La ferme écologique de Gorce (Charente) prône un modèle d’élevage à impact positif sur l’environnement - Valérie Teppe
... nouvelle semaine dans le département de la Charente avec deux initiatives innovantes : des enveloppes à bulles 100% papier pour remplacer le modèle plastique et une ferme écologique soucieuse du bien-être animal et de son impact sur la planète.
Ferme écologique de Gorce
Produire de la viande bio de qualité, tout en maintenant l’équilibre naturel des écosystèmes et en développant la biodiversité, voici les missions de l’élevage de vaches Hereford à la ferme de Gorce à Esse (Charente).
Evoluant sur 150 hectares de verdure suivant les méthodes agro-écologiques, les vaches, élevées dans le respect animal se nourrissent exclusivement d'herbe. La viande est ensuite vendue selon un circuit 100% local.
L'éleveur Pierre-Antoine Raimbourg nous explique son projet et sa réflexion quant à la réduction de son impact écologique.
Les enveloppes La Couronne
C’est une entreprise centenaire, de 150 salariés dont le marché s’écroule inexorablement, à mesure que disparait la correspondance papier. Une usine qui fabrique des enveloppes. « La Couronne » est installée à Roullet-Saint-Estephe, en Charente et pour s’adapter, pour se réinventer, elle a créé des nouvelles bulles : une enveloppes de bulles en papier pour remplacer les bulles plastiques.
Nicolas Baudart, le PDG de la Courronne, est au bout du fil.
Les modèle d'enveloppes à bulles en papier de La Couronne Les modèle d'enveloppes à bulles en papier de La Couronne
Clés : Société Économie Entreprises – Marchés Agriculture
L'équipe Dorothée Barba, Production Sophie Hoffmann, Attaché(e) de production
Tr. ... Esse, près de Confolens, ...
502 vues - 144 - 21,7 k abonnés - 11 commentaires
Dans ce portrait-vidéo, nous vous proposons de découvrir la candidate de la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence : Alice Allamel !
Sa priorité ? Les circuits-courts et la souveraineté alimentaire.
Mobicoop covoiturage
@MobicoopCovoit
6 juil.
Présentation de la #plateforme libre @OpenFoodNet_Fr qui rassemble 350 producteurs et 160 distributeurs pour faciliter l’alimentation en #circuitcourt et sans intermédiaire en toute transparence.
2 réponses 3 Retweets 3 j'aime
Le chef deux-étoiles propose des solutions actuelles pour améliorer la gastronomie de demain. Interview.
... pose avant tout la question de l’eau ... la première problématique est l’élevage intensif ... règle de conduite simple : consommer 80% de produits d’origine végétale et seulement 20% de protéines animales ... il faut vraiment réduire les intrants chimiques qui appauvrissent nettement les sols. Par exemple, la terre de la Beauce est passée de 2 tonnes de lombrics par hectare en 1955, à moins de 200 kg aujourd’hui ! Avec des sols vivants, la production est vivante ; alors qu’avec trop de la chimie lourde, les risques à long terme pour la santé augmentent.
...
Le développement durable ne peut pas reposer sur une logique de prix. Il faut arrêter de voir la théorie du low cost comme une logique sociale : cela n’a jamais profité aux pauvres, mais uniquement à quelques riches.
On est tous acteurs de la consommation mondiale, et cette échelle de valeurs nous aiderait à mieux comprendre ce que nous consommons. Par exemple, une baguette de pain à 80 centimes n’a pas de sens : cela ne protège pas la santé du client, cela ne protège pas la filière agricole, et cela ne protège pas la filière artisanale. Mieux vaut consentir une baguette à 1,20 euro pour préserver tout le monde.
...
Le prix n’est pas l’important en gastronomie, c’est plutôt l’impact social et environnemental. Il est essentiel pour protéger les producteurs, l’environnement et la santé. En ce sens, il y a beaucoup de choses à changer. Par exemple, il faut arrêter la déforestation en Amazonie juste pour produire plus d’avocats moins chers.
...
La gastronomie a toujours d’abord été un plaisir alliant le bon goût et les bienfaits pour la santé. ... on va très certainement vers plus de flexitariens, qui sont déjà dans cette prise de conscience environnementale et sociétale. ... on va vers la fin de grandes chaînes de fast food comme KFC, basées sur une surexploitation de bétail, particulièrement polluante, avec des produits de piètre qualité. ... réinventer les circuits pour une économie courte, avec de moins en moins de distance entre la production et la consommation.
Le réchauffement est non négociable et va faire évoluer la production. Déjà là, j’ai pu acheter des fraises jusqu’à la mi-octobre et, la semaine dernière, des tomates de Marmande. Le climat bouscule nos modèles. ... à terme, on pourra développer une véritable production, capable de nourrir tout un immeuble.
Et en plus, cela a une vertu pédagogique énorme pour redonner le cycle des saisons aux consommateurs. ... les jeunes ... l’enjeu n’est pas de gauche ou de droite, mais bien de comment vivre sur cette planète. ... on ira de plus en plus dans des food halls, qui peuvent être portés par des marques de qualité comme Eataly. En parallèle, les formules de snacking et de livraison vont continuer à se développer. ... qu’à des agriculteurs bio dans un rayon de 250 kilomètres
Interview de Thierry Marx, chef multi-étoilé et directeur de la restauration du Mandarin Oriental, réalisée en novembre 2018 par Boris Manenti
Ndlr : TM n'a-t-il pas une vision élitiste de l'alimentation ? Aucune allusion au pouvoir d'achat, n'élude-t-il pas la lutte des classes ?
L’esprit d’initiative
"Stop aux kilomètres dans mon assiette"
Par Emmanuel Moreau
Luttes sociales
Les travailleurs de la centrale à charbon de Cordemais, en Loire-atlantique, veulent donner une seconde vie à leur outil de travail. En grève depuis dix jours, ils demandent un moratoire sur la sortie du charbon programmée en 2022, pour avoir le temps de préparer la reconversion de leur usine. Le projet qu’ils peaufinent depuis trois ans, prévoit de produire de l’électricité à partir de pellets issus de rebuts de bois, collectés localement en déchèterie ou amenés par bateau depuis des ports proches. Ils se penchent aussi sur la manière de réduire au maximum les pollutions, cancérigènes notamment. Mais pour l’instant, le ministère de la Transition écologique et solidaire ne semble pas vouloir en entendre parler. Récit.
...
« Le prototype sur lequel ils travaillent ressemble à une grosse cocotte minute, décrit Jérôme, logisticien au sein de la centrale. On injecte de la vapeur à 300°C et 15 bars très rapidement. Cela permet d’éclater les fibres de bois et de chasser l’humidité. Le bois qui ressort devient hydrophobe. »
...
Améliorer le bilan carbone grâce au transport maritime court