752 k abonnés - 4,4k+ - 80 473 vues - 830 commentaires #Guyane #Déforestation #Amérindiens - Journaliste : Clarisse Feletin
Que pèse la survie de la jungle amazonienne et des Kali'Nas, face aux besoins en électricité de la Guyane?
Depuis 3 ans, Prospérité, un village amérindien, en Guyane française, se bat contre la déforestation et la construction d’une centrale électrique de l'ouest guyanais (CEOG). Ce projet menace 140 hectares de forêt amazonienne situés sur leur zone de chasse à moins de 2 kilomètres du village. Thomas Brail , fondateur du Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA) vient de métropole spécialement pour leur prêter main-forte dans leur combat.
Dans ce nouveau Long format de Blast, Clarisse Feletin amène à s’interroger sur ces nouveaux projets « écologiques » qui se développent aujourd’hui en provoquant la destruction d’espèces protégées, d’arbres menacés d’extinction et plus largement de tout un écosystème, véritable puit de carbone qui a des effets majeurs sur la température et les précipitations pour lutter contre le réchauffement climatique.
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Connu / TG le 17/04/23 à 03:07
La Start-Up bretonne Sweetch Energy s’est associée à la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), premier producteur français d’électricité 100 % renouvelable, pour lancer un projet ambitieux. Il s’agit de construire la première usine pilote de production à grande échelle d’électricité osmotique en France. Le site sera établi dans le delta du Rhône d’ici 2023. C’est le premier partenariat industriel français dans ce secteur.
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Créée en 2015 à Rennes et forte d’une vingtaine de collaborateurs, Sweetch Energy s’est fixée comme objectif ambitieux de participer à la neutralité carbone d’ici 2050 tout en répondant aux besoins en électricité en constante augmentation de la population. Dans ce sens, le CEO et co-fondateur de Sweetch Energy, Nicolas Heuzé a indiqué que la mission de la start-up est de « repousser rapidement et de façon décisive les limites des énergies renouvelables ».
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atteindre une part des énergies renouvelables de plus de 65 % dans le mix énergétique.
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La technologie a déjà été testée à l’étranger sans succès
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4 millions de MWh à un prix compétitif
La nouvelle centrale française devrait être mise en service fin 2023. Elle s’appuiera sur la technologie INOD (« Ionic Nano Osmotic Diffusion ») qui utilise une nouvelle génération de membrane installée entre les deux milieux aquatiques et permettant d’accélérer le processus d’osmose.
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Ndlr : 65% ? réaliste ou optimiste ? suivre ACT
Cent quatre-vingts barrages et dérivations édifiés depuis 2015, deux cents en construction, et 2 800 autres dans les cartons… Les « minicentrales » hydroélectriques... Ces projets, souvent soutenus par l’Union européenne, permettent à des potentats locaux de blanchir leur fortune ou de capter des subventions, sans que leurs avantages économiques ne soient évidents : la capacité de production électrique demeure faible, tandis que toutes les autres sources d’énergie renouvelable, comme le solaire ou l’éolien, sont encore sous-développées.
Malgré les promesses des gouvernants, ces ouvrages ne créent guère d’emploi que lors de leur construction – ensuite, il suffit bien souvent d’un gardien et d’un ou deux techniciens pour les faire tourner. En revanche, les ravages environnementaux sont irréversibles, et les barrages menacent directement le mode de vie des communautés rurales, privant d’eau agriculteurs et éleveurs.
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Une menace pour l’environnement et pour la vie humaine
Une étude commanditée par le réseau Eco Watch et Euronatur estimait en 2012 que 30 % des 35 000 kilomètres de rivières des Balkans, de la Slovénie à la Bulgarie, étaient dans un état vierge ou « quasi naturel » et que 50 % étaient « en bonne condition », contrairement à l’Europe occidentale où la plupart des cours d’eau ont été endigués ou soumis à une industrialisation massive.
-> https://www.youtube.com/watch?v=Ja5abLlpdQQ Entretien avec Hazir Tahiri et Ratko Staletović.
Rafael Yaghobzadeh
Une centrale photovoltaïque de 15 MW au sud de Toulouse pourrait approvisionner le nouveau téléphérique de la cité rose. Le nouveau système de transport en commun coutera 82 millions d’euros et ouvrira ses portes fin 2020. Selon ses promoteurs, ce sera le plus long téléphérique de France et le premier conduit à l’énergie solaire.
*Clés : Communauté Marchés PV commercial et industriel Occitanie
90 708 ont signé
Le Japon est en train de s’ouvrir à l’huile de palme comme combustible. Le groupe H.I.S. souhaite construire une centrale électrique qui brûlerait 70.000 tonnes d’huile de palme par an, ce qui nécessiterait plus de 17.000 hectares de plantations. Ce projet serait dramatique pour les forêts tropicales et le climat. Il doit être stoppé.
Lettre Aux dirigeants de H.I.S. Co. Ltd et H.I.S. Super Power
Renoncez à construire une centrale électrique alimentée à l’huile de palme à Kakuda. Elle détruirait la forêt tropicale et l’avenir des prochaines générations.
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Les biocarburants en 5 minutes
Expropriations, déforestation dans les régions tropicales et hausse du prix des denrées alimentaires : la production de bioéthanol et de biodiesel pose de nombreux problèmes pour l'être humain et l'environnement.
Transition
La biomasse est-elle l’avenir de la production d’énergie ? A Gardanne, près de Marseille, l’une des deux chaudières à charbon de la centrale thermique a été convertie. Elle doit, à terme, engloutir 850 000 tonnes de bois par an, dont 50% issues de coupes forestières, pour produire de l’électricité. Mais entre les risques de pollutions ou celui d’une surexploitation de la forêt régionale, le projet soulève de nombreuses oppositions. Il interroge aussi la pertinence de la biomasse issue des forêts comme solution face au réchauffement climatique, alors que le gouvernement envisage, dans son budget 2019, de consacrer plus de 7 milliards d’euros aux énergies dites renouvelables : la consommation industrielle de bois dans ces centrales est-elle soutenable ?
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l’ancienne cité minière de Gardanne, posée au pied du massif de l’Étoile entre Aix-en-Provence et Marseille, cumule les dossiers sensibles en matière d’écologie. En premier lieu, les boues rouges de l’usine d’alumine Alteo, rejetées au large des Calanques. Ensuite, à quelques centaines de mètres à peine, la non-moins emblématique centrale thermique, forte émettrice de CO2 et dont les fumées chargées de particules fines inquiètent les riverains. Une nouvelle controverse est venue s’ajouter aux deux précédentes : la conversion récente à la biomasse de l’une des deux chaudières de cette centrale à charbon.
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Sous le terme « biomasse », on trouve toutes les énergies développées à partir de végétaux, que ce soit des agro-carburants, la méthanisation – production de gaz à partir de déchets verts – ou, comme dans le cas de Gardanne, ce qu’on appelle du bois-énergie, la production de chaleur et/ou d’électricité à partir de la combustion du bois.
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Tags : Climat Epuisement des ressources
Luttes sociales
Les travailleurs de la centrale à charbon de Cordemais, en Loire-atlantique, veulent donner une seconde vie à leur outil de travail. En grève depuis dix jours, ils demandent un moratoire sur la sortie du charbon programmée en 2022, pour avoir le temps de préparer la reconversion de leur usine. Le projet qu’ils peaufinent depuis trois ans, prévoit de produire de l’électricité à partir de pellets issus de rebuts de bois, collectés localement en déchèterie ou amenés par bateau depuis des ports proches. Ils se penchent aussi sur la manière de réduire au maximum les pollutions, cancérigènes notamment. Mais pour l’instant, le ministère de la Transition écologique et solidaire ne semble pas vouloir en entendre parler. Récit.
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« Le prototype sur lequel ils travaillent ressemble à une grosse cocotte minute, décrit Jérôme, logisticien au sein de la centrale. On injecte de la vapeur à 300°C et 15 bars très rapidement. Cela permet d’éclater les fibres de bois et de chasser l’humidité. Le bois qui ressort devient hydrophobe. »
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Améliorer le bilan carbone grâce au transport maritime court
Développement durable
Le Mali est en passe de devenir le premier pays au monde à produire de l’électricité à partir de l’hydrogène naturel. Un permis d’exploitation vient d’être accordé à une unité pilote.
L'unité pilote fournit depuis 2013 au village de Bourakebougou de l'hydrogène pur à 98%. © maliweb.net
ÉNERGIE. Au salon Hyvolution qui s'est tenu les 4 et 5 février au Parc Floral à Paris, dédié à l'hydrogène énergétique, un projet malien d'exploitation de l'hydrogène naturel a suscité beaucoup d'intérêt. Ce pays, qui a lancé une unité pilote en 2013, vient en effet d'accorder le premier permis d'exploitation pour cette filière dite "décarbonée". Autrement dit, sans production de CO2. Or aujourd'hui, l'hydrogène est produit par des méthodes de chimie lourde (électrolyse de l'eau ou extraction à partir d'hydrocarbures fossiles) induisant une empreinte carbone importante. Tous les espoirs sont désormais permis depuis que deux géologues français, Alain Prinzhofer et Eric Deville, ont découvert des sources naturelles d'hydrogène, démontrant ainsi que ce gaz peut être libéré en continu dans la croûte terrestre et remonter en surface. Or ces sources se trouvent dans de nombreux points du globe. Un scénario longtemps considéré comme impossible, que Sciences et Avenir avait présenté dès 2013 et que le Mali commence à concrétiser.
Rencontre avec l'homme d'affaires Aliou Boubacar Diallo, président de la société Petroma, spécialisée dans la recherche du pétrole et du gaz au Mali
Sciences et Avenir : En quoi consiste l'unité pilote qui fonctionne au Mali depuis 2013 ?
Aliou Boubacar Diallo : Il s'agit du seul exemple au monde de l'utilisation d'une source naturelle d'hydrogène pour produire de l'électricité. Au village de Bourakebougou, à soixante kilomètres au nord ouest de Bamako, son exploitation permet d'éclairer la place du village, les lieux de culte, ainsi que les habitations d'une centaine de famille.
Comment avez-vous eu l'idée de rechercher de l'hydrogène dans cette zone ?
Nous ne l'avons pas cherché, mais l'avons trouvé par le plus grand des hasards ! Le forage était destiné à la recherche de l'eau. Mais à notre grande surprise, c'est de l'hydrogène pur à 98% qui en est sorti. Cette région est un bassin sédimentaire avec une couche de grès très poreux, épaisse de 1600 mètres, visiblement riche en gaz. Nous avons aussitôt décidé d'utiliser cet hydrogène pour alimenter un groupe électrogène et produire du courant. Depuis trois ans, la source est continue et le débit du gaz qui sort du puits n'a pas faibli. Nous n'avons donc pas besoin de stocker ce gaz, juste d'en capter le flux, ce qui facilite son utilisation.
Petroma vient d'obtenir un permis d'exploitation et un permis environnemental. Quels sont vos projets ?
Nous avons déterminé une zone de 43 000 Km2 à explorer et déjà mené des campagnes sismiques à haute résolution qui indiquent une grande richesse en hydrogène. Seize sondages doivent maintenant être effectués dont six à travers toute la couche de grès. Parallèlement, nous sommes à la recherche d'investisseurs publics et privés. Le Mali ambitionne de construire la plus grande centrale électrique à hydrogène naturel, afin d'exporter de l'électricité vers les pays voisins. Nous avons tout à y gagner : de l'électricité à bas coût, aucune émission de CO2 et des emplois à venir.
.#Mali #Électricité #Hydrogène