« Je suis socialiste, populiste, anarchiste » avec Jean-Claude Michéa - Samedi 4 novembre 2023 / Le grand face à face snegaroff
Rare dans les médias, Jean-Claude Michéa est l'invité du Grand face à face, 10 ans après son dernier passage sur France Inter. Il publie “Extension du domaine du capital”, chez Albin Michel, critique profonde du libéralisme et de la modernité.
Avec Jean-Claude Michéa. Philosophe et essayiste.
Chroniques Le duel Natacha Polony, Gilles Finchelstein du samedi 04 novembre 2023 19 min
Tr.: ... à partir de 20mn débat on arrive depuis 20 ans dans la situation que Karx avait prédit ... dès 1916 ... distinguer métropoles et villes ...
Le socialiste Gustavo Petro, un économiste de 62 ans, a été élu président de la République de Colombie ce dimanche 19 juin 2022. Le sénateur l'a emporté avec 50,49% des voix, contre 47,26% pour son adversaire…
Connu / tg 20/06/22 à 01:19
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Avec l’annonce de la participation du Parti socialiste à la nouvelle alliance de la gauche en vue des élections législatives, c'est toute une génération qui est surprise de voir Jean-Luc Mélenchon formaliser une entente avec une formation politique qu’il critique vertement. C’est donc l’occasion de revenir sur le parcours de celui qui aura mis quatorze ans pour réussir, de l’extérieur, à ramener à gauche un parti qu’il avait essayé de faire évoluer de l’intérieur, en vain, pendant plus de trente ans.
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Monsieur Buffet avait raison à propos de l’évidence de la lutte des classes, mais il se fourvoie pour le reste. En effet, la lutte des classes opposant prolétaires et capitalistes se déroule sous nos yeux, mais il est faux de plastronner que la classe des riches va la gagner. C’est plutôt le contraire qui est assuré comme nous allons le démontrer. Malgré l’apparente faiblesse conjoncturelle de la classe ouvrière et la puissance indiscutable de la classe des hommes d’affaires, cette dernière ne peut gagner ce duel, pas davantage que le mode de production capitaliste ne peut éviter de s’effondrer. Depuis quelques semaines nous publions nombre d’articles présentant les conditions de cet effondrement. Il suffit de cliquer sur ce lien pour avoir un aperçu de ce qui s’en vient : www.les7duquebec.com/ ?s=effondrement
Capitalisme et socialisme du pareil au même
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à quoi bon détenir mille-milliards de capitaux quand le capital ne vaut plus rien ? – et les autres aussi seront floués dans cette pyramide de Ponzi qu’est devenue le marché financier.
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Clés : Amérique du Nord ; Capitalisme ; Démocratie ; Discriminations ; International
Spécialiste de l'histoire des États-Unis, Nicolas Martin-Breteau revient sur la vague de protestation déclenchée par le meurtre de George Floyd. La mobilisation, qui est puissamment soutenue par le mouvement Black Lives Matter né en 2013, a un recrutement dans la population et une portée politique beaucoup plus larges que n'en ont d'habitude les émeutes régulièrement déclenchées, depuis très longtemps, par le racisme que subissent les Noirs au "pays de la liberté". Se trouve remis en cause l'ensemble du système économique et social états-unien, caractérisé par les inégalités radicales et le dénuement où se trouve reléguée une grande partie de la population (noire, mais pas seulement loin de là).
Connue / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1275103231782379520
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Le Média @LeMediaTV · 22 juin
SOULÈVEMENT AUX ÉTATS-UNIS : DE L'ANTIRACISME AU SOCIALISME ?
Spécialiste de l'histoire des États-Unis, @NMartinBreteau revient sur la vague de protestation déclenchée par le meurtre de #GeorgeFloyd. #BlackLivesMatter - 5 - 20 - 34
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Pour me soutenir financièrement : https://www.tipeee.com/le-stagirite
Extrait de Pourquoi le socialisme ?, article d'Albert Einstein paru en 1949 dans la Monthly Review.
Texte original : http://monthlyreview.org/2009/05/01/why-socialism/
Nouvelle traduction et lecture par le Stagirite. J'invite chacun à reprendre et à améliorer ma traduction.
Le texte de cette nouvelle traduction : prochainement sur Solitude(s).fr
L'audio du texte complet sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=TGBis...
Le mp3 sur Soundcloud : https://soundcloud.com/le-stagirite/a...
L'évidente autorité d'Einstein ne doit pas nous exempter d'évaluer de manière critique les idées socialistes, et la théorie marxiste de l'exploitation (ou extorsion de la plus-value) qui est expliquée dans cet extrait.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Socialisme
https://fr.wikipedia.org/wiki/Plus-va...
Le grand Capital m'héberge ! : https://www.facebook.com/Le-Stagirite...
Pour socialiser l'argent à mon profit, c'est par là : https://pressformore.com/user/Le%20St...
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Connu / https://mamot.fr/@Neoresistant/103567720102963225
Après avoir participé à presque tous les partis de gauche, Corinne Morel Darleux est une déçue de l’action partisane, qui n’est plus adaptée, selon elle. Elle se sent désormais à une place plus juste dans les mouvements d’action plus radicale et concrète, dans la désobéissance civique.
Dans son livre au titre sombre Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce (Libertalia), elle défend, face à la catastrophe écologique, le recours à l’action directe, couplée à une éthique personnelle de résistance et de décroissance. Corinne Morel Darleux a pourtant écumé les partis et accumulé les responsabilités politiques. Mais de cette action institutionnelle, elle tire un constat d’échec. Après avoir tenté d’entraîner, via le mouvement Utopia, le Parti socialiste (PS) vers l’écologie radicale, elle a cofondé en 2008 le Parti de gauche (PG), puis travaillé à ancrer dans l’écosocialisme le Front de gauche, puis La France insoumise (LFI). L’an dernier, cette Drômoise d’adoption a quitté la direction du PG et LFI. Si elle reste élue d’opposition au conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes où elle siège depuis 2010, elle se consacre au militantisme de terrain, du soutien des solidaires de la frontière franco-italienne à celui des écologistes du Rojava, la zone kurde en Syrie, en passant par Extinction Rebellion, dont elle est une «compagne de route».
... L’urgence écologique s’accélérant ... Le bouillonnement intellectuel et politique des premières années du PG s’est ainsi étiolé au profit du commentaire d’actualité, des polémiques au sein de LFI. On a délaissé le débat de fond et le projet. L’abandon de l’écosocialisme a été une erreur. ... Extinction Rebellion (XR) ... nous n’avons que très peu d’années pour essayer d’infléchir les pires scénarios du Giec. L’une des idées centrales de XR, c’est «Hope dies, action begins» («l’espoir meurt, l’action peut commencer»). Il faut assumer une certaine gravité dans le discours, dans la symbolique, et arrêter avec la volonté de toujours positiver, de ne pas faire peur ... extension du mouvement des ZAD ... La solidarité avec les mouvements récents des gilets jaunes et des quartiers populaires doit se faire partout. Il faut politiser une population de sensibilité écologiste qu’on n’avait pas l’habitude de voir militer en réinventant les lieux, l’organisation et la forme des luttes. ... face à la disparition du vivant, certaines formes d’action légitimes passent par la destruction d’infrastructures matérielles. La limite aussi bien de XR que de certains gilets jaunes, c’est le recours trop régulier à des actions symboliques et à des revendications tournées vers le gouvernement. Il nous faut repenser cette culture du rapport de force qui a construit la gauche ouvrière mais n’est plus adaptée. On a passé des années à tenter d’être le plus nombreux possible au même endroit, sur le même mot d’ordre. Cela nous a coûté très cher, on est trop souvent sortis fâchés de cette recherche d’unité. Il faut passer à une forme d’acupuncture politique ... l’archipélisation des luttes ... îlots de résistance émergents ... stratégie coordonnée et des objectifs communs ... collectif Deep Green Resistance, je ne crois pas qu’on ait théorisé cette convergence internationale d’actions aussi différentes, qui n’est ni un mouvement insurrectionnel mené par une élite ni un mouvement spontané. ... deux constats : l’écologie est incompatible avec le capitalisme, les questions sociales et écologiques sont indissociables. ... refuser de parvenir, cesser de nuire, cultiver la dignité du présent ... nous sommes la nature qui se défend ... On peut marier radicalité du fond et aménité de la forme, action radicale et élégance. Je plaide pour le retour du panache !
Connu / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?UMdspA
Ndlr : en tous points en accord avec CMD, sauf qu'il ne faut renoncer à rien et surtout pas à la politique élective tant qu'on n'a pas mieux en terme de démocratie élective. Donc être en dualité. Dans le cas de CMD, je peux comprendre qu'elle a fait sa part...
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Il a suffi de quelques victoires, de Lisbonne à Madrid, pour que la renaissance de la social-démocratie soit annoncée. En France comme ailleurs, elle traîne cependant un lourd passif et de nombreuses divisions. Échange entre Pervenche Berès, ancienne eurodéputée socialiste, et Emmanuel Maurel, eurodéputé insoumis.
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une Ligue hanséatique (Pays-Bas, Finlande, etc.) https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/10/16/en-europe-la-discrete-influence-de-la-nouvelle-ligue-hanseatique_5370189_3234.html
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L'Espagne entre indépendantisme et gauche radicale
Pedro Sánchez, de son côté, devait aussi beaucoup à Podemos. C’est grâce à une motion de censure initiée par le parti de Pablo Iglesias que le premier secrétaire du PSOE est devenu Premier ministre, il y a un peu plus d’un an. Dans l’année écoulée, un accord budgétaire avait même été conclu avec Podemos, permettant le passage du salaire mensuel minimum à 900 €. Seule l’intransigeance des indépendantistes catalans n’a pas permis de faire adopter ce budget – ce qui fait que, cette année encore, on a reconduit celui établi par le gouvernement de Mariano Rajoy... en 2017 ! Le chef socialiste craint deux choses, résumait il y a peu Enric Juliana, le très écouté directeur adjoint de La Vanguardia : une alliance avec la gauche radicale qui serait mal vue par les milieux européens – qu’en aurait, par exemple pensé Emmanuel Macron, l’allié d’un jour pour une reconfiguration d’une majorité au Parlement européen ? – et, bien-sûr, la moindre concession aux indépendantistes catalans.
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Dès le soir des élections européennes, il avait déclaré que « la gauche de la gauche était un champ de ruine ». Mais du coup, que faire ? Olivier Besancenot, ancien porte-parole du NPA, est l’invité de la Midinale.
http://www.regards.fr
VERBATIM
Sur les mobilisations sociales
« Les exploités et les opprimés n’ont pas forcément besoin d’organisations pour se défendre ; ils peuvent se défendre eux-mêmes. »
« On est dans un séquence où il y a des luttes, mais des luttes éparpillées. »
« Le problème, c’est le décalage politique, et notamment électoral, avec la séquence européenne qu’on vient de connaitre. La gauche de la gauche est en ruine. Le dilemme est là. »
« Le temps social et le temps politique ne sont raccord. L’enjeu, c’est de faire en sorte d’en faire, au minimum, une synthèse. »
Sur la victoire de Le Pen et Macron
« La force de tous ceux-là [Emmanuel Macron, Marine Le Pen], c’est notre faiblesse à nous. C’est notre faiblesse au niveau politique, le fait que les organisations soient allées dans les gilets jaunes en ordre dispersé. Il y a eu un rendez-vous loupé qui était un rendez-vous social avant d’être un rendez-vous politique. »
Sur la gauche
« Il y a des volontés hégémoniques qui planaient et planent encore sur une partie de la gauche radicale. »
« Le mot gauche a un sens parce qu’historiquement, ça en a un. C’est une notion discréditée du fait des politiques de gauche qui ont été menées et qui étaient en fait des politiques de droite. »
« On ne peut pas effacer les fractures politiques qui ont un sens depuis des décennies. »
« Il y a eu une volonté de faire des raccourcis : de penser qu’on pouvait enjamber la lutte de classes, enjamber les fractures de classe, à ne plus parler que d’un seul sujet qui serait homogène, qui est celui du peuple contre les élites. Ca, je crois que ça ne fonctionne pas non plus. »
Sur l’union des gauches et populisme de gauche
« Il y a des centaines de milliers de personnes - des militants politiques, syndicaux, associatifs, écologistes, de quartiers - qui se sentent dans un espace politique que j’appelle anticapitaliste et internationaliste. »
« Il y a une réalité de classe dans ce pays. »
« La proposition unitaire a du sens et peu importe qui la mène : tous ceux qui disent qu’il faut apprendre à se reparler et à rediscuter, ont raison. Mais il faut le faire sur la base d’une pratique d’où cette proposition d’une coordination permanente. »
« Il faut tout remettre à plat. Il y a un cycle de luttes qui a vécu. »
« Quand bien même il n’y a plus de perspective politique, ou que ces perspectives politiques ont du plomb dans l’aile, la lutte de classe continue d’exister. »
Sur les initiatives à gauche
« Quitte à rester un peu optimiste, la convergence des luttes n’est plus simplement un concept, il y a des tas d’équipes, des syndicats, des militants de quartiers, des militants anti-racistes, écologistes qui ont appris à se connaitre et apprendre à se connaître, c’est passer par des clashs, des engueulades et se dire des vérités. »
« Nous, on ne fait pas une proposition unitaire, on fait une proposition de méthodologie pour coordonner la gauche de luttes. »
« Pourquoi ne pas faire ce qu’on avait fait au moment du Traité européen : on fait des estrades communes du bas jusqu’au plus haut pour redonner un peu de confiance. »
« Qui, à la gauche de la gauche, peut se sentir le vent en poupe dans les séquences qu’on est en train de connaître ? Tout le monde est en désarroi et notre volonté, c’est d’avoir une discussion fraternelle, honnête, sincère, unitaire avec tout ce milieu là. »
Sur la question de la souveraineté populaire
« La question du souverainiste, si c’est pour parler de souveraineté populaire, ça ne me gêne pas. La souveraineté populaire, c’est la possibilité d’avoir une incursion de centaine de milliers de personnes pour reprendre le pouvoir démocratique, économique et répartir les richesses. »
« Est-ce que l’échelle de la souveraineté populaire est forcément pré-établie, déjà configurée à l’échelle nationale ? Historiquement, ça n’est pas vrai et ça n’est pas le cas aujourd’hui : elle peut être à l’échelle locale, régionale, à l’échelle nationale, européenne, mondiale. »
« Derrière la question du souverainisme, le protectionnisme et la question des frontières, il y a eu aussi ces discussions un peu chaudes, que j’ai eu notamment avec une partie de la France insoumise, sur ce que signifie la liberté ou non d’installation et de circulation des individus. »
Sur l’échéance présidentielle de 2022
« C’est un grand piège pour la gauche radicale. Si on repart comme ça, c’est mort. »
« Tout le monde est capable de comprendre qu’il n’y a pas un courant à lui seul qui peut incarner l’ensemble des radicalités sociales et politiques qui s’expriment à la gauche de la gauche. »
« Est-ce qu’on peut se dire qu’au sein de la gauche radicale, le moyen de nous rassembler, ça ne va pas d’abord être les échéances électorales ? »
Catégorie Actualités et politique 395 commentaires
francais insoumis
il y a 2 jours
une question deja Olivier? prquoi ne pas avoir commence avt que la "gauche radicale soit en ruines" a poser des bases surun ton plus serein au lieu d avoir opte pr l attaque systematique en guise "de debut de rassemblement"? personnellement , meme si je ne suis pas du tout d accord avec tout ici , j aurais d avantage envie de discuter la
la question est prquoi essayer de faire foirer tout ce qui peut gagner?! le romanticsme du loser?! je rappelle que c des gens qui souffrent au boulot et autres qu il s agit de defendre!
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Au lendemain du 1er mai, Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice cofondatrice de la Gauche Républicaine et Socialiste, est l'invitée de la Midinale. Au menu : état de la démocratie, de la gauche et perspectives pour la France insoumise et la fédération populaire proposée par Jean-Luc Mélenchon.
VERBATIM
Sur le 1er mai
« Ce 1er mai, c’est le moment de poursuivre une offensive sociale avec des formes différentes qui permettent de mieux allier la tradition militante du syndicalisme et d’autres formes d’engagement. »
« Ce mouvement des gilets jaunes exige de tous une mutation : de nos pratiques politiques, de nos projets politiques, de nos pratiques syndicales et associatives. »
Sur l’état de notre démocratie
« On a un pouvoir qui espère se maintenir sur le recours à la peur et à l’ordre au lieu du dialogue et de l’avancée collective. »
« Le gouvernement croit pouvoir résoudre les problèmes en accentuant les tensions et en surfant sur la minorité condamnable de black-blocks. »
« J’observe que la France a été condamnée ou mise à l’index à la fois par des instances européennes et par l’ONU. Franchement, pour la terre des droits de l’homme et du citoyen, c’est quand même une honte. »
« MM. Macron et Castaner jouent aux apprentis sorciers dans une situation sociale et démocratique délicate : ils ont une vision cynique de leur intérêt politique et pas celui de la France. »
Sur Emmanuel Macron et sa politique
« Macron a été élu dans des conditions très particulières mais il fait semblant de ne pas le voir. »
« Macron crée dans le pays une frustration démocratique dramatique. »
« Macron, au lieu de percevoir l’identité spécifique de la France, veut la faire entrer coûte-que-coûte dans un moule qui n’a subi que des échecs et qui est en décalage avec ce qu’attendent les Français. »
« Macron fait preuve d’un mépris : il fait semblant de ne pas entendre les Français… comme s’ils étaient tellement bêtes qu’ils ne se rendaient pas compte de ce qu’il fait ! »
Sur la gauche
« Est-ce que la gauche française fait son travail ? Non. »
« Le peuple ne croit plus la gauche, ne voit plus ce qu’est son projet et doute de la cohérence entre des valeurs affichées et des actions menées. »
« On dit souvent “ah, c’est de la faute de Mélenchon s’il n’y a pas l’union des forces de gauche !” mais force est de constater que, même entre eux, ceux qui n’étaient pas pour être avec Mélenchon mais parfois contre (ce que je trouve dramatique parce que pour moi, il n’y a pas d’unité des forces de gauche si ce n’est pas toute la gauche), sont divisés. »
« On fait face à une crise grave d’émiettement de la gauche ; grave parce qu’elle fait écho à ce que racontait Valls sur les deux cultures de gauche irréconciliables. »
« J’entends Glucksmann et Faure dire : “la gauche doit être à notre image parce que nous, on a une vraie culture et les autres, ce sont des populistes”. »
« Certains caricaturent le débat à la France insoumise en disant : “ils ne veulent plus la gauche, ils veulent le peuple” mais je réponds en disant que je n’ai jamais vu de gauche sans le peuple et on voit ce que ça donne quand il y a le peuple et pas la gauche… »
« La question de l’émergence populaire dans notre démocratie est quelque chose de fondamental. »
« Le mouvement des gilets jaunes a incarné une aspiration d’une partie de notre peuple à être entendue, prise en compte et à peser sur les décisions. »
Sur la proposition de fédération populaire de Jean-Luc Mélenchon
« La fédération populaire proposée par Jean-Luc Mélenchon, c’est reconnaître qu’il faut s’extraire des cadres anciens où chacun venait avec son petit logo. »
« Nous, on a cette histoire socialiste que je ne renie pas : j’ai adhéré sur les thèses de Jean Jaurès pour être à la fois une gauche de transformation, de contestation et de gouvernement. »
« Nous avons besoin de partis. D’ailleurs, à la FI, il y a le PG, Ensemble (qui n’est pas exactement un parti mais qui est un mouvement autonome)… »
« Si on avait une gauche unie qui remobilisait les couches populaires, elle serait en situation de passer devant Macron. »
Sur Jean-Luc Mélenchon
« Pour l’instant, le meilleur candidat pour 2022 m’apparaît être Mélenchon. »
« Mélenchon a fait la preuve de sa capacité à être à la hauteur d’un homme d’Etat. »
« Tout est fait pour discréditer Mélenchon aujourd’hui. »
« J’ai vécu le Congrès d’Epinay en 1971 et je me rappelle les déclarations sur Mitterrand : ce pourri, ce vieux de la 4e, y’a rien à attendre de lui… Il était le point focal de toutes les critiques ! »
« Est-ce que ça veut dire qu’on est tous unis derrière Mélenchon, dès qu’il dit un truc, on dit amen ? Non. Je ne suis pas pour un président de la 5e République, ce n’est pas Dieu-le-père. »
« Ce n’est pas parce que le gouvernement fait de la provoc sur l’ordre public que la question de l’ordre social n’est pas la priorité absolue du moment. »
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Redonner un avenir à l’industrie française - 13 février 2019 12 minutes de lecture - Emmanuel MAUREL
L’industrie française se porte mal. En dépit d’une productivité plutôt bonne, d’une forte diversification sectorielle (agroalimentaire, aéronautique, automobile, transports ferroviaires, armement, énergie, articles de luxe etc.) et de fers de lance mondiaux très rentables (et très convoités par leurs concurrents internationaux), sa part dans le PIB décroît.
...
S’estimant émancipées de tout cadre collectif, les multinationales utilisent la mondialisation et sa liberté de circulation des capitaux pour rémunérer les actionnaires à coups de dividendes (57,4 milliards distribués par le CAC40 en 2018) et de rachats d’actions (dont le montant, qui a dépassé celui des introductions en bourse, évoque un capitalisme autodestructeur). Au centre de ces phénomènes, la norme de 15% de rendement des capitaux propres représente une menace vitale pour l’industrie. Obligée d’accéder aux exigences des actionnaires, elle perd de vue tout horizon de long terme et les investissements d’avenir sont sacrifiés. Il faut rompre avec la financiarisation pour reprendre le contrôle du temps long. Sinon, il n’y aura jamais de transition écologique. Le premier pas sera la sécurisation des biens publics, qui devront sortir de la sphère boursière et se libérer ainsi de la dictature des « 15% de rendement ».
L’absence de vision des dirigeants français, tant du côté politique que du côté économique, se confond avec leur incapacité à saisir vraiment les enjeux de l’innovation. Les entreprises du CAC40 bénéficient pourtant de nombreux avantages. Les subventions de type CICE (20 milliards par an, aucun effet sur l’emploi) représentent des sommes considérables. L’absence de contreparties à ces subventions autorise les capitalistes à faire ce qu’ils veulent de l’argent du contribuable, mais visiblement, l’investissement ne fait pas partie de leurs plans.
Pour le patriotisme économique et le « Made in France »
...
l’Etat peut agir via les marchés publics (en passant commande aux entreprises établies en France), mais aussi via une série d’écluses protectionnistes, le temps de concevoir les produits et d’amortir les investissements. Sur ce terrain aussi, la transition écologique peut être un thème privilégié, de même que les autres industries de pointe comme le numérique, les biotechnologies ou l’intelligence artificielle. Une partie de l’argent jeté par les fenêtres du CICE pourrait être affecté à ces politiques.
Abolir l’article 63 du Traité européen
...
Sandra Regol : « L’écologie, c’est l’avenir de la gauche et il serait temps que les autres partis s’en aperçoivent »
Européennes : à quoi joue Europe Ecologie Les Verts ? Quelle stratégie, pour quelle Europe ? EELV est-il de gauche ? Quel regard sur la politique écologique du gouvernement ? La porte-parole d’EELV, Sandra Regol, est l’invitée de #LaMidinale.
Du 25 au 30 décembre 1920, les socialistes français réunis à Tours débattent de l’adhésion de leur parti à la Troisième Internationale, créée à Moscou en 1919. Ce congrès aboutit à une scission, qui conduira à la création du Parti communiste français. Entretien avec Julien Chuzeville, auteur du livre Un court moment révolutionnaire, la création du parti communiste en France (1915-1924).
Le congrès se déroule dans un contexte qui est favorable aux courants révolutionnaires internationalistes. Il y a d’abord, en Europe et dans le monde, diverses tentatives révolutionnaires : les militants citent à l’époque la Russie, l’Allemagne, la Hongrie, etc. Ils peuvent légitimement penser que la révolution mondiale a commencé.
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Conférence de presse de la France insoumise et de l'Alternative pour un programme républicain, écologiste et socialiste.
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Deb Royer
il y a 2 jours
C super!!! C parti: "Et Maintenant, le peuple!"
Je suis vraiment très contente d'entendre toutes ces bonnes nouvelles.
LA FI AVANCE !
Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann. (ZAKARIA ABDELKAFI / XAVIER LEOTY AFP)
Emmanuel Maurel annonce dans "le Monde" son départ du PS, avec Marie-Noëlle Lienemann et de nombreux cadres de l’aile gauche. Une page se tourne.
Sur le même sujet
La déclaration d'amour de Mélenchon à l’aile gauche du PS : "Vous nous manquiez"
Au PS, Maurel tenté par Mélenchon : "Les ruptures, parfois ça fait du bien"
Il ne connaît pas assez la gauche pour avoir saisi la scène à laquelle il vient d'assister. Lorsque Emmanuel Macron croise Jean-Luc Mélenchon sur une terrasse du Vieux-Port, à Marseille, le 8 septembre, à minuit et demi, il claque la bise à celle qui l’accompagne et qui laisse les deux hommes poursuivre devant les caméras. Marie-Noëlle Lienemann glisse au chef de l’Etat : "No comment." Macron s’est fait présenter l’homme qui était avec les deux anciens ministres et a laissé entendre à Bernard Pignerol qu’il le connaissait grâce à Bertrand Delanoë. Haut fonctionnaire, l’ami de Mélenchon a en effet travaillé pour l’ancien maire de Paris. En partant, le président demande à un proche :
""Mais pourquoi Lienemann était-elle là ?""
Mélenchon - Lienemann - Pignerol : si ces trois-là finissaient la soirée ensemble, c’est parce qu’ils se connaissent depuis trente ans, qu’ils ont été des piliers de la Gauche socialiste, la mythique aile gauche du PS sous Lionel Jospin puis François Hollande. Et ce week-end-là, à Marseille, ils peaufinaient la nouvelle scission du Parti socialiste. La sénatrice de Paris et son complice, l’eurodéputé Emmanuel Maurel, réunissaient dans la cité phocéenne leur club, Nos causes communes, et l’Insoumis y était venu leur déclarer sa flamme :
""Que finisse cette longue solitude pour moi d’avoir été séparé de ma famille intellectuelle et affective. […] Mes amis, vous nous manquiez.""
La longue solitude de Jean-Luc Mélenchon vient donc de finir. Emmanuel Maurel, Marie-Noëlle Lienemann et leurs amis quittent le PS. Ils créent un parti, "une maison de la gauche républicaine", dit Emmanuel Maurel dans une interview au "Monde" ce vendredi 12 octobre. Le député européen sera candidat sur la liste de La France insoumise. Une page se tourne. Le PS perd les figures historiques de son aile gauche, ceux qui pendant de si longues années ont essayé d’ancrer ce parti dans l’antilibéralisme.
"Je n'y crois plus, c'est fini"
"Je n’y crois plus, c’est fini", confie Emmanuel Maurel, qui a "beaucoup réfléchi" avant de quitter ce parti auquel il a été si attaché. Mardi soir, il a bu un dernier verre avec le premier secrétaire Olivier Faure. Mercredi, il a passé une dernière tête au siège historique du PS. Et lui qui est si heureux de sa nouvelle aventure a été un peu triste :
""Je suis passé à Solférino, c’est la dernière journée, il y a des gravats, des cartons, des sacs-poubelle...""
Adieu Solférino. Adieu le PS. Maurel et Lienemann ont trop avalé de couleuvres. Le quinquennat Hollande a achevé de les détourner de ce parti qui, même quand il est très à gauche dans l’opposition, penche à droite dans l’exercice du pouvoir. Ils préfèrent voguer vers d’autres horizons, se rapprocher de l’Insoumis.
Une bande de potes se reconstitue. Lienemann et Mélenchon se connaissent par cœur, ils ont tellement milité ensemble. Maurel et Mélenchon se connaissent aussi depuis des années et se sont toujours appréciés. Maurel était un copain d’enfance de François Delapierre, le regretté fils spirituel de Mélenchon. Et Maurel aime les livres, connaît l’histoire, réfléchit.
""Emmanuel est le dernier d’une longue tradition : c’est un intellectuel socialiste, vraiment intellectuel et vraiment socialiste, lisant, pensant, avec une sensibilité esthétique. Il y a sans cesse eu chez lui une disponibilité intellectuelle, une affection à mon égard, qui m’a toujours poussé à avoir une relation affectueuse avec lui", reconnaît Jean-Luc Mélenchon."
Eux qui étaient assis à deux rangs d’écart au Parlement européen ont toujours aimé se confronter intellectuellement. Ils vont pouvoir poursuivre leurs discussions… et construire ensemble avec leurs amis un bout de l’histoire de la gauche. Emmanuel Maurel a toujours été invité aux Amphis d’été des Insoumis. Fin août, impressionné par la force militante qu’il y voyait et alors qu’il commençait à réfléchir à quitter le PS, l’eurodéputé s’enthousiasmait :
""Il y a du monde, ils débattent, ils sont heureux. On dirait la Gauche socialiste.""
Il y a bien un côté reconstitution de ligue dissoute.
Cécile Amar
Journaliste