réduisant drastiquement et délibérément le temps d’antenne consacré à l’information, et en faisant la part belle à l’expression d’une opinion, sans aucun respect du pluralisme, CNews est devenue une chaîne d’opinion et ne peut plus être considérée comme une chaîne d’information comme l’indique sa convention avec l’Arcom.
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Cette pétition a également été publiée sur le site du journal l'Humanité sous la forme d'une lettre ouverte de Latifa Oukhouir, ex-journaliste et directrice du mouvement et Sophie Taillé-Polian, députée Générations du Val-de-Marne, vice-présidente du groupe Écologiste-Nupes.
@malopedia - 9:31 PM - · 160,9 k vues
Tr.: attributs trouvés à l'encontre des candidats du RN : Fascisme, nazisme, racisme, antisémitisme, négationnisme, sexisme, mysogynie, homophobie, xénophobie, suprémacisme blanc, complotisme
Actualités
70% des femmes estiment ne pas avoir reçu le même traitement que leurs frères dans la vie de famille, près de la moitié des 25-34 ans pense que c’est également le cas à l’école et 92% des vidéos pour enfants contiennent des stéréotypes genrés : ces trois chiffres issus du 6ème rapport annuel sur l’état du sexisme en France sont révélateurs des causes du sexisme persistant et des inégalités ancrées dans la société. Famille, école et numérique sont les trois incubateurs qui inoculent le sexisme aux enfants dès le plus jeune âge. Il faut donc le combattre là où il nait. C’est une des principales conclusions du rapport.
Les parents, sans s’en rendre compte, n’élèvent pas les filles et les garçons de la même manière. Deux tiers des femmes estiment avoir été éduquées différemment. Seulement 3% des hommes ont reçu des poupées et 4% des femmes des jouets voiture dans leur enfance. L’école reproduit ces schémas, avec des conséquences directes sur l’orientation : 74% des femmes n’ont jamais envisagé de carrière dans les domaines scientifiques ou techniques. L’éducation à l’égalité prévue par la loi n’est toujours pas prodiguée : deux tiers des personnes interrogées n’ont jamais suivi de séance d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle. En ligne, 75% des femmes affirment ne pas être traitées à égalité (ce que corroborent nos études des contenus les plus vus sur Instagram notamment, où 68% des vidéos véhiculent des stéréotypes assignant les femmes à la maternité). Plus grave encore, les vidéos pornographiques diffusent des contenus misogynes d’une rare violence que 64% des hommes de 25-34 ans disent imiter dans leurs relations sexuelles.
Voilà pourquoi le sexisme reste prégnant, s’aggravant même d’une année sur l’autre dans certaines catégories de population. Chez les jeunes adultes masculins, mais aussi parfois chez les femmes, on observe un retour aux valeurs traditionnelles : l’idée « qu’il est normal que les femmes s’arrêtent de travailler pour s’occuper de leurs enfants » gagne 7 points (34 %) chez les intéressées. La « résistance » masculine se fait également sentir par rapport aux évolutions de la société : 37% (+3 points) des hommes considèrent que le féminisme menace leur place. Plus d’un homme sur 5 de 25-34 ans considère normal d’avoir un salaire supérieur à sa collègue à poste égal. 70% des hommes pensent encore qu’un homme doit avoir la responsabilité financière de sa famille pour être respecté dans la société. Plus de la moitié de la population trouve encore normal ou positif qu’une femme cuisine tous les jours pour toute la famille.
Ce sexisme ambiant a bien sûr des conséquences fortes sur le ressenti des femmes : 9 femmes sur 10 déclarent avoir personnellement subi une situation sexiste. Les violences sexistes et sexuelles ne reculent pas : 37% des femmes déclarent toujours avoir vécu une situation de non-consentement, un chiffre qui grimpe à plus de 50% chez les 25-34 ans. Chez les hommes, les réflexes masculinistes persévèrent : un quart des 25-34 ans pense qu’il faut parfois être violent pour se faire respecter.
Paradoxalement, la population est de plus en plus consciente et tolère de moins en moins les violences sexistes et sexuelles. Le rapport montre bien le décalage entre cette prise de conscience et le maintien des stéréotypes qui continuent de forger les mentalités et les comportements. Il faut donc agir en adoptant un plan d’urgence comme le demande l’opinion publique : éduquer, réguler, sanctionner.
« Faisons du sexisme de l’histoire ancienne ! » : c’est le message porté par la nouvelle campagne de sensibilisation du HCE, réalisée par l’agence BETC, dans le cadre de la première journée nationale officielle de lutte contre le sexisme du 25 janvier. A retrouver sur tous vos écrans et ondes radio et sur la chaine YouTube du HCE : https://youtu.be/t9VGOb0zju4
« Je remercie France Télévisions, TF1, Radio France et RTL pour la diffusion gracieuse de notre spot de campagne. L’engagement de ces médias à large audience permettra de mieux encore sensibiliser l’opinion et les pouvoirs publics à la nécessité de lutte contre le sexisme. » - Sylvie Pierre-Brossolette, présidente du HCE.
Contact presse : Camille Yildiz, camille.yildiz@pm.gouv.fr, 06 09 14 43 06
Connu / mel
Sujet : [Diversite] 6ème état des lieux du sexisme en France - rapport du Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes
Date : Mon, 22 Jan 2024 10:34:17 +0100
De : FCT
Clés : Genre, Sociologie ; Agriculteur, Agricultrice, Jouet, Sexisme, Terrain
Au sein de la catégories des jouets associés aux mondes agricoles, on trouve des animaux de ferme, des outils et des machines agricoles, des figurines représentant des agriculteur.trice.s ou un mixte des trois. Dans le cadre de mes études sur le genre dans les milieux agricoles je me suis plus particulièrement intéressé aux jouets qui associent à la fois des outils ou des machines, des animaux et des personnages d’agriculteur.trice.s.
Questionnement
Quels outils ou machines et quels animaux sont associés avec un agriculteur ou une agricultrice dans le monde du jouet ? Et lesquels sont (quasi) absents ?
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Les concepteurs de jouets agricoles, les responsables de ces entreprises comme leurs représentants commerciaux connaissent-ils vraiment le monde agricole dont ils sont censés offrir une représentation relativement fidèle aux enfants, garçons et filles, pour jouer sur un tel écart entre la réalité de terrain et ce qu’ils proposent à la vente ?
Si les inégalités et le sexiste existent toujours dans les mondes agricoles, il existe aussi d’autres modèles de relations sociales, égalitaires, non discriminantes, non sexistes… Faut-il alors continuer à consolider dès le plus jeune âge l’apprentissage et le modèle des premiers au détriment des seconds ?
Mise à jour (2022) :
Deux ans après cette publication, Playmobil vient de mettre en avant une agricultrice associée avec un tracteur. Une première semble-t-il !
Connu / TG le 16/12/23 à 20:22
... Biais automatiques du langage, bulles algorithmiques... L'intelligence artificielle par son fonctionnement même d’apprentissage, renforce des biais de sexe, de genre, de culture, d’origine et de classe sociale. Comment prévenir et lutter contre ces biais ? Comment inventer des systèmes de test d’inclusivité des textes ? Enfin, comment agir pour plus de diversité parmi celles et ceux qui font l’IA ?
Alors que le développement de l'IA occupe de plus en plus l'espace médiatique, la prise de conscience de ces biais doit être le premier pas !
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Les expertes
- Daphné Marnat, anthropologue et CEO de Unbias
- Audrey Baneyx, ingénieure de recherche en humanités numériques au médialab de SciencePo
- Isabelle Bloch, enseignante chercheure informatique, LIP6, CNRS, Sorbonne Université.
Alice Laisney, chargée de projet au Centre Hubertine Auclert, animera cette conférence en libre accès.
La vidéo aussi sur https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?s9II2g
Tr.: ... Définition de Marvin Minsky (1927-2016) : Science qui permet aux machines de faire ce qui serait qualifié d'intelligent si c'était fait par des êtres humains. ... 1956 Conférence de Dartmouth : les pères fondateurs de l'IA : John MacCarthy, Marvin Minsky, Claude Shannon, Ray Solommonoff, Alan Newell, Herbert Simon, Arthur Samuel, Oliver Selfridge, Nathaniel Rochester, Trenchard More. ... Deux paradigmes - rationalité de la déduction vs voie empiriste de la déduction :
- IA symbolique
. Représentation des connaissances par des symboles.
. Rôle majeur de la logique.
. Axiomatique et modèles, raisonnement selon une théorie, conclusion non réfutables.
. Exemples : raisonnement logique, règles, arbres de décision... - Apprentissage (numérique, statistique)
. Guidé par les données de l'expérience.
. Garanties statistiques.
. Conclusions potentiellement réfutables.
. Engouement actuel pour l'IA.
. Exemples : réseaux de neurones (profonds).
... Contrôle des biais ?
- Biais statistiques
. Données utilisées, annotations
. Représentativité
. Évolution des données, mises à jour des modèles et algorithmes
. Qu'est-ce qui est appris ? - Biais cognitifs
. Cadrage
. Confirmation
. Complaisance
... l'IA entretien des stéréotypes ... CV anonymisés ... produire des indicateurs d'éthique ... chatbots ... risques discriminatoires ... je suis pour les quotas de femmes ... égalité des chances ... logiciels de traduction ... rapport sur l'égalité homme-femme ... ChatGPT ... GPT_architecture.html ... Le problème des datasets et leurs biais Modèle FlauBERT, CNRS calculé sur le Jean Zay (GENCI)
Les hommes sont des hommes / Les femmes sont des victimes
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Cité
Le problème de la couche d'apprentissage par renforcement ou des humains qui sont derrière
Les principaux visages derrière OpenAI : Elon Musk - Sam Altman - Greg Brockman - Peter Thiel - Reid Hoffman - Satya Nadella
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agent conversationnel / bilan carbone, ce n'est pas neutre ... autre outil : You de Richard Socker ... open source ... projet de Oh My Voice ... mésutilisation des mots ...
Suite aux publications de Mediapart et BFM concernant des accusations à l’encontre de Taha Bouhafs nous tenons à préciser les éléments suivants :
Le comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles, mis en place au sein de la France insoumise, a bien été saisi le samedi 7 mai d’un témoignage relatant des faits supposés de violences sexuelles reprochées à Taha Bouhafs.
Sur cette base, vu l’urgence de la situation, une procédure a été enclenchée immédiatement au sein de la France insoumise. Dans ce cadre, Taha Bouhafs a été confronté aux accusations dont il faisait l’objet ce lundi 9 mai.
Il lui a été signifié qu’en raison de la gravité des faits supposés, par principe de précaution, et conformément aux textes définissant les principes du mouvement, la France insoumise pouvait être amenée à ne pas l’investir.
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C’est la publication d’informations dans la presse qui nous conduit aujourd’hui à nous exprimer publiquement dans un souci de transparence et dans le respect du principe de présomption d’innocence sur les méthodes mises en œuvre au sein de la France insoumise pour prendre en compte la parole des femmes et faire face au fléau des violences sexistes et sexuelles.
Connu / https://twitter.com/jeraeve/status/1524368722231713792
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RÆVE 🔻💛🔻 @jeraeve · 11h ... 5 - 26 - 79
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Le face cam - Violences sexistes et sexuelles
Ce mardi 16 novembre, une lycéenne à été exclue de son lycée après avoir dénoncé une agression sexuelle présumée de la part d’un professeur.
Tout commence le 21 octobre. Ninon publie une vidéo sur Instagram dans laquelle elle accuse son professeur d’EPS d’avoir mis une « claque » sur les fesses d’une de ses camarades. Après la publication de cette vidéo, elle reçoit 26 témoignages contre ce même professeur.
Pourtant, c’est elle qui va subir les foudres de la direction de son lycée et va même finir par être exclue définitivement quelques jours plus tard.
Mais les lycéens ne l’entendent pas de cette oreille et vont organiser une grosse mobilisation pour demander sa réintégration.
Le parquet ouvre une enquête le 17 novembre et les lycéens continuent la mobilisation.
Santé
Longtemps impensé féministe, l’accouchement devient un sujet de débat, et un possible levier pour s’émanciper d’un corps médical toujours dominé par le patriarcat. Enquête auprès de sages-femmes par la nouvelle revue occitane L’Empaillé.
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maison de naissance de Castres : un lieu dédié à l’accouchement faiblement médicalisé, géré par des sages-femmes. Ouvert depuis 2017, c’est le seul établissement de ce type en Occitanie
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rejoindre les quelque 85 sages-femmes qui proposent des accouchement à domicile en France. Celles-ci pratiquent l’accompagnement global. C’est une démarche qui consiste à suivre une personne tout au long de sa grossesse lors d’une dizaine de rendez-vous, puis être présente à l’accouchement et enfin assurer les rendez-vous postpartum de la première semaine de vie de l’enfant.
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pour mener un projet d’accouchement à domicile, la grossesse doit être à « bas risque obstétrical », une catégorie qui représente plus de la moitié des grossesses en France. En 2019, l’Association professionnelle de l’accouchement accompagné à domicile (Appad) a recensé près de 1200 projets de mises au monde à domicile. 370 ont été réorientés, la majorité en cours de grossesse, mais aussi pendant le travail.
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Pour l’anthropologue Françoise Héritier, cette pression masculine correspond à « la volonté d’emprise des hommes sur le corps des femmes, afin de maîtriser leur capacité d’enfanter » [1]. Une constante anthropologique à laquelle s’ajoute un autre source de violence : la casse généralisée de l’hôpital public.
Des 1700 maternités qui couvraient le territoire français en 1972, il n’en reste aujourd’hui plus que 512. Cette concentration extrême s’accompagne d’une gestion managériale qui pressurise les sages-femmes. Course entre plusieurs accouchements, femmes laissées seules pendant le travail, ocytocine délivrée depuis des salles de contrôle : l’hyper-médicalisation bat son plein. Témoin du remplacement de l’accompagnement humain par un protocole standardisé, l’usage de la péridurale a augmenté à mesure que les maternités fermaient. 4 % des accouchements étaient concernés en 1981, elle est désormais utilisée dans 70 % des naissances. « J’ai pas kiffé beaucoup de sages-femmes hospitalières, confie Aurélia. Lors de mes stages, j’en vois beaucoup qui sont usées, rincées. Elles ont moins de patience. Par exemple, j’en suivais une qui rentrait dans une chambre, sans frapper, avec un seul objectif en tête. Elle oubliait complètement d’écouter la jeune mère. Il y a tout le temps des violences de basse intensité, qui me sont difficilement supportables. »
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de plus en plus de femmes réclament un accouchement « plus humain ». Certaines préfèrent parler d’enfantement
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Selon Béatrice Cascales et Laëtitia Négrié, auteures de L’accouchement est politique, le combat se déroule comme si « le refus de la maternité est la seule réponse politique radicale ». Une position qui a eu des effets paradoxaux puisque « l’exclusion de la grossesse de l’agenda féministe a contribué à ce que le corps médical gagne du terrain sur le corps des femmes en travail ».
... autre position. Les membres du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (Mlac) postulent que « la réappropriation des connaissances sur le corps, la santé sexuelle et reproductive constitue une reprise de pouvoir sur sa propre vie et ses relations sociales » [4]. Une génération de sages-femmes est issue de groupes militants. Pour elles, le libre choix de la mise au monde fait partie intégrante des revendications féministes.
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Conseil national de l’ordre des sages femmes (CNOSF)
... étude qui souligne les avantages de l’approche physiologique : liberté de position (1,7 % des accouchements en position gynécologique contre 95 % de ceux qui ont lieu en maternité, bien qu’on sache que cette position entrave la poussée et augmente le temps d’expulsion), très faible taux d’épisiotomie (0,3 %) et très faible taux d’hémorragie (trois fois moins que pour les naissances bas risques obstétricaux hospitalières) [5].
... étude publiée dans The Lancet qui conclut que « le risque de mortalité périnatale ou néonatale n’était pas différent quand l’accouchement était prévu à la maison ou à l’hôpital » [6]
... la poursuite de l’expérimentation des Maisons de naissance vient d’être votée en octobre dernier
... l’autodétermination de la vie sexuelle et « reproductive » [7]
Notes
[1] Une pensée en mouvement, Odile Jacob, 2009.
[2] Haut Conseil à l’égalité, « Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical », juin 2018.
[3] Préface de L’accouchement est politique, Laëtitia Négrié, Béatrice Cascales, L’Instant présent, 2016.
[4] Rapport Haut Conseil à l’égalité. Issu de ce courant, l’ouvrage collectif Notre corps, nous-mêmes, initialement publié en 1977, qui vient d’être réédité aux éditions Hors d’atteinte.
[5] Rapport 2020, à consulter sur : www.apaad.fr.
[6] Étude publiée dans The Lancet en 2019, portant sur 500 000 naissances à domicile : « The Hutton et al. 2019 Analysis ».
[7] L’accouchement, une question clivante pour les mouvements féministes ? », Béatrice Cascales, Laëtitia Négrié, paru dans Travail, genre et société, La Découverte, 2018.
Connu / https://twitter.com/Bastamag/status/1389113190978625541
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Maxime Combes a retweeté Bastamag @Bastamag
#StopVOG #Feminisme 9:02 AM · 3 mai 2021·Twitter Web App - 22 Retweets 3 Tweets cités 30 J'aime
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4 249 ont signé - Crédit photo : Olivier Roberjot
Adressée à Catherine Guillouard (PDG de la RATP)
Convoqué en conseil de discipline le 10 mai, Ahmed Berrahal est de nouveau menacé de licenciement par la RATP, alors qu'il a déjà essuyé plusieurs offensives de sa direction ces dernières années. Référent harcèlement et militant CGT, Ahmed est aujourd'hui accusé de harcèlement moral contre un responsable hiérarchique du centre bus de Flandre
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Ahmed Berrahal est un lanceur d'alerte qu'il faut absolument protéger pour qu'il continue son travail militant. Il a donné sa vie au militantisme, à la cause féministe en tant que syndicaliste de terrain et rien que pour ça, nous devons tous nous mobiliser pour faire valoir le bon droit face au cynisme de sa direction.
Tribune publiée sur Mediapart https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/210421/halte-aux-sanctions-contre-ahmed-reprime-pour-avoir-denonce-les-violences-sexistes-la
Une Semaine en France - 41 minutes
Ses combats vont de la déontologie des forces de l’ordre à la lutte contre les discriminations en passant part les droits de l’enfant et la protection des droits individuels en général. En ces temps de crise sanitaire, c’est tout sauf un détail…
Portrait de Claire Hédon, journaliste et Défenseure des droits à Paris le 20 juillet 2020. © AFP / Joël Saget
Depuis neuf mois, des mesures sont prises pour tenter d'enrayer la pandémie de Covid-19. Neuf mois d'un régime d'exception, de restrictions. L'état d'urgence sanitaire se prolonge, les fêtes de fin d'année auront lieu sous couvre-feu à l'exception de Noël. On comprend la difficulté qu'il y a à concilier impératif sanitaire et libertés publiques. L'équilibre est-il respecté ? Les restrictions aux droits et aux libertés sont-elles proportionnées ?
Elle a récemment rendu un avis sur le régime juridique de l'état d'urgence sanitaire. Elle y précise que "la banalisation de l'état d’urgence conduit à l’érosion progressive de l’Etat de droit", en insistant sur le fait que le parlement doive continuer d'exercer un rôle de contrôle, que la justice fasse son travail et que l'accès aux services publics soit garanti. Elle nous donne ici son avis sur le contrôle effectué par le parlement, sur le fait de prendre des décisions en Conseil de Défense et sur la prise en compte des avis des citoyens.
Outre la crise sanitaire, nous connaissons actuellement une crise sécuritaire dans une période marquée à la fois par la menace terroriste et des débats sur la déontologie des forces de l'ordre. Si Claire Hédon n'aime pas le terme de "violences policières", elle tente d'oeuvrer en faveur d'un contrôle des forces de l'ordre pour rétablir la confiance entre la population et ces forces de l’ordre.
Enfin, Claire Hédon revient avec nous sur l'ensemble de ses missions : défense des droits des enfants, des libertés individuelles et surtout la lutte contre les discriminations sous toutes ses formes, qu'elles soient liées à la couleur de peau, à un handicap ou à la pauvreté.
Aussi au sommaire de cette émission
Les bonnes ondes, par Sandrine Oudin : quand des commerçants collectent des jouets pour les redistribuer à Noël : c'est l'initiative "range ta chambre !"
Le mix de l'actualité : le résumé sonore de l'actualité de la semaine
Programmation musicale Tiken-Jah Fakoly - Africain à Paris
Thèmes associés Info Politique état d'urgence Claire Hédon
Les références
- En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté écrit par Marie-Aleth Grard (Editions de l'Atelier) https://www.franceinter.fr/oeuvres/en-finir-avec-les-idees-fausses-sur-les-pauvres-et-la-pauvrete
- Zéro chômeur ! Dix territoires relèvent le défi écrit par Claire Hédon(Editions de l'Atelier) https://www.franceinter.fr/oeuvres/zero-chomeur-dix-territoires-relevent-le-defi
Tr.: ...
les correspondants locaux font de la médiation bénévolement
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Convaincue qu'on est plus malins à plusieurs que seuls (intelligence collective). 09 69 39 00 00 ou https://www.defenseurdesdroits.fr/fr/office#76 (avec 76 comme ex de n° de département)
Durant cinq semaines, l’Association des journalistes lesbiennes, gays, bi·e·s, trans et intersexes (AJL) a écouté les Grosses Têtes, une émission quotidienne animée par Laurent Ruquier et diffusée sur RTL, réunissant chaque jour plus de 2 millions d’auditeurs et d’auditrices. L’enquête met en lumière l’omniprésence des propos discriminatoires tenus dans cette émission. Une tendance qui ne se limite malheureusement pas aux seules Grosses Têtes mais est répandue dans de nombreuses émissions de grande écoute. Retour sur cette enquête choc qui en dit long sur notre presse qui préfère vendre du scandale plutôt que d’informer.
La discrimination banalisée
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Comme le rappelle La France insoumise https://avenirencommun.fr/livrets-thematiques/le-livret-medias/, le débat public et démocratique se porte mal dans notre pays à cause d’un traitement éditorial favorable à la pensée libérale dominante et à une représentation inéquitable de la diversité des composantes de la société ». Il est urgent de donner accès à un contenu pluraliste et de qualité qui permette un véritable débat démocratique.
La qualité des émissions et programmes dépend aussi du respect de la dignité des personnes. Il faut renforcer les sanctions (suspension, retrait d’autorisation d’émettre) lorsque les médias audiovisuels diffuseront des programmes sexistes, racistes, xénophobes, LGBTIphobes ou portant atteinte à la dignité des personnes en situation de handicap. La banalisation des propos discriminatoires dans les médias crée un climat favorisant l’augmentation des violences au sein de notre société. Les discriminations ne sont pas des opinions. Elles sont punies par la loi.
(1) Notons que certaines de ces minorités sont majoritaires en France (comme les femmes) ou représentent une large partie de la population (les personnes précaires ou pauvres). Repensons au traitement médiatique dont ont été victimes les Gilets Jaunes. La violence des propos soutenus et les procédés rhétoriques employés à leur égard (comme l’animalisation) soulignent la discrimination de classe dont les Gilets Jaunes sont victimes.
Un coup dans l’eau pour Valeurs actuelles. La pseudo-fiction illustrée dépeignant Daniele Obono en esclave dans l’Afrique du 18e siècle a suscité un tollé. Parmi de nombreuses réactions, le président de la République et le premier ministre ont assuré la députée de la France insoumise de leur soutien. L’expression de cette indignation était nécessaire, car contrairement à ce que pense l’historien Pierre Nora, la radicalité aujourd’hui n’est pas à gauche, mais à droite. Entre émergence d’un terrorisme suprémaciste blanc, infiltration des services de police par l’extrême-droite, contamination de la gauche républicaine par le racisme islamophobe, radicalisation des chaînes d’info, c’est bien du côté d’une pensée de l’affrontement des civilisations que se joue aujourd’hui la recomposition des forces politiques. Dans ce paysage, la partition assurée par le magazine consiste à multiplier les ballons d’essais et à banaliser les idées qui s’élaborent dans les coulisses de la fachosphère.
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le racisme négrophobe européen n’a pour seule finalité que d’exonérer les Blancs des crimes de la traite atlantique, en métamorphosant en détermination «naturelle» un destin prescrit par la recherche du profit. A tous ceux qui, comme l’a illustré la polémique sur le retitrage du roman d’Agatha Christie, n’ont pas les idées claires sur la nature du racisme, une synthèse récemment publiée apporte heureusement un éclairage saisissant, et permet de faire la part entre une histoire générale de l’esclavage, mise en avant par l’extrême-droite pour mieux diluer la responsabilité blanche, et la spécificité du «commerce triangulaire»2. Inventée par le Portugal au XVe siècle et développée au cours des siècles suivants, la traite atlantique change fondamentalement la nature du trafic d’êtres humains, industrialisé et rationalisé par le capitalisme naissant, soutenu les Etats et les banques européennes, au point de devenir un facteur essentiel de la richesse et du développement de l’Occident. En cinq siècles, près de 35000 expéditions négrières traversent l’Atlantique, déportant aux Amériques plus de 12 millions d’hommes, de femmes et d’enfants africains, dans des conditions atroces.
Parmi les instruments forgés par les Européens pour effacer une responsabilité qui a toujours été moralement indéfendable, l’invention de la fiction du «nègre» joue un rôle de premier plan, explique Aurélia Michel. Issu du portugais «negro», ce terme n’est pas un simple synonyme péjoratif du mot «noir», mais l’essentialisation de l’Africain comme esclave: «Dès lors, l’association entre peau noire et esclavage est scellée par le vocable et, par extension, fait de l’Afrique le pays des esclaves.»
Selon Aurélia Michel, au moment même où culmine le système esclavagiste et où l’Europe des Lumières promeut la pensée d’une humanité comme un tout, la figure du nègre est la fiction nécessaire «qui représente la destruction permanente de son humanité». Et comme l’esclave se rebelle contre le statut qui lui est imposé, il faut constamment «le négrifier et le renégrifier» – «la fiction nègre est un procédé actif, toujours à refaire».
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1 Danièle Obono a reproduit l’intégralité du texte sur son compte Facebook. [↩]
2 Aurélia Michel, Un Monde en nègre et blanc. Enquête historique sur l’ordre racial, Paris, Seuil, 2020.
POLITIQUE Enquête
Alors que Laetitia Avia présente mercredi 13 mai en dernière lecture à l’Assemblée nationale sa proposition de loi de lutte contre la haine sur Internet, cinq ex-assistants parlementaires de la députée LREM dénoncent, preuves à l'appui, des humiliations à répétition au travail, ainsi que des propos à connotation sexiste, homophobe et raciste. L’élue « conteste ces allégations mensongères ».
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Connu / https://twitter.com/Maitre_Eolas/status/1260282818422280194
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Julien a retweeté Maitre Eolas @Maitre_Eolas · 8h
Lisez-la vite, cette enquête sera supprimée comme incitation à la haine dès la promulgation de la loi Avia.
Marine Turchi @marineturchi · 7h - 20 - 348 - 671
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Après les insultes du député UDI Meyer Habib, qui a qualifié des parlementaires de «petites connes» suite à leur participation à une danse pour dénoncer l’impact de la réforme des retraites sur les femmes, un collectif d'élues et militantes affirment que «les "petites connes" n’ont pas fini de faire enrager les sexistes de tout poil». Elles appellent à «faire du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, la meilleure réponse qui soit».
« Indigence », « ridicule », « pitreries », « harpies » … ces derniers jours, des hommes, internautes, animateurs d'émission ou politiques, s’en sont donnés à cœur joie pour exprimer en toute décomplexion leur sexisme, jusque dans des émissions grand public. Le comble est atteint quand le député UDI Meyer Habib déclare en plein hémicycle https://abonnes.lesinrocks.com/2020/02/21/actualite/politique/petites-connes-un-depute-udi-insulte-des-elues-de-gauche/ que quelques parlementaires, Clémentine Autain, Elsa Faucillon, Esther Benbassa, Manon Aubry, sont de « petites connes » parce qu’elles ont osé chanter et danser https://www.nouvelobs.com/politique/20200218.OBS24978/clementine-autain-manon-aubry-et-esther-benbassa-dansent-contre-la-reforme-des-retraites.html pour dénoncer l’impact de la réforme des retraites sur les femmes.
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Signataires : Verveine Angeli, secrétaire nationale de l'Union syndicale Solidaires ; Ana Azaria, présidente de Femmes Égalité
Sophie Binet, CGT ; Leila Chaibi, Députée européenne LFI ; Lou Chesne, Attac et co-coordinatrice de l'initiative "à cause de Macron" ; Myriam Chopin, historienne ; Annick Coupé, secrétaire générale d'Attac ; Laurence De Cock, historienne ; Christine Delphy, sociologue, CNRS ; Caroline Fiat, députée nationale LFI ; Sigrid Gérardin, secrétaire nationale FSU ; Raquel Garrido, avocate chroniqueuse ; Murielle Guilbert, secrétaire nationale Union syndicale Solidaires ; Aurore Lalucq, députée européenne Place publique ; Mathilde Larrère, historienne ; Claire Lejeune, co-secrétaire fédérale des Jeunes Écologistes ; Gaëlle Martinez, déléguée générale Solidaires Fonction Publique ; Caroline Mecary, avocate ; Claire Monod, Coordinatrice Nationale de Génération.s ; Mathilde Panot, députée nationale LFI ; Anne-Sophie Pelletier, Députée européenne LFI ; Marie Pochon, Secrétaire Générale de Notre Affaire à Tous ; Christine Poupin, porte-parole du NPA ; Sandra Regol, secrétaire nationale adjointe d’EELV ; Muriel Ressiguier, députée LFI ; Aude Rossigneux, ancienne journaliste ; Eva Sas, Porte Parole d'EELV ; Rachel Silvera, économiste, Université Paris-Nanterre ; Charlotte Soulary, co-fondatrice du collectif Chair ; Sophie Taillé-Pollian, sénatrice Génération.s ; Marie Toussaint, députée européenne EELV ; Aurélie Trouvé, porte-parole d'Attac ; Eliane Viennot, historienne ; Youlie Yamamoto, Attac et co-coordinatrice de l'initiative "à cause de Macron"
Signer cette tribune ici https://france.attac.org/se-mobiliser/reforme-des-retraites/article/je-signe-l-appel-des-petites-connes
25% des agressions sexuelles subies par les femmes surviennent sur le lieu de travail. Or il n'existe encore aucune norme internationale pour contraindre les Etats et les entreprises à lutter contre ce fléau.
Interpellez le gouvernement français pour qu’il soutienne avec force la négociation d'une convention internationale contre la violence sexiste et sexuelle au travail.
Le phénomène #MeToo a révélé l’ampleur des violences et du harcèlement qui touchent les femmes. À l'échelle mondiale, 818 millions de femmes sont concernées. Nous ne pouvons pas ignorer ce problème, il est grand temps d'agir.
Depuis 2014, ActionAid France se bat pour démontrer qu’il ne peut y avoir de travail décent dans un climat de violence sexiste et sexuelle. Or si les femmes ne sont pas seules à subir des violences et du harcèlement au travail, la différence de statut et le rapport de force inégal entre les hommes et les femmes exposent davantage les femmes à ces violences.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus d’un tiers des pays dans le monde ne possèdent pas de législation contre le harcèlement sexuel. Et la violence basée sur le genre reste malheureusement l’une des violations de droits les plus courantes. 35% des femmes – soit à peu près 818 millions d’entre elles - âgées de plus de 15 ans ont subi de la violence sexuelle ou physique à leur domicile, dans leur communauté ou sur leur lieu de travail.
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Ajoutée le 22 juin 2018
Alors que le Collège national des gynécologues et obstétriciens français vient de tirer la sonnette d'alarme sur l'exposition des enfants à la pornographie, Muriel Prudhomme, gynécologue et directrice scientifique de "Questions d'ados" aux éditions du Diable-vauvert, est l'invitée de la Midinale.