Autre lien : https://www.youtube.com/watch?v=IcW9tUq0o4E
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Réunion publique Ars Industrialis 12/12/2017
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Ars Industrialis Ajoutée le 15 janv. 2018
Réunion publique du 12 décembre 2017, salle Triangle.
Catégorie
Éducation
4 commentaires
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Transcription :
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Patrick braouzec ??? pdt de pleine commune / jo2022 ??
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faire un collectif légitime à représenter un territoire dans le sens de la négentropie ... philippe moncel, éditeur ?
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éditeur, a pj recroise le pj de chaine audiovisuelle /débat autour des grandes questions ...
éditeur de livres d'art, s'est occupé de médiation ... a rejoint ars industrialis contribuer avec pj donner à voir l'essentiel des concepts et thèses de bernard stiegler inventer les moyens, propose comme 1er pas ex de film ensemble sur comment mettre en avant idées forces de la critique
frappé en discutant du manque de conscience de certaines réalités aider à faire comprendre ce qu'est la désindividuation, reprendre histoire de florian, /appel des 15000 scientifiques il y a déni, il ne se passe rien, travailler ensemble comment donner à voir. ce qui se passe à plaine commune, la mise en oeuvre, décentraliser la prise de vue de ce qui se passe ... moyens d'expression, les réactions d'événement qui démontent le mécanisme du déni, élargir le cercle de la visibilité. /absence de collectif dispute témoigner
140 langues parlées à pleine commune, /olivier landeau /prgm territoires numériques, ateliers sur le soin, l'alimentation, etc s'automédiatiser le territoire média comme à Nantes. ... une chambre du long terme ...
Cinq ans après sa fondation,
Trois ans après le déclenchement de la crise économique mondiale,
Ars Industrialis publie un nouveau manifeste
MANISFESTE 2010
- Au mois d’avril 2005, au moment de la fondation d’Ars Industrialis, nous soutenions dans notre premier Manifeste 1 que le détournement systématique du désir vers les marchandises – organisé par le marketing à travers les industries culturelles – , et la soumission totale de la vie de l’esprit aux impératifs de l'économie de marché, qui en résultait, conduisaient « inévitablement, à terme, à une crise économique mondiale sans précédent » – au cours de laquelle le système présent du capitalisme se révèlerait être structurellement « autodestructeur ».
Cinq ans plus tard, la crise planétaire déclenchée en 2007 par l’effondrement du système des subprimes n’en finit plus d’étendre ses conséquences calamiteuses. Si la titrisation et les techniques financières de dilution de la responsabilitéauront été le catalyseur de la crise, celle-ci n’est pourtant pas seulement celle du capitalisme financier devenu essentiellement spéculatif, c’est à dire toxique – parce que jouant systématiquement le court terme contre le long terme. Bien plus largement, et bien plus gravement, c’est la crise du modèle consumériste tel que, reposant dès le début du XXè siècle sur l’instrumentalisation du désir (pensée par Edward Bernays qui instrumentalisait ainsi la théorie de l’inconscient de Freud, son oncle), il conduit irrésistiblement à la destructionde ce désir.
Ce que révèle la crise planétaire, qui marque la fin de la mondialisation entendue comme planétarisation du modèle consumériste, c’estque la destruction du désir par son exploitation consumériste conduit inévitablement à la ruine de l’investissement sous toutes ses formes– et en particulier, sous les formes de l’investissement économique, politique et social qui fondent l’économie politique – et qu’il y a un lien systémiqueentre le comportement pulsionneldu spéculateur et celui, tout aussi pulsionnel, du consommateur. Le désinvestissement est la conséquence massive du court-termisme néolibéral dont la crise révèle depuis trois ans les effets mortifères.
Comme le comportement du spéculateur – qui est un capitaliste qui n’investit plus – , le comportement du consommateur est devenu structurellement pulsionnel . Son rapport aux objets de consommation est intrinsèquement destructeur : il est fondé sur la jetabilité, c’est à dire sur le désinvestissement. Ce désinvestissement libère une pulsion de destruction dont la conséquence – en tant que destruction de la fidélité aux objets du désir, la fidélité mesurant la réalité de l’investissement dans les objets de ce désir – est la généralisation et l’articulation systémique et destructrice des comportements pulsionnels des consommateurs aussi bien que des spéculateurs telle qu’elle engendre une bêtise systémique2.
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