... mise en lumière de la culture aborigène et des peuples autochtones, le didgeridoo, la guimbarde et le chant diphonique ...
Le respect de la nature
- Économiser les ressources (eau, matières, énergies, transports)
- Recycler et réutiliser autant que possible
- Favoriser les circuits courts et le régime végétarien, en s’approvisionnant en agriculture biologique uniquement
- Respecter les écosystèmes et agir en faveur de la biodiversité des lieux, notamment sur la plaine du festival (produits ménagers écologiques, gestion des déchets, limitation des nuisances sonores)
- Mettre en avant les pratiques écologiques alternatives, la transmission des connaissances et savoir-faire
Le respect de l’humain
... bienveillance et la tolérance.
- Encourager l’épanouissement, l’échange et le partage, dans le respect de l’autre, de ses limites, de sa différence et de son consentement
- Soutenir et promouvoir des associations partenaires oeuvrant pour la reconnaissance de la culture et des droits des peuples autochtones
- Tester des systèmes collectifs intelligents, résilients, participatifs et intergénérationnel
- Permettre à chacun de participer à la vie de l’association et au festival, en adaptant nos conditions d’accueil
Les mégafeux en Australie sont aussi la conséquence de la disparition de certaines pratiques aborigènes. En pratiquant de petits feux maîtrisés, ils savaient prévenir les grands feux. Mais la colonisation a tout bouleversé, nous explique l’anthropologue Barbara Glowczewski.
Barbara Glowczewski est anthropologue, spécialiste des Aborigènes d’Australie. Elle fait partie du laboratoire d’Anthropologie sociale du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) http://las.ehess.fr/index.php?1716. Elle est l’autrice d’une dizaine de livres sur l’Australie, dont Rêves en colère (Plon, Terre Humaine) et Guerriers pour la paix (Indigène). Elle a mené ses recherches notamment auprès des Warlpiri de Lajamanu dans le désert central australien. Elle est par ailleurs membre du comité de Terre en commun https://encommun.eco/.
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les Aborigènes pratiquaient une sorte d’aménagement du territoire comparable à celle des bocages européens. C’est cela que les premiers colons ont vu et dessiné.
Ces paysages résultent d’un véritable nettoyage. Les petites forêts devaient être nettoyées, débroussaillées à l’intérieur, mais étaient surtout séparées par de grands espaces sans arbres, ce qui permettait de créer des limites empêchant le feu de se propager.
... La manière dont ils pratiquaient cet entretien, a au contraire maintenu une certaine fertilité, comme l’a montré l’anthropologue aborigène Marcia Langton [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcia_Langton.
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[1] « Burning Questions : Emerging environmental issues for indigenous peoples in northern Australia », Paperback, 1998
[2] Cette thèse est soutenue par l’écrivain Bruce Pascoe dans Dark Emu : Black seeds : agriculture or accident ?, publié en 2014 par l’éditeur aborigène Magabala Books
[3] « Ces feux sont d’une telle intensité qu’ils génèrent leur propre climat. Par exemple ils augmentent la vitesse des vents et peuvent même déclencher la foudre », expliquait-elle à Reporterre.
55 minutes
Au nombre de 370 à 400 millions, les peuples autochtones représentent plus de la moitié de la diversité culturelle du monde.
Peuple d'Amazonie © Getty / Kim Schandorff
Les peuples autochtones, appelés également « peuples premiers » ou aborigènes, constituent au moins 5 000 groupes humains qui vivent dans 90 Etats. Alors que nombre d’entre eux ont été marginalisées, exploitées et assimilées par la force, ces peuples résistent de plus en plus pour faire valoir leurs droits. Ils revendiquent la reconnaissance de leur identité, de leur langue, de leur culture, de leur mode de vie et de leur terre.
Avec Irène Bellier, Anthropologue au Laboratoire d’Anthropologie des Institutions et des Organisations Sociales (EHESS), Directrice de recherches CNRS
14h10
Illustration pour la chronique "La Une de la science"
La une de la science
Les canicules marines dévastent la faune et la flore
Par Axel Villard
Programmation musicale JEANNE ADDED FALLING HEARTS 2018 EDDY DE PRETTO Sensible 2018
L'équipe
Fanny Bohuon Réalisatrice
Chantal Le Montagner Chargée de programmes
Lucie Sarfaty Chargée de programmes
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Mots-clés : Sciences