Marie-Pierre Bouchaudy et Fabrice Lextrait - (Un) abécédaire des friches, laboratoires, fabriques, squats, espaces intermédiaires, tiers-lieux culturels.
Produire du Commun est une condition indispensable à la réussite de la transformation sociétale qui nous incombe. Des artistes, des acteurs culturels,...
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Résumé
Produire du Commun est une condition indispensable à la réussite de la transformation sociétale qui nous incombe. Des artistes, des acteurs culturels, des techniciens, des élus et des populations expérimentent quotidiennement des modes de création et de production artistiques, des démarches collectives et collaboratives et des formes de gouvernance qui contribuent à la réflexion sur cette mutation.
En 2001, le rapport Friches, laboratoires, fabriques, squats, projets pluridisciplinaires... : une nouvelle époque de l'action culturelle, commandé par Michel Duffour, secrétaire d'Etat au patrimoine et à la décentralisation culturelle, avait permis de décrire et de rendre visibles ces espaces intermédiaires, physiques et symboliques, dessinant de nouveaux rapports entre art et société. Depuis, des chercheurs ont documenté ces initiatives et produit de nombreux ouvrages.
Vingt ans après les Rencontres des nouveaux territoires de l'art à La Friche la Belle de Mai, trente d'entre eux – philosophes, économistes, sociologues, architecte, paysagiste – explicitent et précisent, sous la forme d'un abécédaire, le vocabulaire et les concepts initiés ou développés par et autour de ces démarches singulières.
Caractéristiques Date de parution 28/08/2023 Editeur Sens & Tonka Nb. de pages 219 pages
Le 29 janvier 2014 par Linda Douifi
Frich’Angoulême a fait son apparition sur Facebook.
Alexis Durand veut faire connaître cet incubateur de projets citoyens.
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Alexis Durand, 28 ans, d'Aigre. « Apolitique, Frich'Angoulême est porté par l'association professionnelle Via paysage sur une idée originale de l'agence Prima Terra, animatrice du projet », explique le Charentais d'adoption.
Paysagiste de formation, mais aussi environnementaliste et diplômé dans le management de projet, Alexis Durand travaille pour Prima Terra et occupe actuellement la présidence nationale de Via paysage, dont il est par ailleurs l'un des membres fondateurs.
Et d'expliquer qu'Angoulême, et au-delà la Charente, de par son riche passé, dispose d'un sacré héritage patrimonial. Aussi bien matériel (ancien hôpital, usine désaffectée…) qu'immatériel, grâce aux écoles de l'image. « Dans trois ans, date d'arrivée de la LGV, soit les Charentais, donc nous, on se sera réveillés, soit la ville d'Angoulême appartiendra à d'autres.
Les prix montent déjà. » D'où l'intérêt, selon lui, d'un incubateur de projets citoyens tel que Frich'Angoulême.
Un fonds de dotation
L'ancienne piscine Montauzier à Angoulême, l'ancien site de la SNPE (Société nationale des poudres et explosifs), friche Rondinot à Soyaux, ancienne tuilerie de Niollet à Garat, friche militaire à Ruelle… Autant de lieux recensés par Frich'Angoulême.
Certaines personnes ont déjà pris contact avec Alexis pour des projets de reconversion. Grâce au réseau et à l'expérience de Via Paysage, Frich'Angoulême dispose, entre autres, d'un fonds de dotation grâce à son carnet d'adresses d'investisseurs, donne des conseils et oriente les intéressés dans les méandres administratifs des demandes de subventions.
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25.637 signatures
Auteur(s) : Collectif STOP HorrorBoréalia
Destinataire(s) : Amiens Métropole et son Président
PETITION STOP HORRORBOREALIA : Le projet Boréalia 2, nouvelle zone d’activités à l’ouest d’Amiens
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À l'entrée ouest de la ville, Amiens Métropole s’apprête à sacrifier 62 hectares de terres fertiles, soit l’équivalent de 86 terrains de foot ! Et ce ne serait que la première étape… A terme, 195 hectares de terres agricoles sont concernées entre Amiens et Pont-de-Metz.
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La MRAE (Mission Régionale d'Autorité Environnementale) pointe les nombreux manques et incohérences du projet dans son avis (consultable ici http://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/5595_avis_projet_zac-borealia2.pdf). La mise en œuvre de la politique zéro artificialisation nette inscrite au sein de la loi climat et résilience de 2021 impose à respecter une artificialisation de 9 hectares par an jusque 2030. Or, sans Boréalia 2, la métropole amiénoise se trouve déjà sur une trajectoire de 13 hectares artificialisés par an (avec notamment les projets à Poulainville, Amiens Nord et Pôle Jules Verne 2). HorrorBoréalia s'ajouterait à cette surconsommation foncière, sachant qu'il existe de nombreuses friches dans le Grand Amiénois !
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demande donc :
- l’abandon de ce projet destructeur pour l’environnement et désastreux pour l’économie
- la mise en place rapidement d’une concertation citoyenne afin de co-construire le devenir de ces terres fertiles.
Connue / https://twitter.com/HorrorBorealia/status/1445432416412254213
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Horror Boréalia @HorrorBorealia · 22h QUI VA-ÊTRE IMPACTÉ PAR CE PROJET ?
Tous les habitants de cette ville et alentours qui, dans un avenir proche, devront faire face à une baisse des rendements agricoles et à des évènements climatiques extrêmes et plus fréquents (rapport du GIEC).
2 - 6 - 10
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Le projet
Depuis 2011, l’association AY 128 – Les Usines porte un projet audacieux : utiliser les 2 hectares de l’ancienne friche industrielle de la filature de Ligugé (ancien fleuron industriel de la Vienne) pour créer un projet économique – social – culturel d’un genre nouveau alliant travail, qualité de vie et lien humain.
Une trentaine de structures est installée sur le site et l’association compte plus de 175 adhérent.e.s : tou.te.s contribuent à la dynamique associative, garante de la cohérence du projet global.
Les projets foisonnent autour de nos 4 champs d’actions :
– Laboratoire d’expérimentation économique & social
– Fablab – laboratoire de prototypage numérique
– Recherche et création artistique
– Développement durable, patrimoine et tourisme
Aujourd'hui
... rencontre des quatre fondateurs autour du sauvetage de l’ancienne filature de Ligugé. Abandonné depuis 1982, le site était devenu dangereux faute d’entretien et, pour autant, continuait d’être très fréquenté par les curieux et les artistes locaux. Aucune solution de réhabilitation ne semblait possible, amenant la collectivité à envisager une démolition complète. Mobilisés dès 2007, Cyril Chessé, Franck Courtioux, Christine Graval et Denis Meunier rêvent d’en faire un lieu qui accueille et donne vie à des projets d’entreprises vertueuses pour le territoire, de réhabiliter le site et de l’inscrire à l’inventaire du patrimoine industriel, de développer un lieu vivant convivial hybride, stimulant, encourageant l’entreprise et la créativité.
En 2011, ils deviennent officiellement les propriétaires
chantiers de réhabilitation
La Station-E est une friche alimentée 100% en énergie renouvelable. Elle est dédié aux spectacles, concerts, aux sciences participatives et la cuisine solaire! Ce micro village autonome, alimenté aux énergies renouvelables, est basé sur une architecture de containers et autres modules mobiles qui se sont installés directement sur la friche.
Animée par une programmation culturelle hétérogène et de qualité incluant rencontres, ateliers créatifs, événements sportifs, concerts et expositions ; la Station E entraîne le public dans une expérience énergétique et collective où les problématiques contemporaines sont abordées sous un angle optimiste et ludique, parfois surprenant et où chacun peut trouver un rôle à jouer.
L’Atelier 21 s’est associé à Bel Machine pour animer la friche.
Son modèle économique est de « faire la fête pour financer la recherche ». Avec les antennes SolarSoundSystem (Biarritz, Berlin, Hong-Kong, Lausanne, Paris, Tel-Aviv) nous proposons des SoundSystem autonomes en énergie.
Les bénéfices de l’association sont réinjectés dans des projets open-sources et open-communautés tel que:
Paleo-énergétique : une recherche collaborative en histoire des énergies alternatives. L’idée est de fouiller dans les archives pour trouver des inventions oubliées mais utile pour la transition énergétique.
Regenbox: un régénérateur de piles alcalines. Nous avons trouvé via le paléo un brevet des années 80 pour recharger les piles à usage unique jusqu’à cinq fois. On est en train de réaliser une étude indépendante sur le marché de la pile afin de déterminer quel est la meilleure et pourquoi les industriels n’ont pas exploité ce brevet.
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