...Nous ne demandons pas à être traité différemment des autres justiciables, nous demandons nos droits et la justice, sans mesure d’exception. Nous ne voulons rien cacher : la preuve, nous proposons de débattre publiquement et contradictoirement avec nos accusateurs.
D’abord merci à toutes les personnes qui nous ont soutenu le moral, relayé nos arguments et surtout pris des initiatives pour rendre les coups médiatiques. Merci aussi aux policiers, magistrats et journalistes qui nous ont témoigné leur écœurement face à cette campagne et fourni de précieuses informations sur ce qui se prépare encore. Au moins, il nous reste un moyen de croire que tout n’est pas perdu dans ce pays sans tête et dans cet État Start-Up.
Pour commencer, coulé dans le bronze, gravé dans le marbre : nous n’avons commis aucun des faits qui nous sont reprochés. Aucun. Et pourtant nous avons été maltraités et insultés à jet continu pendant cinq jours sans trêve ni pause, jours et nuits dans tous les médias écrits, radios et télévisés. Nos vies ont été piétinées, notre intimité violée, nos affaires personnelles fouillées de fond en comble, notre honneur souillé, nos familles affolées, nos voisins alarmés. Les fichiers de nos partis, nos agendas personnels et professionnels depuis cinq ans, nos correspondances depuis dix ans, nos photos personnelles (pour ma part toutes celles réunies depuis 2006), nos notes personnelles ont été saisies. Aucun inventaire de ces prises n’a été établi. Toutes les belles personnes, les satisfaits, la caste ont hurlé de joie.
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