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Clés :* Déchets nucléaires Eau, rivières, océans
La filière nucléaire dégage des déchets radioactifs, mais aussi des substances polluantes telles que le nitrate. Une association compare le site de retraitement de La Hague à une mégaporcherie industrielle.
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Selon l’association Robin des bois, l’usine de retraitement de déchets radioactifs de La Hague, en Normandie, polluerait autant qu’une porcherie industrielle de 100 000 porcs. Chaque année, elle rejette 2 000 tonnes de nitrates directement dans la Manche. Ces substances chimiques sont issues de l’acide nitrique utilisé pour dissoudre les combustibles irradiés et pour séparer le plutonium, l’uranium et les produits de fission.
« La Hague peut se vanter d’être la plus grande porcherie du monde, s’exclame Jacky Bonnemains, le porte-parole de l’association joint par Reporterre. Elle dépasse même la pollution de la mégaporcherie de Nanyang, en Chine, qui va héberger plus de 84 000 truies. » Pour Robin des bois, les rejets bruts de nitrates déversés par l’usine de La Hague, ainsi que leur accumulation depuis plus de cinquante ans, contribueraient à l’eutrophisation des zones marines situées à proximité : le golfe normano-breton, la baie de Seine, la Manche Nord, etc. « L’usine de La Hague participe à la prolifération des algues vertes dans la région, assure Jacky Bonnemains. C’est une pollution ancienne, mais peu connue de la filière nucléaire. En communiquant sur ce sujet, nous avons voulu déplacer les radars et faire voler en éclats l’idée que cette énergie serait verte et durable. »
L’association écologiste s’appuie sur des documents récents. Une enquête publique est en cours jusqu’au 16 novembre pour autoriser Orano à élargir la gamme des combustibles nucléaires traités au sein de son usine. Dans ce cadre, l’Autorité environnementale vient de publier un rapport. Dans les premières pages, elle indique que l’usine déverse chaque année des milliers de tonnes de nitrates, « des flux importants, précise-t-elle, qui représentent, chaque année, plus de 1 % du rejet total d’azote » en France.
« Ces rejets représentent le lisier de 100 000 porcs »
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La situation est d’autant plus cocasse que le territoire de La Hague a candidaté en février 2021 au statut de géoparc mondial Unesco, un label créé fin 2015 qui consacre « des sites et paysages de portée géologique internationale [...] gérés selon un concept global de protection, d’éducation et de développement durable ».
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Depuis plusieurs décennies, l’évaluation des risques environnementaux et sanitaires des rejets de La Hague fait polémique. Dans les années 2000, déjà, des scientifiques du groupe Radioécologie Nord-Cotentin (GRNC), avaient été mandatés par les autorités pour étudier ces incidences. Leurs conclusions n’avaient pas fait consensus.
« C’est très compliqué d’analyser l’impact sur le long terme de ces rejets, dit à Reporterre Pierre Barbey, un ancien membre du GRNC, militant de l’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (Acro).
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Tout dépend aussi de ce que l’on mesure. Lorsque le GRNC s’est créé, il y a vingt ans, la filière nucléaire affirmait ne rejeter à La Hague que 12 substances radioactives. Le GRNC en a compté en réalité... 72. Ses rejets chimiques sont également colossaux. « Au-delà du nitrate, chaque année, 100 tonnes de nitrite sont déversées dans la mer, 2 900 tonnes de phosphore total, 2,7 tonnes de phosphate de tributyle, sans compter aussi les métaux lourds, le plomb, le mercure, le zinc, énumère Pierre Barbey. C’est une vraie atteinte à l’environnement. On ne peut pas la nier. »
Connu / https://twitter.com/__ACRO__/status/1459125622366785540
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Tweet de Nucléaire-Sortie ACRO @ACRO · 10h
#Nitrates : l’usine #nucléaire de #LaHague pollue plus qu’une mégaporcherie de 100 000 porcs. Cela vient s'ajouter aux rejets radioactifs en mer - les plus élevés au monde - dénoncés par l'@ACRO
et autres rejets chimiques. via @Reporterre - 2 - 23 - 21
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#GénétiquementModifié #Myocardites #BénéficeRisques 9 836 commentaires
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Une technologie inconnue de la plupart des gens est utilisée depuis quelques mois pour vacciner... des milliards de personnes. Cela suscite des questions légitimes, des rumeurs, des élucubrations, et au final des doutes qui ne sont pas signe de bêtise. Avons-nous, oui ou non, assez de recul sur les vaccins à ARNm ?
Le script de cette vidéo est entièrement disponible, avec toutes les SOURCES, à cette adresse : https://menace-theoriste.fr/pas-assez-de-recul-pour-se-fier-aux-vaccins-arnm/
00:00 Intro et générique
01:00 18 000 morts du vaccin ?!
4:37 Un génocide ??
6:21 Les Bénéfices
11:33 Les Risques
12:00 Génocide (bis)
13:40 Modification de l'ADN ?
16:50 Risque de Myocardite (là c'est sérieux)
18:01 Contrôlés par la 5G (Boutry)
19:40 Génocide (encore)
21:04 Manquons-nous de Recul ? Les faits.
24:55 Le cas Maxime Beltra
25:42 C'est quoi avoir du recul ? (chloroquine ivermectine...)
27:50 Risque Zéro
29:10 Bilan
Tr : voir le script dont :
Thomas C. Durand, Dr en biologie – Vulgarisateur scientifique.
Directeur de la rédaction de l’Association pour la Science et la Transmission de l’Esprit Critique.
L’ASTEC est une association loi 1901 sans aucun lien d’intérêt avec aucune industrie ni entreprise. C’est VOUS qui la financez via des plateformes comme Hello Asso, Tipeee ou Utip.
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Jean-Jacques Crèvecœur est un gourou bien connu des gens qui travaillent sur les dérives sectaires ... pas de graphène dans les vaccins en réalité
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On a besoin de vaccins efficaces parce que malgré le travail acharnés des professionnels de santé, malgré les mesures barrières et deux confinements, l’année 2020 a enregistré en France une surmortalité confirmée par une publication officielle de l’INSEE (2020 : Une hausse des décès inédite depuis 70 ans https://www.insee.fr/fr/statistiques/5347349). Aujourd’hui, je pense que ceux qui ont dit en 2020 que c’était une grippette, qui étaient sûrs que ça allait passer, qu’il n‘y avait pas de deuxième vague et qui ont encouragé tout le monde a refuser les mesures de précaution comme le masque, ne sont pas des gens fiables. Parce que les faits leur ont donné tort ! Ils devraient se taire, ou en tout cas on devrait cesser de les écouter.
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les vaccins à ARN on n’a pas assez de recul ... Christian Schaller ... es prédictions de monsieur Schaller ne se vérifient pas
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il s’avère que ces vaccins sont super efficaces ... Ce n’est pas une modification génétique, et madame Henrion Caude le sait, puisque le génome est dans le noyaux tandis que l’ARN, qui appartient au transcriptome n’est pas dans le noyau.
Si vous avez peur que l’ARN viral contenu dans le vaccin modifie votre ADN, j’ai une très mauvaise nouvelle. Dans l’hypothèse où, évitant le vaccin, vous êtes infecté par le virus et que votre système immunitaire n’est pas efficace immédiatement, le virus va se multiplier et votre corps contiendra beaucoup plus de matériel génétique viral que le corps d’une personne vaccinée. ... chacun d’entre nous a, dans chaque cellule de son corps, 8% de son génome qui provient d’anciens virus qui se sont logés dans nos chromosomes ... étude qui a cherché à voir si l’ARN du virus de notre chère pandémie avait des chances de s’intégrer dans le génome humain… Et les chercheurs répondent NON ... Christian Tal Schaller
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risque de myocardite ... vraie question ... pharmacovigilance a montré une incidence inattendue de myocardite chez les vaccinés, surtout chez les hommes jeunes ... nombre de cas très réduit et aucun décès rapporté ... également lorsque l’on est infecté par le virus. Une étude vient de montrer qu’elles sont alors 6 fois plus fréquentes que les myocardites vaccinales
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Contrôlé par la 5G ?
Richard Boutry délire sur la 5G, Bill Gates, les démons et un génocide. AUCUN FONDEMENT
3. On manque de recul
... 225 ans de recul sur le principe de vaccination ... presque jamais vu d’effets secondaires liés à un vaccin au-delà de 2 mois après l’injection ... L’ARN messager est connu depuis 1961 ... cette molécule fait partie des ingrédients qui composent un virus ... La composition des vaccins est connue, elle est publiée en libre accès (source). Vous pouvez allez vérifier si on y trouve du mercure, de l’aluminium ou du graphène. Spoiler : non.
Les recherches sur les vaccins à ARN ont commencé dans les années 1980. Une publication de 1993 par une équipe de l’APHP montre une technique très proche des vaccins actuels utilisée alors contre le virus de la grippe (source). ... En 2018 la revue Nature nous expliquait à quel point cette technologie était déjà bien avancée. Autrement dit : On a du recul !
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Plus de quatre milliards de doses de vaccin ont été administrées depuis décembre 2020 (source). Il y a des rapports faisant état de dizaines de milliers d’accidents de santé survenus après l’injection, mais ces rapports ne sont pas des enquêtes, ce sont des alertes. Et les problèmes relevés ne sont pas forcément liés au vaccin. Aux Etats-Unis ou 164 Millions de personnes sont pleinement vaccinés, on compte un total de 3 morts que les experts peuvent lier directement au vaccin de chez Janssen, il s’agit de trois thromboses (source).
En France, le 22 juillet 2021 on en était à 23 018 cas d’effets indésirables analysés. La grande majorité sont des syndromes pseudo-grippaux (fièvre élevée, courbatures, céphalées). [Mise à jour 05/08 :] Le rapport de l’ANSM fait état de 13 décès liés à la vaccination ; En rapport avec le vaccin Vaxzevria de chez Astrazeneca, il s’agit de 13 thromboses, médiane d’âge 62 ans (source).
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On manquait de recul sur le protocole Raoult, à base de chloroquine dont les effets cardiaques connus combinés aux effets cardiaques du covid qu’on découvrait, représentaient un risque potentiel. Il a fallu attendre quelques mois pour que des études bien faites nous apportent une réponse sur le rapport bénéfice-risque de ce traitement. Et maintenant qu’on a le recul, il faut accepter le verdict de la science : La chloroquine n’est pas efficace contre le covid19 et son utilisation fait plus de mal que de bien aux malades (1ère source ; 2ème source).
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Bilan
... il reste des incertitudes, mais on peut dire en toute confiance la chose suivante : À moins d’avoir une allergie connue au Polyéthylène Glycol il n’existe pas une seule situation où il préférable pour vous d’être en contact avec le virus plutôt que d’être vacciné.
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vous améliorez vos chances de rester en bonne santé en vous faisant vacciner. Et en plus, vous devenez acteur de la couverture vaccinale qui protège tous ceux que leur santé n’autorise pas à être vaccinés ou qui ont reçu le vaccin mais qui n’ont pas développé pour autant une immunité efficace.
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Merci à Muriel Leal pour son aide dans la collecte d’informations pour préparer cet article. Merci également pour leur aide à Pac Abenakis, le collectif Covid 19 Fédération et à ComplotistDeleter.
Pour le sénateur de Guyane, la France a les moyens d’assurer un suivi pointilleux des projets industriels du département d’Amérique latine. Il rappelle que le cyanure est présent dans l’industrie pharmaceutique, pas seulement dans l’industrie minière et aurifère.
© Nordine Bensmail Georges Patient, sénateur de Guyane
Alors que le gouvernement doit se prononcer sur les demandes de renouvellement des autorisations des exploitations aurifères du département, le sénateur LREM de Guyane, Georges Patient, entend rationaliser le débat. Un autre parlementaire, le député Gabriel Serville, demande l’interdiction générale de l’utilisation des technologies à base de cyanure dans l’industrie minière en Guyane. "Les experts n’ont pas dénoncé le cyanure" rappelle Georges Patient, qui poursuit : "prôner l’interdiction du cyanure dans l’exploitation minière, c’est quasiment mettre un coup d’arrêt à cette industrie en Guyane, à toute valorisation des ressources. Pas de décollage économique ? C’est suicidaire..." déclare le sénateur du grand département d'Amérique du Sud.
Contexte
La bataille pour ou contre l’industrie minière en Guyane, prend chaque jour un peu plus d'ampleur. Après la dénonciation du projet aurifère de Montagne d’Or, auquel s'ajoute désormais celui du groupe Auplata par les écologistes du collectif Or de Question, c’est désormais l’ensemble de l’industrie aurifère du département qui est concerné par une proposition de résolution déposée à l’Assemblée nationale. Elle demande l’interdiction du procédé d’extraction de l’or par cyanure alcalin en circuit fermé. S'agit-il de répondre voire de surenchérir à l'adhésion récente de la compagnie Montagne d'Or au Code International du Cyanure sous l'égide du programme des Nations Unies pour l'Environnement (UNEP) ?
Face à un chômage de masse, l'exploitation industrielle et minière serait créatrice d'emplois en Guyane et de retombées économiques et fiscales importantes. Mais la mine verte n'existe pas et les risques environnementaux, bien réels, rendent les positions difficilement conciliables. Rencontre à Paris avec Georges Patient. Le sénateur de Guyane, originaire de Mana dans l'Ouest Guyanais, soutient la Charte mine responsable et l'industrie minière de Guyane.
La 1ere.fr : l’industrie aurifère utilise du cyanure en circuit fermé, à raison de 0,001 %, quelles seraient selon vous les conséquences de l’interdiction évenutelle du cyanure comme le souhaitent Gabrielle Serville et une soixantaine de députés ?
Georges Patient : je réagis à cette proposition avec beaucoup de stupéfaction. J’ai toujours dit que j’étais favorable à l’industrialisation minière en Guyane. On sait que le cyanure est ou sera utilisé dans de bonnes conditions et je ne vois pas pourquoi, n’étant ni expert ni scientifique, je devrais subitement préconiser l’interdiction du cyanure. La production de cyanure va, à 94 %, dans les produits pharmaceutiques, cosmétologiques, et même dans le sel de table que nous consommons, donc oui à l’exploitation minière, mais sous deux conditions : s’il y a un risque, je ne suis pas d’accord, s’il n’y a pas de retombées pour le territoire, je ne suis pas d’accord, mais nous devons laisser aux experts, comme ceux du BRGM, le soin de s’exprimer. Je vais les rencontrer très prochainement et je vais leur poser la question.
Je reviens sur l’éventuelle interdiction du cyanure utilisé par l’industrie minière guyanaise, quelles en seraient les conséquences ?
Ce serait presque un point d’arrêt. Même les artisans locaux utilisent du cyanure (…) je me pose la question de savoir s’il n’y a pas une volonté de non-développement de l’industrie minière en Guyane, tout simplement. Notre industrie minière fait partie de la France, elle est soumise à tous les contrôles qu’on puisse avoir dans le cadre de l’Etat français. Elle peut permettre de juguler, en partie, l’orpaillage illégal. Ce sera une activité transparente avec un certain nombre de retombées économiques pour le Territoire.
L’industrie minière guyanaise qui n’utiliserait plus de cyanure n’est-ce pas pourtant une perspective écologique intéressante ?
On a l’impression que la Guyane devient la variable d’ajustement pour tous les combats écologiques. Faute de mener ces combats dans l’hexagone, on utilise la Guyane. Maintenant, c’est Montagne d’Or, après, ce sera le pétrole. Mais alors que la situation économique continue de s’enliser, que va-t-on faire des 40.000 chômeurs, alors même que la population passera dans les prochaines années à 570.000 habitants ? Quelles perspectives offrir à tous ces jeunes ?
Le 7 février prochain, un débat doit avoir lieu à l’Assemblée nationale sur l’orpaillage illégal, quelle est votre sentiment ?
Un débat de plus, sans doute utile, mais ça n’arrêtera pas l’orpaillage illégal, qui lui, on le sait très bien pollue la Guyane avec le mercure. D’ailleurs, j’entends peu les écologistes parler de l’orpaillage illégal, et pourtant, c’est une réalité négative sur le territoire. Malgré des forces policières et militaires très présentes, l’orpaillage illégal est le vrai danger.
La lutte contre l’industrie minière en Guyane est devenue la mère de toutes les batailles pour les écologistes ?
Oui, la Guyane est devenue une aubaine pour les écolos, une occasion de se gargariser sur la mise en péril écologique de la Guyane. Je dirai simplement que j’aime mon pays et peut-être davantage que tous ces gens qui pour la plupart ne connaissent même pas la Guyane. S’il y avait des risques (à l’utilisation du cyanure NDLR) si des scientifiques me disaient qu’il faut arrêter et ne pas compter sur l’industrie minière pour le décollage économique, je n’irai pas sacrifier ma terre, parce que j’y vis, moi.
Clé : économie, industrie, orpaillage, politique