Invités :
- André Grimaldi, professeur émérite au CHU Pitié-Salpêtrière, s'interroge sur le tri entre les patients Covid ou non en réanimation qui incombe aux soignants ;
- Etc
Conflit, controverse => dépouiller ACT
Tweet de Santé-COVID @C_A_Gustave · 8 déc.
1/18
Désolé pour le ton agacé des threads à venir mais entre les mêmes questions qui reviennent sans cesse, et surtout le même story telling variant après variant... Je commence à saturer+++, surtout quand ça fait >1 an qu'on alertait sur la situation actuelle...
5:12 PM · 8 déc. 2021·- 95 Retweets 13 Tweets cités 274 J'aime
2/18 Il serait temps de tenir compte des données déjà acquises par le passé pour anticiper toutes les conséquences des résultats dont on dispose aujourd'hui face à Omicron.
Certes ils ne sont pas complets, mais amplement suffisants.
Illustration avec la neutralisation...
3/18 Hier je vous disais cela : Citer le Tweet · 7 déc.
8/16
Par contre, cette protection ne sera probablement pas de longue durée. Puisqu'ils ont aussi un % important de leur NAbs qui devient inactif face à Omicron, c'est là encore l'équivalent d'un bon+++ dans le futur...
4/18 J'évoquais l'intérêt de la 3ème dose face à Omicron, permettant de maximiser les chances de rester protégé via la Flèche nord-estFlèche nord-estFlèche nord-est de production d'anticorps neutralisants (NAbs) induite par la 3ème dose et ~10x > à celle qui est obtenue après la 2ème dose...
5/18 Et j'ajoutais qu'il fallait par contre anticiper le fait que cette protection serait plus brève qu'espéré sans l'émergence d'Omicron, car malgré la 3ème dose, la neutralisation ne serait pas rétablie à 100%.
Pour illustrer, je parlais d'un "bon dans le temps"...
6/18 C'est-à-dire que bien qu'on produise 10x plus de NAbs après la 3ème Seringue, un % resterait inactivé par Omicron. Et donc au lieu d'avoir un allongement de protection maximal après 3ème dose, cet allongement sera raccourci, d'autant plus que le % de NAbs inactivés par Omicron Flèche nord-est
7/18 C'est exactement ce que l'étude de Francfort démontre :
https://twitter.com/CiesekSandra/status/1468465347519041539?s=20
Elle montre que 3 mois après le booster Pfizer, la neutralisation de Delta est encore de 95%, alors qu'elle n'est plus que de 25% contre Omicron...
Citer le Tweet Sandra Ciesek @CiesekSandra · 8 déc.
unsere ersten Daten zur
Neutralisation von Omicron versus Delta sind fertig: 2x Biontech, 2x Moderna, 1xAZ/1x Biontech nach 6 Monaten 0% Neutralisation bei Omicron, auch 3x Biontech 3 Monate nach Booster nur 25% NT versus 95% bei Delta. Bis zu 37fache Reduktion Delta vs. Omicron
8/18 Pour schématiser : dans les 2 cas votre booster date de 3 mois, mais face à Omicron, votre système immunitaire n'a plus qu'une efficacité qu'on observerait après de nombreux mois face à Delta Homme haussant les épaules
C'est comme si votre vaccination avait "vieilli" plus vite face à Omicron...
9/18 Mais on peut déjà en déduire une tendance pour l'efficacité vaccinale. Il faut tenir compte de ce qu'on a déjà constaté précédemment avec les autres variants et les presque 2 ans de recul sur la réponse vaccinale...
10/18 Avant Omicron, on a vu que la neutralisation virale (par nos NAbs) diminue fortement en 6 mois et devient très faible au-delà de 6 mois :
https://nature.com/articles/s41591-021-01527-y
Image
11/18 Et cela s'est traduit par une Flèche sud-est significative de protection contre les formes graves, perceptible dès 4 mois après la vaccination. Je ne redéveloppe pas, déjà cité+++ :
Citer le Tweet
Claude-Alexandre GUSTAVE @C_A_Gustave · 22 nov. En réponse à @AxL_R7 et @dperetti
Oui il y en a plusieurs : Données israéliennes, qataries, suédoises : https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1457679933292089344?s=20
Egalement publi récente israélienne : https://nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2114228
12/18 Donc on peut déjà anticiper les conséquences d'une neutralisation qui n'est plus qu'à 25% contre Omicron, 3 mois après le rappel = le % d'individus protégés par la vaccination va Flèche sud-est, et la durée de protection sera Flèche sud-est par rapport à ce qu'on attendait sans Omicron...
13/18 Ceci est une certitude. Le doute ne concerne que l'ampleur de ces Flèche sud-est.
Mais on en connaît déjà les conséquences = Flèche nord-est de la morbi-mortalité et Flèche nord-est de la tension hospitalière à nombre constant de contaminations...
14/18 Mais il ne faut pas oublier un autre phénomène, tout aussi, voire plus préoccupant, qui est la Flèche nord-est de transmissibilité d'Omicron.
Les 1ères données UK et danoises suggèrent une transmissibilité Flèche nord-est x2 par rapport à Delta :
Citer le Tweet Claude-Alexandre GUSTAVE @C_A_Gustave · 7 déc.
5/15
On passe ensuite à l'alerte britannique, cette fois accompagnée d'une modélisation aboutissant à une conclusion qu'on n'a vraiment pas envie de voir se concrétiser = R-eff à 3,47 !
(le R-eff de Delta est actuellement légèrement >1 au UK !... Visage souriant avec la bouche ouverte et une sueur froide)
https://twitter.com/AlastairGrant4/status/1468151959957950466?s=20
16/18 Il faut donc anticiper une dégradation de la situation sanitaire à court/moyen terme.
L'hôpital tire déjà la langue actuellement, avec Delta pourtant couvert à >90% par la vaccination de 90% des adultes...
Claude-Alexandre GUSTAVE
17/18
On sait déjà qu'Omicron sera plus transmissible = Flèche nord-est de la circulation virale (d'autant plus marquée qu'il sera majoritaire).
On sait aussi qu'il va échapper assez fortement à l'immunité = Flèche nord-est de la morbi-mortalité à nombre constant de contaminations...
18/18 Donc, le propos n'est pas d'alarmer/dramatiser comme on le dit régulièrement, mais simplement de prévenir. La dégradation est déjà écrite.
La surprise n'apportera rien de bon.
L'anticipation serait la bienvenue... pour une fois ! Homme haussant les épaules
Michael Cornaire @Michaelcornaire · 8 déc. En réponse à @C_A_Gustave
Merci pour toute cette démonstration , ne peut on pas espérer une immunité naturelle de la population par un omicron ultra contagieux (donc qui va aller chercher tout le réservoir des non vaccinés) mais peu virulent (cf Fauci) ? Donc l'omicron va peut être flinguer l'épidémie?
Claude-Alexandre GUSTAVE @C_A_Gustave · 8 déc.
Non, les propos de Fauci ont été très mal interprétés dans les médias. Je prépare un fil à ce sujet, les données sud-africaines ne montrent pas du tout une perte de virulence (leur CFR - Casa fatality Ratio - est actuellement à 10% avec Omicron !)
Ndlr : ce CFR est en fr "taux de létalité".
Tweet de Santé-COVID
Claude-Alexandre GUSTAVE @C_A_Gustave · 4h
1/5
Depuis des semaines, on s'interroge sur le rôle de SARS-CoV-2 dans l'épidémie actuelle de "bronchiolites" (définition uniquement clinique et pas virologique).
Santé Publique France, avant de se raviser, demandait qu'on ait des données chez les bébés :
Citer le Tweet
Ecole et Familles Oubliées 🐝 @Ecole_Oubliee · 1 déc. @SantePubliqueFr pourquoi, après avoir passé 6 semaines à demander d'évaluer la contribution de #SARSCoV2 dans les bronchiolites, alors que les prélèvements augmentent et le % de VRS diminue, vous avez changé de mention (celle-ci semble écrite par C. Gras Le Guen)
41 - 3 - 63
2/5 Quand on demande des données, on n'en trouve pas mais on entend toujours le même story telling : "arrêtez d'agiter les peurs, tous les bébés sont testés et ce n'est pas la COVID".
Les données de SPF montrent qu'on ne teste PAS les bébés pour SARS-CoV-2...
11:44 PM · 4 déc. 2021·8 Retweets 35 J'aime
3/5 Regardez le BEH ARA du 25/11 :
il indique une forte progression locale des cas de "bronchiolites" (définis cliniquement, sans identification de l'étiologie)...
https://santepubliquefrance.fr/regions/auvergne-rhone-alpes/documents/bulletin-regional/2021/surveillance-sanitaire-en-region-auvergne-rhone-alpes.-point-au-25-novembre-2021
4/5 Mais regardez à quel point le taux de dépistage est faible chez les 0-2 ans (classe d'âge concernée par les "bronchiolites" sévères) !
Et regardez le taux de positivité dans cette classe d'âge...
5/5 Au lieu de documenter la circulation de SARS-CoV-2 chez les bébés (ce qui est indispensable pour recalibrer les services de pédiatries pour les années à venir ; limiter les clusters hospitaliers...), on ne fait que mettre la poussière sous le tapis.
Pitoyable.
6/5 Pour compléter et illustrer encore le problème : en région ARA, on note une poussée récente des "bronchiolites" mais, dans le même temps, une inflexion des cas associés au VRS 🤷♂️
Or nous sommes en pleine vague Delta.
Que faut-il de plus ?
7/5 Et sur le dernier bulletin en date, tjs même problème :
très forte progression CLINIQUE des bronchiolites, mais VRS en faible ↗️ (118 cas VS 96 la semaine précédente), 5,6% de positivité...
Et SARS-CoV-2 tjs 6 à 10x moins recherché chez les 0-2 ans ! 🤷♂️
Pourlascience @PourlaScience · 3h
Avec l’apparition des variants, dont le Delta, de nombreuses questions surgissent quant aux vaccins. Éléments de réponse.
Avec l’apparition des variants, dont le Delta, de nombreuses questions surgissent quant aux vaccins. Éléments de réponse
0 - 1 - 1
202,083 Views - 8:20 - 191 rumbles - 21 comments
Rumble — 18/08/21 Dr. Astrid Stuckelberger est scientifique, chercheuse et enseignante à la Faculté de médecine de l'Université de Genève et de Lausanne. Experte internationale dans différents domaines liés à la santé et à la santé publique
Connue / mel du Mon, 23 Aug 2021 18:42:12 +0200 (CEST)
Tr: Autres participants : Christine Cotton, Isabelle ??, Tal Schaller, Lebedko Vladislas?, Devilleger?, Natacha Werup, Dr Trotta,
ÉDITION SPÉCIALE TOULON Richard Boutry donne la parole au docteur Stuckelberger, la lance en se référant à une étude relayée par LCI (qui selon lui prend un mauvais tournant) : le vaccin ne protègerait pas contre le variant delta ...
DAS : la CDC et Bounty? ont admis qu'on n'a jamais isolé le covid. Donc le covid n'existe pas en terme scientifique. 2è chose : le vaccin est le réinfectant. C'est le vaccin qui est le delta. Et donc c'est ce delta qui infecte les proches. Maintenant, moi, j'ai une autre théorie, c'est que le graphène se transmet à d'autres et j'ai des preuves clinique, enfin des cas cliniques, on commence par les cas. Comme personne a le droit de faire des recherches, on fait des cas cliniques, et ce graphène, je viens d'avoir un docteur de belgique qui m'a rapporté un cas de graphène dans le sang d'une femme qui vit avec une personne vaccinée et que c'est un ami, il se touchent la main. et que elle a eu les symptômes de cette personne, du covid, en fait de cette réinfection toxique
RB : ce sont les non vaccinés qui devraient se protéger des vaccinés, c'est le monde à l'envers.
DAS : on le connait en épidémiologie car les vaccins polyo et d'autres vaccins, je crois la dingue, ils réinfectaient en vaccinant les personnes avec la polyo, ce qui est normal puisqu'on prend des virus pour créer des anticorps. Et si on dose mal, c'est le cauchemard des virologues, ça réinfecte la personne qui redevient contagieuse. On l'a déjà vu avec la polyomélite, ça recrée des épidémies alors qu'on a ... cas typique des réinfections par le vaccin grave et toxique, et qui font décéder les gens ... On est dans des essais thérapeutiques ! Je rigole car c'est tellement gros, on est dans une recherche expérimentale mondiale alors qu'on devrait être dans un cas clinique, randomisé de 30 personnes, ensuite de 60, etc. Et là, on pourrait bien analyser chaque cas et stopper tout de suit ...e la recherche dès que ya un décès, dès qu'on voit ces symptôme à travers ... dès qu'on a un cas, je suis très intéressée ... ça a été accepté par la CDC que ça réinfecte ...
3:19 terminer ACT
Ndlr : on dirait que c'est un média, lequel ? ACT
Qu'est-ce que la CDC ?
R.Boutry démonté à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?jnm2tA
...
La situation est complexe car l’amplitude de cette nouvelle vague est difficile à anticiper et survient en plein été, période habituellement associée à des capacités hospitalières limitées (congés). La tension hospitalière est aussi accentuée par l’épuisement des équipes soignantes « sur le pont » depuis plus de 18 mois, et alors que certains services ont à gérer des vagues massives de démissions, ou des difficultés de recrutement.
...
Cette réduction de l’impact hospitalier, tient notamment au déploiement de plus en plus large de la vaccination, avec à une efficacité vaccinale très élevée contre les formes graves de COVID (effet indéniable et marqué pour réduire la tension en réanimation et décès pour un même niveau d’infection détectées).
La moindre fréquence des admissions en réanimations et décès est également en lien avec la circulation virale prépondérante dans les tranches les plus jeunes et donc moins fréquemment concernées par les COVID sévères et décès.
Autre élément à ne pas ignorer et qui vient modérer cette enthousiasme face à cette décorrélation apparente entre contaminations et impact hospitalier, le niveau de dépistage !
...
Ceci tend donc à modérer le sentiment de sécurité que véhicule l’argument de décorrélation entre infections et hospitalisation/décès.
...
la circulation virale va devenir beaucoup plus intense que ce que nous avons connu jusqu’à présent. Les évènements jusqu’ici rares, c’est-à-dire des jeunes en réanimation, vont devenir de plus en plus fréquents car la masse d’infection (même si elle n’est pas détectée) va devenir telle que même si les formes graves sont moins fréquentes chez les plus jeunes elles se verront en nombre plus élevé
...
net rajeunissement des patients concernés par les formes graves de COVID. Ceci tient notamment, à la vaccination des plus âgés, mais aussi à la hausse de virulence du variant Delta documentée par au moins trois études indépendantes :
- Au Canada : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.07.05.21260050v2
- A Singapour : https://europepmc.org/article/ppr/ppr356279
- En Ecosse : https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(21)01358-1/fulltext
... pourtant anticipé et les alertes avaient été émises ... déploiement vaccinal encore trop limité ... parmi les vaccinés, au moins 8,6% ne seront pas protégés malgré un schéma vaccinal complet ... efficacité vaccinale contre les formes sévères de COVID, bien plus faible chez les patients porteurs de comorbidités et/ou plus âgés
...
je ne m’attends pas à une forte efficacité du pass sanitaire pour éviter la circulation virale ou l’emballement épidémique. ... mesure folle, je pèse mes mots, folle, a été l’annonce de l’abandon du port systématique et obligatoire du masque dans les lieux soumis au pass sanitaire ! Quand on réfléchit sur les modes d’obtention du pass sanitaire et de son application, l’abandon des mesures barrières/distanciation dans les lieux soumis au pass sanitaire expose la population à un danger majeur ... le test est négatif, le pass est validé, alors que le client est infecté ... un test datant de 48h, ne présume pas des contaminations potentiellement survenue entre la date du test et le moment où le client se présente ! Avec le variant Delta, c’est loin d’être un détail car l’excrétion virale débute dès J2 après la contamination (http://weekly.chinacdc.cn/en/article/doi/10.46234/ccdcw2021.148) ... encore confirmé récemment par le CDC, l’excrétion virale par voie ORL est régulièrement observée au-delà de 18 jours après l’apparition des symptômes (https://twitter.com/DataDrivenMD/status/1420940610542862341?s=20) ! Et je ne parle pas même pas de l’excrétion digestive qui peut durer des semaines ... sur les données israéliennes, on constate une efficacité apparente contre les infections, de seulement 39% (cf. tableau précédent « SARS-CoV-2 cases »), et qui descend même à 16% chez les vaccinés les plus anciens ! Ainsi, être vacciné, et donc avoir un pass sanitaire valide, ne signifiera pas être protégé de l’infection ... biais constant dans l’évaluation de l’efficacité vaccinale contre les infections (portage virale), constamment surestimée, contrairement à son efficacité contre les formes sévères qui est très élevée, semble plus pérenne, et est incontestable car mesurée sur des données hospitalières fiables.
L’efficacité contre l’infection est par contre dépendante de l’activité de dépistage ... tend à faire sortir les vaccinés des tests de dépistage, ce qui donne l’illusion que le virus ne circule plus chez eux.
...
les vaccins systémiques (injectables) protègent peu ou pas la sphère ORL (porte d’entrée/sortie de SARS-CoV-2), et ne peuvent donc pas empêcher l’infection :https://twitter.com/florian_krammer/status/1310427555707658243?s=20
Pour obtenir une telle protection, il faudrait compléter la vaccination injectable par une vaccination intranasale, seule capable d’induire une immunité fortement neutralisante au niveau des muqueuses ORL : https://twitter.com/EricTopol/status/1419503489546219520?s=20
Par contre cette vaccination intranasale ne pourrait être qu’un complément à la vaccination injectable car elle protège beaucoup moins bien contre l’infection pulmonaire et donc contre les formes sévères.
...
les vaccinés pourront avoir un pass valide tout en restant contaminés et contaminants
...
la circulation virale va aller crescendo, tout en étant de moins en moins perçue, et ces personnes vulnérables non-vaccinées vont donc courir un risque de plus en plus fort
...
L’OMS a pourtant alerté depuis des mois ! Tout d’abord par l’intermédiaire du Dr. Aylward (https://twitter.com/WorldAffairsPro/status/1353765556663373825?s=20), conseiller principal du directeur de l’OMS, qui a déclaré le 25/01/2021 : « les pays qui misent tout sur la seule vaccination vont perdre » (https://www.youtube.com/watch?v=hK_XWQXCcLA&ab_channel=WorldHealthOrganization%28WHO%29).
Également par l’intermédiaire du Dr. Ryan (directeur de la cellule de gestion des urgences sanitaires à l’OMS), qui a déclaré le 5 décembre 2020 : « les vaccins seuls ne pourront pas faire le job » (https://www.youtube.com/watch?v=C0kNDgYzH5E&ab_channel=INQUIRER.net)
Les alertes sont claires et émises depuis des mois. Tout miser sur la seule vaccination est une erreur.
Il faut en parallèle renforcer les mesures de suppression virale
...
sur 100 vaccinés, 9 ne sont pas protégé malgré une vaccination complète. Et les données israéliennes montrent qu’avec le temps cette protection diminue, d’autant plus vite que les patients sont âgés et/ou porteurs de comorbidités.
...
De plus, tous les patients immunodéprimés, atteints de cancers, greffés d’organes, insuffisants rénaux, porteurs de maladies autoimmunes… sont aussi ceux qui vont tirer le moins de bénéfice de la vaccination (car leur système immunitaire n’est pas assez efficace), alors qu’ils sont par ailleurs parmi les sujets les plus à risque de COVID sévère !
...
ce virus ne va plus disparaître ... avec Delta il faut bien comprendre que le « diable est sortie de sa boîte » et n’y retournera plus. Ne pas s’adapter ne fera que rendre le péril et les souffrances plus grandes.
...
Les contre-indications médicales à la vaccination restent exceptionnelles, et sont essentiellement une allergie documentée aux composant du vaccin, notamment au polyéthylène glycol.
Les autres contre-indications sont relatives, notamment avec les antécédents d’allergies sévères. Ces problématiques peuvent notamment bénéficier d’une vaccination sous surveillance médicale, avec prémédication antihistaminique. Dans les cas les plus complexes, où la protection vaccinale reste nécessaire en raison d’un risque élevé de COVID sévère, une désensibilisation peut aussi être tentée pour diminuer le risque de réaction allergique.
Pour ceux qui resteraient dans le cas d’une contre-indication absolue, mais aussi pour tous les patients immunodéprimés, cancéreux, greffés d’organes, insuffisants rénaux, porteurs de maladies auto-immunes, la solidarité sanitaire de la collectivité restera nécessaire.
...
C’est notamment pour eux que l’intérêt collectif de la vaccination doit être pleinement déployé. Même si les vaccinés restent transmetteurs du virus, leur excrétion virale dure en moyenne 3 jours contre plus de 10 jours chez les non-vaccinés. Mécaniquement, les vaccinés pourront contaminer moins de personnes qu’un non-vacciné. Même si ce n’est pas une protection parfaite, elle doit être mise en jeu (tout est bon à prendre pour protéger le plus de personnes possible).
Deuxièmement, les mesures barrières/distanciation, aération… resteront une ligne de défense incontournable (pour longtemps), afin de réduire le risque d’exposition au virus.
Enfin, le recours aux anticorps monoclonaux peut apporter une ligne de défense complémentaire et venir compenser la réponse vaccinale insuffisante chez ces patients immunodéprimés
...
appel de l’association Renaloo, lancé aux autorités sanitaires pour organiser l’accès à cette prévention : https://twitter.com/Renalooo/status/1422470717682167836?s=20
...
l’obligation vaccinale : elle pose des questions éthiques, mais elle pose aussi beaucoup moins de problèmes pratiques que le passe sanitaire et nous évite de basculer dans une société de la surveillance. Il faut avoir un vrai débat là-dessus.
...
Nous sommes toujours plus fichés, contrôlés et surveillés et cela ne semble pas émouvoir grand monde, car c’est toujours fait au nom d’un bien supérieur, la sécurité, la santé ou autre. Les libertés publiques sont une variable d’ajustement depuis bien longtemps, cela ne date pas de la crise sanitaire. Comme vous le dite, la question centrale est celle de la proportionnalité : quel degré de contrainte individuelle sommes-nous disposés à endurer pour atteindre nos buts collectifs ? Or, plutôt que d’une vraie réflexion sur cette question, on assiste à une fuite en avant des pouvoirs publics sous l’œil relativement bienveillant de toute une partie de la population.
À Lire Aussi
Près de 20% des Français refusent la vaccination et le pass sanitaire mais savent-ils qu’ils sont manipulés pour mettre la vie des autres en danger ? https://atlantico.fr/article/decryptage/pres-de-20percent-des-francais-refusent-la-vaccination-et-le-pass-sanitaire-mais-savent-ils-qu-ils-sont-manipules-pour-mettre-la-vie-des-autres-en-danger-covid-19-pandemie-epidemie-democratie-jean-marc-sylvestre
Mots-Clés Covid-19, tester, tracer, Pass Sanitaire, quatrième vague, Conseil Constitutionnel, circulation virale
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Q3KrDg
Ndlr : Claude-Alexandre GUSTAVE selon twitter : Biologiste médical #teambiomed
Ancien AHU microbiologie / AH immunologie @CHUdeLyon
M2R Infectio fondamentale @UnivLyon1
Caisses de grève @caissesdegreve
"Les vaccins vous empêchent d'être gravement malade, hospitalisé et de mourir"
"Avec le #Delta, le niveau de virus dans le nasopharynx d'une personne vaccinée est le même qu'une personne non-vaccinée. Une personne vaccinée peut propager le virus." Dr Antoni FAUCI sur abc news le 1/8/21
14,9 k vues 1:33 / 2:20 9:49 PM · 6 août 2021·133 Retweets 14 Tweets cités 186 J'aime
Aliscalier @Das_Anglais · 17h En réponse à @caissesdegreve
Ces deux citations ne se contredisent pas : le vaccin atténue les dangers liés à la maladie et la probabilité d'être contaminé mais un vacciné transmet le Covid autant qu'un non-vacciné.
C'est notre gouvernement qui nie ce dernier point qui doit être critiqué, pas le vaccin.
Pascal Levoyer @PascalLevoyer · 6 août En réponse à @caissesdegreve
Très intéressant. Cela devrait calmer quelques partisans furieux du solutionnisme vaccinal qui croient qu’après 2 piquouses ce sera la fête du slip sans masque ni gestes barrières.
...
Ndlr : peut-on en tirer comme conséquence que le pass sanitaire ne sert à rien comme le dit https://twitter.com/babou_lou/status/1423976620306714624 ? ACT
Voir notamment https://atlantico.fr/article/decryptage/passe-sanitaire---7-questions-pratiques-a-mediter-par-le-conseil-constitutionnel-pour-murir-sa-decision-juridique-claude-alexandre-gustave-vincent-delhomme ACT
France Télévisions
Même si les vaccins protègent à plus de 90% contre les formes graves de la maladie, ils n'empêchent pas d'être contaminé.
...
la possibilité d'être infecté en dépit d'une vaccination complète est si attendue que franceinfo avait également montré, début juillet, qu'il ne fallait pas s'étonner que les vaccinés représentent une part croissante des nouveaux cas de Covid-19. https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vrai-ou-fake-faut-il-s-etonner-que-les-vaccines-representent-une-part-croissante-des-nouveaux-cas-de-covid-19_4684309.html
Connu / https://twitter.com/caissesdegreve/status/1420453194719768581
"
La France insoumise a retweeté Ugo Bernalicis φ @Ugobernalicis · 2h
Gyrophare de police Vote du pass sanitaire à l'Assemblée nationale. Nous sommes toujours contre !
#PassSanitaire #DirectAN - 1,5 k vues - 20 - 84 - 156
"
Hugo B. confirme que :
- le vaccin protège et est efficace pour les formes graves
- mais la GB a prouvé qu'il n'empèche pas un reste de circulation du variant delta donc continuer à se protéger car ce n'est pas le pass sanitaire qui protège
Le point sur ce qu’on sait de l’action des vaccins contre le variant Delta, dont la progression inquiète partout sur la planète.
...
Plusieurs travaux en laboratoire montrent que le variant Delta (auparavant appelé «variant indien») semble résister davantage aux vaccins que d’autres variants (c’est ce qu’on appelle «l’échappement immunitaire»). ... les niveaux d’anticorps mesurés en laboratoire ne suffisent pas à déterminer l’efficacité d’un vaccin. En effet, cela ne prend pas en compte l’autre volet de la réponse immunitaire, l’immunité cellulaire (due à des cellules appelées lymphocytes).
D’où l’importance de regarder ce qui se passe dans la vraie vie. Et les premiers résultats en population réelle sont rassurants.
...
«il ne faut pas tout baser sur la vaccination», déclare à l’AFP l’épidémiologiste Antoine Flahault.
Il juge crucial de «garder très basse la circulation du virus», via toutes les autres mesures de contrôle (gestes barrières, repérage des cas pour casser les chaînes de transmission, mesures de restrictions là où c’est nécessaire...). Car plus le virus circule, plus il a l’occasion de muter et donc de donner naissance à d’autres variants.
...
Plus une population est vaccinée, plus le nombre de morts du Delta sera important
Prenons un exemple simple. Imaginons 100 % d’une population ayant reçu ses deux doses de vaccin. Et imaginons un vaccin efficace à seulement 95 % contre le variant. Alors, dans ce cas, il y aura forcément des décès. Et parmi ces décès, il n’y aura que des personnes vaccinées.
En clair, ce qu’il faut comprendre, c’est que plus une population est vaccinée, plus la proportion de vaccinés entrant à l’hôpital sera grande.
« Faites-vous vacciner ! »
L’étude du Public Health England montre en réalité qu’ une personne de plus de 50 ans, non vaccinée, a 20 fois plus de chances de décéder du variant Delta. La vaccination reste donc le moyen le plus efficace pour s’en protéger.
Deux doses du vaccin Pfizer permettraient par exemple d’être protégé à 96% contre les hospitalisations. 92% pour Astra Zeneca. Le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, l’a rappelé
...
Luttons contre les fausses infos !
...
Le variant delta est de mieux en mieux connu. Le moment de faire le point sur sa contagiosité et sa dangerosité.
...
Source
Tracking SARS-CoV-2 variants
SARS-CoV-2 variants of concern and variants under investigation in England
5 Things To Know About the Delta Variant
Effectiveness of COVID-19 vaccines against the B.1.617.2 variant
Patients admitted to hospital
UK total
Ndlr :
- il n'est pas précisé le taux de contagiosité pour une personne vaccinée, dommage.
- que des sources en anglais...
Le variant Delta (dit "indien") du coronavirus provoque une nouvelle explosion de l'épidémie en France. Selon les dernières données de Santé publique France, il avoisine désormais les 85% des nouveaux cas...
...
Selon une récente étude menée par le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies et publiée en preprint sur le site MedRxiv, le variant Delta serait bel et bien plus contagieux que la souche originelle du virus, avec une charge virale qui serait 1 260 fois supérieure à celle du virus apparu en Chine fin 2019. Pire : les personnes seraient contagieuses deux jours plus tôt par rapport à cette souche originelle.
Ce potentiel de contagion accrue, que confirment les derniers chiffres de contaminations en France, font craindre une dégradation de la situation dans les hôpitaux dans les prochains jours. Selon le médecin et journaliste Damien Mascret, présent sur le plateau du journal de 20 Heures de France 2 le 20 juillet, "les courbes sont faussement rassurantes, parce que si on regarde aujourd'hui, on a 189 hospitalisations par jour en moyenne, (...) mais quand on regarde la projection des cas de patients Delta, on s'aperçoit qu'on est en train de suivre le scénario pessimiste de l'Institut Pasteur, celui qui va nous amener à des taux de 35 à 40 000 cas de contaminations par jour dès le 1er août". Selon le dernier bilan du Covid, publié ce jeudi 22 juillet au soir, on a dénombré 21 909 cas supplémentaires de coronavirus en France en 24 heures, soit 18 292 de plus que jeudi dernier. La moyenne 7 jours est actuellement à 14 310 cas quotidiens, mais croît très rapidement.
...
Par Samuel Alizon, directeur de Recherche au CNRS, Institut de recherche pour le développement (IRD) et Mircea T. Sofonea, maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire MIVEGEC, Université de Montpellier
...
le point sur les variants
...
même si les plus vulnérables seront vraisemblablement protégés à l’automne, laisser circuler massivement ce virus chez les plus jeunes pourrait avoir un impact sanitaire difficile à estimer, compte tenu de la virulence élevée du variant alpha et des inconnues liées aux Covid longs.
...
Original publié dans The Conversation https://theconversation.com/covid-19-que-sait-on-du-variant-delta-et-des-autres-163611
Covid-19 : une étude chinoise souligne l’ampleur de la charge virale à la phase précoce de l’infection par le variant Delta
...
x Lorsque, en 2020, les CT étaient de 34,31 lors du premier test PCR positif dans une étude sur 62 cas, les CT sont de 24 en 2021 (étude sur 63 cas). On rappelle que le CT (Cycle Threshold) est le nombre de cycles d’amplification pour atteindre le seuil de détection lors de la réaction PCR. Plus la valeur du CT est basse et plus il y a de virus dans le prélèvement analysé.
xx Par rapport à l’infection par le variant Alpha, le nombre de copies d’ARN viral dans les cellules après 24 heures était augmenté de près de 1 log lors de l’infection par le variant Delta. Ces expériences ont été menées sur des cellules Vero incubées avec le milieu de culture de cellules respiratoires infectées (organoïdes). Source : ici.
Pour en savoir plus :
- Li B, Deng A, Li K, et al. Viral infection and transmission in a large well-traced outbreak caused by the Delta SARS-CoV-2 variant. Virological.org. Jul 7 2021.
- Zhang, M. et al. Transmission Dynamics of an Outbreak of the COVID-19 Delta Variant B.1.617.2 — Guangdong Province, China, May–June 2021. China CDC Wkly. 2021. 3, 584–586.
Sur le web :
Major Chinese city battles Delta Covid variant first detected in India with lockdowns, mass testing (CNBC)
LIRE aussi : Ce que l’on sait de la dynamique de la transmission du variant Delta en Chine
Covid-19 : quid de la production de variants chez un individu infecté et de leur transmission ?
Rubriques Epidémiologie, Virologie
Étiquettes B.1.167.2, charge virale, Chine, contact-tracing, coronavirus, diversité génétique, diversité intra-hôte, diversité intra-patient, flambée épidémique, Guangdong, Guangzhou, intervalle sériel, iSNV, PCR, prélèvements oropharyngés, SARS-CoV-2, souches historiques, transmissibilité, variant, variant Alpha, variant Delta, variant indien, variants minoritaires
134 530 vues - 3,9 k - 139 - 910 k abonnés
Rappels au règlement, invectives dans l’hémicycle, motion de rejet PS: la tension était palpable à l’ouverture des débats alors que sous la pression du variant Delta du Covid-19, le projet de loi nécessite une adoption express.
1 118 commentaires
Vingt-trois résidents d’un Ehpad et six membres du personnel ont été diagnostiqués positifs au Covid-19 à Pontonx-sur-l’Adour, dans les Landes, alors que 21 de ces personnes étaient intégralement vaccinées. Dix-neuf d’entre elles ont été contaminées par le variant Delta. Dans le département, les contaminations sont en hausse.
Clés : Coronavirus Virus Vaccin Pontonx-sur-l'Adour Santé Actualité en continu Régions Landes Nouvelle Aquitaine