Les incendies qui ont ravagé une partie des forêts françaises cet été ont révélé au grand public que nombre d’entre elles étaient devenues des usines à bois. Face à l’emprise de la monoculture de ...
Connue / TG le 18/12/22 à 08:32
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La situation est complexe car l’amplitude de cette nouvelle vague est difficile à anticiper et survient en plein été, période habituellement associée à des capacités hospitalières limitées (congés). La tension hospitalière est aussi accentuée par l’épuisement des équipes soignantes « sur le pont » depuis plus de 18 mois, et alors que certains services ont à gérer des vagues massives de démissions, ou des difficultés de recrutement.
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Cette réduction de l’impact hospitalier, tient notamment au déploiement de plus en plus large de la vaccination, avec à une efficacité vaccinale très élevée contre les formes graves de COVID (effet indéniable et marqué pour réduire la tension en réanimation et décès pour un même niveau d’infection détectées).
La moindre fréquence des admissions en réanimations et décès est également en lien avec la circulation virale prépondérante dans les tranches les plus jeunes et donc moins fréquemment concernées par les COVID sévères et décès.
Autre élément à ne pas ignorer et qui vient modérer cette enthousiasme face à cette décorrélation apparente entre contaminations et impact hospitalier, le niveau de dépistage !
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Ceci tend donc à modérer le sentiment de sécurité que véhicule l’argument de décorrélation entre infections et hospitalisation/décès.
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la circulation virale va devenir beaucoup plus intense que ce que nous avons connu jusqu’à présent. Les évènements jusqu’ici rares, c’est-à-dire des jeunes en réanimation, vont devenir de plus en plus fréquents car la masse d’infection (même si elle n’est pas détectée) va devenir telle que même si les formes graves sont moins fréquentes chez les plus jeunes elles se verront en nombre plus élevé
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net rajeunissement des patients concernés par les formes graves de COVID. Ceci tient notamment, à la vaccination des plus âgés, mais aussi à la hausse de virulence du variant Delta documentée par au moins trois études indépendantes :
- Au Canada : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.07.05.21260050v2
- A Singapour : https://europepmc.org/article/ppr/ppr356279
- En Ecosse : https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(21)01358-1/fulltext
... pourtant anticipé et les alertes avaient été émises ... déploiement vaccinal encore trop limité ... parmi les vaccinés, au moins 8,6% ne seront pas protégés malgré un schéma vaccinal complet ... efficacité vaccinale contre les formes sévères de COVID, bien plus faible chez les patients porteurs de comorbidités et/ou plus âgés
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je ne m’attends pas à une forte efficacité du pass sanitaire pour éviter la circulation virale ou l’emballement épidémique. ... mesure folle, je pèse mes mots, folle, a été l’annonce de l’abandon du port systématique et obligatoire du masque dans les lieux soumis au pass sanitaire ! Quand on réfléchit sur les modes d’obtention du pass sanitaire et de son application, l’abandon des mesures barrières/distanciation dans les lieux soumis au pass sanitaire expose la population à un danger majeur ... le test est négatif, le pass est validé, alors que le client est infecté ... un test datant de 48h, ne présume pas des contaminations potentiellement survenue entre la date du test et le moment où le client se présente ! Avec le variant Delta, c’est loin d’être un détail car l’excrétion virale débute dès J2 après la contamination (http://weekly.chinacdc.cn/en/article/doi/10.46234/ccdcw2021.148) ... encore confirmé récemment par le CDC, l’excrétion virale par voie ORL est régulièrement observée au-delà de 18 jours après l’apparition des symptômes (https://twitter.com/DataDrivenMD/status/1420940610542862341?s=20) ! Et je ne parle pas même pas de l’excrétion digestive qui peut durer des semaines ... sur les données israéliennes, on constate une efficacité apparente contre les infections, de seulement 39% (cf. tableau précédent « SARS-CoV-2 cases »), et qui descend même à 16% chez les vaccinés les plus anciens ! Ainsi, être vacciné, et donc avoir un pass sanitaire valide, ne signifiera pas être protégé de l’infection ... biais constant dans l’évaluation de l’efficacité vaccinale contre les infections (portage virale), constamment surestimée, contrairement à son efficacité contre les formes sévères qui est très élevée, semble plus pérenne, et est incontestable car mesurée sur des données hospitalières fiables.
L’efficacité contre l’infection est par contre dépendante de l’activité de dépistage ... tend à faire sortir les vaccinés des tests de dépistage, ce qui donne l’illusion que le virus ne circule plus chez eux.
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les vaccins systémiques (injectables) protègent peu ou pas la sphère ORL (porte d’entrée/sortie de SARS-CoV-2), et ne peuvent donc pas empêcher l’infection :https://twitter.com/florian_krammer/status/1310427555707658243?s=20
Pour obtenir une telle protection, il faudrait compléter la vaccination injectable par une vaccination intranasale, seule capable d’induire une immunité fortement neutralisante au niveau des muqueuses ORL : https://twitter.com/EricTopol/status/1419503489546219520?s=20
Par contre cette vaccination intranasale ne pourrait être qu’un complément à la vaccination injectable car elle protège beaucoup moins bien contre l’infection pulmonaire et donc contre les formes sévères.
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les vaccinés pourront avoir un pass valide tout en restant contaminés et contaminants
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la circulation virale va aller crescendo, tout en étant de moins en moins perçue, et ces personnes vulnérables non-vaccinées vont donc courir un risque de plus en plus fort
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L’OMS a pourtant alerté depuis des mois ! Tout d’abord par l’intermédiaire du Dr. Aylward (https://twitter.com/WorldAffairsPro/status/1353765556663373825?s=20), conseiller principal du directeur de l’OMS, qui a déclaré le 25/01/2021 : « les pays qui misent tout sur la seule vaccination vont perdre » (https://www.youtube.com/watch?v=hK_XWQXCcLA&ab_channel=WorldHealthOrganization%28WHO%29).
Également par l’intermédiaire du Dr. Ryan (directeur de la cellule de gestion des urgences sanitaires à l’OMS), qui a déclaré le 5 décembre 2020 : « les vaccins seuls ne pourront pas faire le job » (https://www.youtube.com/watch?v=C0kNDgYzH5E&ab_channel=INQUIRER.net)
Les alertes sont claires et émises depuis des mois. Tout miser sur la seule vaccination est une erreur.
Il faut en parallèle renforcer les mesures de suppression virale
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sur 100 vaccinés, 9 ne sont pas protégé malgré une vaccination complète. Et les données israéliennes montrent qu’avec le temps cette protection diminue, d’autant plus vite que les patients sont âgés et/ou porteurs de comorbidités.
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De plus, tous les patients immunodéprimés, atteints de cancers, greffés d’organes, insuffisants rénaux, porteurs de maladies autoimmunes… sont aussi ceux qui vont tirer le moins de bénéfice de la vaccination (car leur système immunitaire n’est pas assez efficace), alors qu’ils sont par ailleurs parmi les sujets les plus à risque de COVID sévère !
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ce virus ne va plus disparaître ... avec Delta il faut bien comprendre que le « diable est sortie de sa boîte » et n’y retournera plus. Ne pas s’adapter ne fera que rendre le péril et les souffrances plus grandes.
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Les contre-indications médicales à la vaccination restent exceptionnelles, et sont essentiellement une allergie documentée aux composant du vaccin, notamment au polyéthylène glycol.
Les autres contre-indications sont relatives, notamment avec les antécédents d’allergies sévères. Ces problématiques peuvent notamment bénéficier d’une vaccination sous surveillance médicale, avec prémédication antihistaminique. Dans les cas les plus complexes, où la protection vaccinale reste nécessaire en raison d’un risque élevé de COVID sévère, une désensibilisation peut aussi être tentée pour diminuer le risque de réaction allergique.
Pour ceux qui resteraient dans le cas d’une contre-indication absolue, mais aussi pour tous les patients immunodéprimés, cancéreux, greffés d’organes, insuffisants rénaux, porteurs de maladies auto-immunes, la solidarité sanitaire de la collectivité restera nécessaire.
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C’est notamment pour eux que l’intérêt collectif de la vaccination doit être pleinement déployé. Même si les vaccinés restent transmetteurs du virus, leur excrétion virale dure en moyenne 3 jours contre plus de 10 jours chez les non-vaccinés. Mécaniquement, les vaccinés pourront contaminer moins de personnes qu’un non-vacciné. Même si ce n’est pas une protection parfaite, elle doit être mise en jeu (tout est bon à prendre pour protéger le plus de personnes possible).
Deuxièmement, les mesures barrières/distanciation, aération… resteront une ligne de défense incontournable (pour longtemps), afin de réduire le risque d’exposition au virus.
Enfin, le recours aux anticorps monoclonaux peut apporter une ligne de défense complémentaire et venir compenser la réponse vaccinale insuffisante chez ces patients immunodéprimés
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appel de l’association Renaloo, lancé aux autorités sanitaires pour organiser l’accès à cette prévention : https://twitter.com/Renalooo/status/1422470717682167836?s=20
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l’obligation vaccinale : elle pose des questions éthiques, mais elle pose aussi beaucoup moins de problèmes pratiques que le passe sanitaire et nous évite de basculer dans une société de la surveillance. Il faut avoir un vrai débat là-dessus.
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Nous sommes toujours plus fichés, contrôlés et surveillés et cela ne semble pas émouvoir grand monde, car c’est toujours fait au nom d’un bien supérieur, la sécurité, la santé ou autre. Les libertés publiques sont une variable d’ajustement depuis bien longtemps, cela ne date pas de la crise sanitaire. Comme vous le dite, la question centrale est celle de la proportionnalité : quel degré de contrainte individuelle sommes-nous disposés à endurer pour atteindre nos buts collectifs ? Or, plutôt que d’une vraie réflexion sur cette question, on assiste à une fuite en avant des pouvoirs publics sous l’œil relativement bienveillant de toute une partie de la population.
À Lire Aussi
Près de 20% des Français refusent la vaccination et le pass sanitaire mais savent-ils qu’ils sont manipulés pour mettre la vie des autres en danger ? https://atlantico.fr/article/decryptage/pres-de-20percent-des-francais-refusent-la-vaccination-et-le-pass-sanitaire-mais-savent-ils-qu-ils-sont-manipules-pour-mettre-la-vie-des-autres-en-danger-covid-19-pandemie-epidemie-democratie-jean-marc-sylvestre
Mots-Clés Covid-19, tester, tracer, Pass Sanitaire, quatrième vague, Conseil Constitutionnel, circulation virale
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Q3KrDg
Ndlr : Claude-Alexandre GUSTAVE selon twitter : Biologiste médical #teambiomed
Ancien AHU microbiologie / AH immunologie @CHUdeLyon
M2R Infectio fondamentale @UnivLyon1
La cellule photovoltaïque est composée d’un matériau semi-conducteur qui absorbe l’énergie lumineuse et la transforme directement en courant électrique.
La production des cellules photovoltaïques nécessite de l’énergie, et on estime qu’une cellule photovoltaïque doit fonctionner environ 2 à 3 ans suivant sa technologie pour produire l’énergie qui a été nécessaire à sa fabrication.
Principe de fonctionnement
Une cellule individuelle, unité de base d’un système photovoltaïque, ne produit qu’une très faible puissance électrique, typiquement de 1 à 3 W avec une tension de moins d’un volt. Pour produire plus de puissance, les cellules sont assemblées pour former un module (ou panneau).
Les connections en série de plusieurs cellules augmentent la tension pour un même courant, tandis que la mise en parallèle accroît le courant en conservant la tension. Le courant de sortie, et donc la puissance, sera proportionnelle à la surface du module.
Les principaux types de cellules photovoltaïque
- Cellule multijonction
- Cellule en silicium monocristallin
- Cellule en silicium polycristallin
- Cellule sans silicium en couche mince CIS
- Cellule silicium amorphe en couche mince
- Cellule CZTS (cuivre zinc etain soufre)
Clés :
photovoltaïque solaire cellule CZTS panneau silicium énergie