Catherine Couturier a été agressée pour la quatrième fois. Cette fois-ci, les murs sont affichés, la porte a été murée et des inscriptions d’extrême droite ont été taguées de toute part autour. L’une d’elles dit clairement « ferme-là ». Les voyous d’extrême droite s’adressent […]
⚠️ La permanence de la députée insoumise de la Creuse Catherine Couturier a été agressée pour la quatrième fois https://www.lamontagne.fr/gueret-23000/actualites/les-syndicats-fdsea-et-ja-de-la-creuse-murent-la-permanence-de-la-deputee-catherine-couturier-on-veut-des-excuses-publiques_14237373/. Il est temps que paix et sûreté soient clairement garanties par l’État républicain. Sinon une escalade est à redouter.
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ils annoncent leur but : la faire taire. Ce type de menace en direction d’un parlementaire est puni sévèrement par la loi. Comme on le sait, depuis l’antiquité puis depuis les États généraux de 1789, la personne d’un parlementaire est « sacrée », inviolable, in-menaçable. Il y a donc de lourdes amendes (jusqu’à quinze mille euros) et de la prison ferme prévue pour ceux qui tentent d’obtenir un vote ou une action d’un député sous la menace. Ce n’est donc pas une affaire personnelle que celle-ci. C’est alors au procureur de la République de se saisir pour que la démonstration soit faite que la liberté d’expression d’un parlementaire est une cause d’intérêt général en République. Des relevés d’identité ont été faits. La procureure peut donc se saisir sans erreur.
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ce sont ses propos tenus dans l’hémicycle qui lui valent la vindicte de l’extrême droite « paysanne ». Elle a déjà été attaquée pour la même intervention dans le débat sur les énergies renouvelables et la méthanisation. L’ancien député LREM de la circonscription s’est aussitôt indigné et exprimé par tweet et vidéo contre elle
https://twitter.com/moreaujb23/status/1605322211963072512
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Cette nuit a eu lieu une première opération de collage contre la permanence. Ce matin, le murement de la porte sous les yeux des policiers présents. Mais sans réaction… « pour ne pas attiser » ! On en est là. Des policiers regardent murer une permanence parlementaire sans rien faire. N’est-il pas urgent de voir l’État affirmer son existence en Creuse ? Surtout pour défendre les bases élémentaires de la démocratie républicaine quand elle est mise en cause comme ici de façon ouverte et délibérée contre la liberté de parole d’une députée.
Il est urgent que la macronie condamne ces comportements et que son ancien député, monsieur Jean-Baptiste Moreau, le fasse lui aussi pour distinguer son droit à polémique de la méthode de l’agression physique. Il est urgent que le garde des Sceaux donne des instructions générales pour réprimer les actes qui mettent en cause la sécurité et la liberté des parlementaires. Il est temps que les voix républicaines s’expriment venant de tous bords. Il est temps que paix et sûreté soient clairement garanties par l’État républicain. Sinon une escalade est à redouter et il est prouvé qu’une telle pâte, quand elle sort du tube, n’y revient plus ensuite. La défense de Catherine Couturier, députée de la Creuse, est un avant-poste et peut être la dernière station avant le royaume de la violence d’extrême droite banalisée et donc autorisée.