Orano (ex-Areva) a validé jeudi un investissement de 1,7 milliard d'euros pour augmenter la capacité d'enrichissement d'uranium de son usine au Tricastin (sud), a annoncé le spécialiste français du combustible nucléaire, visant une indépendance accrue vis-à-vis de la Russie.
"Ce projet permettra à Orano d'augmenter ses capacités de production de plus de 30%" dans l'usine Georges-Besse 2, inaugurée en 2011 dans ce complexe nucléaire, le plus grand d'Europe, à la limite de la Drôme et du Vaucluse, a précisé l'entreprise dans un communiqué.
Aude. Des militants écologistes mobilisent la population contre 1 projet "totalement obsolète"
A Narbonne (Aude), Orano Chimie Enrichissement veut doter son site d'un nouveau système de traitement des nitrates.
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Connu / TG le 17/06/23 à 13:53
Greenpeace dénonce le double discours d’E. Macron qui ferme les yeux sur le business nucléaire avec la Russie
Au lendemain des déclarations d’Emmanuel Macron exhortant la communauté internationale à n’avoir “aucune faiblesse, aucun esprit de compromission” face à la Russie et appelant les Français à accepter de payer le “prix de la liberté” pour l’Ukraine, la France continue à importer massivement du combustible nucléaire en provenance de Russie.
Hier matin au port de Dunkerque, 52 fûts (des enveloppes de type 30B) contenant de l’uranium enrichi ont été déchargés du cargo Mikhail Dudin en provenance de Saint-Pétersbourg. Ils ont ensuite été chargés dans des camions qui ont pris la direction de la vallée du Rhône, où se trouvent les sites nucléaires de Pierrelatte et de Romans-sur-Isère.
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Yannick Rousselet
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Dans sa note L’industrie nucléaire française, une alliée du régime de Vladimir Poutine, publiée en mars dernier, Greenpeace France démontrait les interdépendances entre les filières nucléaires française et russe à tous les niveaux de la chaîne de cette industrie, de l’extraction de l’uranium au retraitement du combustible usé, de la construction des centrales à leur exploitation. EDF et Orano ont été mis en demeure pour leur coopération avec Rosatom qui occupe et gère illégalement la centrale ukrainienne de Zaporijia en violation du droit international. Greenpeace demande l’arrêt du commerce et des contrats entre les industries nucléaires française et russe.
Ce matin, 3 mai 2022, des militants ont occupé 2 poteaux électriques qui alimentent l'usine d'enrichissement ...
Connu / tg le 4/5/22 à 0h38
ENQUÊTE Transport 7 minutes
Exploitant des aéroports de Lyon, Clermont-Ferrand, Grenoble et Chambéry, Vinci Airports a siphonné la bagatelle de 44 millions de dividendes en trois ans, comme l'a découvert Mediacités. Et ce alors
Depuis 2016, Vinci, via sa filiale Aéroports de Lyon, exploite la plateforme de Saint-Exupéry. Photo : Sipa.
Il y a de quoi faire sursauter les contribuables isérois. Pour maintenir l'activité de l'aéroport de Grenoble, le département verse 1,8 million d'euros par an à son exploitant Vinci Airports. Or, en 2016 et 2017, cette filiale du géant français (BTP, autoroutes, etc.) a empoché 2,4 millions d'euros de dividendes… en vidant la trésorerie de l'aéroport ! Au 31 décembre 2017, celle-ci affichait un solde de 203,55 euros [voir l’extrait du rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels 2017 ci-dessous]. Depuis, la société n'a pas déposé ses comptes, alors qu'elle est dans l'obligation de le faire. Ils seraient en cours de certification, se défend-elle.
Extrait du rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels 2017 de l'aéroport de Grenoble. On y apprend que les dividendes 2017 s'élèvent à 1,4 million d'euros et ceux de 2016 à 1,07 million :
Mediacités s’est plongé dans les documents financiers des structures auvergnates et rhônalpines de Vinci Airports. Et nous sommes allés de surprise en surprise… De Grenoble à Clermont-Ferrand, en passant par Chambéry et Lyon, l’exploitant procède de la même manière pour les quatre aéroports de la région
Cartes d’identité
LYON. Propriété de l’État, l'aéroport de Lyon est exploité par la société Aéroports de Lyon (ADL). L'Etat a vendu ses parts d'ADL en 2016 à un consortium, dont Vinci Airports est actionnaire majoritaire. Ce consortium détient 60% des parts d’ADL, aux côtés de la CCI de Lyon (25%), de la Région (5%), du Grand Lyon (5%) et du département du Rhône (5%). Aéroports de Lyon exploite l'infrastructure jusqu'en 2047, ainsi que l'aérodrome de Lyon-Bron.
Trafic passager en 2018 : 11 millions de passagers (+7,4% par rapport à 2017)
Bénéfices 2018 : 16,7 millions d'euros
Dividendes 2018 : 28,7 millions d'euros, dont 7 millions pour la CCI et 4,2 millions d'euros pour les collectivités locales.
Effectifs moyens : 109 en 2017 ; 103 en 2018
CLERMONT-FERRAND. L'aéroport de Clermont-Ferrand appartient à un syndicat mixte composé du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, de la Métropole de Clermont et du conseil départemental du Puy-de-Dôme. En 2008, il a attribué l’exploitation de l'aéroport . . .
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Natacha Polony directrice de la rédaction de Marianne et François Boulo dans "Débat Interdit" en partenariat avec Marianne. Retour sur l'affaire Richard Ferrand.
Richard Ferrand peut-il rester président de l'Assemblée nationale ❓
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