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Les forêts brûlent en Amazonie et un géant de l’agroalimentaire pourrait profiter de ce désastre : Cargill, responsable d’une destruction environnementale et de violations des droits humains massives, amasse des milliards via la production de soja et de viande en Amérique du Sud. Nous devons l’arrêter !
Appel
À la direction de McDonald’s, Burger King, Walmart, Unilever et autres
“Cargill est responsable d’une destruction environnementale massive et de violations des droits humains. Merci de le rayer de votre liste de fournisseurs.”
Le groupe local Greenpeace de Poitiers organise une action de sensibilisation des citoyens aux dangers de la déforestation en Amazonie lié à la consommation de viande industrielle 3 juillet 2021 dans le parc de Blossac à Poitiers.
A la Une local Vienne
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["Tours : action flash de Greenpeace contre la déforestation"]
https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/tours-action-flash-de-greenpeace-contre-la-deforestation
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L’ONG réclame la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI), adoptée en 2018, mais jamais appliquée. "Il est urgent que le gouvernement applique concrètement cette stratégie et prenne des mesures contraignantes pour mettre un terme à la complicité de la France dans la déforestation."
Selon Cécile Leuba, "la France importe chaque année dans ses ports 3,5 millions de tonnes de soja destiné à nourrir nos animaux d’élevage, sans aucune garantie ou traçabilité suffisante. Or deux millions de tonnes viennent directement du Brésil."
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Selon la FAO, la superficie forestière mondiale a été réduite de 129 millions d’hectares, soit deux fois la superficie de la France, sur la période 1990-2015. « Et c’est pire depuis que Jair Bolsonaro, le président d’extrême droite, dirige le Brésil et laisse les appétits des grands industriels de l’agriculture déboiser l’Amazonie. »
Selon le Conseil international des céréales, le Brésil bat des records de production de soja pour cette période 2020-2021 : 134,5 millions de tonnes. La Chine en importe 60 %, mais le deuxième est l’Union européenne.
Greenpeace bloque un entrepôt de soja à Saint-Nazaire pour dénoncer la « déforestation importée »
Clés : Greenpeace Biodiversité Jair Bolsonaro Nantes Saint-Nazaire Monde Union Européenne Brésil Actualité en continu
Connu / https://twitter.com/OuestFrance/status/1399359250728640518
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Saint-Nazaire. Greenpeace bloque un entrepôt de soja pour dénoncer la «déforestation importée»
Une dizaine d’activistes de Greenpeace ont bloqué un entrepôt de soja, près de Saint-Nazaire, ce lundi 31 mai, avant l’aube. L’ONG réclame des mesures contraignantes pour obliger les entreprises à... ouest-france.fr - 0 - 2 - 4
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Info et société Enquêtes et reportages 91 min Prochaine diffusion le mercredi 10 juin à 09:25
Face à l’engouement croissant de la population mondiale pour le saumon, les fermes d’élevage jubilent, celles de Norvège en tête. Enquête sur une industrie florissante responsable d’importants problèmes environnementaux et sociétaux.
La consommation du saumon, réputé pour sa forte teneur en oméga-3, a triplé dans le monde depuis les années 1980. Pour répondre à la demande, l’aquaculture norvégienne s’est rapidement structurée, hissant le pays au sommet de la production mondiale. Sur le mois de janvier 2020, les recettes de ses exportations ont battu un record en s’établissant à 677 millions d’euros. Mais cette industrialisation massive pèse sur les écosystèmes. L’importation par cargo du soja amazonien, l’un des composants des granulés d’élevage, accentue la déforestation tandis que les déchets alimentaires et les excréments engendrent une importante pollution aquatique. Les "évasions" de poissons des fermes, notamment lors des tempêtes, compromettent aussi le patrimoine génétique du saumon sauvage, dont la population souffre déjà de maladies et de la surpêche. Face à ces défis, certains acteurs misent sur la technologie pour contrôler leur empreinte carbone quand d’autres parient sur les fermes aquacoles terrestres en circuit fermé, réputées plus respectueuses. Cela suffira-t-il à redorer le blason de l’élevage ? Pas si sûr. Au Chili, deuxième producteur mondial de saumon, les ouvriers dénoncent les cadences infernales imposées par la puissante industrie locale.
Juteux business
Des côtes norvégiennes aux cuisines françaises, des fjords chiliens aux rivières allemandes – terrain d’expérimentation d’une réintroduction du saumon sauvage –, cette enquête décortique les ressorts de ce juteux business en analysant ses conséquences environnementales et sociétales. Nourri d’infographies didactiques, d’immersions rares dans des fermes d’élevage et de nombreux témoignages (pisciculteurs, activistes, mais aussi le chef étoilé Michel Troisgros), ce documentaire d’Albert Knechtel (Génération jihad) explore également les efforts menés pour rendre la salmoniculture durable et plus respectueuse du bien-être animal.
Réalisation : Albert Knechtel Pays : Allemagne Année : 2020
61 694 signataires
21 organisations boliviennes et Amnesty International lancent un appel au Président bolivien Evo Morales. Elles demandent la suspension du décret 3973, qui légalise la déforestation et le brûlis pour la production de viande et de soja. Depuis son entrée en vigueur à la mi-juillet, plus de 5,3 millions d’hectares sont partis en fumée.
Appel Au Président bolivien Evo Morales
Ne légalisez pas le déboisement et les feux de forêt au profit de l’élevage et des plantations de soja ! Merci de suspendre le décret 3973.
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Les incendies qui ravagent l’Amazonie sont en grande partie causés par la déforestation destinée à cultiver du soja. Cette légumineuse hypernutritive est massivement importée en France et en Europe pour nourrir volailles, cochons et ruminants. Peut-on se défaire de cette addiction au soja brésilien ?
La France a « une part de complicité » dans les incendies qui ravagent l’Amazonie. Ce n’est pas un militant écolo qui le dit, mais bien Emmanuel Macron, lors d’un entretien accordé à France 2 lundi 26 août. Et le président de préciser : « Sur le soja, on a une part de responsabilité. »
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« À la question : sommes-nous dépendants du soja brésilien, la réponse est clairement oui, résume l’agronome Marc Dufumier. Les deux tiers de nos animaux dépendent du soja américain pour se nourrir en protéines. Et l’Europe en dépend aux trois quarts. » La légumineuse séduit ainsi nombre d’éleveurs français, notamment sous sa forme triturée et broyée de tourteau, car « elle est un super-aliment, constate Suzanne Dalle. Hyper nutritif et facile à digérer pour les animaux ». « Si on veut faire produire beaucoup de lait aux vaches, ou si l’on veut des animaux qui grossissent plus vite, effectivement, on va complémenter la ration alimentaire avec beaucoup de soja, précise Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne et éleveur laitier dans le Jura. Le soja, et particulièrement celui importé, est intrinsèquement lié au productivisme. Ce n’est pas tant l’agriculture qui est dépendante du soja brésilien que le modèle industriel. »
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il n’y a pas de fatalité, à en croire Nicolas Girod : « Sur notre ferme, on se fournit localement en Bourgogne en soja et colza bio ...
Pour Marc Dufumier aussi, « il est temps de dénoncer les accords de Blair House » : « Devant l’Organisation mondiale du commerce, nous pouvons faire valoir un accord supérieur, le traité de Paris sur le climat, souligne-t-il. Car, en important moins de soja et en soutenant la production européenne de protéagineux, nous réduirions le transport maritime, polluant, et surtout, puisque les légumineuses fertilisent naturellement le sol en azote, nous éviterions de mettre trop d’engrais azotés de synthèse, qui sont coûteux en énergies fossiles et émetteurs de protoxyde d’azote, un important gaz à effet de serre. » Quant aux surfaces nécessaires pour cultiver l’équivalent de 3,5 millions de tonnes de soja, l’agronome a déjà fait ses calculs : « Il nous faudrait mettre des cultures de légumineuses – soja, luzerne, trèfle, féverole, lupin — sur 1,4 million d’hectares en France, affirme-t-il. Nous pourrions les prendre sur 700.000 ha de maïs ensilage et sur 700.000 ha de blé, seigle et autres céréales, que nous exportons aujourd’hui vers des pays comme l’Égypte, qui se fournissent déjà auprès de l’Ukraine. »
Suzanne Dalle, de Greenpeace, espère que le gouvernement, inspiré par le nouveau positionnement du président Macron, « va enfin rendre plus concrète et contraignante la stratégie nationale contre la déforestation importée », adoptée l’an dernier mais restée pour le moment une coquille vide. Autre levier d’action entre les mains de l’exécutif, le plan protéines végétales pour la période 2020-2026, actuellement en discussion : « On pousse pour qu’il fixe un objectif de réduction des importations de soja, explique-t-elle. Mais aussi pour qu’il développe les protéines végétales pour l’alimentation humaine. » Car à Greenpeace, on en est convaincu : pour se passer de soja brésilien, il faudra réduire notre consommation de viande d’au moins 80 % d’ici 2050, donc manger plus de légumineuses.
Pétition signée par 70 167 personnes
Le biodiesel contient de plus en plus d'huile de palme et de soja, provoquant toujours plus de déforestation. L'UE veut exclure l'huile de palme dans une large mesure, mais seulement à partir de 2030, ce qui est bien trop tard. Demandons au gouvernement d'agir MAINTENANT : stop à l'huile de palme et de soja dans les réservoirs !