SANTÉ
Un écolier montre un test Covid-19 positif à Rennes, dans l'ouest de la France, le 17 mars 2022.
avec Antoine Flahault
INFECTIONS RÉPÉTÉES
Combien de fois d’affilée peut-on attraper le Covid ? La réponse est… troublante
Alors que les restrictions sur le Covid-19 ont été allégées dans les transports en commun, de nombreuses personnes, même déjà infectées par le passé, vont faire face au virus. Quel est le risque de transmission, alors qu'Omicron et ses nombreux sous-variants se propagent partout dans le monde ?
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Connu / https://twitter.com/FLAHAULT/status/1526904988454244353
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Tweet de Santé-COVID
Antoine FLAHAULT @FLAHAULT
1/6 - "La sélection de nouveaux variants obéit aux lois de l’évolution Pour devenir dominant, un nouveau variant doit avoir des avantages compétitifs sur ses prédécesseurs."
2:38 PM · 18 mai 2022· - 18 Retweets 42 J'aime
· 18 mai
2/6 - "Les deux avantages déterminants [pour que de nouveaux variants deviennent dominants] sont d’une part leur plus grande transmissibilité et d’autre part leur échappement immunitaire.
· 18 mai
3/6 - "Ce qui est fondamentalement différent aujourd’hui c’est la protection que la population a acquise, notamment grâce aux vaccins. Là où cette protection reste défaillante, comme en Chine ou en Corée du Nord, on peut dire que rien n’a vraiment changé pour la population."
· 18 mai
4/6 - "Dans le reste du monde, là où la population est largement protégée, et particulièrement les personnes âgées et vulnérables, la donne a changé, on y a troqué les méthodes moyenâgeuses contre celles des temps modernes, les vaccins, les tests et les traitements."
· 18 mai
5/6 - "La question de l’émoussement de l’immunité vaccinale est bien sûr clé dans la riposte à cette pandémie. Nous devons avoir conscience que nous avons construit une paix armée avec ce coronavirus. Si [l'immunité vacc] venait à s’émousser, alors nous ne serions plus à l’abri."
· 18 mai
6/6 - "Outre les vaccins, il faudrait aussi que nos autorités se penchent enfin sur la question de l’amélioration de la qualité de l’air intérieur et nous sommes plusieurs experts à demander un plan “ventilation” à l’échelle nationale ou européenne à la hauteur des enjeux."
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Connue / https://twitter.com/Ugobernalicis/status/1426496600126406665
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Tweet de Députés France Insoumise Ugo Bernalicis φ @Ugobernalicis ·
13h Panneau d'avertissement A lire la note de blog de @JLMelenchon
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"Le #PassSanitaire répand l’illusion de l’immunité des titulaires, sert de prétexte au @gouvernementFR pour ne rien faire d’autre et instaure un système de contrôle discriminant et socialement insupportable."
Flèche vers la droite avec pointe vers le bas - 15 - 151 - 247
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L'échappée immunitaire. Un virologue belge G. V ...
Ndlr : dépouiller pour répondre à DomR ACT
échappement_immunitaire-échappée_immunitaire
Le point sur ce qu’on sait de l’action des vaccins contre le variant Delta, dont la progression inquiète partout sur la planète.
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Plusieurs travaux en laboratoire montrent que le variant Delta (auparavant appelé «variant indien») semble résister davantage aux vaccins que d’autres variants (c’est ce qu’on appelle «l’échappement immunitaire»). ... les niveaux d’anticorps mesurés en laboratoire ne suffisent pas à déterminer l’efficacité d’un vaccin. En effet, cela ne prend pas en compte l’autre volet de la réponse immunitaire, l’immunité cellulaire (due à des cellules appelées lymphocytes).
D’où l’importance de regarder ce qui se passe dans la vraie vie. Et les premiers résultats en population réelle sont rassurants.
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«il ne faut pas tout baser sur la vaccination», déclare à l’AFP l’épidémiologiste Antoine Flahault.
Il juge crucial de «garder très basse la circulation du virus», via toutes les autres mesures de contrôle (gestes barrières, repérage des cas pour casser les chaînes de transmission, mesures de restrictions là où c’est nécessaire...). Car plus le virus circule, plus il a l’occasion de muter et donc de donner naissance à d’autres variants.
Plusieurs études montrent que des liens existent entre la pollution atmosphérique, la transmission et la sévérité du Covid-19. La hausse des contaminations pourrait être liée à des pics de concentration en particules fines.
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une étude https://err.ersjournals.com/content/30/159/200242 parue en février dans l’European Respiratory Review, et qui répertorie différents travaux sur le sujet. Marianne fait le point avec Thomas Bourdrel, radiologue, membre du collectif Air santé Climat et co-auteur de la récente étude. ... Un pic de pollution, même court, de quelques jours voire quelques heures, entraîne une baisse transitoire des défenses immunitaires, notamment au niveau du système respiratoire. Cela a été démontré en laboratoire, chez l’animal et chez l’homme.
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Le virus a, en quelque sorte, une meilleure porte d’entrée. Les mécanismes de défenses immunitaires sont altérés, on sécrète moins de protéines protectrices… La pollution crée aussi une inflammation du système respiratoire : les muqueuses deviennent plus perméables au virus, elles le “laissent entrer”. Plus encore, il y a bien une corrélation entre les pics de pollution et l’augmentation des contaminations. Mais le lien de causalité est complexe à établir : les zones où les concentrations en particules fines sont les plus élevées sont aussi bien souvent les plus densément peuplées, ce qui a un effet sur les contaminations. On ne peut donc pas clairement prouver grâce à des études épidémiologiques qu’il y a un lien entre les deux. Attention, il ne faut pas pour autant tomber dans la psychose : même si la pollution a un impact, ce n’est pas le facteur prédominant sur la transmission.
Est-ce que les particules fines peuvent aussi avoir un impact sur le risque de développer une forme grave de la maladie ?
À long terme, la pollution atmosphérique augmente le risque de développer certaines maladies respiratoires et cardiovasculaires, ou encore un diabète. On parle d’une exposition pendant plus de dix ou quinze ans à des polluants très petits, émis entre autres par le trafic routier et les combustibles, à l’instar du chauffage au bois. Or ces pathologies sont également des facteurs de comorbidités du Covid-19, qui accroissent le risque de forme sévère et de décès. Ces particules fines rendent ainsi l’organisme moins “solide”, plus vulnérable face à des pathologies, notamment respiratoires : le Covid-19 est en une. Ainsi, on peut dire qu’être exposé longtemps à ces mauvaises conditions atmosphériques rend plus susceptible de développer une forme grave du Covid.
Membres du Conseil scientifique associés à cet avis :
Jean-François Delfraissy, Président - Laetitia Atlani-Duault, Anthropologue - Daniel Benamouzig, Sociologue
Lila Bouadma, Réanimatrice - Jean-Laurent Casanova, Immunologie/Pédiatrie - Simon Cauchemez, Modélisateur - Franck Chauvin, Haut Conseil de la Santé Publique - Pierre Louis Druais, Médecine de Ville
Arnaud Fontanet, Epidémiologiste - Marie-Aleth Grard, Milieu associatif - Aymeril Hoang, Spécialiste du numérique - Bruno Lina, Virologue - Denis Malvy, Infectiologue - Yazdan Yazdanpanah, Infectiologue - Correspondant Santé Publique France : Jean-Claude Desenclos
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Grâce au confinement, le taux de transmission de SARS-CoV-2 dans la population française a été réduit d’au moins 70%. Cette réduction extrêmement importante de la transmission a permis de casser la dynamique d’expansion de SARS-CoV-2. Elle doit être maintenue dans la durée pour pouvoir largement résorber les admissions en réanimation pour COVID-19 et plus généralement, le nombre de cas de COVID-19 sur le territoire national.
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3 instruments :
- distanciation sociale
- protections matérielles
- immunisation
Connu / https://twitter.com/OlivierSchneid/status/1254348963001630720
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Olivier Schneid @OlivierSchneid
Passionnant avis du 16 avril du Conseil scientifique qui, outre de "proposer de maintenir crèches, écoles, collèges, lycées et universités fermés jusqu’au mois de septembre", décrit les enjeux du déconfinement
Flèche vers le bas 11:57 AM · 26 avr. 2020·Twitter Web App 3 Retweets 5 J'aime
Olivier Schneid @OlivierSchneid · 26 avr.
"Le confinement pratiqué depuis le 17 mars a permis de réduire la transmission du virus de 84%, avec un nombre de reproduction estimé à 0,5 pendant le confinement, alors qu’il était de 3,3 avant l’initiation du confinement", précise-t-il.
Olivier Schneid @OlivierSchneid ·26 avr.
En cas de non-respect de règles très strictes, qu'il détaille, "La résurgence de l’épidémie après le confinement reste possible. Dans pareil cas, un nouveau confinement ne pourra être exclu", avertit-il.
Olivier Schneid @OlivierSchneid · 26 avr.
Concernant les populations de moins de 25 ans, public à propos duquel on a pu lire tout et son contraire, voici le passage in extenso :
Olivier Schneid @OlivierSchneid 26 avr.
"En l’état actuel des connaissances, le risque de formes graves est faible. Le risque de contagiosité individuelle chez les jeunes enfants est incertain, mais parait faible. A l’inverse, le risque de transmission est important dans les lieux de regroupement massif...
Olivier Schneid @OlivierSchneid · 26 avr.
que sont les #écoles et les universités, avec des mesures barrières particulièrement difficiles à mettre en œuvre chez les plus jeunes. En conséquence, le Conseil scientifique propose de maintenir crèches, écoles, collèges, lycées et les universités fermés jusqu’en septembre."
Olivier Schneid @OlivierSchneid · 26 avr.
"Le Conseil scientifique prend acte de la décision #politique prenant en compte les enjeux #sanitaires, mais aussi #sociétaux et #économiques, de réouverture progressive et prudente des crèches, écoles, collèges et lycées", poursuit-il.
Olivier Schneid @OlivierSchneid · 26 avr.
En cas de réouverture dès maintenant, il insiste sur la mise en conformité des sanitaires dans les écoles et à disposition de solutions hydro-alcooliques, agencement des salles permettant le respect des distances interindividuelles, etc.
Olivier Schneid @OlivierSchneid · 26 avr.
ainsi que sur le nécessaire respect des mesures barrières, ""de façon raisonnable et individualisée" au domicile des enfants "pour éviter le risque de contagion dans le cadre du foyer familial".
Cleo @CleoSchweyer · 26 avr.
Compte tenu de ce que j'y ai lu, je suis plus décidée que jamais à garder mes enfants à la maison
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Faute de masques et de tests en quantités suffisantes, le gouvernement ne sait pas comment organiser la sortie du confinement. Il envisage de procéder par paliers. Mais lesquels ?
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ces tests ne disent pas si l’individu considéré a développé une réponse immunitaire contre la maladie. Il n’y a qu’une sérologie, c’est-à-dire un examen sanguin qui puisse l’établir.
Et justement, de ce côté-là, il y a une bonne nouvelle.
La société bretonne NG Biotech propose depuis mardi un test sanguin rapide permettant de détecter la présence d’anticorps capables de neutraliser le coronavirus.
Ce test a été validé dans plusieurs hôpitaux de la région parisienne.
NG Biotech annonce la fabrication de 120 000 tests pour le mois d’avril. La société serait en mesure de livrer 6 millions d’unités en six mois.
Les professionnels de santé seront les premiers servis.
Une première commande publique, d’un montant de 500 000 euros, a été passée. Elle doit permettre de qualifier définitivement le test. Pour la suite, le ministre de la santé se dit preneur de toute la production de NG Biotech.
Mais, pour être efficace, le dépistage doit être pratiqué sur les 2/3 de la population, au moins. Il faudra, par conséquent, trouver des tests équivalents ailleurs.
Sur un marché où la demande est extrêmement forte, ce n’est pas gagné.
Voilà pourquoi l’option d’une sortie graduelle du confinement est retenue.
La pénurie de masques nous a conduits au confinement. La pénurie de tests va, à présent, nous y maintenir.
-> vidéo sur peertube à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?lQJUNA
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Le coronavirus fait désormais partie de notre quotidien. Il bouleverse nos existences, menace des milliers de vies, contribue à nous entraîner dans une crise financière inédite. Mais qui est donc ce coronavirus ? Pourquoi s’est-il montré bien plus nocif qu’une grippe exceptionnelle ? Pourquoi s’est-il généralisé plus vite qu’Ebola ? Pourquoi les autorités sanitaires françaises semblent l’avoir à ce point sous-estimé ? Quelle est la meilleure méthode pour le combattre ? Qu’est-ce qu’il dit de notre pays, dans son rapport avec la santé publique et la recherche fondamentale ?
Pour en parler, nous nous sommes mis en contact avec Samuel Alizon. Samuel Alizon est biologiste, directeur de recherche au CNRS, spécialiste en modélisation des maladies infectieuses. Il a beaucoup travaillé sur la reproduction du coronavirus. C’est aussi un chercheur engagé, qui a des idées assez claires sur la recherche fondamentale en France. Une recherche maltraitée depuis trop longtemps par les pouvoirs politiques successifs.
.#Coronavirus #Scientifique #Gouvernement
Catégorie Actualités et politique 633 commentaires
Transcription : immunité de groupe : être immunisé protège ses proches ++ ; mortalité différentielle selon l'âge ... une recherche désintéressée qui travaille sur le long terme ...