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Dans ce 170ème numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur le discours de Gabriel Attal à l'Assemblée nationale.
Il critique la manière dont le Premier ministre utilise sa jeunesse et sa supposée modernité comme une façade, pour masquer des politiques à l'encontre des principes de liberté et d'autorité. Il l’accuse de faire l'apologie de la suppression des lois et règlements. La politique fiscale du gouvernement ne sert que les plus riches.
Jean-Luc Mélenchon aborde la notion de liberté. Il critique les propositions d'Attal qui semblent affaiblir le code du travail, mettant en garde contre les conséquences sur les salaires, la concurrence, et la qualité de vie des travailleurs. Les annonces de Gabriel Attal sur les logements sociaux, présentées comme une extension de la liberté, conduisent en son amoindrissement pour tout ceux qui attendent un logement décent.
Il poursuit sur la concurrence dans le secteur agricole, soulignant les conséquences négatives de la liberté du commerce sur les producteurs locaux. Il dénonce la remise en question des normes, qui peut être un outil pour l'agriculture locale face à la compétition déloyale qui détruit des exploitations agricoles.
Jean-Luc Mélenchon critique ensuite la vision de l'autorité présentée par Attal, affirmant que l'autorité ne doit pas être confondue avec l'usage de la force. Il met en garde contre les mesures autoritaires qui peuvent créer de la résistance et éloigner la société du modèle démocratique.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon évoque la situation au Moyen-Orient, affirmant que les médias français entérinent sans vérification les récits du gouvernement israélien. Il appelle à la résistance contre la désinformation et à la défense du droit international dans un contexte de conflits ethniques et religieux.
SOMMAIRE
00:00 : Introduction
00:35 : L'offensive néolibérale du gouvernement Attal
20:17 : Traitement médiatique de la situation à Gaza
25:44 : Constitutionnalisation de l'IVG
LES LIENS
- Le journalisme français, un danger public (Le Monde Diplomatique) : https://www.monde-diplomatique.fr/2024/02/HALIMI/66560
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"Words that liberate" takes place in jail, in Portland and Seattle. Inmates discover Nonviolent Communication. They find appeasement and reconnect with their humanity. We will see the positive effects of this approach on their behavior and their community.
« Ces mots qui libèrent » nous emmène en prison, à Portland et à Seattle. Des détenus découvrent la
Communication Nonviolente. Ils retrouvent leur humanité et se pacifient intérieurement. Nous
pourrons observer les effets positifs de cette approche sur leur comportement et leur communauté.
Tr.: ... former les détenus à la CNV et par ou avec la méditation ... Rosenberg décédé en 2015 ...
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?obl5hA
Un mot, une insulte ou une injure peuvent avoir des effets de blessures, parfois anodines ou à l'inverse avoir des effets de gifles en plein visage, qui peuvent être douloureuses. Parfois le psychanalyste peut, lui aussi, infliger ces blessures, en les banalisant, en les majorant ou les minorant.
Avec Laurie Laufer Pyschanalyste
Et rendez-vous sur France Inter Dimanche 11 juin, à 15h, pour retrouver les réponses à vos questions de la psychanalyste.
Un patient dit avoir été traité de « petit gros » lorsqu’il était enfant, une expression qu’il entendait dans la cour d’école et que sa mère employait souvent ; ce signifiant, cette expression, lui « colle à la peau » dit-il. Une autre dit au sujet de l’analyste: « qu’il ne peut pas comprendre le langage de l’oppresseur parce qu’il est du côté de ceux qui dominent ». Une autre encore dit à quel point elle a été « insultée » par ses parents sans comprendre pourquoi. Un jeune homme dit qu’il n’a conscience de sa couleur de peau que lorsqu’on la lui rappelle violemment. Aujourd’hui il y a des mots génériques pour caractériser ces injures : racisme, sexisme, antisémitisme, homophobie, lesbophobie, transphobie, grossophobie, validisme, etc. L’injure, entendue par certains patients, a parfois des effets de traumatisme, d’effraction.
Laurie Laufer vous parle de mots qui peuvent être entendus, ressentis comme une violence, qui peuvent avoir un effet d’effraction, des mots que le sujet vit comme un traumatisme. On parle aujourd’hui, parfois, de psychotraumatisme – un mot, une expression, que d’ailleurs le psychanalyste peut lui-même employer sans en mesurer les effets.
Clés Bien-être Psychologie Psychanalyse
... Le modèle nordique est le seul cadre légal que j’aie vu jusqu’ici qui reconnaisse ces réalités, et voici quelques-unes de mes raisons, en tant que survivante de la prostitution, pour le soutenir.
...
est-ce que le « travail du sexe » est du travail ou pas ? Du point de vue de quelqu’un qui a été victime de trafic sous couvert d’une agence d’escort haut de gamme et qui a « choisi » la prostitution suite à une situation d’addiction et de violence conjugale, ma réponse est : « absolument pas». La prostitution est, en tant que système et pour la majorité des personnes qui y sont piégées, de l’exploitation sexuelle et une oppression.
...
je ne prétends pas que ça soit vrai de toutes les autres femmes prostituées (ou des hommes, bien qu’une majorité écrasante soit des personnes en prostitution soient des femmes). Néanmoins, il est intéressant d’observer combien de survivantes de l’industrie du sexe parlent du besoin qu’elles ont de nier ce qu’elles vivent, au moment où elles le vivent. C’est une tactique similaire à celle des personnes qui subissent des violences. Une certaine quantité de déni et de dissociation est nécessaire pour simplement survivre.
...
Si nous voulons nous attaquer à ce système oppressif qu’est la prostitution, nous devons faire sortir le client de l’ombre et l’amener sous les projecteurs. Parce que, sans lui, le système ne pourrait exister.
Rebecca
Article original : https://nordicmodelnow.org/2022/07/10/im-paying-you-not-to-say-no/
Traduction Francine Sporenda
https://revolutionfeministe.wordpress.com/2022/09/18/je-te-paie-pour-que-tu-ne-dises-pas-non/
Publié : 29 août 2022 à 10 h 30 min
Auteur : entreleslignesentrelesmots
Catégories: Féminisme / Genre/ Rapports sociaux de sexe
Alors que la contraception concerne aussi bien les hommes que les femmes, le constat est implacable : en 2022, en France, le contrôle des naissances reste encore à la charge des femmes. Au point que la contraception masculine semble carrément taboue pour bien des Français : en 2020, elle ne concernait que 200 rendez-vous sur les 21 000 consultations autour de la […]
Ndlr : valoriser auprès des professionnels et vulgariser auprès du public ACT
Enquête — Politique - Durée de lecture : 10 minutes - Politique Culture et idées
La planification écologique s’est imposée dans le paysage politique jusqu’à Emmanuel Macron, qui se l’est appropriée dans l’entre-deux-tours de la présidentielle. Retour sur un concept clé qui pousse aussi l’écologie politique à réinterroger son rapport à l’État.
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nommer sous peu son ou sa Première ministre. D’après l’Élysée, il ou elle se verra « chargée de la planification écologique » : une formule soustraite à son adversaire de gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui en a fait un étendard depuis plus d’une décennie. Même si les contours de la planification souhaitée par le président de la République restent flous, elle pourrait entraîner un bouleversement en profondeur de l’appareil d’État. Investi officiellement samedi 7 mai, Emmanuel Macron a de nouveau insisté sur sa volonté de « planifier » en faisant « le serment à la jeunesse de léguer une planète plus vivable ».
« C’est une victoire idéologique pour la France insoumise, clame Martine Billard. Emmanuel Macron est rattrapé par la réalité. Face à la gravité du réchauffement climatique, il n’a plus d’autre choix »
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Dès 2009, cette historique du parti de gauche avait déposé une proposition de loi sur le sujet alors qu’elle était encore députée Les Verts à l’Assemblée nationale. Cosignée par Noël Mamère et Yves Cochet, ce texte voulait « instaurer le plan écologique de la Nation », créer « un commissariat à la Planification écologique » et « organiser des conférences de participation populaire » pour construire démocratiquement le projet.
La planification est plus qu’une méthode : il s’agit d’éclairer l’avenir, de se donner des objectifs chiffrés à tenir et d’organiser avec les territoires la transition écologique dans tous les secteurs : énergie, finance, aménagement du territoire, agriculture, etc.
En 2008, alors qu’il était encore au Parti socialiste (PS), Jean-Luc Mélenchon portait déjà lui aussi cette idée. « Le programme socialiste doit être celui du retour de l’État redistributeur, stratège, protecteur, organisateur du temps long », plaidait-il dans le cadre d’une motion. En parallèle, les intellectuels proches de l’écosocialisme comme Michael Löwy participaient à la diffusion de ce concept dans le milieu universitaire.
« Un mot “obus” pour produire de la conflictualité »
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Corinne Morel Darleux, l’une de ses plus proches camarades de l’époque. ... Chez les écolos, on se déchirait : « On me traitait d’étatiste », se souvient Martine Billard. « Nous sommes plutôt issus d’une tradition libertaire et régionaliste, héritière de Mai 68, confirme Noël Mamère. Une partie des pionniers de l’écologie politique, comme Ivan Illich, Jacques Ellul ou Murray Bookchin se sont construits contre l’État, son dirigisme et son centralisme. » « Historiquement, les plans, ce n’est pas trop notre truc », concède, aussi, Alain Coulombel, actuel porte-parole d’Europe Écologie-Les Verts.
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Jean-Luc Mélenchon (à droite) avec l’ingénieur spécialiste des éoliennes marines, Bertrand Alessandrini, le 14 janvier 2022, au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). © Stéphane Burlot/Reporterre
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le chercheur Dominique Plihon dans une note d’Attac ... sociologue Razmig Keucheyan, la planification écologique est le seul moyen pour imposer un contrôle public du crédit et de l’investissement, arrêter le financement des industries polluantes et organiser leur fermeture, tout en accompagnant massivement les investissements dans la transition écologique. « Jusqu’ici, la planification a été productiviste. La planification écologique, elle, doit organiser la décroissance de l’utilisation des ressources naturelles », écrit-il dans le Monde diplomatique.
... Naomi Klein ... réapprendre à planifier nos économies en fonction de nos priorités collectives et non plus des critères de rentabilité ... Cyrille Cormier, l’auteur du livre Climat, la démission permanente (Utopia, 2020)
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Martine Billard ... la planification n’est pas simplement une refonte de l’architecture gouvernementale, c’est une nouvelle vision, un imaginaire révolutionnaire de l’action politique ... décalage entre cette proposition et l’urgence d’actions immédiates ... construction de nouveaux EPR ... plans des années 1970 et 1980, décrétés par le haut et de manière autoritaire. L’inverse de ce que préconisaient les fondateurs de la planification écologique, qui voyaient dans cet outil un moyen de stimuler la démocratie locale, d’établir les besoins et les objectifs à l’échelle des territoires.
Ndlr : en cela la médiation est centrale dans ce processus de co-création où l'horizontalité fertilise deux articulations :
- entre les verticalités ascendantes et descendantes.
- Et entre conflits et projets.
... VALORISER ACT
Parce qu’il n’est plus possible que seuls “les milieux autorisés” soient autorisés à penser notre monde, ses réalités et ses combats. Cette émission se veut le carrefour des intellectuels, penseurs et acteurs des luttes sociales dissidents et/ou invisibilisés.
11 janvier 2021 - 18H30 / Par Théophile Kouamouo On s'autorise à penser
Comment la classe bourgeoise nous manipule
Nous vivons une période terrible. Après la Deuxième Guerre Mondiale, les pays dits occidentaux ont connu une période de prospérité, mais également de progrès social inédite dans l’histoire de l’Humanité. Mais depuis plusieurs décennies, un mouvement inverse s’est engagé. Les inégalités progressent, férocement. Les peuples se sentent oppressés. Mais qui est l’oppresseur ? Nicolas Framont et Selim Derkaoui, ont écrit l’essai La guerre des mots, édité par Le Passager Clandestin. Ils sont les animateurs du magazine en ligne Frustration. Leur thèse c’est que l’arme principale de cet oppresseur, c’est le langage. Ce sont les mots. Des mots distillés dans les médias, au sein des institutions. Et la première ruse de ceux qui nous dominent serait de nous empêcher de les nommer.
Dans cette interview avec Théophile Kouamouo, ils évoquent les mots-catégories qui disparaissent (“prolétaires”, “ouvriers”, “patronat”) et ceux qui se substituent à eux pour, selon eux, brouiller les pistes. Des mots comme “classes moyennes”, “société civile”, “France périphérique”, “égalité des chances”...
Les co-rédacteurs en chef de Frustration Magazine vont jusqu’à provoquer le débat sur la question de la lutte contre le complotisme, qui serait instrumentalisée par un pan de la bourgeoisie pour neutraliser la critique du capitalisme. Nicolas Framont va jusqu’à oser un plaidoyer en défense de Monique Pinçon-Charlot, mise en cause depuis sa participation au documentaire controversé Hold-up.
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1423663255948517380
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Le Média @LeMediaTV · 8h
SALARIÉS/PATRONAT : QUI PREND VRAIMENT TOUS LES RISQUES ?
Alors que Macron déclarait que "la vie d'un entrepreneur est bien souvent plus dure que celle d'un salarié", @NicolasFramont et @SelimDe réfutent avec vigueur cette fable du "patron qui galère". - 0 - 30 - 39
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Tr.: ... les mots, les mythes ... les startuppers sont des bourgeois en grande majorité ... mythe de la prise de risque, la protection sociale est bien. ... théorie basée sur des faits, la lutte des classes, pas les théories complotistes ... Manuel de combat pour reprendre confiance en soi.
Une discussion intime sur les livres avec ceux qui les ont écrits et ceux qui les ont construits
54min
Notre invité est un acteur majeur de la vie politique française... Sa trajectoire lui a fait croiser les différents courants de la gauche, socialiste hier, chef de file des insoumis aujourd'hui ... Il s'agit de Jean Luc Mélenchon. Nous partirons à la découverte des livres qui ont jalonné le parcours et construit politiquement celui que les commentateurs qualifient de « tribun ». Rejoint en 2ème partie par l'historien Gérard Noiriel qui fait paraître aux Éditions Agone, « Une histoire populaire de la France », une discussion s'engagera entre eux dans un contexte de tensions autour de l'actualité des Gilets jaunes.
Présenté par Adèle Van Reeth
Invités
Jean-Luc Mélenchon, Député - Leader de la France Insoumise
Gérard Noiriel, Historien
« Quand on parle d’amour ou de lutte on parle de la même chose ! »
En pleine crise des « gilets jaunes », période de forte contestation, Jean-Luc Mélenchon a accepté de participer à Livres &...
Par Benjamin Bataille