« L'anti-intellectualisme est une idéologie conçue pour disqualifier les discours de gauche » - 4 oct. 2024/ Regards
52,3 k abonnés - 34+ - 324 vues - 8 commentaires #LaMidinale
Eric Fassin, sociologue, auteur de "Misère de l'anti-intellectualisme : du procès en wokisme au chantage à l'antisémitisme" aux éditions Textuel, est l'invité de #LaMidinale.
Personnes
3 personnes
Donald Trump
Fabien Roussel
Emmanuel Macron
Plutôt que de criminaliser les actions de désobéissance civile, les responsables politiques doivent contribuer à l’apaisement en créant des espaces de dialogue avec les nouvelles générations qui s’insurgent contre la destruction des écosystèmes et l’inégal accès aux biens communs, estime dans une tribune au « Monde » un collectif d’universitaires et de responsables d’associations.
Temps de Lecture 6 min. - Article réservé aux abonnés
La condamnation sans nuance des actions dites « de désobéissance civile » à laquelle nous avons assisté procède d’une indignation en partie jouée et comme souvent sélective. Portée par un spectre politique qui va de la majorité gouvernementale jusqu’à l’extrême droite, elle se présente en garante d’un ordre social figé.
Pour autant, ces réactions révèlent aussi une incompréhension, plus ou moins forte, parfois sincère, des enjeux actuels de la lutte contre les changements climatiques et pour la préservation des écosystèmes. Il y a urgence à s’abstraire des outrances, de celles qu’affectionne notamment le ministre de l’Intérieur, dont la préoccupation principale semble de cliver toujours plus dangereusement.
La fabrication d’un nouveau vocable disqualifiant, l ’« écoterrorisme », est à cet égard éclairante. Un tel terme aurait pu naître comme d’autres avant lui dans les médias d’extrême droite, mais c’est un membre du gouvernement qui s’y est essayé, accolant le spectre du terrorisme – dont il n’est nul besoin de souligner la peur qu’il entraîne par nature – aux mobilisations écologiques.
Les biens communs : les sols, l’eau, l’air, les semences, etc.
Les nouvelles générations engagées pour le climat, jeunes ou moins jeunes, mais aussi les scientifiques font face depuis des années à l’attentisme et aux postures invocatoires des responsables politiques sur les enjeux écologiques. Ces expressions citoyennes diverses se sont organisées pour faire reconnaître par la justice l’inaction climatique de la France et y sont parvenues notamment avec « L’affaire du siècle ».
Elles ont constaté l’instrumentalisation dont la convention citoyenne pour le climat a fait l’objet. Cet objet novateur mais fragile du fait de son absence d’existence constitutionnelle ou d’assise démocratique a en effet vu ses conclusions dévoyées sitôt rendues.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés En Allemagne, débat sur la nature « criminelle » d’une organisation écologiste
Au lieu que soient tirées les leçons de la pandémie sur la nécessité de concevoir l’être humain imbriqué dans la biosphère, nous assistons à la relégation de l’équilibre des écosystèmes bien loin derrière les impératifs économiques productivistes organisant la captation de ressources qui devraient être protégées comme autant de biens communs : les sols, l’eau, l’air, les semences, etc.
Des transgressions de normes symboliques
Décrochages de portraits présidentiels, occupation ponctuelle de lieux de passage, peinturlurages bon enfant… Dans l’immense majorité des cas, la désobéissance civile passe par des actions pacifiques et vise à dénoncer l’absence ou l’insuffisance de règlementation pour faire face aux obligations internationales de l’Etat en matière environnementale, ou de leur non-mise en œuvre quand cette règlementation existe.
Il vous reste 73.32% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Connu / TG le 4/01/22 à 18:25
... Dijon ... Essayons d’être juste et de rappeler que Jean-Luc Mélenchon n’a rien dit de farfelu ou révolutionnaire. La réflexion sur l’armement apparent de la police est engagée dans de nombreux pays, notamment l’Allemagne ou les pays scandinaves, dans le cadre d’une réflexion plus large sur la doctrine du maintien de l’ordre. Ce qui évidemment n’a rien à voir avec des attaques menées par la pègre tchétchène, à l’arme lourde type Kalashnikov, et qui, de toute façon, ne peuvent être traitées par des forces de polices classiques, aussi armées soient elles.
...
Pourquoi un tel rejet systématique, alors que la présidente du Rassemblement National semble traitée avec plus de mansuétude ? Il y a bien longtemps qu’on ne s’étrangle plus d’indignation sur ses propos outranciers, alors que la moindre déclaration de Jean Luc Mélenchon est analysée, triturée, contestée, moquée.
Pourquoi ces indignations à géométrie variable quand la première raconte a peu près n’importe quoi
...
propension à utiliser Marine Le Pen pour disqualifier Jean-Luc Mélenchon. est non seulement malsaine mais elle est dangereuse car elle donne chaque jour un peu plus de corps et de respectabilité à un mouvement, qui malgré le ripolinage de sa façade, reste profondément axé sur la préférence nationale et tout son cortège d’oripeaux.
Connu / https://twitter.com/francoisedegois/status/1273126676797546499
"
francoise degois @francoisedegois
Le mauvais procès permanent fait à #Melenchon et la prime a #Le Pen. Analyse sur @NosLendemains #ViolencesPolicieres #soignants #Dijon
Le mauvais procès permanent fait à Melenchon et la prime à Le Pen - Nos Lendemains
Les ricaneurs sont à la fête. Ils s’en donnent même à cœur joie. Depuis quelques jours, alors que les images ultra violentes de Dijon et des commandos
7:33 AM · 17 juin 2020·547 Retweets 761 J'aime
"