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Chaque fluide a son propre diagramme enthalpique
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Bilan énergétique ou enthalpique
L’enthalpie représente une énergie contenue dans un fluide ou plus exactement l'énergie totale gagnée ou perdue par un fluide au cours du cycle frigorifique.
Elle s'exprime en kJ/kg (Kilojoule/Kilogramme de fluide),sur le diagramme on retrouve l’échelle des enthalpies en abscisse.
Une enthalpie de 200 kJ/kg signifie que 1 kg de fluide frigorigène va contenir potentiellement 200 kJ d’énergie.
Exemple concret:
À la pression atmosphérique au niveau de la mer l'eau bout à 100 °C, il faudra une certaine quantité d'énergie pour transformer l'eau en vapeur. L’enthalpie de vaporisation de l’eau est égale à 2257 kJ/kg, donc il faudra 2257 Kilojoule d'énergie sous forme de chaleur pour faire bouillir 1 kg d'eau.
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Pourlascience @PourlaScience · 14h
À la clé de la révolution nanofluidique : de prometteuses technologies pour le dessalement de l’eau de mer ou la production d’énergie verte.
pourlascience.fr
Au cœur des étonnants flots moléculaires
Aux échelles nanométriques, les liquides ont des comportements des plus inattendus. Des effets quantiques expliquent certains écoulement
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Enquêtes
17.07.2021 / Thierry Gadault
Nucléaire/EPR2 : le feu rouge de l’institut de sûreté à EDF
Clés : EDF EPR2 IRSN
Alors qu’EDF prépare le chantier de ses nouveaux réacteurs EPR2, le projet est bloqué : l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) exige que le problème des vibrations, qui fragilisent le circuit d’eau primaire, soit réglé. Nouvelle grosse tuile pour l’électricien.
Dans un avis discrètement publié au mois de mars, ... EDF n’a à ce jour aucune idée pour le résoudre. Par conséquent, on peut d’ores et déjà anticiper de nouvelles années de retard supplémentaires dans le développement d’une technologie, censée plus facile à produire et donc plus compétitive, sur laquelle le groupe dirigé par Jean-Bernard Levy joue très gros.
L’alerte finnoise
Ce problème de vibrations a été mis en évidence dès 2018 ... Il affecte en particulier la ligne d’expansion du pressuriseur du réacteur (LEP), un équipement essentiel du circuit d’eau primaire.
Comme le dessin du circuit primaire d’eau est le même sur l’EPR de Flamanville, ainsi qu’en Chine (Taishan) ou en Grande-Bretagne (Hinkley Point), ce problème affecte donc tous les EPR construits ou en cours de construction.
... l’acier des tuyaux pourrait casser et provoquer un accident grave, entraînant potentiellement la fermeture définitive de l’installation !
Sur une jambe...
« Si une rupture intervenait sur la jambe d’expansion du pressuriseur, il y aurait forcément des rejets radioactifs importants à l’extérieur, pour éviter que l’enceinte ne monte en pression, précise une source interne à EDF. Le PPI de la centrale serait aussi activé. »
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« Ce problème n’existe pas sur les réacteurs en exploitation. Est-il une conséquence de la puissance de l’EPR (1650 MW), supérieure à celle des réacteurs en exploitation ? », s’interroge Bernard Laponche, ex-physicien nucléaire au CEA et principal animateur du site Global Chance. Mais pour lui, pas question qu’EDF bidouille une solution bancale, pour faire passer son EPR2 sans avoir résolu ce problème. « L’EPR 2 est un nouveau réacteur. Il serait inacceptable d’un point de vue de la sûreté nucléaire d’autoriser la construction de réacteurs de ce type ayant un tel défaut de conception, même s’il est “limité”. Il ne doit pas y avoir de vibration du tout. »
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Contactées par Blast, ni EDF ni Framatome n’ont répondu à nos questions.
Connu / https://twitter.com/plutonyck/status/1416366105724063750
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Rousselet Yannick @plutonyck · 14h #Nucléaire/ #EPR 2 via @blast_france Alors qu’ #EDF ... 0 - 14 - 19
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Ndlr : encore un exemple de l'opacité de la filière nucléaire : 3 ans pour porter à la connaissance du public grace aux journalistes, 3 ans avec incapacité de résoudre ce pb. EPR1, prototype industrialisé trop vite. Référentiel de r&d incomplet par incompétence ou par perte de compétences ? Valide la thèse que le nucléaire est trop lent pour faire face à l'urgence climatique ACT
DECISIONS PUBLIQUES, ENVIRONNEMENT, éolien posé, Fondations, Navires
... Ailes Marines a annoncé le retour sur zone de l’Aeolus à partir de ce vendredi. Cette décision fait suite à l’accord des autorités maritimes pour une reprise des opérations de forage et d’installation des pieux des fondations jackets aux positions les plus nord.
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Le système électronique de sécurité du gabarit servant de guide pour les forages avait détecté une fuite soudaine d’une centaine de litres de fluide hydraulique biodégradable de type « PANOLIN HLP SYNTH ». La fuite identifiée provenait d’une connexion hydraulique qui s’était desserrée au cours des travaux de forage des emplacements des pieux des fondations. ... réévaluer à la hausse tous les seuils d’alertes d’incidents ... être capable de circonscrire et traiter immédiatement toute éventuelle nouvelle fuite d’huile hydraulique ...
Connu / https://twitter.com/energiesdelamer/status/1415979520683909124
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Yves Bréchet, membre de l’Académie des sciences, nous livre sa réflexion après la décision de la France d’arrêter la recherche scientifique pour les réacteurs nucléaires du futur. Un texte sans détour, en exclusivité pour la revue Progressistes.
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Une certaine idéologie a voulu sortir de cette dynamique, qui était issue de la nécessité d’un bien commun, et soumettre l’ensemble aux lois du marché selon le dogme que le marché conduit nécessairement à des solutions optimisées.
Il faudra un jour faire un bilan de cette injonction doctrinaire mais une caractéristique des idéologies, quelles que soient leurs couleurs, est qu’elles sont rétives à la comparaison aux faits. Le découplage de la production et de la distribution pour cause de concurrence européenne, la nécessité de donner accès au parc hydroélectrique lors même qu’il est indispensable et tout juste suffisant pour stabiliser le réseau électrique mis à mal par la pénétration à marche forcée des énergies intermittentes, et plus récemment le choix ahurissant de se séparer de notre industrie des turbines, dans un pays ou l’énergie électrique est à 90 % nucléaire ou hydraulique, devraient suffire pour démontrer à quel point l’État a cessé d’être un État stratège pour devenir un bouchon flottant au fil de l’eau, le courant dominant étant la logique budgétaire, et les turbulences les effets de modes et les pressions électorales, ce qui nous amène fort loin des grands noms qui ont réindustrialisé la France dans l’après-guerre. Ces exemples nous montrent aussi, sans que cela puisse nous rassurer, à quel point cette tendance de fond transcende les partis politiques. La récente décision du gouvernement d’arrêter le projet ASTRID de réacteur à neutrons rapides est un cas d’école de démission de l’État, dans une vision court-termiste dont on peut raisonnablement se demander ce qui l’emporte du désintérêt pour l’intérêt commun ou de l’ignorance patente des aspects scientifiques et industriels de la question.
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L’énergie nucléaire nécessite une denrée qui n’est pas inépuisable, l’uranium, et génère des déchets à longue durée de vie. Sur ces deux questions les réacteurs à neutrons rapides apportent une réponse techniquement éprouvée : la surgénération, en permettant d’utiliser le plutonium issu du retraitement des combustibles usés, et l’uranium appauvri, sous-produit de l’enrichissement, diviserait par 10 le volume des déchets produits, et assurerait notre autonomie en matière de ressources en uranium et d’autonomie énergétique pour un bon millier d’années au rythme actuel de consommation.
Actuellement, et contrairement à ce que la doxa verte affirme, personne n’est capable de dire quelle proportion d’énergies décarbonées non nucléaires est compatible avec nos sociétés industrielles. Ce n’est pas une question du coût des renouvelables, qui baisse constamment, c’est une question de physique. On ne sait pas quelles sont les capacités de stockage réalistes, on ne sait pas les modifications indispensables du réseau de distribution, on ne sait pas quelle part de production et de consommation localisées est compatible avec un mix énergétique donné, et enfin la production à partir d’énergies fossiles d’une électricité décarbonée rendue possible par un stockage de masse du CO2 est à ce jour un vœu pieux. Dans cette situation, faire le pari qu’on pourra se passer du nucléaire relève plus de la méthode Coué que de la saine gestion politique. La France devrait rester, au moins pour les décennies à venir, un pays à forte composante nucléaire, et c’est d’ailleurs ce qui avait été maintes fois répété par le président Emmanuel Macron. Mais il ne semble pas évident, au moins au vu des dernières décisions, que la cohérence soit une vertu majeure de l’actuelle politique énergétique.
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les réacteurs à neutrons rapides (RNR) sont capables de brûler tous les isotopes du plutonium, et donc de transformer ce déchet en ressource. Ils peuvent également brûler l’uranium naturel et l’uranium appauvri. Les RNR peuvent donc transformer les déchets, en particulier le plutonium, en ressource, et consommer toutes les matières fissiles issues de la mine. Ce faisant, de facto, les RNR permettent une gestion rationnelle de la ressource « site de stockage profond ». Parmi les différentes possibilités techniques pour réaliser la fermeture du cycle, le RNR à caloporteur sodium est l’option technologique la plus mature. Arrêter le programme des RNR en arguant de solutions de remplacement est au mieux aventureux, au pis malhonnête.
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Garder l’option de fermeture du cycle laisse au contraire possible l’usage du nucléaire dans la proportion qui sera nécessaire car à tout moment le flux de matières entrant et sortant sera équilibré, sans accumulation, comme c’est le cas actuellement de déchets non ultimes. Ne pas fermer le cycle, c’est rendre le nucléaire non durable ni responsable : en faisant ce choix aujourd’hui, on prive demain le politique d’une marge de manœuvre et, de facto, on « décide » à sa place.
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Le GIEC, pourtant peu enclin à tresser des lauriers au nucléaire, déclare en 2018 que dans la lutte contre le réchauffement climatique l’énergie nucléaire jouera un rôle essentiel. Ce chapitre du rapport du GIEC a, semble-t-il, du mal à trouver son chemin jusqu’au bureau où s’écrivent les discours enflammés de nos chevaliers blancs du climat.
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réacteur RNR-Na chinois CDFR-600 (China Demonstration Fast Reactor de 600 MWe) a été coulé le 29 décembre 2017 à Xiapu, dans la province de Fuijan. Ce réacteur est conçu et construit par CNNC (China National Nuclear Corporation) ... mise en service en 2023 ... un RNR-Na de 65 MWt/20 MWe a été construit, et mis en service en 2010. Ce réacteur a été acheté à la société russe OKBM Africantov qui en avait assuré la conception et la fabrication ... CNNC annonce que les RNR-Na seront la principale technologie déployée en Chine au milieu de ce siècle ... le CDFR-600 utilisera du combustible mixte d’uranium et de plutonium (MOx RNR) avec des performances de 100 GWj/t de taux de combustion. Toutes ces informations étaient connues du gouvernement français au moment de sa décision d’arrêter le projet ASTRID ... exemple de la société TerraPower appartenant à Bill Gates ... promeut un concept de RNR-Na appelé Traveling Wave Reactor, dont les dernières évolutions de design sont finalement très proches d’un RNR-Na classique. TerraPower et CNNC ont créé un joint-venture en octobre 2017 pour le codéveloppement du TWR ... Les Japonais eux-mêmes étaient largement partie prenante du programme ASTRID, témoignant là aussi d’un État stratège.
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Connu / https://www.energiesosfutur.org
16 commentaires DONT https://revue-progressistes.org/2019/09/22/larret-du-programme-astrid-une-etude-de-cas-de-disparition-de-letat-stratege/#comment-4603
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jnm 22 Oct 2019 à 20:30
Bonjour, merci pour cette intervention. Vous n’êtes pas sans savoir que nous attendons d’ici 20-30 ans, d’après les modèles étudiés par des milliers de climatologues dans le monde entier, des températures estivales supérieures à 40 degrés, puis d’ici 30 ans, des températures jusqu’à 55° en Alsace, 53° en Sud Ouest, Aquitaine, Loire et Région Parisienne. Cet été nous avons eu du 46° dans le Gard. Ces modèles issus d’études publiées entre 2000 et 2014, sont hélas, depuis lors, rendues caduques par de nouveaux modèles bien plus inquiétants, qui nous portent à des températures supérieures bien plus tôt. La filière nucléaire, qui se construit sur du long terme, avec des mises en services hypothétiques vers 2030-2040, n’est elle pas condamnée dans son ensemble, toutes technologies confondues, par la température, le manque d’eau dans les grands fleuves, dont on a pu voir le niveau très bas cet été ou en 2003 ? Sans parler de la paralysie de toute l’économie et les services dès qu’on est au dessus de 45°. Il semble qu’il y ait une omerta totale sur ce sujet dans la filière. Sachant les milliards d’euros d’investissement nécessaire, leur rentabilité à long terme est impossible. Il vaut mieux investir massivement dans la réduction de la consommation (isolation, gaspillage) et les ENR. Merci pour nos enfants.
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Ndlr :
- solution pour le recyclage des déchets nucléaires ? Douchée par la remarque de jnm ? Le débat ne se ramène-t-il pas au choix de société : une société industrielle est-elle encore possible sous l'anthropocène ou non ? Sinon, quelle société ? ACT
Maîtrise des Fluides CVC
La maîtrise des fluides et plus particulièrement des installations CVC (Chauffage – Ventilation – Climatisation) ou HVAC (Heating, Ventilation and Air-Conditioning) constitue la première dépense énergétique d’un bâtiment avec plus de 65%* de la consommation énergétique dédié au chauffage.
*Source Ademe « Fiche thématique énergie et climat : l’essentiel bâtiment »