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Discours de Jean-Luc Mélenchon prononcé à La Paz (Bolivie) le 23 avril 2021 en présence notamment du président de Bolivie, Luis Arce, et du vice-président de Bolivie, David Choquehuanca.
« Je remercie les autorités boliviennes, et en premier lieu vous, Monsieur le Président Luis Arce, et vous, Monsieur le vice-Président Choquehuanca, pour l’honneur d’avoir été invité à intervenir devant vous. Pour le plaisir de voir le drapeau de ma patrie, ici, aux côté de ceux des peuples représentés dans cet évènement.
Le moment de notre rencontre est grave.
Un objectif nous était fixé par la première enquête du GIEC en 1990 et en 1992 au premier Sommet de la Terre à Rio de Janeiro. Il s’agissait d’empêcher le changement climatique dont on voyait apparaître les prémisses. Déjà l’humanité entrait en dette écologique dans des délais qui se réduisaient de façon claire. Cet objectif est mis en échec et il faut l’admettre pour savoir comment reprendre l’action.
L’alerte n’a pas été prise au sérieux. Le résultat est là.
Le changement climatique est commencé.
Il est irréversible.
...
Je voudrais aborder un autre thème. Nous convergeons souvent pour parler de « biens communs » de l’humanité. Le mot désigne bien les composantes des cycles fondamentaux qui rendent possible la vie de notre espèce. L’eau, l’air, le sol, la biodiversité comme totalité, la génération forment des cycles interdépendants. Ces cycles sont planétaires et globaux. Mais nos peuples sont organisés en nation. Ce cadre est le plus pertinent pour produire des décisions acceptées car il permet un contrôle des citoyens. Cependant, le mot « bien commun » désigne un régime de la propriété collective qu’une majorité ne sera pas prête à accepter aujourd’hui. »
Lire la suite sur le blog : https://melenchon.fr/2021/04/24/je-plaide-pour-la-reconnaissance-des-biens-communs-du-peuple-humain-2/
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intègre https://www.youtube.com/watch?v=kP97Ngw3cWw
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Dans ce 136e numéro de la Revue de la semaine tourné depuis La Paz, en Bolivie, Jean-Luc Mélenchon revient sur son déplacement sur le lac Titicaca où se posent de nombreux problèmes de pollution liés à la gestion de l'eau : urbanisation, absence de traitement des eaux usées, fonte des glaciers qui paradoxalement vont diminuer la quantité d'eau du lac et augmenter la concentration en toxines, développement d'algues et de cyanophycées... Il fait le récit de sa rencontre avec une équipe de chercheurs franco-boliviens qui étudient le lac Titicaca et les leçons qu'on peut en tirer.
Plus largement, Jean-Luc Mélenchon explique comment le changement climatique rend plus compliqué la prise de décisions politiques et la planification compte tenu de l'incertitude qu'il occasionne sur le temps long, une situation connue pouvant changer très rapidement et dérégler de nombreux paramètres de la prise de décision initiale. Il affirme donc la nécessité de se doter d'outils de mesure puissants pour connaître les changements de manière très fine.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon détaille pourquoi ces changements invitent à penser l'unité du peuple humain devant les défis liés au changement climatique. Il appelle à penser une diplomatie universaliste au service du peuple humain.
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