PRINCIPE DE SUBSIDIARITE - L’EXEMPLE DE LA CEEAC DANS LA CRISE CENTRAFRICAINE - Le 30 novembre 2016 / Une Publication conjointe CEEAC-CMI
- Un processus de paix au plus proche du peuple -
Le principe de subsidiarité est fondé sur l’idée qu’une paix durable sera plus vraisemblablement atteinte lorsque les mécanismes de résolution des conflits sont dirigés par des acteurs ayant une proximité culturelle, géopolitique et/ou stratégique à la crise.
Ainsi, dans le contexte africain, la
médiation devrait être directement supportée et,
le cas échéant, conduite par les Communautés
économiques régionales (CERs).
...
Un soutien technique substantiel en
matière de médiation et un support politique par
tous les acteurs concernés permettraient aux CERs
de consolider leur rôle au niveau de l’architecture
africaine de paix et de sécurité (APSA).
...
Pour soutenir la CEEAC dans ce rôle et
en consultation avec l’Union africaine, (UA) Crisis
Management Initiative (CMI), organisation non-
gouvernementale finlandaise spécialisée dans la
médiation et le dialogue, a déployé une équipe
de soutien à la médiation.
...
La crise ayant
atteint de nouveaux degrés de complexité et de
gravité, la médiation a été transformée en médiation
internationale composée du Médiateur principal de la CEEAC, avec l’UA et l’ONU en tant que médiateurs
adjoints. Les trois entités ont convenu de la mise
en œuvre d’un processus de médiation en trois
phases: 1. Un Forum à Brazzaville sur la Réconciliation
Nationale et le Dialogue Politique où un accord de
cessation des hostilités a été signé. 2. Un processus
de consultation à la base/éducation à la médiation
au niveau des préfectures, une entreprise de grande
envergure dans laquelle le Secrétariat de la CEEAC
a été fortement impliqué 3. Un forum national plus
large à Bangui, avec une contribution substantielle de
la part de la CEEAC, tant au niveau de la planification
que de la facilitation.
...
En avril 2014 les Nations Unies ont assumé un rôle
direct accru au travers d’une mission de maintien de
la paix autorisée (MINUSCA). En tandem, la CEEAC
a ajusté son approche en nommant monsieur Denis
Sassou Nguesso, Président de la République du
Congo, Médiateur au sommet extraordinaire de
Malabo en Juin 2014 en vue de soutenir l’expansion
du processus de médiation en RCA.
...
e déploiement d’experts techniques de
CMI a joué un rôle positif en ce sens pour compléter
les capacités de la CEEAC. Il faut constater que le
fait que le GIC-RCA soutenait la CEEAC dans son
rôle de médiateur principal, en dépit d’éventuels
doutes, fut important pour éviter des complications
ultérieures et une duplication en tenant compte du
fait que l’attention internationale augmentait au sujet
de la crise en RCA.
CMI a soutenu la CEEAC lors du Forum de Brazzaville de trois manières: a) en offrant une expertise en médiation, b) par le renforcement des capacités du Secrétariat et c) en mettant à disposition une assistance logistique et en ressources humaines. ...
Mis à jour le 29 mai 2023 à 14h56 - Durée de lecture : 6 minutes - Politique
Édito — Politique
L’emploi de concepts d’extrême droite par M. Macron et ses ministres révèle le vacillement du pouvoir qu’ils représentent. C’est la tentative de reprise en main d’une civilisation mortifère qui sent sa fin venir.
Emmanuel Macron et son gouvernement sont-ils en train de reprendre sans scrupule les éléments de langage de l’extrême droite ? Après une série de faits divers et la mort de plusieurs agents publics, voilà que la France plongerait selon eux, dans « un processus de décivilisation » contraire « au sens de l’histoire ».
... ce concept est également le titre d’un livre écrit en 2011 par Renaud Camus ... Il y a quelques mois, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, parlait de « l’ensauvagement » des quartiers populaires — autre terme repris à l’extrême-droite. L’usage de ces mots est un choix prémédité. Une stratégie du choc et de la sidération dans une bataille culturelle, de plus en plus acérée.
...
l’ordre établi défend son modèle de société à tout prix. D’un côté, le gouvernement traite les chercheurs qui remettent en cause son hégémonie de « terroristes intellectuels », de l’autre, il vante de manière réactionnaire la civilisation occidentale et les valeurs qu’elle charrie, le progrès technique, l’individualisme ou encore la soi-disant prospérité économique.
...
Aujourd’hui, les bouleversements écologiques sont tels qu’ils font voler en éclat nos certitudes et nos représentations ethnocentrées. La Terre se dérobe sous nos pieds et la Civilisation et le Progrès que l’on érigeait en emblème s’écroulent. C’est une remise en cause profonde de notre monde. Une décivilisation nécessaire. À l’ombre des catastrophes, des vérités nouvelles éclatent au grand jour. C’est notre société toxique, dans son rapport à la nature et à l’Autre, qui est profondément et imminemment violente.
On dépense des sommes gigantesques pour tuer les sols, empoisonner les gens, appauvrir les pays du Sud, abattre des milliards d’animaux ou repousser des migrants à la mer. L’historien camerounais Achille Mbembe parle de « nécropolitique » pour évoquer cette civilisation moderne jonchée de cadavres où « l’administration méthodique de la mort » mobilise la science, l’armée, l’industrie et la technique.
...
« La nature selon l’homme blanc est quelque chose de dangereux, de violent, un état d’avant la société, un état que la civilisation vient recouvrir et remplacer, décrit le philosophe Baptiste Lanaspeze
...
Il y a 50 ans, Claude Levi-Strauss pourfendait « les tenants de l’évolutionnisme culturel » dans Race et histoire. Toutes les sociétés ne suivent pas la même trajectoire linéaire. Il n’y a pas de fin de l’histoire ou d’aboutissement logique qui nous entraînerait inévitablement vers la démocratie libérale. Après lui, son disciple Philippe Descola faisait voler en éclat la séparation entre nature et culture, cette frontière hermétique érigée par la civilisation moderne, qui nous a coupé du reste du vivant.
L’anthropologie anarchiste n’est pas non plus en reste. Dans Archéologie de la violence, Pierre Clastres relativise l’idée que les sociétés autochtones, dites proches de la nature seraient sans foi ni loi, brutales ou barbares — une manière pour les colonisateurs d’asseoir et de justifier symboliquement leur domination. Dans Homo Domesticus, James C. Scott, montre, au contraire, que c’est l’avènement des grandes civilisations qui a entraîné une régression massive de la qualité de vie, avec une montée de l’esclavage et de la faim.
David Graeber, dans son livre posthume Au commencement était… révèle que l’époque des Lumières, dont on se targue tant, n’est en rien une invention occidentale. Ses théories sur l’Égalité et la Liberté ont été nourries par le contact avec des peuples indigènes, et notamment les communautés iroquoises ou Algonquins
...
Nous devons apprendre à « Rester barbare » (Louisa Yousfi) pour ne pas être écrasés par le rouleau compresseur de l’uniformité ... La décivilisation est une chance, elle nous ouvre aux autres, humains et non-humains. « Le monde que nous voulons est fait de beaucoup de mondes », affirment les zapatistes. À la Civilisation, préférons donc le « Plurivers » !
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Jean Gautier a partagé 6 h redfrog@mamot.fr Neoresistant@mamot.fr redfrog @redfrog@mamot.fr
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Vous êtes les maîtres, vous êtes le peuple ! - Diffusée en direct le 1 mai 2023 / JEAN-LUC MÉLENCHON
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Le 1er mai 2023, Jean-Luc Mélenchon prononce un discours avant la mobilisation pour la journée internationale des travailleurs à Paris. Il commence en disant que cet événement sera regardé par le monde entier et souligne que des foules considérables se sont rassemblées dans des dizaines de communes en France.
Il souligne que le 1er mai n'est pas la fête du travail, mais il s'agit de la fête de ceux qui travaillent. Il rappelle que depuis sa création à la fin du XIXᵉ siècle, le 1er mai est le moment de la lutte pour la diminution du temps de travail contraint. Il explique que la diminution du temps de travail a toujours été une revendication centrale des travailleurs.
Il revient également sur la décision du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites et souligne à quelle point cette décision montre la nécessité de passer à une 6e République.
Pour finir, il appelle à continuer la lutte jusqu'au retrait de la réforme des retraites.
Les députés de la NUPES lèvent des pancartes pendant que la Première ministre, Elisabeth Borne, promulgue l'article 49.3 de la Constitution, le 16 mars 2023. ©Getty - Aurélien Meunier
Qu’attend-on aujourd’hui d’un représentant du peuple ?
Avec philosophie
Qu’attend-on des représentants du peuple en démocratie ? Doivent-ils écouter le peuple, le parti ou leur conscience ? Qu’est-ce qui doit primer : leur jugement ou leur comportement ?
Avec
- Erwan Sommerer maître de conférences en Science politique à l'Université d'Angers, et membre du Centre Jean Bodin
- Samuel Hayat chercheur en science politique au CEVIPOF (CNRS / Sciences Po)
À l'occasion de notre émission d’actualité du vendredi, Géraldine Muhlmann et ses invités se demandent ce qu'on attend aujourd'hui d'un représentant du peuple.
Un "tumulte" légitime ?
Est-il anormal, voire choquant, que le ton monte à l'assemblée ? Pour Erwan Sommerer, il est au contraire nécessaire d'"admettre que les assemblées législatives sont des lieux où l'on débat de manière virulente, conflictuelle passionnée". C'est d'ailleurs ainsi que la République a été pensée par ses fondateurs, tels Robespierre et les jacobins. La conflictualité est alors considérée légitime entre les représentants du peuple, mais également en dehors des institutions : "le fait que le tumulte prenne place à l'extérieur des assemblées était quelque chose de parfaitement accepté en tant qu'expression légitime du souverain peuple".
Rousseau et le commissaire du peuple
Pour Samuel Hayat, le philosophe Jean-Jacques Rousseau s'oppose à une certaine tradition démocratique prônant la "participation directe et permanente du peuple". L'idée qu'il faut selon lui retenir du Contrat social est plutôt celle de "commissaire du peuple". Les députés "doivent en permanence se situer sous la surveillance et la subordination du peuple". Pour lui, il s'agit d'un élément fortement démocratique "la place du peuple, pour qui les représentants sont des serviteurs est d'une certaine manière vide, et elle peut en permanence être activée par des personnes prenant la parole en tant que peuple."
À réécouter : Pourquoi avoir inventé le 49.3 ?
Sans oser le demander
58 min
L'émission est à écouter dans son entièreté en cliquant sur le haut de la page.
Pour en parler
Samuel Hayat, chercheur en science politique au CEVIPOF (CNRS / Sciences Po).
En lien avec le sujet de l'émission, il a notamment publié :
- Samuel Hayat, Démocratie, éditions Anamosa, 2020.
- Samuel Hayat, La représentation avant le gouvernement représentatif, avec Yves Sintomer et Corinne Péneau, Presses Universitaires de Rennes, 2020.
- Samuel Hayat, Le porte-parole. Fondements et métamorphoses d’un rôle politique, avec Nicolas Kaciaf et Cédric Passard, Presses Universitaires du Septentrion, 2022.
Erwan Sommerer, maître de conférences en Science politique à l'Université d'Angers, et membre du Centre Jean Bodin. Ses travaux portent sur le lien entre pluralisme, conflits et liberté en période de crise politique et institutionnelle, notamment sous la Révolution française. Il est également membre du collectif de rédaction de la revue Réfractions, qui fête ses 25 ans d'existence cette année.
En lien avec le sujet de l'émission, il a notamment publié :
- Erwan Sommerer, Sieyès, le révolutionnaire et le conservateur, éditions Michalon, 2011.
- Erwan Sommerer, L'anarchisme sous la Révolution française, éditions du Monde Libertaire, 2017.
Références sonores
- Archives de l'Assemblée nationale, le 16 mars 2023
- Archive d'Elisabeth Borne, JT 20h, TF1, le 16 mars 2023
- Archive de l'intervention des forces de l'ordre à la place de la Concorde, France 2, le 17 mars 2023
- Lecture par Jules Barbier d'un extrait de Jean-Jacques Rousseau, Contrat social, III, 15 (1762)
- Lecture par Jules Barbier d'un extrait de l'abbé Sieyès, Qu’est-ce que le Tiers-Etat ? (1789)
- Archive de Jacques Rancière, Médiapart, le 31 janvier 2013
- Chanson "We the people", A Tribe Called Quest
Connu / TG le 17/03/23 à 10:28
Développement durable
Les bisons « renaissent » aux États-Unis grâce aux tribus indigènes
Dans les plaines des États-Unis, il est possible d’observer une scène tirée du passé : des troupeaux de bisons errant dans les prairies. L’espèce, qui comptait près d’un millier de spécimens en 1889, décimée par une chasse aveugle, a aujourd’hui réussi à se reconstituer grâce à une relation symbiotique avec des tribus indigènes.
Environ 82 tribus aux États-Unis et au Canada comptent près de 20 000 bisons dans 65 troupeaux grâce à un programme de repeuplement continu, axé sur la récupération du lien ancestral avec ces animaux. En seulement deux ans, le Buffalo Intertribal Council a réintroduit 1 000 individus sur une superficie de 11 300 hectares à la frontière entre le Nebraska et le Dakota du Sud.
Le sacrifice du bison est également réalisé avec un procédé artisanal, hautement symbolique entre les générations. La viande de l’animal est distribuée à toute la tribu par le biais d’un programme spécialisé, tandis que les os sont bouillis pour en extraire le bouillon. Grâce à ce système, les groupes autochtones cherchent à réaffirmer leur souveraineté et à gagner en sécurité alimentaire de manière durable.
Avec l’aimable autorisation de l’auteur
Nous voici au 5ème mois de la guerre déclenchée par l’invasion russe. Dans cette conférence [1], j’essayerai de mettre en ordre quelques-unes des réflexions que m’inspirent la situation en Ukraine et ses prolongements planétaires. Je formulerai des hypothèses et poserai des questions, mais je n’ai pas de certitude absolue quant à la réponse qu’il faut leur apporter. Sur plusieurs points je me demande même si ces réponses existent – sauf à vouloir projeter sur la réalité qui nous assiège des catégories idéologiques toutes faites. Mais ce n’est pas une raison, bien au contraire, pour ne pas tenter d’articuler ce que nous savions déjà et ce que nous apprenons au jour le jour, de façon à éclairer les enjeux et les éventualités d’un conflit qui nous concerne tous directement. Devant la guerre d’Ukraine en effet, devant la bataille qui fait rage autour des villes du Donbass, devant les menaces qui s’accumulent aux alentours, nous ne pouvons pas nous comporter comme de simples « observateurs engagés » qu’affectent plus ou moins les événements. C’est notre avenir, c’est notre « monde commun » qui sont en jeu, et dont la physionomie va dépendre aussi de nos interprétations et de nos choix. En ce sens, toutes proportions gardées car – ne l’oublions jamais – nous ne sommes pas les combattants ou les victimes directes du conflit, je dirai pourtant que nous sommes dans la guerre, car elle a lieu « chez nous » et « pour nous ». Nous n’avons pas le choix, hélas, comme le propose dans une belle leçon de pacifisme révolutionnaire mon ami le philosophe Sandro Mezzadra, de « déserter la guerre » [2]. Je n’en conclus pas pour autant que nous devions nous laisser « mobiliser » et emporter par elle d’une façon irréfléchie. La marge laissée au choix est très faible, mais faut-il décider d’avance qu’elle est inexistante ?
...
il faut relancer de toute urgence les campagnes pour le désarmement nucléaire et contre la militarisation de nos sociétés, pour la construction d’un ordre international fondé sur l’indépendance des nations en même temps que l’interdépendance des peuples, sur la sécurité collective au lieu de l’équilibre de la terreur, de l’intervention militaire au-delà des frontières et des sanctions qui frappent les populations civiles autant et plus que les Etats agresseurs et les classes dominantes, pour la priorité donnée aux intérêts qui réunissent l’espèce humaine tout entière et posent des questions de vie et de mort, non seulement à long terme, mais de façon urgente et immédiate.
Etienne Balibar
Version légèrement corrigé du texte paru initialement le lundi 4 juillet dans AOC
[1] Adaptation française de ma conférence « In the War : nationalism, imperialism, cosmopolitics », London Critical Theory Summer School, Birkbeck College, 27 juin 2022.
[2] Voir Sandro Mezzadra, « Disertare la guerra”, Euronomade, 11 mars 2022 (http://www.euronomade.info/?p=14889) (version française https://blogs.mediapart.fr/mezzadra-sandro/blog/140322/deserter-la-guerre).
[3] Carl von Clausewitz, De la guerre, traduction de Denise Naville, Les Editions de Minuit, 1955, Livre I, chapitre Ier, §24, p. 69. Les commentateurs s’épargnent en général la discussion du « simple ».
[4] Ceci vaut d’une façon générale pour l’ensemble des territoires ayant appartenu à l’Empire Russe ou à l’URSS après 1945 et constituant ce que le discours officiel russe, de façon quasi-constitutionnelle, désigne comme « l’étranger proche ». Mais à l’intérieur de cet ensemble, qui inclut notamment les pays baltes, il est clair que l’Ukraine, pour des raisons économiques, démographiques, historiques et idéologiques sur lesquelles je reviens plus bas, occupe une place tout à fait singulière, perçue non seulement comme « non négociable » mais comme « existentielle ».
[5] La reprise de la forme empire par l’URSS est un objet de discussion en soi. Elle ne peut évidemment pas se concevoir comme l’effet du seul pouvoir de Staline et de son idéologie. Peut-être même faut-il voir les choses en sens inverse : c’est le retour du refoulé impérial au sein de la révolution qui explique l’ascension de Staline et les modalités de son exercice du pouvoir.
[6] Un aspect particulièrement important de la comparaison concerne les violences exercées contre les femmes, et plus généralement le caractère « viriliste » de la guerre. D’où l’importance de tenir compte des analyses et des propositions des féministes, parmi les rares à mettre en œuvre effectivement une méthode internationaliste. Voir le texte récent de Rada Ivekovic : Postsocialist Wars and the Masculinist Backlash, Alienocene March 30, 2022 https://alienocene.com/2022/03/30/post-socialist-wars-and-the-masculinist-backlash/
[7] Le concept de guerre civile européenne n’est pas la propriété exclusive de Ernst Nolte, dont l’ouvrage de 1997 (Der Europäische Bürgerkrieg 1917-1945) a lancé en Allemagne la « querelle des historiens ». Au contraire il a été employé (avec des « périodisations » et des interprétations diverses) par des historiens conservateurs, libéraux, socialistes. Voir mon commentaire dans E. Balibar, Histoire interminable. D’un siècle l’autre, Editions La Découverte 2020, p. 40-41.
[8] J’emprunte cette formulation à l’excellent éditorial de Denis Sieffert dans Politis, 16 mars 2022 : « Ukraine : Un conflit qui se mondialise ».
[9] Jürgen Habermas zur Ukraine: Krieg und Empörung, Süddeutsche Zeitung, 28. April 2022.
[10] Voir Edward P. Thompson et al., L’exterminisme. Armement nucléaire et pacifisme, tr. fr. Presses Universitaires de France 1983.
[11] E. Balibar, Cosmopolitique. Des frontières à l’espèce humaine, Editions La Découverte, 2022, p. 17.
[12] Je rejoins Erri de Luca : « On assiste à la transformation de tout un peuple en une seule forme de résistance, armée ou non », https://generationsnouvelles.net/lecrivain-erri-de-luca-frappe-par-la-transformation-de-tout-un-peuple-en-une-seule-forme-de-resistance/
[13] Voir l’article très éclairant paru dans la revue ukrainienne « Commons : Journal of Social Criticism » (15.06.2022) :Denys Gorbach : « : Ukrainian identity map in wartime: Thesis-antithesis-synthesis? »https://commons.com.ua/en/ukrainian-identity-map-wartime-thesis-antithesis-synthesis/. Un symbole frappant de cette situation est constitué par le fait que le Vocabulaire Européen des Philosophies (Paris, 2014) a fait l’objet d’une double traduction en russe et en ukrainien publiée à Kiev/Kyiv sous la direction de Konstantin Sigov, aujourd’hui un des porte-paroles de la résistance parmi les intellectuels.
[14] Voir le volume très intéressant paru chez Suhrkamp en 2014 : Euromaidan. Was in der Ukraine auf dem Spiel steht, Herausgegeben von Juri Andruchowytsch (5ème édition révisée 2022) .
[15] Dans le passé, j’ai caractérisé la structure de l’Union Européenne comme « pseudo-fédérale », et plus récemment comme « étatisme de marché », à la suite de Carlos Herrera (voir Ninon Grangé et Carlos M. Herrera (dir.), Une Europe politique ? Obstacles et possibles, Kimé, Paris, 2021). Il s’agissait de faire voir ce qui manque à l’Union Européenne pour accéder vraiment à un fonctionnement de type fédéral. Mais dans le cadre de la grande antithèse entre les deux formes de « supranationalité », c’est évidemment la promesse de cette structure antithétique de l’empire qu’il faut évoquer pour comprendre l’attraction exercée sur les nations de l’ancien bloc soviétique.
[16] Ce débat a été puissamment relancé parmi les marxistes (ou les postmarxistes) depuis le début de la guerre en Ukraine par les divergences mêmes qui les ont opposés entre eux. Je signale l’intérêt de l’échange entre Gilbert Achcar et Alex Callinicos : https://www.workersliberty.org/story/2022-03-31/ukraine-and-anti-imperialism-exchange
[17] Voir l’article de Boaventura de Sousa Santos dans le Wall Street International Magazine du 10 mars 2022 : Ukraine: complexity and war. Is it still possible to think? (https://wsimag.com/economy-and-politics/68875-ukraine-complexity-and-war 1/8).
[18] Amitav Ghosh, Le Grand Dérangement. D’autres récits à l’ère de la crise climatique, Éditions Wildproject, Marseille, 2021.
[19] Bruno Latour : « Le sol européen est-il en train de changer sous nos pieds ? », Actes du Colloque de la Sorbonne, 17 mai 2022, Le Grand Continent 23 mai 2022 https://legrandcontinent.eu/fr/2022/05/23/le-sol-europeen-est-il-en-train-de-changer-sous-nos-pieds/
Rappel :
Sur la guerre européenne au 21ème jour
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/03/24/solidarite-avec-la-resistance-des-ukrainien·nes-retrait-immediat-et-sans-condition-des-troupes-russes-19/
« Le pacifisme n’est pas une option »
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/03/09/ukraine-russie-mais-pas-que-11/
Connu / mel [echange] du 06/07/2022, 14:25
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...proposition de constitution (référendum en septembre) élaborée au Chili à la suite des soulèvements de 2019 et de l'arrivée de la gauche au pouvoir reconnaît « une protection aux écosystèmes tels que les glaciers et les zones humides », « l’eau comme bien commun inappropriable ». Cette reconnaissance s'inscrit dans une définition du Chili omme un État « plurinational, interculturel et écologique ».
"
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Le mercredi 6 avril, à l'occasion du multi-meeting de Jean-Luc Mélenchon en hologramme, nous avons diffusé un nouveau clip de notre campagne.
Celui-ci reprend des images tournées lors des derniers grands rendez-vous de notre campagne : la Marche pour la 6ème République à Paris et le meeting sur la plage du Prado à Marseille. Il montre toute la joie, toute la force et toute la détermination de l'Union Populaire.
Oui, un autre monde est possible !
Oui, le partage des richesses et la planification écologique peuvent être mis en place !
Oui, nous pouvons gagner !
217 commentaires
Antoine C. il y a 2 mois
J'étais à Lille pour le meeting multi hologrammes et quand ce clip a été diffusée avec cette musique incroyable ça m'a filé et autres camarades près de moi des frissons incroyables ! Jusqu'au bout pour la victoire
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La France n’est pas une nation occidentale, mais une nation universaliste, présente dans tous les océans. Elle a une responsabilité particulière, eu égard à son histoire et à son poids économique au sein de la diplomatie mondiale. En ce sens, la position que défend l’Avenir en commun est celle d’une nation non alignée et en capacité d’avoir une place singulière dans le monde.
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Nouvel entretien autour du programme l'Avenir en commun. Albert Levy, ancien magistrat et membre du Parlement de l'Union populaire, est venu parler avec Julie Maury de la précarisation du service public de la justice sous Macron. Il y a également évoqué la question de l'indépendance de cette institution.
Tr.: rétablir le juge d'instance ... lutte contre la corruption, la délinquence en col blanc
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Le vendredi 9 juillet 2021, Jean-Luc Mélenchon était le grand témoin du Festival international de journalisme de Couthures-sur-Garonne. Il était invité à un débat à partir d’une question : le peuple a-t-il toujours raison ?
Le président du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale a développé la théorie de l’ère du peuple, qui donne le titre de son ouvrage sur le sujet. Il a en particulier expliqué que le peuple est d’une part défini par le nombre des êtres humains qui le composent et par l’interdépendance croissante de ces derniers. Il a ainsi expliqué que le mode de vie urbain et la nécessité d’accéder à des réseaux (eau, nourriture, transport, etc.) sont des composantes essentielles de la définition matérielle du peuple.
Jean-Luc Mélenchon a aussi rappelé que la revendication d’un accès aux réseaux est au coeur des révolutions citoyennes modernes : accès à l’eau, aux réseaux de transport, aux réseaux numériques… Il a dit également que, dans le monde rural, c’est aussi cet accès aux réseaux qui est souvent au coeur des revendications populaires : y ait une gare, une école, une eau de qualité.
Répondant à une question sur le « peuple de gauche », le candidat de l’union populaire à l’élection présidentielle a expliqué que face à un clivage « gauche/droite » qui peut diviser le peuple, il fallait y préférer un clivage « peuple/oligarchie » qui au contraire peut le rassembler contre les séparatistes de l’argent qui développent leurs propres réseaux pour vivre en dehors des réseaux collectifs.
Jean-Luc Mélenchon a également développé une autre vision des médias. Il a dénoncé la possession de 90% des médias par 9 milliardaires dans notre pays. Il a proposé d’interdire à un patron de presse de posséder plusieurs médias et a également égrainé des solutions pour démocratiser la presse en donnant du pouvoir aux abonnés et aux téléspectateur, en augmentant la place des journalistes dans la prise de décision et en s’assurant de la tenue régulière de conférences de rédaction.
Connue / https://twitter.com/JLMelenchon/status/1413550742447738885
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Une police du peuple est-elle possible ? C'est le sujet de l'entretien d'actu du jour avec Marion Beauvalet, autrice de la note "Mettre la République en sûreté" pour le think tank Intérêt Général.
Les présidentielles arrivent et ne vous y trompez pas, vous ne couperez guère à l’antédiluvien refrain sur la sécurité. Sur les questions sécuritaires la gauche est très critiquée : trop candide, relativisme de la criminalité, aveuglement, angélisme ou pire abandon total du thème dans les débats. Certains à gauche proclament qu’il ne faut pas parler de sécurité et ne surtout pas donner la moindre place dans les débats à un thème considéré comme le thème phare de l’extrême-droite…
Même lors des dernières élections régionales, qui n’ont pourtant aucune compétence en matière de sécurité, le thème a été central. À gauche, les tentatives pour parler sécurité semblent bien vaines : participation à des manifestations de police, sorties médiatiques etc.
Alors, vouloir être en sécurité ou s’inquiéter de la délinquance est-ce réactionnaire ? La gauche a-t-elle encore son mot à dire, sa place, dans ces débats ? Comment réconcilier gauche et sécurité ? Est-elle encore crédible sur ces questions ? Comment la gauche doit-elle penser son programme sécuritaire ?
Pour en parler nous accueillons Marion Beauvalet, autrice d’une note « Mettre la République en sûreté » pour le think tank Intérêt Général : https://interetgeneral.net/publications/17.html
Tr.: ... selon Laurent Muchielli, il n'y a pas de hausse ... historiquement la répression a ciblé les manifestants, les quartiers populaires ... enquêtes de victimation ... Que faire ? en finir avec l'IGPN, commission / identifier et sanctionner, besoin d'une police de proximité, récipissé de contrôle d'identité, formation plus longue, arts martiaux plutôt qu'armes létales, déontologie, questionnaires, délinquance financière ou économique, en ligne ... méthode de Philadelphie 10 personnes réouvrir les dossiers, en faire un retour critique, changer la manière (plus d'empathie) et plus de confiance en la justice, plus oser porter plainte. Pas transposable, mais l'adapter.
Refonder la police : embaucher, police de proximité, maintien de l'ordre, arrêter la nasse, des médiateurs dans la manif. Valoriser les policiers qui travaillent bien. Sanctions,
Ndlr : oublie la politique du chiffre ? ACT :-(
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Le samedi 29 mai 2021, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de BFMTV depuis la Corniche à Marseille. Il a rendu hommage aux combattants d'Afrique qui ont traversé la Méditerranée pour participer à la libération de la France de l'envahisseur nazi.
Le candidat à l'élection présidentielle a également parlé de la manifestation des policiers du 19 mai. Il a dénoncé le caractère factieux d'un rassemblement devant l'Assemblée nationale mettant en cause l'institution judiciaire. Il a appelé à augmenter les moyens matériels et de renseignement de la police et à parler de la question du suicide dans cette profession.
Jean-Luc Mélenchon a également parlé de la situation économique du pays, expliquant que les petites et moyennes entreprises allaient devoir faire face au remboursement des dettes contractées pendant la crise du Covid. Il a expliqué qu'à l'inverse, les grandes entreprises s'étaient gavées, le CAC 40 distribuant 51 milliards d'euros de dividendes cette année, soit l'équivalent d'un million d'emplois au salaire moyen.
Le président du groupe « La France insoumise » et député de Marseille a également parlé des régionales en PACA, où les Verts ont refusé la participation des insoumis à un accord large. Il a expliqué ses différences programmatiques avec Yannick Jadot, précisant que ce dernier était favorable au marché et à une forme de « capitalisme vert ». Il a rappelé que pour faire une politique écologiste réelle, il fallait rompre avec le capitalisme et a mis en avant le fait que nous entrions désormais dans l'ère de l'incertitude écologique, le changement climatique rendant plus difficiles les prévisions de long terme.
Interrogé sur les questions de santé, Jean-Luc Mélenchon a dit son opposition au pass sanitaire qu'il juge « injuste ». Il a rappelé également son opposition à la vaccination obligatoire, expliquant être en accord sur ce point avec les recommandations de l'OMS. Il a plaidé, de nouveau, pour la levée des brevets sur les vaccins afin de permettre une plus grande production et un meilleur accès au vaccin.
Enfin, le candidat à l'élection présidentielle a appelé à protéger la mer Méditerranée des pollutions. Il a expliqué sa volonté, s'il est élu président de la République en 2022, de travailler avec les pays du petit bassin méditerranéen pour avancer sur ce sujet.
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Nous pouvons tous agir! Faites connaître ces moyens d'action sur tous vos réseaux!
30eme session spéciale du Conseil des droits de l'Homme : appel au conseil des droits de l'Homme des Nations-Unies pour l'adoption d'une résolution sur la situation grave des droits de l'Homme dans les Territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem et Israël.
Le 27 mai 2021, le Conseil des droits de l'homme des Nations unies (CDH) tiendra une session spéciale sur la multiplication des violations des droits de l'homme à l'encontre du peuple palestinien des deux côtés de la ligne verte.
Un projet de résolution de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) appelant à la création d'une commission d'enquête sur la question a été transmis aux États membres de l'ONU. Il est encore temps d'appeler notre gouvernement à soutenir la résolution avant le vote du Conseil des droits de l'homme de l'ONU le 27 mai 2021. Agissons maintenant !
Que pouvons-nous faire ?
- Signez la pétition
- Écrivez à votre ministère des affaires étrangères et envoyez une copie de la correspondance à l'ambassadeur de votre pays à Genève
3 Etc
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Le 18 mai 2021, le député insoumis Ugo Bernalicis défend une motion de rejet préalable dans l'hémicycle contre le projet de loi pour la confiance dans l'institution judiciaire défendu par le Garde des sceaux et ministre de la justice Eric Dupond Moretti.
Il exprime ses doutes sur ce nouveau texte sur la justice, qui ne va pas renouer les liens entre la justice et le peuple français, malgré les attentes. Il regrette que malgré la pertinence de certains sujets, les angles pris par le ministre vont au contraire faire peser un risque sur le fonctionnement de la justice.
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Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le jeudi 6 mai 2021 pour défendre la proposition de loi des insoumis visant à permettre un parrainage citoyen de 150 000 signatures à l'élection présidentielle. Il s'exprimait dans le cadre de la «niche parlementaire» de la France insoumise, seul jour de l'année où sont étudiées les proposition de loi de ce mouvement.
Jean-Luc Mélenchon a d'abord rappelé que cette proposition de loi s'inspirait de la commission Jospin sur la rénovation et la déontologie de la vie publique dans laquelle siégeait aussi madame Bachelot, actuellement ministre du gouvernement Macron. Il a expliqué que le chiffre de 150 000 parrainages citoyens était une adaptation de ce qui existe dans d'autres pays d'Europe.
Le président du groupe « La France insoumise » a également expliqué les limites du système des 500 parrainages de maire. Il a rappelé l'origine historique de ce chiffre. Il a décrit aussi les problèmes posés aux maires des plus petites communes par la publication des signatures de maires qui apparait désormais comme un soutien à un candidat particulier plutôt que comme une possibilité offerte à tel ou tel candidat de se présenter. Il a aussi parlé du problème posé, pour faire campagne, par la nécessité de consacrer du temps et des moyens à la collecte de signatures et du biais que cela introduisait dans l'élection présidentielle.
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intègre https://www.youtube.com/watch?v=kP97Ngw3cWw
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Dans ce 136e numéro de la Revue de la semaine tourné depuis La Paz, en Bolivie, Jean-Luc Mélenchon revient sur son déplacement sur le lac Titicaca où se posent de nombreux problèmes de pollution liés à la gestion de l'eau : urbanisation, absence de traitement des eaux usées, fonte des glaciers qui paradoxalement vont diminuer la quantité d'eau du lac et augmenter la concentration en toxines, développement d'algues et de cyanophycées... Il fait le récit de sa rencontre avec une équipe de chercheurs franco-boliviens qui étudient le lac Titicaca et les leçons qu'on peut en tirer.
Plus largement, Jean-Luc Mélenchon explique comment le changement climatique rend plus compliqué la prise de décisions politiques et la planification compte tenu de l'incertitude qu'il occasionne sur le temps long, une situation connue pouvant changer très rapidement et dérégler de nombreux paramètres de la prise de décision initiale. Il affirme donc la nécessité de se doter d'outils de mesure puissants pour connaître les changements de manière très fine.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon détaille pourquoi ces changements invitent à penser l'unité du peuple humain devant les défis liés au changement climatique. Il appelle à penser une diplomatie universaliste au service du peuple humain.
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Capitalisme ; Économie
Première partie de la nouvelle édition d’Intérêt Public, l’émission d’actualité de votre webTV Le Média.
Le peuple peut-il vaincre la finance sur son propre terrain ? C’est cette question qui était en toile de fond lors d’un feuilleton médiatique qui a secoué les Etats-Unis il y a déjà quelques semaines, mais sur lequel nous voulions nous attarder tout de même. Il s’agit de l’affaire Gamestop. Gamestop, c’est un réseau de boutiques de jeux vidéo basé aux Etats-Unis, mais présent en France à travers la marque Micromania.
Un réseau en perte de vitesse, que des fonds d’investissement étaient sur le point de tuer quand une armée de citoyens ordinaires s’est invitée à Wall Street pour changer la donne. C’est une fable contemporaine, avec tous les ingrédients qui soulèvent les passions. Le pot de terre contre le pot de fer, David contre Goliath, le slogan “ils ont des milliards, nous sommes des millions”... On parle de cette histoire et de sa morale avec l’ancien trader Gilles Mitteau, qui est aujourd’hui un youtubeur spécialisé dans la vulgarisation économique et financière.
Ndlr : ... hedge funds (fonds spéculatifs) comme citron ? ... trading haute fréquence, salle des marchés, citadelle gagne alors qu'elle possède le hedge fund qui avait parié à la baisse. Leçon : wall street, c'est un mécanisme, on ne peut pas le faire perdre. Réfléchir à le réguler.
La SEC a ouvert une enquête.