La startup Mecaware, incubée par PULSALYS et portée par Arnaud Villers d’Arbouet, recycle les produits technologiques en fin de vie, notamment les batteries, pour récupérer de manière écologique les métaux stratégiques et les terres rares. Ce procédé vert, unique au monde, se base sur le captage du CO2 et répond à deux problématiques environnementales : la réduction du CO2 et le recyclage des matériaux stratégiques non accessibles mais indispensables à l’industrie des nouveaux outils technologiques. Après avoir déjà séduit Lyon Vallée de la Chimie en 2021 lors de l’AMI « les Ateliers Cleantech », Mecaware effectuera sa première levée de fonds dans les prochains mois afin de poursuivre son développement.
Une innovation de rupture unique au monde issue de la recherche publique française
Le procédé chimique mis au point par le Professeur Julien Leclaire du Laboratoire Chimie Supramoléculaire Appliquée de Lyon (ICBMS : Université Claude Bernard Lyon 1, INSA Lyon, CPE Lyon et CNRS) fait intervenir des amines et du CO2 présent dans les fumées industrielles pour générer un ensemble d’extractants qui vont s’associer de manière distincte à chaque molécule métallique. Les caractéristiques physiques et chimiques différenciées de chaque métal permettent leur sélectivité et leur extraction.
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ne rejette pas d’effluent et est peu énergivore, donc économiquement performante, mais également évolutive en s’adaptant au gisement. Simple à mettre en œuvre, elle permet de produire un métal compatible avec les filières industrielles.
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A l’heure des nouvelles technologies, le recyclage de tous ces produits est déterminant pour assurer un cycle vertueux contribuant au développement durable. » souligne Sophie Jullian, Présidente de PULSALYS.
Le soutien décisif de 2 SATT pour aboutir à la création de la startup
... 3 brevets ... mise en relation entre le chercheur et l’entrepreneur ...
l’inventeur Julien Leclaire
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Une levée de fonds pour industrialiser le processus dans une future usine
... la startup Mecaware, acronyme de MEtal CApture for WAste REcycling, apporte sa contribution à l’émergence de filières de production de produits technologiques et spécifiquement à la mise en place de la filière européenne de batteries de nouvelle génération dans une logique d'économie circulaire et de souveraineté industrielle.
... Son procédé ayant fait l’objet de plusieurs PoC (preuve de concept) ... les premiers partenariats industriels et commerciaux (2021-2022) ... la future usine (2022-2023) ...
Connu / https://twitter.com/Pulsalys/status/1390247468407873537
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PULSALYS @Pulsalys
Ce matin, nous présentions à la presse la startup #Mecaware, boostée par @Pulsalys & @SATTse_, qui recycle les batteries pour récupérer écologiquement les métaux stratégiques et les terres rares. Elle s'appuie sur une innovation issue de @ICBMSLyon
Sophie Jullian et 9 autres personnes
12:10 PM · 6 mai 2021·- 12 Retweets 14 J'aime
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Ndlr :
- "la startup MeCaWaRe créée en décembre 2020" selon https://www.pulsalys.fr/article/mecaware-le-recyclage-des-metaux-precieux-et-des-terres-rares
- est-ce l'heure des nouvelles technologiques comme le pense Sophie Jullian, ou plutôt celle de l'anthropocène ? En d'autres termes, la tech, centrale ou secondaire ? ACT
- usine en 2023 ? c'est donc du moyen-long terme. À suivre ACT
Fondation ResPublica @fondarespublica · 15h
"En braquant les projecteurs sur des États émergents, la géopolitique des métaux rares exacerbe la rivalité sino-américaine et accélère le processus de désoccidentalisation du monde."
@JoachimImad ! La dépendance aux métaux rares et les contradictions de la transitio...
Note de lecture de l'ouvrage de Guillaume Pitron, La guerre des métaux rares (Les liens qui libèrent, 2018), par Joachim Imad, directeur de la Fondation Res Publica. La contraction des énergie...
fondation-res-publica.org
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89 min
Disponible du 17/11/2020 au 22/01/2021
Prochaine diffusion le mardi 24 novembre à 20:50
Sous-titrage malentendant
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Technologies vertes mais polluantes, recyclage impossible… : cette vaste enquête menée à travers le monde révèle les effets pervers des solutions propres pour parvenir à la transition énergétique.
Face au changement climatique, de nombreux pays se sont engagés dans la transition énergétique. Depuis la COP21 qui a fixé en 2015 d'exigeants objectifs de réduction des gaz à effet de serre, les énergies vertes ont le vent en poupe. La voiture électrique est ainsi devenue la mascotte de cette révolution technologique. Mais les constructeurs restent discrets sur le bilan carbone de leurs automobiles fièrement estampillées ZE ("zéro émission"). Car non seulement elles consomment une électricité pas toujours propre mais, comme les panneaux solaires et les éoliennes, elles sont gourmandes en métaux rares (néodyme, cérium, cobalt, lithium, etc.) dont l'extraction cause des ravages à l'autre bout du monde. Pour que l'air de nos centres-villes s'allège en particules fines, la pollution est délocalisée à l'abri des regards, dans des pays émergents qui espèrent tirer profit de leurs minerais, sans égard pour leurs habitants. En Chine, par exemple, championne des métaux rares, dans la province de l’Heilongjiang, un tapis de poussière toxique recouvre les régions agricoles, arrachant les paysans à leur terre, provoquant des cancers et faisant des mineurs les "gueules noires" du XXIe siècle.
Nouvelle dépendance
Pour montrer les effets pervers de la révolution verte, cette enquête ambitieuse, inspirée de l'essai de Guillaume Pitron, La guerre des métaux rares (Les liens qui libèrent, 2018), voyage d'un bout à l'autre de la planète. Elle nous emmène de la France, où le secteur des panneaux solaires a ployé sous le dumping chinois, jusqu’au Chili ravagé par l'extraction du cuivre en passant par l'Allemagne, où s'entassent les pales d'éoliennes hors d'usage, la Chine, qui maîtrise déjà toute sa chaîne de valeur à la Bolivie, qui ne veut plus se contenter de la seule extraction des minerais. Car en misant sur ces trompeuses énergies vertes, les pays occidentaux ont troqué leur dépendance au pétrole contre une addiction aux métaux rares, un choix qui pourrait leur coûter cher sur le plan économique. Un nombre impressionnant d'entretiens, avec des ouvriers, chercheurs, ingénieurs, activistes, industriels, actuels ou anciens ministre – parmi eux, Arnaud Montebourg, écœuré –, étaie cette exploration de notre économie globalisée où chaque gain écologique se paie en émissions de CO2.
Réalisation : Jean-Louis Perez Guillaume Pitron Pays : France Année : 2020
Connue / https://twitter.com/JMJancovici/status/1328696565586866176
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Jean-Marc Jancovici @JMJancovici · 17 nov.
Un documentaire très intéressant - 15 - 142 - 317
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Transcr : ... métaux rares dans les panneaux solaires [VRAI ???] ... 1 T de métaux rares dans les éoliennes en mer [parti-pris car cela n'est pas obligatoire, alternative : le cuivre] ... Chine, premier producteur mondial de métaux rares ...
Ndlr : un parti-pris ? terminer de visionner >15mn ACT
Université Libre de Bruxelles - Institut de Gestion de l’Environnement et d’Aménagement du Territoire - Faculté des sciences - Master en Sciences et Gestion de l’Environnement
Mémoire de Fin d’Etudes présenté par FAMEREE Bénédicte
En vue de l’obtention du grade académique de
Master en Sciences et Gestion de l’Environnement
« Finalité Gestion de l’Environnement » ENVI 5G-M
Année Académique 2011-2012
Promoteur: Marc Degrez
Résumé
Le gallium est un métal rare. Il est critique pour l’Union Européenne. En effet, le développement et le déploiement de certaines technologies dans l’Union Européenne pourraient être contraints si le gallium venait à manquer. Le gallium, sous-produit de la bauxite et du zinc, est un élément dont la production primaire est complexe, globalement inefficace et dont les impacts sur l’environnement sont non négligeables. De plus, elle est située principalement en Chine, ce qui veut dire hors de l’Europe. Par ailleurs, la demande en gallium est en augmentation et ses applications sont de plus de plus
nombreuses et diversifiées. Le gallium s’y trouve le
plus souvent allié à d’autres composants et y est dispersé. Ceci explique qu’actuellement la production secondaire post-consommation du gallium soit inexistante industriellement. La production secondaire à partir de déchets de production est quant à elle très répandue, et efficace pour certains composés du gallium tel que l’arséniure de gallium. Elle contribue d’ailleurs pour une partie importante du gallium consommé aujourd’hui.
Dans ce travail, nous aborderons des solutions
potentielles pour réduire le caractère critique du
gallium pour l’UE ainsi que les impacts sur l’environnement de sa production et de son utilisation.
Une attention particulière sera portée au recyclage du gallium à partir d’objet post-consommation.