Pendant que notre attention est tournée vers les élections, le législateur en profite pour grignoter nos droits et libertés encore plus ! Nous recevons Arthur Messaud, juriste à la Quadrature du net pour en discuter.
Pendant que notre attention est tournée vers les élections, le législateur en profite pour grignoter nos droits et libertés encore plus ! Le Conseil d’État a validé l’utilisation massive de la reconnaissance faciale par la police dans le fichier « traitement des antécédents judiciaires », portant ainsi atteinte aux droits et libertés des personnes concernées et ce malgré les alertes lancées par la quadrature du Net, association de défense et de promotion des droits et libertés sur internet.
La commission des Lois du Sénat a adopté hier à l'unanimité un rapport d’information sur « la reconnaissance faciale et ses risques ». Ce document, qui a été rendu public aujourd’hui, alerte sur l’absence de cadre juridique clair face aux nouvelles technologies d’identification, et recommande le lancement d’une série d’expérimentations.
Nous recevons Arthur Messaud, juriste à la Quadrature du net pour discuter de cette surveillance de masse...
Tr.: ... 20 millions de personnes fichées dont 9 millions avec photos ... JO2024 ... vendre des armes ... les caméras ne servent à rien en terme de dissuasion ... tout le monde n'est pas suspect ou dangereux par défaut ... biométrie
Nous appelons la Commission européenne à rendre obligatoire la déclaration d’origine pour tous les produits alimentaires : pour protéger l’environnement, prévenir les fraudes alimentaires et garantir le droit des consommateurs à l’information.
Pourquoi c'est important ?
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Les géants de l’agroalimentaire exploitent un vide juridique qui les autorise à apposer la mention « Fabriqué en France » sur leurs produits, même sur ceux qui n’ont pas été fabriqués dans ce pays : cette arnaque à grande échelle nous berne, mais nuit aussi aux fermiers et producteurs alimentaires locaux [2]. Aujourd'hui, nous avons l’occasion de changer les règles.
WeMove Europe s’est associée à d’autres organisations afin d’obliger la Commission européenne à exiger que l'étiquetage des produits alimentaires vendus en Europe indique leur véritable pays d’origine[3].
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