Manon Aubry, eurodéputée LFI, co-présidente du groupe de la gauche au Parlement européen et tête de liste LFI est l'invitée de Questions politiques ce dimanche.
Tr.: ...
suspendre l'accord d'association entre UE et Israël ... risque de génocide ... Rima Hassan ... le 9 juin élections européennes ... contre les accords de libre-échange ... 3 victoires - protection sociale des travailleurs ubérisés:déliveroo - devoir de vigilance pour que les entreprises multinationales qui violent les droits humains sur leurs chaînes de production soient rendues responsables - une autorité éthique indépendante pour que enfin toutes les pratiques de corruption au parlement européen cessent ... il y a une dimension nationale dans ce scrutin ... Ruffin ... europe de la défense ... /souveraineté vendue par l'UE ... éoliennes, photovoltaïque ... pol de réindustrialisation planification investissement ... une coopération industrielle militaire ... économie dette recette là où elles sont ultra-riches isf, super-profits taxés, bloquer les profits ... B.Lemaire tue l'état providence massacre social ... obj en finale avec l'extrême droite ... défense du programme de la NUPES son chapitre sur l'UE ...
2ème invité (QUI ??) / Livre de la semaine Préserver la Laïcité /loi sur le voile en 2004 fonctionne bien ... /abayas ... aller vers l'émancipation, penser pour soi-même ...
Par Thomas Snégaroff
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Le vendredi 8 avril 2022, Jean-Luc Mélenchon participait pour le dernier jour de la campagne officielle du premier tour de l’élection présidentielle à l’émission « Allo Mélenchon », animée par Antoine Léaument et Clémence Guetté sur sa chaine Twitch et l'ensemble de ses réseaux sociaux.
À cette occasion, il a répondu à de nombreuses questions, dans le chat sur Twitch et en direct du space Twitter de l’émission. Il a pu expliquer sa position sur la situation internationale en pleine guerre d’agression de l’Ukraine par la Russie.
Il a par ailleurs développé son programme pour le pouvoir d’achat, revenant sur les mesures d’urgence sociale qu’il prendrait dès le début de son quinquennat comme le blocage des prix à la baisse et l’augmentation du SMIC à 1400 euros net. Le candidat de l’Union Populaire a également détaillé sa réforme des retraites, à l’opposée de celle proposée par Emmanuel Macron puisque lui veut rétablir l’âge de départ à 60 ans avec 40 annuités de cotisation et instaurer un minimum à 1063 euros pour les pensions et 1400 euros pour une carrière complète.
Jean-Luc Mélenchon a aussi parlé du plan qu’il compte mettre en oeuvre pour éradiquer le sans-abrisme dans le pays. Au milieu de nombreux autres sujets, il a aussi abordé la question de la souffrance animale, détaillant des propositions qu’il lie à la bifurcation de notre modèle agricole.
Plus généralement, Jean-Luc Mélenchon a rappelé plusieurs fois l’importance de l’implication populaire pour appliquer son programme. Il a révélé qu’il s’appuierait énormément sur le référendum pour gouverner en s’appuyant sans arrêt sur le peuple.
Le candidat de l’Union Populaire a conclu sa campagne de premier tour par un appel à la volonté de changer l’Histoire en participant à une élection qui peut être historique.
53 minutes
Clémentine Autain, députée LFI de Seine-Saint-Denis, est l’invitée de « Questions Politiques » ce dimanche. Une émission présentée par Ali Baddou avec Carine Bécard (France Inter), Françoise Fressoz (Le Monde) et Nathalie Saint-Cricq (France Télévisions).
"Aujourd'hui, on nous parle comme si on était des enfants. Il n'y a plus d'instance démocratique. C'est ce fameux 'Conseil de guerre' qui décide", a estimé Clémentine Autain, députée La France insoumise de Seine-Saint-Denis et invitée de France Inter dimanche, reprochant au gouvernement le manque de concertation avec les citoyens dans la décision des mesures de restriction sanitaires. "Je pense que la surveillance et l'autoritarisme ne permettent pas de nous aider dans ce moment de crise. Je suis même frappée par la discipline des Français à l'égard des règles. Le couvre-feu est globalement très respecté, les gens sont extrêmement prudents", a affirmé la députée.
"On a besoin de démocratie et de prendre en considération l'avis des citoyennes et des citoyens plutôt que d'imposer. Or, le gouvernement n'organise pas cette participation citoyenne aux manières de se protéger collectivement", a-t-elle ajouté.
Essentiel/non-essentiel : "Je ne décolère pas"
Clémentine Autain est également en désaccord avec l'exécutif sur ce qui est jugé essentiel et non essentiel, et ce qui a donc l'autorisation ou non d'ouvrir au public. "Je ne décolère pas du choix du gouvernement qui est au fond de dire que ce qui est le plus important, c'est la compétitivité (...) qu'importe que nos vies ne ressemblent plus à rien, que les gens craquent".
"Plus de réunion publique politique, syndicale, associative, plus de capacité de partager du sensible, de l'esprit critique par l'accès à la culture... Vous pensez qu'on va finir dans quel état ?", s'interroge Clémentine Autain, qui plaide pour la réouverture des lieux culturels. "Tout ce qui permet d'avoir du lien, de faire vivre les territoires, c'est c e qui a été attaqué en premier, pendant que Carrefour, Auchan étaient ouverts."
"Quand le gouvernement fait le choix de laisser ouvert les centres commerciaux mais de fermer les cinémas, les musées et les théâtres, c'est un choix que l'on peut contester."
On peut "interroger les règles", estime Clémentine Autain. "Qu'est-ce qui est essentiel, doit être préservé, qu'est-ce qui est efficace contre la Covid-19 et protège en même temps nos vies ? Si la vie n'a de sens que se préserver mais sans être vivants, comme si nous étions des êtres organiques ou des homo economicus qui font métro boulot dodo ?"
Interrogée sur ce restaurateur qui a bravé les interdictions pour ouvrir son établissement, la députée préfère répondre qu'elle ne "l'accable pas" même si elle "ne crois pas que ce soit la bonne solution". "
Vaccination : "Une certaine soumission à l'égard des grands groupes"
"On est en retard et c'est un échec", a estimé Clémentine Autain, à propos de la stratégie vaccinale contre la Covid-19. "Je pense que même à l'échelle européenne, les choses n'ont pas été correctement négociées parce qu'il y a une certaine soumission, organisée depuis très longtemps, à l'égard des grands groupes", a affirmé l'élue de Seine-Saint-Denis.
"Les chaines de production, on n'est pas capable de les mettre en place. Les brevets, on n'est pas capable de les avoir très rapidement, toutes ces licences, on n'est pas capable de le faire. (...) Je ne crois pas que la France doit négocier seule, (...) je pense que la façon dont on est organisés à l'échelle européenne nous pose problème parce que nous sommes toujours dans l'idée que le laisser faire au privé va bien fonctionner", a-t-elle ajouté.