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Voilà 10 mois que le projet La Tête Ailleurs a débuté. Notre compréhension et notre pratique des modes de gouvernance collaborative ne cessent de se renforcer, grâce aux nombreuses rencontres, discussions et opportunités d’expérimentation que la vie met sur notre chemin.
Fraîchement sortis d’un séminaire co-animé par Olivier Pastor [l’un des fondateurs de l’Université du Nous], et en plein bouillonnement sur nos premiers accompagnements d’équipes, on a envie d’aborder aujourd’hui avec vous une question centrale dans la poursuite de notre mission : comment définir concrètement la gouvernance partagée ?
... la formalisation du “faire ensemble” ... un “faire ensemble” qui repose sur un principe simple mais radical : personne n’a de pouvoir sur personne. Que ce soit de manière explicite — définie par un organigramme — ou plus implicite — régie par des jeux d’influence et de manipulation.
En d’autres termes, utiliser ce protocole induit que tous les membres de l’organisation ont la même part de pouvoir et de responsabilité.
Ce qui nous amène d’emblée à démonter deux idées reçues :
- “Gouvernance Partagée veut dire que tout le monde décide de tout”. En aucun cas. La co-responsabilité n’empêche pas que certaines décisions soient individuelles — relatives à l’étendue des rôles de chacun — et d’autres collectives — à la jonction entre plusieurs rôles.
- “En Gouvernance Partagée, tout le monde fait ce qu’il veut”. Bien au contraire. Pour que chacun sache qui fait quoi et comment, on a besoin d’un cadre à la fois plus rigoureux et plus explicite que celui qu’on rencontre dans les systèmes classiques. Mais la vraie différence, c’est que ce cadre est construit ensemble, pour libérer et non pour contraindre.
Les différentes briques de la Gouvernance Partagée - Un “Nous” fort
- Des individus souverains
- Des rôles clairs et bien délimités
- Des process qui neutralisent les égos
- Un pilotage par tensions
- Une structure en cercles articulés par des double liens
- Une Raison d’Être au service de la société
- Des règles à la fois strictes et libérantes
- Une volonté profonde de redistribuer le pouvoir
... un chemin, pas un état ...
mail : bertrand@la-tete-ailleurs.fr
Clés : Management ; Collective Intelligence ; Change Management ; Société ; Entreprise Liberee
Ndlr : "personne n’a de pouvoir sur personne" est une belle utopie...
Le "liant entre pouvoir et amour" semble "verbeux" ?! Approfondir ACT
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Depuis 2016, FABERNOVEL INNOVATE accompagne la MAIF dans le design de son expérience utilisateur et collaborateur.
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Connue / https://careers.fabernovel.com/
Transcription : 4 questions à Pascal Demurger, Directeur général de MAIF et Leila Turner, Directrice générale de FABERNOVEL INNOVATE
- Comment la révolution numérique impacte-t-elle le secteur de l'assurance ?
contraction à venir du marché certaine avec le développement des véhicules semi-autonomes d'abord, totalement autonomes ensuite. Réduction de la sinistralité de 50% à horizon 2030, 80% à horizon plus lointain. Un nombre d'acteurs plus important (GAFA, Startup ... Évolution des règles du jeu sur ce marché B2C en B2B ou B2B2C. Enfin, la manière de faire de l'assurance : bigdata, UX. Bouleversements profonds, nombreux et rapides.
Leila ... repenser la diversification de son marché. le numérique abaisse les frontières à l'entrée. La MAIF veut RENDRE CAPABLE POUR RENDRE POSSIBLE. Soit remonter bien plus en amont ... rentrer sur le marché de la formation, agrégateur bancaire, par ex. - Réponse à ces changements : résumée en 2 mots : PIVOT - SINGULARITÉ. Management par la confiance, entreprise libérée. Que la MAIF ait un impact sur la société : impact environnemental et sociétal positif, Inspirationnel pour ses salariés, ses clients, etc
- Comment FI a accompagné la M sur ses chantiers ? l'aider sur la refonte de son expérience sociétaires. /designers écoute, observation utilisateurs pour bien détecter et comprendre usages et besoins. ET aussi un peu sorti du cadre en allant voir audelà de la maif et de l'assurance dt san francisco /UX. Puis posé les piliers d'une expérience cible telle qu'elle devrait être vécue par l'ensemble des sociétaires. Est profond, a vocation à circuler et devenir un point de fuite pour l'ensemble de l'entreprise, en tenant compte de la culture et des singularités très fortes de la maif. /opérationnel /équipes décliner cette vision sur >>nbr parcours types (souscription contrat, gestion patrimoine, déclaration sinistre. Refonte UX. Idem avec expérience collaborateur / carrière. En transverse installer une culture de l'UX en formant à méthodo design thinking. Faire différent pour envisager la suite.
- Quelle suite ? Focaliser sur la culture (du digital, on a créé en interne une académie du digital pour la diffuser, la généraliser ; puis de l'UX à partir de la relation sociétaire à dépasser). Puis le style managérial, doit être symétrique, d'où un vaste chantier de management par la confiance dont on sent bien que c'est un chantier culturel.