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La découverte a été faite en Equateur le long de la rivière Upano. Sur près de 300 kilomètres carrés, sous l’épais feuillage des arbres de la forêt amazonienne, sommeillaient les vestiges de cités perdues vieilles de 2 500 ans. Pour cartographier cette vaste zone urbanisée, les archéologues ont scanné depuis le ciel la forêt avec un Lidar, un appareil qui utilise un laser capable de passer à travers la végétation pour observer le sol comme s’il était nu. Sur les images sont apparus : des emplacements d’anciens bâtiments, des places, des rues entrelacées avec des parcelles cultivées, des systèmes de canaux et des larges routes en ligne droite reliant les différentes cités.
Au moins 10 000 et peut-être même 30 000 personnes vivaient sur ce site selon les chercheurs. Il s'agit de la plus ancienne et la plus grande agglomération urbaine découverte en Amazonie. Elle a vu le jour 500 ans avant notre ère et a prospéré pendant près d’un millénaire. Autrement dit la forêt amazonienne que l’on dit vierge ne l’est pas. Des civilisations antiques s’y sont développées. C’est ce que s’évertue à démontrer depuis plus d’une vingtaine d’années l’archéologue français Stephen Rostain, principal auteur de cette étude publiée dans la revue Science.
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Jean-Luc Mélenchon: Co-président de l'Institut La Boétie.
Tr.: ... biosphère ... culture cumulative ... le capitalisme est mortel à 10 milliards d'humains ... introduire du sens là où il n'y en a pas ...
Mis à jour le 29 mai 2023 à 14h56 - Durée de lecture : 6 minutes - Politique
Édito — Politique
L’emploi de concepts d’extrême droite par M. Macron et ses ministres révèle le vacillement du pouvoir qu’ils représentent. C’est la tentative de reprise en main d’une civilisation mortifère qui sent sa fin venir.
Emmanuel Macron et son gouvernement sont-ils en train de reprendre sans scrupule les éléments de langage de l’extrême droite ? Après une série de faits divers et la mort de plusieurs agents publics, voilà que la France plongerait selon eux, dans « un processus de décivilisation » contraire « au sens de l’histoire ».
... ce concept est également le titre d’un livre écrit en 2011 par Renaud Camus ... Il y a quelques mois, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, parlait de « l’ensauvagement » des quartiers populaires — autre terme repris à l’extrême-droite. L’usage de ces mots est un choix prémédité. Une stratégie du choc et de la sidération dans une bataille culturelle, de plus en plus acérée.
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l’ordre établi défend son modèle de société à tout prix. D’un côté, le gouvernement traite les chercheurs qui remettent en cause son hégémonie de « terroristes intellectuels », de l’autre, il vante de manière réactionnaire la civilisation occidentale et les valeurs qu’elle charrie, le progrès technique, l’individualisme ou encore la soi-disant prospérité économique.
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Aujourd’hui, les bouleversements écologiques sont tels qu’ils font voler en éclat nos certitudes et nos représentations ethnocentrées. La Terre se dérobe sous nos pieds et la Civilisation et le Progrès que l’on érigeait en emblème s’écroulent. C’est une remise en cause profonde de notre monde. Une décivilisation nécessaire. À l’ombre des catastrophes, des vérités nouvelles éclatent au grand jour. C’est notre société toxique, dans son rapport à la nature et à l’Autre, qui est profondément et imminemment violente.
On dépense des sommes gigantesques pour tuer les sols, empoisonner les gens, appauvrir les pays du Sud, abattre des milliards d’animaux ou repousser des migrants à la mer. L’historien camerounais Achille Mbembe parle de « nécropolitique » pour évoquer cette civilisation moderne jonchée de cadavres où « l’administration méthodique de la mort » mobilise la science, l’armée, l’industrie et la technique.
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« La nature selon l’homme blanc est quelque chose de dangereux, de violent, un état d’avant la société, un état que la civilisation vient recouvrir et remplacer, décrit le philosophe Baptiste Lanaspeze
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Il y a 50 ans, Claude Levi-Strauss pourfendait « les tenants de l’évolutionnisme culturel » dans Race et histoire. Toutes les sociétés ne suivent pas la même trajectoire linéaire. Il n’y a pas de fin de l’histoire ou d’aboutissement logique qui nous entraînerait inévitablement vers la démocratie libérale. Après lui, son disciple Philippe Descola faisait voler en éclat la séparation entre nature et culture, cette frontière hermétique érigée par la civilisation moderne, qui nous a coupé du reste du vivant.
L’anthropologie anarchiste n’est pas non plus en reste. Dans Archéologie de la violence, Pierre Clastres relativise l’idée que les sociétés autochtones, dites proches de la nature seraient sans foi ni loi, brutales ou barbares — une manière pour les colonisateurs d’asseoir et de justifier symboliquement leur domination. Dans Homo Domesticus, James C. Scott, montre, au contraire, que c’est l’avènement des grandes civilisations qui a entraîné une régression massive de la qualité de vie, avec une montée de l’esclavage et de la faim.
David Graeber, dans son livre posthume Au commencement était… révèle que l’époque des Lumières, dont on se targue tant, n’est en rien une invention occidentale. Ses théories sur l’Égalité et la Liberté ont été nourries par le contact avec des peuples indigènes, et notamment les communautés iroquoises ou Algonquins
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Nous devons apprendre à « Rester barbare » (Louisa Yousfi) pour ne pas être écrasés par le rouleau compresseur de l’uniformité ... La décivilisation est une chance, elle nous ouvre aux autres, humains et non-humains. « Le monde que nous voulons est fait de beaucoup de mondes », affirment les zapatistes. À la Civilisation, préférons donc le « Plurivers » !
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Aurore Stéphant : Ingénieure géologue minier, spécialisée dans les risques environnementaux et sanitaires des filières minérales.
Tr.: ... livre La contamination du monde de François Jarriige et ? ... conseil pour les jeunes générations : rester au plus près de la réalité. Mon métier est d'être salariée de Systex d'aider les gens qui en ont besoin, partir sur le terrain autant que possible, de rédiger des rapports qui n'en finissent pas mais qui vont aider des gens, c'est sûr. Qui parlent de la mine responsable, des nodules polymétaliques, et des aberrations des modèles de transition. Et c'est ça mon métier avant tout ...
Ndlr : elle emble convaincue que la transition énergétique est impossible à cause des mines et des métaux. Avéré ? Chercher ACT
Le point de non-retour a été dépassé pour l’humanité. Nous ne pourrons pas plus faire marche arrière en matière de réchauffement climatique, qu’en matière d’épuisement des terres rares, ou de recul de nos vertus les plus anciennes. Tout est à revoir de fond en comble, sans quoi la fin du monde interviendra « dans quelque temps » et ce ne sont pas les transhumanistes à la Elon Musk qui nous en sauveront. Un texte pessimiste et superbe du sociologue Alain Accardo pour QG
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la mondialisation capitaliste, avec tous ses effets, que les théoriciens du social avaient commencé à subodorer au XIXe sans pouvoir encore les imaginer en vraie grandeur, comme nous en avons le triste privilège.
En effet, tant que de par le monde, au long des siècles, l’état d’arriération et de sous-développement des populations premières, de morcellement et de désagrégation des royaumes et des empires, avait laissé encore une possibilité de confrontation entre fractions « barbares » (moins évoluées) et fractions « civilisées » (plus évoluées) de l’espèce humaine, ce processus dialectique avait entretenu l’apparence d’un « progrès » civilisationnel lié à une diversité effective des modes de vie et d’organisation des peuples. Il y avait toujours, quelque part dans l’oekoumène, des populations décrétées « primitives », qu’il convenait de tirer de leur « primitivité » (ou de leur « sauvagerie », ou de leur « retard » de développement), en profitant de l’occasion pour les spolier de leurs biens, de leur liberté et de leur identité, pour le plus grand bonheur des impérialistes et esclavagistes, de toute envergure.
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Alain Accardo
Sociologue, professeur émérite à l’université de Bordeaux, proche de la pensée de Pierre Bourdieu, Alain Accardo a notamment participé aux côtés de celui-ci à « La Misère du monde ». Collaborateur régulier du Monde Diplomatique et de La Décroissance, il est notamment l’auteur de : « Le Petit-Bourgeois gentilhomme » et « Pour une socioanalyse du journalisme », parus aux éditions Agone
Mediapart, le Club @MediapartBlogs
Faut-il en finir avec la civilisation?
Caricaturons. Il fut un temps, lointain, où l'homme, ce sauvage qui était bon, vivait en harmonie avec la nature. Il traversait plaines et forêts, et prélevait ce qui lui était nécessaire pour vivre,...
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Au micro de Claire Servajean, dans l'émission "Une semaine en France", le neuropsychiatre Boris Cyrulnik interroge notre modèle de développement sous le prisme de la crise sanitaire actuelle. Une épreuve qui révèle, plus que jamais auparavant, les paradoxes de notre civilisation.
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Dans son dernier livre, Des âmes et des saisons. Psycho-écologie (Odile Jacob), comme dans l'ensemble de son œuvre, le neuropsychiatre, Boris Cyrulnik, se demande comment soigner les âmes. Il a exploré toutes les approches possibles, passant successivement par la psychologie, la neurologie, la psychiatrie, la psychanalyse, mais aussi l'éthologie humaine, pour ne citer qu'elles.
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Nous sommes allés beaucoup trop loin, on (notre modèle culturel tel qu'il s'est développé) a fabriqué le virus. On l'a transporté.
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On est vraiment à la croisée des chemins : ou bien il y a le chaos social et va survenir un escroc culturel qui va nous dire "Je suis votre sauveur, je sais comment il faut faire, donc votez pour moi". Soit dit en passant, vous remarquerez qu'un grand nombre de dictateurs et de régimes autoritaires ont été élus démocratiquement. C'est possible. Il y a des gens qui y pensent.
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Mais il y a une autre voie : c'est la renaissance.
Après avoir fracassé notre économie, qu'est-ce qu'on décide de faire ensuite ? On remet en place ce qui a provoqué la catastrophe, ou on cherche à vivre autrement. Alors à ce moment-là, on pourra vivre mieux. On a un choix. On est à la croisée des chemins."
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Tr.: trois niveaux : aquatique dans le ventre de la mère, sensoriel dans les bras du père, langagier ensuite ...
Article abonné - Entretien
Antoine Buéno est essayiste, auteur de "Futur, notre avenir de A à Z" (Flammarion). Pour lui, le Covid nous place dans une situation inédite d’arbitrage entre les deux piliers de notre civilisation, progrès et humanisme.
Marianne : L’hypothèse selon laquelle la crise sanitaire s’inscrirait dans la durée vous semble-t-elle crédible ?
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Intervention d'Edgar Morin et Pierre Rabhi à l'évènement Une époque formidable qui s'est tenu à Lyon, le 13 octobre 2020, sous la thématique : Changer de civilisation : plus que jamais, c’est l’heure.
Une opportunité exceptionnelle : assister à la masterclass du sociologue et philosophe Edgar Morin, qui à 99 ans publie un lumineux « Changeons de voie. Les leçons du coronavirus » (Denoël). Ou comment l’événement pandémique est un révélateur : des innombrables dysfonctionnements et méfaits de l’organisation néolibérale mondialisée, des innombrables potentiels humains qu’il s’agit, désormais, d’exaucer. L’heure est à changer de civilisation, et pour cela à ensemencer, cultiver et propager ce que l’Homme a de meilleur « d’intelligence et d’amour ».
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Non, le train n’est pas écologique
Dans le courant écologique dominant, il y a une chose sur laquelle tout le monde tombe d’accord : le train, c’est écolo. Alors qu’en fait, pas du tout. Non seulement le train n’est pas un moyen de transport écologique, notamment en raison des flux de matières et d’énergie astronomiques inhérents à l’industrie ferroviaire, mais il repose aussi sur des techniques autoritaires. Le chemin de fer n’aurait pu voir le jour sans une société de masse obsédée par la mobilité et l’accélération, une culture caractérisée par le refus pulsionnel des limites physiques imposées par notre matrice biologique.
La SNCF, premier consommateur d’électricité et grand consommateur d’énergie fossile
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Infrastructures de transport, un fléau pour le monde sauvage
Alors que le Shift Project de Jean-Marc Jancovici propose de tripler le réseau des trains à grande vitesse pour « décarboner » l’Europe, il convient de rappeler que le Vieux Continent figure, avec l’Amérique du Nord, au rang des zones les plus fragmentées au monde par les infrastructures de transport : 50 % du continent européen se trouve à une distance inférieure ou égale à 1,5 km d’une route ou d’une voie ferrée et 95 % à moins de 10 km. Sans surprise, cette omniprésence des voies de circulation affecte considérablement le comportement des animaux sauvages et des oiseaux.
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Parmi ses neufs propositions « pour que l’Europe change d’ère », le Shift Project propose de « généraliser la voiture à moins de 2L/100 km » en proposant des « systèmes pérennes de subventions pour faciliter l’achat de véhicules neufs (prime à la casse, bonus-malus, vignette) ». Les « experts » du Shift Project ignorent consciemment ou non les conséquences de telles mesures pour les habitants humains et non humains des pays du Sud. Car les matériaux (plastique, acier, aluminium, cuivre, verre, etc.) entrant dans la fabrication d’une automobile ne tombent pas du ciel, il faut bien les extraire du sous-sol, quelque part sur la planète, et de préférence chez les pauvres. Avec le programme de Jancovici et de ses partisans, l’Empire français continuera donc de participer à la dévastation du delta du Niger au Nigéria (11,7 % du pétrole importé), de l’Angola (7,6 %) ou de l’Irak (4,9 %), l’Empire français continuera à sponsoriser des régimes autoritaires comme l’Arabie Saoudite (18,6 % du pétrole importé), le Kazakhstan (13,8 %) et la Russie (7,9 %). Précisons encore que la France collabore aussi avec le Kazakhstan pour son approvisionnement en uranium, un partenariat qui a nécessité de raser une forêt protégée afin d’extraire le combustible cher aux pro-nucléaires du Shift Project.
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La SNCF, premier consommateur de glyphosate en France
... L’économiste Niko Paech critique longuement le progrès technique, la division du travail et leurs effets dans son livre Se libérer du superflu
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Le progrès technique produit donc deux effets : il déplace le problème (par exemple la pollution) et fait appel à des nouveaux flux de matières et d’énergie. Par conséquent, il est hautement improbable que l’on améliore la situation sociale et écologique globale en cherchant à se débarrasser du glyphosate sans remettre en cause le train comme moyen de transport.
Industrie ferroviaire : des flux colossaux de matière et d’énergie
... Ces 3 millions de tonnes de ballast de la LGV Est devront donc être en plus renouvelées tous les 15 à 40 ans ... toujours s’approvisionner en granulats de roches neufs, donc poursuivre le prélèvement de matière dans l’environnement naturel à l’aide d’explosifs et/ou d’escavatrices géantes. Et peu importe que le ballast soit économisé et/ou recyclé, extraction et logistique font de toute façon appel à d’innombrables esclaves énergétiques carburant au pétrole. ... paradoxe de Jevons ou effet rebond.
Selon une étude américaine, le train pollue (parfois) plus que l’avion
... si l’électricité est générée par la combustion d’énergies fossiles ... le taux de remplissage influence le niveau d’émissions ... un des fondamentaux de la civilisation industrielle : concentrer un maximum d’habitants en un minimum d’espace, ce qui se traduit par la naissance et la croissance de centres urbains, un environnement nuisant au bien-être de l’animal humain. Alors que l’état psychologique des membres du monde industrialisé est déjà catastrophique (amnésie environnementale, dépression, narcissisme pathologique, syndrome d’hubris, empathie en chute libre, multiples comportements addictifs, etc.), la situation pourrait encore empirer avec la course à la « décarbonation » et à l’efficience énergétique. L’éco-fascisme a de beaux jours devant lui.
À cela, le mouvement éco-capitaliste dominant – les pro-nucléaires comme les partisans du Green New Deal – mettent en avant l’exception nucléaire française permettant la production d’une énergie « bas carbone ». Problème, ça n’a rien à voir avec les infrastructures dont j’ai fait le détail plus haut. D’autre part, l’obsession de la « décarbonation » fait perdre de vue l’essentiel : la civilisation techno-industrielle détruit la vie sur cette planète en consommant et en exploitant ce qu’elle considère comme des « ressources naturelles » et des « ressources humaines ». L’urgence majeure de l’époque – stopper le pillage écologique planétaire – se retrouve ainsi dans l’angle mort de l’écologie mainstream.
Connu / https://twitter.com/PatriceSalini/status/1271336761571119104
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LYON TURIN a retweeté
patrice salini @PatriceSalini · 21h
A lire...« Non, le train n'est pas écologique » Greenwashing Economy
Non, le train n'est pas écologique - Greenwashing Economy
Dans le courant écologique dominant, il y a une chose sur laquelle tout le monde tombe d’accord : le train, c’est écolo. Alors qu’en fait, pas du tout. Non seulement le train n’est pas un moyen de... - 1 - 5 - 1
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Ndlr : confirme la thèse que seuls les peuples autochtones ont la clé de l'avenir de l'humanité sur terre...
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Bien moins célèbre que ses consœurs d’Égypte ou de Mésopotamie, la civilisation de l’Indus est pourtant l’une des plus prospères de l’âge du bronze. Entre prouesses techniques et absence de traces d’un quelconque pouvoir militaire ou religieux, beaucoup d’interrogations subsistent sur son organisation socio-politique. Alors, avons-nous affaire à une utopie urbaine précoce ou un simple reflet de notre imagination?
Aurore Didier, archéologue et directrice de la mission archéologique de l’Indus, nous rejoint pour discuter des énigmes et fantasmes autour de cette civilisation perdue.
Catégorie Actualités et politique 38 commentaires
Transcription : ... au pakistan et une partie de l'inde ... son écriture n'a pas encore été déchiffrée ... artisanat des parures, travail de la faïence, des coquillages, ... système hétérarchique, reposant sur des corporations et la coopération
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Deux volets sont à conduire en parallèle :
- le volet limitation : limiter au maximum et AU PLUS VITE nos émissions de gaz à effet de serre pour réduire au maximum le réchauffement climatique (le Zéro Fossile VITE) ;
- le volet adaptation : nous adapter au changement climatique déjà opéré à cause de la très grande inertie du cycle des émissions de gaz à effet de serre en anticipant au maximum.
Dépasser les constats
Malgré des efforts, des initiatives, les responsables politiques élus, les Institutions, ont bien du mal à sortir de leurs contradictions.
Et par ailleurs, les citoyens militants sont loin d'être assez nombreux ni assez unis pour renverser définitivement le rapport de forces.
En d'autres termes, l'inertie du "business as usual" est en train de gagner. Et la démission de Nicolas Hulot n'en est que le dernier avatar.
Heureusement, ce n'est pas encore inéluctable. Nous pouvons encore faire beaucoup mieux.
Mais pour ce faire, nous devons nous unir le plus largement possible, nous, les citoyens du monde. Exemple : Patrick Cahez nous fait découvrir Jean-Michel Valantin, dans Géopolitique d’une planète déréglée, Le choc de l’Anthropocène (Seuil). Il ne dit pas autre chose :
organiser "une alliance stratégique mondiale pour atténuer les effets de l'Anthropocène".
Nouvelle géopolitique d'un côté, nouvelle approche de l'économie de l'autre avec notamment "Le PIB nous mène dans l’impasse" Par Jean-marc B, dont je retiens "...détruire des forêts tropicales pour y planter du soja transgénique ou des végétaux destinés aux agrocarburants est bon pour le PIB des pays et pour le PIB mondial. Peu importe que ce soit une catastrophe écologique pour la biodiversité et pour le climat et que les peuples indigènes soient chassés manu militari : rien de tout cela n’entre dans le PIB." Faire émerger un nouvel indicateur économique sociétal est donc bien STRATÉGIQUE... La boucle est bouclée, l'économie nous ramène à la géopolitique.
Et comme il n'est pas sûr que ça soit suffisant, mettons tout en œuvre pour gagner la "bataille" culturelle portée par exemple en France par le collectif Le Partage dont certains membres font également partie de l’organisation d’écologie radicale internationale Deep Green Resistance. En effet, elle va jusqu'à remettre en question la notion même de civilisation, de façon très convaincante en s'appuyant sur la pensée de son fondateur Derrick Jensen. Il se termine par la vidéo du documentaire End:Civ - VOSTFR (2011) À VOIR ABSOLUMENT à la mémoire de Qwatsinas et de tous les peuples autochtones opprimés (depuis l'invention de l'agriculture ?).
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