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Il y a un sujet dont on parle peu et qui explique peut-être, du moins en partie, pourquoi l’intérêt des français n’est pas à la hauteur des enjeux : c’est le climat. Ou plutôt le désastre climatique auquel les pouvoirs publics apportent des réponses timides voire anti-écologiques. Le jeudi 17 octobre au soir, une quarantaine de départements ont été placés en vigilance orange, et même rouge, pour risque de crue ou de pluie-inondation. La région Auvergne-Rhône Alpes a été durement touchée.
En Ardèche, l’épisode de fortes précipitations de cette dernière semaine est le plus intense jamais enregistré sur deux jours depuis le début du XXe siècle. Les images de rues inondées, de véhicules submergés et d’animaux emportés par les eaux témoignent du caractère exceptionnel de ces intempéries et de de notre retard en matière d’adaptation au changement climatique.
On en parle avec Clément Sénéchal, ex-porte parole de Greenpeace, Militant écologiste, Expert des enjeux climatiques et auteur d’un livre très critique sur ce qu’il appelle l’écologie du spectacle : “Pourquoi l’écologie perd toujours”, paru le 11 octobre dernier aux éditions Seuil.
Visibilité Publique - Publié originellement 03/11/2024
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueFrançais Étiquettes Durée 25min 39sec
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Ndlr : n'oublie-t-il pas les actions juridiques de GP ? Approfondir ACT
Clément Sénéchal (à droite), au Climat Libé Tour de Marseille, ce samedi. (Patrick Gherdoussi/Libération)
publié le 19 octobre 2024 à 19h09 par Maud Mathias
Auteur d’un essai fustigeant notamment l’écologie du spectacle, le spécialiste des questions climatiques Clément Sénéchal revient sur l’urgence de retravailler la question écologique à partir des inégalités réelles.
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Responsable pendant plusieurs années du plaidoyer chez GreenPeace France, Clément Sénéchal, expert des enjeux climatiques, milite pour une écologie révolutionnaire qui tranche radicalement avec celle «du spectacle» dans laquelle s’embourbent les ONG depuis des années. Auteur de l’essai Pourquoi l’écologie perd toujours (Seuil, octobre 2024), il décrypte les causes politiques qui conduisent systématiquement l’écologie dominante à l’échec. Présent au Climat Libé Tour à Marseille pour débattre de la question «La justice peut-elle sauver la nature ?», il revient sur la nécessité d’une écologie populaire, les inégalités subies par les populations vulnérables face à la catastrophe climatique et la passivité complaisante des «professionnels de l’écologie».
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Il faut une écologie de la lutte des classes et que la bourgeoisie sensibilisée accepte de se mettre au service des classes populaires. L’écologie doit devenir antifasciste, parce que l’un des principaux freins à la transformation sociale, c’est la fragmentation des classes populaires par le racisme. Or il y a toute une écologie bourgeoise qui fait basculer des parties entières des classes populaires vers l’extrême droite, parce qu’elles se sentent victimes d’une forme de violence symbolique de l’écologie officielle. Il faut ensuite consolider les alliances de classe possibles pour massifier le mouvement de contestation contre l’ordre établi.
Connu / AP le 19/3/23
Une chronique des luttes par Clément Sénéchal sur Reporterre, de ce 18/03/2023
Clément Sénéchal @ClemSenechal
Nous sommes sur une pente littéralement suicidaire.
6:58 PM · 16 déc. 2022
404 Retweets 31 Tweets cités 1 513 J'aime
Source 👇🏻https://bloomberg.com/news/articles/2022-12-16/world-s-coal-consumption-set-to-breach-new-record-this-year#:~:text=Coal%20usage%20looks%20likely%20to,year%20for%20the%20first%20time
bloomberg.com
World’s Coal Consumption Set to Breach New Record This Year
World coal consumption is set to rise to the highest level ever this year despite ambitious global goals aimed at weaning nations off burning the dirty fossil fuel.
3 - 10 - 19
Clément Sénéchal @ClemSenechal Merci @VincentBurnand de m'avoir invité à l'@AcademieClimat pour débattre avec @DavidDjaiz des échelles et des leviers d'action nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique !
Greenpeace France - 4:01 PM · 13 juin 2022
- Intervention à retrouver ici (2e partie de la vidéo) 👇youtube.com
L'État face au dérèglement climatique - 2ème partie
#Milliardaires #ISF #Écologie - 26 506 vues - 1,6 k - 435 k abonnés - 212 commentaires
Le patrimoine financier de 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de la moitié des français, c’est ce que révèlent les ONGs Oxfam et Greenpeace dans leur nouveau rapport “Les milliardaires français font flamber la planète et l’Etat regarde ailleurs”. Ces inégalités climatiques sont à peine croyables et démontrent qu’il est impossible de penser la transition écologique sans justice sociale. Surtout après un quinquennat qui a été marqué par le mouvement des gilets jaunes et le fiasco de la taxe carbone.
Aujourd’hui, la fiscalité carbone pèse 4 fois plus lourd en proportion de leurs revenus sur les 20 % de ménages les plus modestes, par comparaison avec les 20 % de ménages les plus aisés… Alors comment opérer en France une transition écologique qui soit juste socialement ? Est-ce que les différentes formes d’ISF climatique, portées par Anne Hidalgo, Yannick Jadot et Jean Luc Mélenchon dans cette présidentielle, sont la solution pour combiner fiscalité écologique et justice sociale ? Quelles autres mesures faudrait-il mettre en place ?
Réponses dans cet entretien avec Clément Sénéchal de campagne chez Greenpeace France et Alexandre Poidatz, chargé de plaidoyer finance et climat chez Oxfam France.
Les deux organisations recommandent l’instauration d’un ISF climatique et d’une taxe supplémentaire sur les dividendes pour les entreprises qui ne respectent pas l’Accord de Paris. Deux taxes qui permettraient de rapporter 23,8 milliards à l’Etat selon le rapport.
Pour aller plus loin :
Le rapport “Les milliardaires français font flamber la planète et l’Etat regarde ailleurs”
https://www.oxfamfrance.org/wp-content/uploads/2022/02/rapport_milliardaires_carbone220222.pdf
L’entretien Blast avec Lucas Chancel “Climat : les inégalités nous mènent dans mur”
https://www.youtube.com/watch?v=Vo5n8nDxkt4&t=0s
Rapport Greenpeace 2020 “Pour l'instauration d’un ISF climatique”
https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2020/10/Largent-sale-du-captiale-pour-instauration-isf-climatique.pdf%3F_ga%3D2.172983203.1880550038.1645526093-796734577.1643307293
Rapport Oxfam sur l’enrichissement des milliardaires français
https://www.oxfamfrance.org/rapports/lindecent-enrichissement-des-milliardaires-francais-pendant-la-crise/
Détails sur les propositions des candidats sur l’ISF Climatique
https://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/presidentielle-on-vous-explique-la-proposition-d-isf-climatique-portee-par-hidalgo-jadot-et-melenchon_4921023.html
RAPPORT | Novembre 2021
Les coûts actuels des énergies électriques bas-carbone
Analyse des différents coûts actuels des moyens de production nucléaire, éolien et photovoltaïque et de leur impact sur le réseau.
Greenpeace est une organisation internationale qui agit selon les principes de non-violence pour protéger l’environnement et la biodiversité et promouvoir la paix. Elle est indépendante de tout pouvoir économique et politique et s’appuie sur un mouvement citoyen engagé pour construire un monde durable et équitable.
L’Institut Rousseau est un laboratoire d’idées indépendant, attaché à la reconstruction écologique, sociale et démocratique de nos sociétés.
Il rassemble des intellectuels, des chercheurs, des hauts fonctionnaires et des travailleurs du privé ou du public. Son objectif est de produire des propositions de politiques publiques innovantes, ambitieuses et opérationnelles.
Greenpeace France et l’Institut Rousseau tiennent à remercier différents acteurs associatifs pour leurs retours précieux et leurs conseils avisés : particulièrement Yves Marignac de l’association négaWatt ainsi qu’Alain Grandjean et les équipes de la Fondation Nicolas Hulot.
Contact presse Greenpeace Guillaumine Lickel, guillaumine.lickel@greenpeace.org, 06 73 89 48 90
Contact presse Institut Rousseau Oriane Wegner, oriane.wegner@institut-rousseau.fr, 06 59 57 32 89
Contact éditorial Morgane Gonon, morgane.gonon@institut-rousseau.fr, 06 33 12 10 58
Résumé exécutif
La France est actuellement à un tournant de son avenir énergétique avec un choix crucial pour son futur mix électrique : par quoi remplacer les 56 réacteurs nucléaires du pays après leur fermeture dans les décennies qui arrivent ? S’il est certain qu’il faudra quoi qu’il arrive accélérer le développement des énergies renouvelables éoliennes et photovoltaïques, la question se pose pour le nucléaire : faut-il ou non construire de nouveaux réacteurs nucléaires en France ou faut-il progressivement aller vers un mix 100 % renouvelables ?
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pour éclairer ce débat sur l’avenir énergétique du pays dans un contexte électoral particulier. Le rapport RTE Futurs énergétiques 2050 se focalise sur la trajectoire électrique alors que le scénario négaWatt 2022 et les scénarios de l’Ademe Prospectives, énergies, ressources 2050 proposent une vision de la transition sur l’ensemble du système énergétique vers la neutralité carbone en 2050.
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choix : nucléaire existant, nucléaire en construction avec l’EPR de Flamanville, éolien terrestre et posé en mer, photovoltaïque au sol, sur ombrières ou grandes toitures ainsi que sur le segment résidentiel. Cette grille de lecture repose sur le calcul du coût courant économique, tel qu’utilisé par la Cour des comptes pour calculer le coût de production de l'électricité nucléaire.
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méthodologie et un périmètre d’analyse communs pour ces différentes technologies. En outre, les chiffres utilisés proviennent tous de sources publiques les plus récentes possibles. Dans le cas du nucléaire, les données d’EDF ont été privilégiées et ont été complétées par des données d’autres sources, essentiellement celles de RTE ou de la Cour des comptes.
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Il résulte de cette étude que les renouvelables les plus compétitives, photovoltaïque en centrale au sol ou sur grandes toitures et éolien terrestre, présentent aujourd’hui un coût courant économique moyen de 5 % à 30 % inférieur à celui du nucléaire existant, celui de l’éolien posé en mer restant légèrement supérieur (moins de 15 %). Toutes ces options ont un coût courant économique moyen au moins deux fois moins élevé que celui de l’EPR de Flamanville, qui se situe au même niveau que celui du photovoltaïque résidentiel.
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Malgré les nombreuses variables et incertitudes à prendre en compte, le coût complet d’un tel système à l’horizon 2050 ou 2060 n’apparaît pas d’un ordre de grandeur différent de celui d’un système électrique reposant sur un mix d’énergies renouvelables et de nucléaire.
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Dès lors, il est indispensable que ce sujet puisse être débattu dans un cadre véritablement démocratique, en prenant le temps
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discutées sur la base d’une comparaison économique aussi équitable que possible, éclairant leurs coûts directs et leurs coûts indirects, ce qui est l’objet du présent rapport. Cette comparaison, pour être complète, doit intégrer d’autres critères, notamment des aspects environnementaux (matières premières, biodiversité, artificialisation des sols, ressource en eau, production et gestion des déchets...) et sociaux (création d’emplois, santé publique, retombées économiques, implication des différents territoires...) qui ne sont pas abordés ici.
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obtenir le CCE par MWh.
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le CCE plus adapté que le Levelized Cost Of Energy (LCOE) ou coût complet actualisé de l’énergie.
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Du rapport RTE/ Agence internationale de l'énergie (AIE), il ressort l’existence de “quatre ensembles de conditions strictes, qui devront être remplies pour permettre, sur le plan technique et avec une sécurité d’approvisionnement assurée, l’intégration d’une proportion très élevée d’énergies renouvelables dans un système électrique de grande échelle comme celui de la France” : le maintien de la stabilité du système électrique, l’assurance d’une adéquation permanente entre production et consommation électrique, l’existence de réserves opérationnelles adaptées en volume au mix électrique considéré et l’adaptation du réseau électrique.
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Seule une vision globale sur un ensemble de critères permettra aux citoyens, à l’ensemble des organisations concernées et aux personnalités politiques de débattre sereinement de l’avenir du mix électrique français et de prendre des décisions en toute connaissance de cause.
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le maintien du signal électrique à la fréquence de 50 Hertz, et le développement de dispositifs techniques pour remplacer ou imiter l’apport à la stabilisation du réseau aujourd’hui fournie par l’inertie des machines tournantes des centrales électriques.
Au moins deux options sont envisageables pour reproduire cet effet. La première
consiste simplement à utiliser des compensateurs synchrones, c’est-à-dire des
moteurs synchrones tournant à vide sur le réseau, sans production de puissance.
Pour cela, il est possible de réutiliser les machines tournantes des centrales
conventionnelles mais donc à vide. Il s’agit d’une solution mature ... La deuxième option consiste à modifier le fonctionnement actuel d’opérations de l’électronique de puissance des parcs éolien et photovoltaïque ... sans machines tournantes en modifiant le fonctionnement de “grid-following” en “grid-forming”, permettant aux moyens de production renouvelables de générer leur propre onde de tension à la fréquence voulue et de se synchroniser avec les autres sources générant des ondes de tension ... c’est l’objet du projet européen Osmose.
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état de l’art des coûts système
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d'après nos calculs, même en appliquant une hypothèse favorable d’une baisse de 30 % - préconisée par la SFEN (Société française d'énergie nucléaire) - au coût de construction (hors frais financiers) et en réduisant la durée de construction à 10 ans, le CCE du nouveau nucléaire ressortirait à près de 120 €/MWh.
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l’intégration dans un réseau, tel que celui de la France, d’électricité renouvelable générée par des centrales photovoltaïques et éoliennes, représentant une proportion pouvant aller jusqu’à 75 % du total (impliquant donc des coûts système additionnels de l’ordre de 40 € par MWh), peut être économiquement rentable lorsque cette intégration se fait au détriment du nucléaire de troisième génération
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TERMINER AVEC LES ANNEXES
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Connu / https://twitter.com/ClemSenechal/status/1463466234893189120
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@ClemSenechal
12:15 PM · - 22 Retweets 4 Tweets cités 47 J'aime & 14h Le rapport complet - 1 - 4 - 10
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Loi «climat», à contresens de l’urgence (1/11) - 133 commentaires
Mots-clés assemblée Barbara Pompili Climat Emmanuel Macron justice sociale loi climat parlement
Trois semaines de débats à l’Assemblée autour du projet de loi « climat » ont abouti à un texte très loin d’être à la hauteur de l’urgence climatique. Alors que nous entrons dans la décennie fatidique pour limiter le réchauffement planétaire, le gouvernement porte, en actant cette loi, une lourde responsabilité historique.
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Grandes absentes de ce paysage législatif désolé, les grandes entreprises ne sont aucunement affectées par la loi « climat ».
Oxfam révélait https://www.oxfamfrance.org/rapports/climat-cac-degres-de-trop/ encore début mars que les activités industrielles des multinationales du CAC 40 nous conduisent vers un réchauffement planétaire de +3,5 °C d’ici à 2100 – soit 2 °C de plus que l’objectif inscrit dans l’accord de Paris. Le même mois, une étude dévoilait que les banques françaises étaient les plus gros financeurs européens des énergies fossiles https://reclaimfinance.org/site/2021/03/24/rapport-les-banques-francaises-plus-grands-financeurs-europeens-des-energies-fossiles-en-2020/.
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Pis, certaines multinationales ont reçu un blanc-seing de la part du gouvernement, à l’instar des plateformes d’e-commerce comme Amazon ou Alibaba. Si l’article 52 de la loi précise la fin de l’implantation de nouvelles zones commerciales de plus de 10 000 m² – un plafond trop élevé, 80 % des projets se situant en dessous de ce seuil –, le commerce en ligne n’est pas concerné par ces contraintes. Il sera ainsi permis à Amazon de bétonner jusqu’à 200 000 m² de terres agricoles ou naturelles pour ériger un entrepôt.
Les plus riches ont été également ménagés, alors que, comme le souligne l'économiste et codirecteur du Laboratoire sur les inégalités mondiales Lucas Chancel, « 1 % des plus riches ont une empreinte carbone huit fois supérieure à la moitié la plus pauvre des Français » (lire notre entretien ici https://www.mediapart.fr/journal/france/220421/la-justice-sociale-est-la-grande-absente-de-la-loi-climat).
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« Le refus du reste à charge “zéro” est très idéologique : le gouvernement veut que les plus pauvres paient un minimum leurs travaux de rénovation pour ne pas être dans “l’assistanat” . Mais quelques milliers d’euros à avancer peuvent être vite rédhibitoires pour ceux qui sont au RSA ou au SMIC », témoigne Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé-Pierre.
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Malgré le fait que des députés LREM aient défendu l’impératif climatique de baisser le malus « poids » pour les voitures les plus polluantes telles que les SUV (sport utility vehicle), Barbara Pompili a maintenu un seuil de malus qui touche moins de 3 % des automobiles vendues en arguant : « Il me semble être un peu tôt pour modifier les seuils. Attendons encore un peu. »
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Le directeur du Haut Conseil pour le climat (HCC) , Olivier Fontan, Valérie Masson-Delmotte, coprésidente du GIEC, ou des climatologues français qui ont participé aux rapports du GIEC, telle Céline Guivarch, ont tous été consternés par l’auto-satisfecit du gouvernement en dépit du vide abyssal de la loi « climat ».
Rappelant le rôle scientifique et l’indépendance du HCC, le climatologue et membre du GIEC Christophe Cassou a ainsi dénoncé sur les réseaux sociaux le 7 avril : « Quand on préfère citer à l’Assemblée nationale le rapport du MIT Technology Review plutôt que celui du Haut Conseil pour le climat, je trouve que c’est très grave pour les valeurs démocratiques et le fonctionnement de nos institutions. »
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Connu / https://twitter.com/MickaCorreia/status/1385160517484953603
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Mickaël Correia @MickaCorreia · 22 avr.
En réponse à @MickaCorreia
Alors que nous entrons dans la décennie fatidique pour limiter le réchauffement planétaire, la majorité vient d'acter une #LoiClimat à contresens de l'urgence climatique.
« Nous voyons à travers cette loi le séparatisme de classe » commente @ClemSenechal
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Macron : champion du blabla - 22 janvier 2021 - 20H00 / Par Rémi-Kenzo Pagès
Le One Planet Summit à Paris lance le ballet des sommets pour le climat et la biodiversité de 2021, dont les plus importants ont lieu en septembre à Marseille (le Congrès mondial de la Nature) et cet automne à Kunming en Chine (la COP 15 biodiversité). Ce dernier sera peut-être à la biodiversité ce que la COP 21 à Paris était à la diplomatie climat, et devrait aboutir sur un accord international, en se basant sur les travaux de l'IPBES (l'équivalent du GIEC pour la biodiversité). Un objectif de 30% d'aires protégées est annoncé. La France, qui n'en est pas loin, déclare déjà vouloir atteindre cet objectif en 2022 (avec 10% en protection forte). Un plan national d'action a été présenté par le gouvernement dans la foulée du One Planet Summit.
Pourtant, lors de ce rendez-vous diplomatique, plusieurs observateurs, dont Greta Thunberg, ont dénoncé un enfumage. Dans un tweet, l'activiste suédoise n'y voit que du "blabla".
La volonté affichée d'atteindre 30% d'aires protégées n'est-elle pourtant pas une avancée? Le Média pose la question au Syndicat National de l'Environnement - FSU, qui intervient notamment dans les parcs nationaux et qui pointe du doigt le désinvestissement de l'Etat (voir à ce sujet le reportage du Média : https://www.lemediatv.fr/emissions/etat-durgence/les-parcs-nationaux-condamnes-a-mort-TfTYlge8QtmWtIPvo7CWVw ). Selon ces spécialistes de la protection de l'environnement, derrière la stratégie nationale des aires protégées il y a surtout un plan de communication. Même son de cloche du côté de l'ONG Greenpeace, aussi contactée par Le Média, qui fustige dans un communiqué un sommet inutile et des "annonces en trompe l'oeil".
Connue/ https://twitter.com/LeMediaTV/status/1352692508053041152
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Conformément au Plan Climat adopté en juillet 2017, le gouvernement vient d’annoncer l’adoption de la stratégie nationale de lutte contre la déforestation causée par l’importation de produits forestiers et agricoles non durables. Une stratégie qui se veut seulement incitative et ne comporte donc aucune réglementation contraignante, ce que regrette les ONG.
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Les réactions d’ONG
Greenpeace France commente cette stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée en parlant de « timides avancées » qui ne compensent pas « l’autorisation qu’il a donnée à Total d’importer 550 000 tonnes d’huile de palme par an pour sa bioraffinerie de La Mède, ni son blocage de la suppression de l’avantage fiscal aux agrocarburants à l’huile de palme« .
« Comment un tel texte, qui ne prévoit aucune interdiction ou mesure réglementaire, pourra-t-il freiner la déforestation engendrée par la production d’huile de palme ou de soja ? Avec si peu de moyens pour la protection des forêts, il est évident que la France ne pourra pas respecter ses engagements internationaux, en particulier ceux de l’Accord de Paris sur le climat« , analyse Clément Sénéchal, chargé de campagne Forêts chez Greenpeace France.
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Categories: climat, Collectivités, Entreprises, Particuliers
Étiquettes déforestation ; huile de palme : mesures incitatives ; ONG ; stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée
Clément Sénéchal @ClemSenechal · 14h
Pendant que le gouvernement nous parle de relance verte et de tournant écologique, cette enquête de @MassiotAude et @AurelieDelm démontre que les moyens de l'Etat sont utilisés pour miner les associations environnementales et décourager leurs actions.
Quand l'Etat fait du zèle pour étouffer les actions écolos
Dans une enquête au long cours, «Libération» démontre comment l’Etat français et ses organes locaux cherchent à encadrer, voire décourager, les associations et les militants écologistes.
liberation.fr - 0 - 27 - 20
Non répertoriée - 59 vues - 2 - 0 - 12,3 k abonnés
Echange avec Clément Sénéchal
Catégorie Organisations à but non lucratif 0 commentaire
Connu / https://www.youtube.com/watch?v=3TBM15t--fo#g