État d'urgence
Si, en apparence, de nombreux dirigeants politiques et plusieurs capitaines d’industrie donnent l’impression d’avoir intégré “la règle verte”, un lent écocide se poursuit. Contre le greenwashing, Rémi-Kenzo Pagès enquête et décrypte.
Critique des médias ; Écologie
Alors que le traitement médiatique des questions liées à l’écologie se cantonne trop souvent aux "petits gestes", et ce faisant, évacue les causes structurelles, nous consacrons cette émission au traitement médiatique de l’écologie. Pour ce faire, nous recevons des spécialistes de la critique des médias : Le Stagirite, Acrimed et Gilles Balbastre, co-réalisateur des Nouveaux chiens de garde. Et nous verrons qu’en effet, les médias font partie du problème.
Il n'est pas rare de voir sur un plateau télévisé ou d'entendre dans une matinale radio un intervenant railler les préoccupations écologistes. Des journalistes qui se moquent de la Convention Citoyenne pour le climat, qui s'alarment des restrictions contre la publicité, des éditorialistes qui font campagne contre une loi climat pourtant jugée dérisoire par le mouvement écologiste, c'est le lot commun des grandes chaînes. Comment en est-on arrivé à invisibiliser la parole scientifique dans la presse mainstream ? Comment des médias dominants peuvent-ils impunément minimiser la catastrophe écologique ?
Alors que la loi climat est débattue par les parlementaires, certaines thématiques sont tournées en dérision, des chroniques se moquent de ceux qui veulent réduire la publicité, plongeant au secours des SUV et de la liberté d'entreprendre. Au point que certains groupes médiatiques exercent un véritable lobbying sur le sujet, comme le note une enquête de Basta. Si certains dans les télévisions s'offusquent que des parlementaires discutent de la place des publicités, c'est aussi parce que l'industrie médiatique en dépend et se finance par la publicité. Cette dernière fournit une manne financière importante aux diffuseurs, donc pas question d'y toucher. Il existe donc des liens très forts entre annonceurs et groupes médiatiques, politiques et économiques.
Il va donc falloir faire sans eux. Pour avoir une chance de sortir de la crise écologique, il faut un bouleversement du paysage médiatique. Pour obtenir un traitement journalistique juste sur ces sujets, il ne faut plus compter sur la presse détenue par des milliardaires mais sur la presse indépendante. Il faut être capable d'inverser la tendance, car comme le dit Le Stagirite qui intervient dans cette chronique : "ils mettent à l'agenda certaines questions mais aussi certaines manières de les poser. C'est ça qu'il faut réussir à faire, renverser les cadrages proposés ou imposés par les médias."
Avec Le Stagirite, Acrimed et Gilles Balbastre, co-réalisateur des Nouveaux chiens de garde, tous spécialistes de la critique des médias, nous vous proposons d'analyser les effets déterminants, à l’œuvre dans certaines rédactions.
Connue / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1380812614423474176
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"Le Média @LeMediaTV · 12h
Tantôt ignorés, tantôt raillés, les enjeux écologiques sont trop souvent réduits à l’échelle individuelle, évacuant ce faisant les causes structurelles.
Index pointant vers la droite Rémi-Kenzo - 4 - 51 - 100
Publié il y a 1 an • 59 vues - Durée33 min 0 sec
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L'Autre Interview Par lemediatv
Co-réalisateur des Nouveaux chiens de garde en 2012 (plus de 200 000 entrées au cinéma), Gilles Balbastre vient de réaliser Main basse sur l’énergie (www.mainbassesurlenergie.com), un documentaire sur le mode narratif de la série télévisée Les Incorruptibles. Dans ce film en six épisodes, Balbastre enquête sur les énergies renouvelables et fait le lien avec le démantèlement du service public de l’énergie. Dans ce premier épisode d’un entretien en deux parties, le réalisateur démontre comment l’industrie des éoliennes est devenue une véritable rente pour hommes d’affaires peu scrupuleux à la fois de l’environnement et des conditions de travail des salariés. Il poursuit sa réflexion sur la privatisation des barrages hydroélectriques, reconduite par l’ex-ministre Nicolas Hulot et sur la manière dont elle prive les citoyens d’une énergie peu chère et effectivement renouvelable, au profit de grandes entreprises comme Total, de fonds de pension ou de divers détenteurs de capitaux ravis de ce cadeau inespéré : la cession des barrages.
ConfidentialitéPublique CatégorieActualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes : Écologie ; Gilles Balbastre
visible aussi à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?5ia0_w
L'éviction d'Isabelle Kocher de la direction générale du groupe ENGIE a fait grand bruit. Le conseil d'administration de l'industriel énergétique français, le troisième plus gros groupe mondial dans le secteur dont un quart du capital est détenu par l'état français, n'a pas renouvelé son mandat. Des personnalités politiques de tout bord se sont mobilisés pour la soutenir, pourtant l'ex directrice générale a menée une politique libérale très contestée par les syndicats en interne.
Le Média revient sur la politique menée au sein de cette entreprise avec le film de Gilles Balbastre : Gaz et flouzes à tous les étages. Le documentaire est précédé d'une interview de Marie-Christine Nadeau de la Fédération nationale des mines et de l'énergie CGT (FNME-CGT), la syndicaliste revient sur la dégradation du service public de l'énergie et sur les conditions de travail des agents.
Ce film est la suite du documentaire Main basse sur l'énergie, également réalisé par Gilles Balbastre (et interviewé en préambule du film), produit par la FNME-CGT et diffusé sur Le Média : https://www.youtube.com/watch?v=P_mcDKqWZqE
Transcription : ... dans le nucléaire, ça ne va pas ... avec le pj HERCULE qui est l'atomisation d'EDF ... sites de stockage de gaz privatisés à ENGIE qui est en conflit d'intérêt avec ses actionnaires de STORENGY (Véronique Durand, secrétaire CGT comité d'entreprise). Les salariés sont sous pression constante par l'emploi du temp, les sous-effectifs, le manque d'investissements, les restructurations pour diminuer le personnel sur les sites... Danièle Linhart, sociologue, directrice de recherche au CNRS "on attaque les professionnels en mettant en obsolescence leurs compétences ... on fait appel à leurs qualités personnels, leurs ressorts narcissiques /primes, mises en concurrence pour grandir (sic)" ... Sébastien CRESP, technicien de maintenance mécanique à STORENGY, délégué du personnel CGT : "on a perdu l'amour du métier ... attachement au client, l'usager ... GRDF Jérémie Leleu, technicien d'intervention GAZ à GRDF, délégué syndical CGT "un plan brigade ? déclenché /urgence cellule de crise, moyens supplémentaires, quasiment la moitié des clients de LA MADELEINE qui sont sans gaz ... il faut être très vigilants au moment de la remise en service ... vérifier que tous les robinets sont bien fermés ... " Thierry Journet, secrétaire CGT comité central d'entreprise de GRDF : "/maillage territorial revu, moins performants, plus de temps aux pompiers, limites du système, résultats biaisés /interv en <1h" ... renaud Henry, technicien gaz à GRDF, délégué du personnel CGT "/interve marseille 2 réseaux 4 bar de pétés, flemme de 5 m de long, blocs de protection cassés" ... ENGIE tape dans les fonds propres plutôt que d'investir ni r&d ni salaires. Les vidéos de communication racontent de "belles histoires", contrairement à la réalité : Coralie Trocha, coordinatrice planification terminaux FOS ELENGY, déléguée du personnel CGT "avant on apprenait la chaine entière, maintenant on n'en voit qu'un bout, maintenant, c'est faire du pognon, du business. Le gaz, outil de spéculatiion. Avant un terminal méthanier ne s'arrêtait jamais. Plus de sous-traitance, sécurité procédurière" ... Magalie Viot, secrétaire CGT comité d'entreprise d'ELENGY :"depuis 2009, on a perdu 10% des effectifs, conséquences /condi de trav et psychologique." ... Saint-Chamond, site GRTGAZ, Christophe Deliens, exploitation réseau à GRTGAZ, délégué du personnel CGT Direction des Opérations "rentré en 1993, nbr d'interv divisées par 4, quasi plus de révisions, beaucoup moins d'essais qu'avant, reconnaissances pédestres 1x/10ans, tout à la va-vite." ... Fabien Maury, élu CGT CHSCT GRTGAZ "/astreintes curatif, effectifs baissés, zones agrandies, se reposer sur les pompiers, du gaz pour de l'argent, plus pour les usagers comme avant" ... histoire du passé à CLUNY station d'air propané André Colin, chef ouvrier gaz à GDF, syndiqué CGT "cuves de dépotage sans gaz naturel, à son arrivée, tout pris en charge par GDF. cétait le service public. On était bien reçus. On se sentait utiles."
Chap 2 : LE CAPITAL M'A TUÉ
Fusion GDF-Suez -> ENGIE. Le capital sait faire fi des lois Eric Buttazzoni, administrateur salarié CGT à GDF (2004-2008) "le rouleau compresseur libéral connaît tout de même des ratés" Olivier Barrault, administrateur salarié CGT à GDF (1994-2008) "on a réfléchi collectivement à la fusion et on a obtenu une saisine pour défaut d'informations. Créer les conditions de casser. /encadrement résister." Martine Feuillerat secr CGT du comité d'entreprise européen de GDF (2005-2010) "on a fait notre job : voir les élus, etc Mais la crise a joué en faveur de la fusion" Sarkozy "EDF-GDF ne sera pas privatisé et l'état restera au dessu de 70% du capital" Quelques année +tard, via ses camarades demaret et albert frère il privatise ! Denis Robert, journaliste, auteur de "Les prédateurs, des milliardaires contre les États" : "frère et demaret sont bien plus malins, ils vont gager 3 milliards en 6 mois. Leur rapacité face à nos lâchetés. Une cible, un processus, ex caisse des dépôts et consignations. Ils payent et attendent des opportunités. Vent de Kick à la CDDC 500 millions de plus que le marché." Le prix du gaz a explosé, les usagers payent l'augm des dividendes aux actionnaires ! Yves Ledoux salarié CGT, Ex de GBL (groupe bruxelles lambert). Hommes politiques et hauts fonctionnaires corrompus ... Selon la DG, on ne vend plus du gaz, mais un service ! Un rêve ! Comme uber, tout le monde sera producteur et consommateur, comme sur l'internet, monde associatif de coopération mais les intermédiateurs gagnent ex air bnb, blablacar. Tout est affaire de slogans ex "as a service". La Courneuve répondre à la précarité énergétique /une zad ++ Le médiateur de l'énergie ne sait plus où donner de la tête. Avant yavait la proximité on donnait du liquide directement. Engie a délocalisé les plateaux d'accueil. Processus de déshumanisation. Des arnaques par ENGIE ! démarchages abusifs au porte-à-portes. Confirmé par le MÉDIATEUR DE L'ÉNERGIE. ... Isabelle Kocher opportunités sur les territoires ex le GRID injection de l'H2 /ÉLEctrolyse power to gaz ... le PIA FONDS si entr privés ! H2V envisage de le faire aussi mais dem subv ! /transition énergétique écran de fumée Jean-François Giovanni, élu CGT au comité économique européen (1999-2015) "faire de la recherche, hors le centre de recherche est passé de 1000 pers à 250. Et on ne fait plus que du développement technique qui ont pour seul but le profit mais pas la transition." ... Frédéric BEN, membre du bureau fédéral FNME CGT, délégué syndical à STORENGY "seule la raison financière porte les projets" ... Véronique Durand "sans le gaz, le réseau électrique tombe" /TEPOS Ségolène Royal aides publiques des régions ex pj tsiga?? mise en concurrence des régions entre elles plutôt que l'intéreêt général. donc inégalité du citoyen. ... Aurélien Bernier, auteur de "Les voleurs d'énergie. Accaparement et privatisation de l'électricité, du gaz, du pétrole" "/transition énerg privatisée scandale" ... les ENR, on ne maîtrise rien. incohérence. Besoin de l'action des usagers, des travailleurs, des politiquess. Pour garder la solidarité.