La prise en charge des soins dentaires par l’Assurance maladie passera de 70 % à 60 % à compter du 1er octobre. Les mutuelles préviennent ...
Connu / TG le 16/06/23 à 17:09
Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l'occasion, d'autres économistes et praticiens de l'économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module.
Podcast (remplacer "emissions" par "podcasts")
Premier épisode de notre formule de l’Instant Éco avec Thomas Porcher, économiste et membre des économistes atterrés, dans ses habits de chroniqueur au MédiaTV.
... trois sujets : le désarroi et la précarité de la génération du baby-boom des années 2000 effraient de plus en plus avec la multiplication des reportages, l’augmentation des taux de suicide et de dépression chez les plus jeunes. Comment l’aborder au prisme de la crise sanitaire ? Quelles solutions devraient être envisagées ?
Le bradage d’EDF que laisse entrevoir le projet Hercule suscite la désapprobation de nombreux syndicats et personnalités politiques attachées au service public, tandis que la Commission européenne continue de faire pression.
Faut-il rembourser la dette ? Tandis que le débat fait rage à gauche comme à droite, c’est au tour de Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national de se positionner dans le débat, dans les tribunes du quotidien L'Opinion, CONTRE le remb dette !
... invitée par une université de province à faire une communication dans un colloque. J’ai accepté volontiers (j’adore parler du RGPD). ...
Connue / https://twitter.com/carenes/status/1202915740225028099
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Cécile Arènes 🌺 @carenes · 6 déc.
"Respecter le RGPD ou comment la bureaucratie m’oblige à faire des faux" / Marie-Anne Chabin
Il y a quelque temps, j’ai été invitée par une université de province à faire une communication dans un colloque. J’ai accepté volontiers (j’adore parler du RGPD). L’accord de principe étant donné,...
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le cœur du problème périurbain : ce territoire est précisément celui du cumul des dépenses contraintes. On y trouve à la fois la plus grande part d’accédants à la propriété, avec une part des remboursements de prêt et charges dépassant le quart du montant de leurs revenus ; et la plus grande part de dépenses de carburant, qui est elle aussi à considérer comme une dépense contrainte dès lors qu’elle est liée essentiellement à l’emploi. On n’a pas encore pris, sans doute, toute la mesure des conséquences de cette extension historique de l’influence urbaine hors des villes. Le périurbain, un « urbanisme d’opportunité », a en effet été promu pendant plusieurs décennies comme une alternative aux banlieues, selon les préceptes de l’anti-urbanisme qui voulait développer une société de propriétaires. Dopée par les aides à l’accession et à la construction, motivée par un marché de promoteurs-constructeurs qui proposait une solution rentable face à l’envol des prix de l’immobilier en ville, l’offre périurbaine a ainsi fixé dans la campagne une France contrainte, plus que toute autre sensible aux variations de ses conditions matérielles de vie et enserrée dans ses dépenses de logement et de transport.
A la contrainte périurbaine, on peut enfin ajouter – toujours avec prudence – une autre surreprésentation géographique, si l’on rapporte toutefois le nombre de points de blocage à l’importance démographique des agglomérations : celle des petites villes ouvrières touchées par la désindustrialisation.
En somme, il est vain de chercher une explication géographique ultime à la crise des « gilets jaunes », tout comme au mal-être social qui s’exprime plus largement dans la société française dans son ensemble. Les territoires ne sont pas la cause des problèmes, ils en sont le révélateur : l’espace périurbain ou les petites villes du déclin industriel, par leur composition sociale particulière, rendent plus visibles qu’ailleurs des revendications de fond qui traversent en réalité la société dans son ensemble. Les arguments de fond du mouvement en cours relèvent avant tout d’une exigence de justice fiscale, laquelle s’est cristallisée autour du refus de transférer les produits d’une fiscalité proportionnelle aux revenus, relativement équitable, vers une fiscalité à la consommation, qui est l’impôt le plus inéquitable qui soit. En négligeant la réalité quotidienne des dépenses contraintes des ménages, et en ignorant le poids des représentations sociales de l’inégalité, on en vient à provoquer une dégradation d’ensemble du consentement à l’impôt, et l’on sape ainsi dangereusement les bases du modèle républicain.
.#Gilets_jaunes #Périurbain
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https://aoc.media/analyse/2018/12/12/gilets-jaunes-france-contrainte/
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Politique
La France contrainte des Gilets Jaunes
Par Samuel Depraz, géographe
Mise à toutes les sauces depuis des années, la notion fourre-tout de « France périphérique » a servi à de nombreux médias de première clé de lecture du mouvement des Gilets Jaunes. Rien pourtant de plus faux : dans les bassins de contestation on trouve à la fois des lieux de désindustrialisation et des carrefours du monde périurbain pétri par l’influence des métropoles. De là proviennent des militants hétérogènes, que rallie davantage une certaine idée de la justice fiscale plutôt qu’un ancrage territorial défini.
Les trois semaines qui ont séparé le moment fondateur du mouvement des gilets jaunes, le 17 novembre, des premières annonces gouvernementales relatives à l’abandon de la hausse des prix du carburants puis au soutien du pouvoir d’achat, le 10 décembre 2018, ont permis aux analystes et aux chercheurs de faire la découverte d’un mouvement social totalement inédit dans son origine, dans ses vecteurs de mobilisation comme dans ses effets territoriaux.
Faute de précédent, et avec aussi peu de recul, l’analyse se doit de rester humble sur le sujet. Toute tentative de catégorisation tombe bien souvent dans la caricature et le réductionnisme. S’il est difficile de saisir toute la diversité des facteurs explicatifs à ce mouvement, il est cependant possible de dire au moins ce qu’il n’est pas. On souhaite en particulier revenir sur l’affirmation galvaudée d’un mouvement qui serait issu de la « France périphérique », et qui viendrait s’opposer à une autre France, celle de l’élite et des métropoles, en une sorte de répétition du jeu éternel des luttes entre dominants et dominés – mais qui ...
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