réseau social décentralisé qui dispose de son propre protocole décentralisé pour fonctionner 1.
... initiative de Twitter cherchant à rendre sa plate-forme décentralisée sous l'impulsion de Jack Dorsey, dirigeant de l'entreprise à l'époque 2.
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Fonctionnement
La connexion au réseau social passe par des serveurs d'authentification (nommés DID:PLC), gérés par l'entreprise
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Le réseau social est en partie décentralisé, tout en se basant sur une centralisation de l'authentification et des messages privés, ce qui le différencie de Twitter et Mastodon29,8.
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Protocole AT (Authenticated Transfer Protocol en anglais) est un protocole open-source sous Licence MIT, développé et utilisé par Bluesky pour le stockage décentralisé des données sur plusieurs serveurs15.
Il permet aux utilisateurs de changer d’hébergeur à tout moment et aux plateformes qui l'utilisent d'être interopérables. L'objectif étant de faciliter la portabilité des comptes16.
Il s'agit d'un protocole indépendant et concurrent d'ActivityPub utilisé par d'autres réseaux sociaux comme Mastodon, GNU Social ou encore Threads de Meta17. Le Protocole AT est aussi indépendant de Nostr, un autre protocole de communication décentralisé qui est soutenu également par Jack Dorsey18.
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Critiques
... Le protocole ne permet pas de mettre en ligne un serveur utilisable par autrui ... Cette centralisation pourrait le rendre vulnérable à des pressions externes, politiques, financières ou à un changement de direction5.
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Le protocole ne permet pas d'interdire la visualisation des messages publiés
1 - (en) Sheera Frenkel, « What Is Bluesky and Why Are People Clamoring to Join It? » [archive], sur The New York Times, 28 avril 2023
2 - Manon Aublanc, « C’est quoi Bluesky, le nouveau réseau social soutenu par Jack Dorsey, l’ancien PDG de Twitter ? » [archive], sur 20 minutes, 4 mai 2023
5 - (en) Sheera Frenkel, « What Is Bluesky and Why Are People Clamoring to Join It? [archive] », sur The New York Times, 28 avril 2023
8 - Julien Lausson, « 7 questions sur Bluesky, le réseau social décentralisé dont rêvait le créateur de Twitter [archive] », sur Numerama, 2 mai 2023 (consulté le 18 octobre 2023).
29 - (en-US) « Pluralistic: Bluesky and enshittification (02 Nov 2024) – Pluralistic: Daily links from Cory Doctorow [archive] », 2 novembre 2024 (consulté le 20 novembre 2024)
Ndlr : pas décentralisé en fait, pas de publication privée, etc : Mastodon est bien mieux Valoriser ACT
... système de partage d'images sous la forme d'un logiciel libre, utilisant le protocole ActivityPub, pour se fédérer au « Fediverse », lancé à la mi-avril 2018, par un développeur canadien, Daniel Supernault2,3. Il permet de partager des images avec Friendica4, Mastodon, Nextcloud, PeerTube, Pleroma, etc.. Comme c'est un logiciel libre et à source ouvertes, il est possible d'installer sa propre instance, tout en se connectant à cette fédération du Fédiverse5.
Il est parfois présenté comme une alternative à Instagram6,7,8 (de Facebook) et sa politique de censure3, dont il permet d'importer les données9.
Le système est développé dans le langage de script PHP et utilise le framework Laravel10.
Il utilise une interface utilisateur, appelée Compose UI permettant lors du chargement d'images de faire des modifications sur son aspect colorimétrique, il est également possible d'inclure les publications de PixelFed dans n'importe quelle page web, via la balise embed. Il comporte également des outils de modération et un concept appelé « stories », permettant d'échanger des histoires entre instances PixelFed ou autre instance ActivityPub supportant ce type d'activité (au sens d'ActivityPub)11.
Client tiers Une application Android est disponible pour interagir avec l'API de Pixelfed12.
Informations Dernière version 0.11.5 (25 mars 2023)1
Dépôt github.com/pixelfed/pixelfed
Écrit en PHP
Type Réseau social distribué
Service d'hébergement d'images (en)
Licence AGPL-3.0
Site web pixelfed.org
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?1lMvQA
Les concepts d’ouverture, d’universalité, et de libre circulation de l’information ont été au cœur des récits pour promouvoir le progrès technologique et la croissance sur Internet et le Web. Bien que ces concepts aient été instrumentalisés pour défendre les logiciels libres et la culture du libre, ils ont aussi été cruciaux dans le développement des médias sociaux
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Cependant, ces systèmes ouverts étaient également ouverts à leur accaparement par le marché et exposés à la culture prédatrice des méga-entreprises. Dans le cas du Web, cela a conduit à des modèles lucratifs qui exploitent à la fois les structures et le contenu circulant11 dans tout le réseau.
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Historiquement, des projets de médias sociaux alternatifs tels que GNU Social, et plus précisément Identi.ca/StatusNet, ont cherché à s’extirper de cette situation en créant des plateformes qui contrevenaient à cette forme particulière d’ouverture sur-commercialisée.
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le Fédiverse de l’époque n’avait pas beaucoup dévié du projet d’origine d’un logiciel libre de média social fédéré, lancé une décennie plus tôt.
Par conséquent, le Fédiverse était composé d’une foule très homogène, dont les intérêts recoupaient la technologie, les logiciels libres et les idéologies anti-capitalistes. Cependant, alors que la population du Fédiverse s’est diversifiée lorsque Mastodon a attiré des communautés plus hétérogènes, des conflits sont apparus entre ces différentes communautés
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En cherchant la déconnexion sélective et en contestant l’idée même que le débat en ligne est forcément fructueux, les communautés qui se battaient pour la défédération ont aussi remis en cause les présupposés libéraux sur l’ouverture et l’universalité sur lesquels les logiciels précédents du Fédiverse étaient construits. Le fait qu’en parallèle à ces développements, le Fédiverse soit passé de 200 000 à plus de 3,5 millions de comptes au moment d’écrire ces lignes, n’est probablement pas une coïncidence. Plutôt que d’entraver le réseau, la défédération, les communautés auto-gouvernées et le rejet de l’universalité ont permis au Fédiverse d’accueillir encore plus de communautés. La présence de différents serveurs qui représentent des communautés si distinctes qui ont chacune leur propre culture locale et leur capacité d’action sur leur propre partie du réseau, sans être isolée de l’ensemble plus vaste, est l’un des aspects les plus intéressants du Fédiverse. Cependant, presque un million du nombre total de comptes sont le résultat du passage de la plateforme d’extrême-droite Gab aux protocoles du Fédiverse, ce qui montre que le réseau est toujours sujet à la captation et à la domination par une tierce partie unique et puissante13. Dans le même temps, cet événement a immédiatement déclenché divers efforts pour permettre aux serveurs de contrer ce risque de domination.
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étendre le protocole ActivityPub, l’un des protocoles les plus populaires et discutés du Fédiverse, en ajoutant des méthodes d’autorisation plus fortes à base d’un modèle de sécurité informatique qui repose sur la capacité des objets (Object-capability model). Ce modèle permet à un acteur de retirer, a posteriori, la possibilité à d’autres acteurs de voir ou d’utiliser ses données. Ce qui est unique à propos du Fédiverse c’est cette reconnaissance à la fois culturelle et technique que l’ouverture a ses limites, et qu’elle est elle-même ouverte à des interprétations plus ou moins larges en fonction du contexte, qui n’est pas fixe dans le temps. C’est un nouveau point de départ fondamental pour imaginer de nouveaux médias sociaux.
Depuis 5 ans, notre projet Outils Libres https://www.colibris-lemouvement.org/magazine/creons-linternet-local-demain (i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?WDBQRg) soutient les milliers de personnes qui pensent et développent un internet plus sobre, décentralisé et sécurisé. Et depuis 5 ans dans l’équipe opérationnelle, nous nous appliquons à utiliser ces outils au quotidien. Entre succès et galères, nous souhaitions partager avec vous le quotidien d’une association qui travaille grâce aux outils libres !
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Floriane travaille à coordonner les groupes locaux Colibris dans le grand Ouest mais est également notre lien avec le projet Près de Chez Nous et Transiscope
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Loïc est le coordinateur de la Fabrique des Colibris. Ce projet lancé en 2017 propose à des projets qui ont des besoins de se mettre en lien avec des citoyens qui peuvent les aider.
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La Fabrique dont j’ai repris la coordination en 2019 intègre des outils libres ... Aujourd’hui la Fabrique utilise Matomo https://fr.matomo.org/ pour mesurer son audience. Ça marche aussi bien que google analytics et ça respecte les données des utilisateurs. Elle est également connectée à un serveur ActivityPub lui permettant de créer des connexions avec d’autres acteurs du Fédiverse tout en contribuant modestement à l'émergence d’un web qui privilégie les communs à la propriété privée. Enfin, et c’est un plaisir quotidien, la Fabrique traite avec des prestataires de services (CHATONS) qui partagent les mêmes convictions et passent aisément du statut de fournisseur à celui de partenaire de confiance.
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vision du monde ... partage libre et décentralisé de communs contre l’hégémonie des propriétaires privés ... sensation de faire partie de la solution ...
Connu / https://twitter.com/mvtcolibris/status/1367565905375490057
Protocole, HTTP, interopérabilité, ça vous parle ? Et normes, spécifications, RFC, ça va toujours ? ... rendre accessibles ces notions fondamentales.
Protocoles
Le 21 mai 2019, soixante-neuf organisations, dont Framasoft, ont signé un appel https://www.laquadrature.net/2019/05/21/pour-linteroperabilite-des-geants-du-web-lettre-commune-de-45-organisations/ à ce que soit imposé, éventuellement par la loi, un minimum d’interopérabilité pour les gros acteurs commerciaux du Web.
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tout l’Internet, repose sur des protocoles de communication ... L’interopérabilité est la capacité à communiquer de deux logiciels différents, issus d’équipes de développement différentes ... Seuls les protocoles ont besoin d’être communs ...
Babel
... L’Internet est un réseau à « permission facultative » ... Certains services sur l’Internet bénéficient d’une bonne interopérabilité, le courrier électronique, par exemple. D’autres sont au contraire composés d’un ensemble de silos fermés, ne communiquant pas entre eux. C’est par exemple le cas des messageries instantanées. Chaque application a son propre protocole, les personnes utilisant WhatsApp ne peuvent pas échanger avec celles utilisant Telegram, qui ne peuvent pas communiquer avec celles qui préfèrent Signal ou Riot. Alors que l’Internet était conçu pour faciliter la communication, ces silos enferment au contraire leurs utilisateurs et utilisatrices dans un espace clos.
La situation est la même pour les réseaux sociaux commerciaux comme Facebook
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Un exemple d’un succès récent en termes d’adoption d’un nouveau protocole est donné par le fédivers. Ce terme, contraction de « fédération » et « univers » (et parfois écrit « fédiverse » par anglicisme) regroupe tous les serveurs qui échangent entre eux par le protocole ActivityPub, que l’appel des soixante-neuf organisations mentionne comme exemple. ActivityPub permet d’échanger des messages très divers. Les logiciels Mastodon et Pleroma se servent d’ActivityPub pour envoyer de courts textes, ce qu’on nomme du micro-blogging (ce que fait Twitter). PeerTube utilise ActivityPub pour permettre de voir les nouvelles vidéos et les commenter. WriteFreely fait de même avec les textes que ce logiciel de blog permet de rédiger et diffuser. Et, demain, Mobilizon utilisera ActivityPub pour les informations sur les événements qu’il permettra d’organiser. Il s’agit d’un nouvel exemple de la distinction entre protocole et logiciel. Bien que beaucoup de gens appellent le fédivers « Mastodon », c’est inexact. Mastodon n’est qu’un des logiciels qui permettent l’accès au fédivers.
Le terme d’ActivityPub n’est d’ailleurs pas idéal. Il y a en fait un ensemble de protocoles qui sont nécessaires pour communiquer au sein du fédivers. ActivityPub n’est que l’un d’entre eux, mais il a un peu donné son nom à l’ensemble.
Tous les logiciels de la mouvance des « réseaux sociaux décentralisés » n’utilisent pas ActivityPub. Par exemple, Diaspora ne s’en sert pas et n’est donc pas interopérable avec les autres.
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L'appel réclame que l’interopérabilité soit imposée aux GAFA, ces grosses entreprises capitalistes qui sont en position dominante dans la communication. Tous sont des silos fermés. Aucun moyen de commenter une vidéo YouTube si on a un compte PeerTube, de suivre les messages sur Twitter ou Facebook si on est sur le fédivers. Ces GAFA ne changeront pas spontanément : il faudra les y forcer.
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défendre les intérêts des utilisateurs et utilisatrices ... le W3C (World-Wide Web Consortium) est notamment responsable de la norme ActivityPub
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Difficultés
... il existe beaucoup de moyens pour respecter la lettre d’un protocole tout en violant son esprit ... Jouer avec les normes est d’autant plus facile que certaines normes sont mal écrites, laissant trop de choses dans le vague (et c’est justement le cas d’ActivityPub)
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Autres infos : le podcast de l’APRIL https://www.april.org/ a parlé de l’interopérabilité https://www.april.org/sites/default/files/decrypt1923.ogg.
Classé dans : Claviers invités, Dégooglisons Internet, Fédération, G.A.F.A.M., Internet et société, MigrationActivityPub, Berners-Lee, Communication, DNS, Facebook, fédivers, Fediverse, HTTP, interopérabilité, mastodon, Mobilizon, normalisation, norme, protocole, spécification, Web
Notre note d’intention : https://framablog.org/2018/12/11/mobilizon-reprendre-le-pouvoir-sur-ce-qui-nous-rassemble/
Le site web : https://joinmobilizon.org
Voici notre prochain projet, une alternative #libre et fédérée (avec de l’ #ActivityPub dedans !) aux groupes et événements #Facebook, à #MeetUp, etc. Mais une alternative qui s’offre le luxe d’aller encore plus loin…
Pour l’instant, nous n’en sommes qu’aux balbutiements, mais c’est déjà une joie de vous présenter nos intentions, en espérant que cela vous donne une bonne raison de nous soutenir pour l’année à venir ! https://soutenir.framasoft.org
À vous de partager !
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