Dans le cadre de la crise du COVID-19, BLOOM et 390 petits pêcheurs côtiers, Chefs, mareyeurs, poissonniers, scientifiques, élus locaux et nationaux, eurodéputés, figures publiques et associations demandent au gouvernement français de prioriser les aides publiques vers la petite pêche côtière et non vers la pêche industrielle.
1 La “petite pêche côtière” est définie au niveau européen comme les navires de moins de 12m de long et utilisant des engins de pêche “passifs” (aussi appelés “statiques” ou “dormants”) tels que les lignes, les casiers et les filets. En France métropolitaine, cette catégorie représente 4 310 des 6 240 navires actifs au 14 avril 2020, soit 70% de la flotte (d’après les données du registre européen de la flotte : https://webgate.ec.europa.eu/fleet-europa/index_en). Bien sûr, les 150 navires de plus de 12m mais faisant moins de 15m et utilisant des engins passifs pourraient être considérés comme faisant également partie de cette “petite pêche côtière”.