76 097 signatures
En Ouganda, les autorités répriment les personnes qui critiquent les projets pétroliers. Neuf étudiants ont été arrêtés fin 2022 lors d’une manifestation contre l’oléoduc EACOP. Aujourd’hui libérés sous caution, ils attendent leur procès, accusés de trouble à l’ordre public. Montrons-leur notre solidarité.
Appel
À Mme Jane Frances Abodo, Directrice des poursuites publiques (ODPP). Copie au Parlement européen et à la représentation de l'UE en Ouganda.
“Stop aux intimidations contre les contestataires d’EACOP et d’autres projets pétroliers ! Abandonnez les poursuites à l’encontre des neuf étudiants.”
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34 357 signatures
Photo Manifestation étudiante contre l’oléoduc EACOP en Ouganda (© privat)
Carte du tracé de l’oléoduc EACOP entre l’Ouganda et la Tanzanie L’oléoduc EACOP doit relier la ville de Hoima en Ouganda au port de Tanga en Tanzanie (© Sauvons la forêt)
En Ouganda, les autorités répriment les personnes qui critiquent les projets pétroliers. Neuf étudiants ont été arrêtés fin 2022 lors d’une manifestation contre l’oléoduc EACOP. Aujourd’hui libérés sous caution, ils attendent leur procès, accusés de trouble à l’ordre public. Montrons-leur notre solidarité.
Appel
À Mme Jane Frances Abodo, Directrice des poursuites publiques (ODPP). Copie au Parlement européen et à la représentation de l'UE en Ouganda.
“Stop aux intimidations contre les contestataires d’EACOP et d’autres projets pétroliers ! Abandonnez les poursuites à l’encontre des neuf étudiants.”
... Tout est parti de la contestation de l'oléoduc EACOP (East African Crude Oil Pipeline). Suite au vote d’une résolution du Parlement européen critique envers EACOP, les étudiants ont voulu remettre une pétition au bureau local de l’UE. La police les en a empêché, accusant leur manifestation de provoquer un trouble à l’ordre public.
L’un des inculpés, Lubega Nsamba, dit craindre d’aller en prison pour avoir exprimé son opinion sur le projet EACOP.
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Faisons savoir aux étudiants qu’ils ne sont pas seuls et que la communauté internationale les soutient.
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75 106 signatures
Le temps ne fait rien à l’affaire : chaque année, de vastes zones de la forêt amazonienne continuent à être déboisées et brûlées pour les pâturages, la culture du soja et les mines. Les populations autochtones du Bassin Amazonien appellent à un pacte mondial pour la protection de 80 % de l’Amazonie d’ici 2025. Soutenons-les !
Appel
À la communauté internationale, aux Nations unies, aux gouvernements des pays, des régions et des villes, aux institutions économiques, financières et scientifiques
“La communauté internationale doit agir sans attendre et adopter un pacte mondial pour la protection de 80% de l’Amazonie d’ici 2025.”
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partout en Amazonie : bûcherons, éleveurs, producteurs de soja, spéculateurs fonciers, compagnies pétrolières et minières avancent, abattent les arbres et brûlent tout.
Au Brésil, ils n’ont même pas à craindre de poursuites judiciaires. Sous la présidence de Jair Bolsonaro, la culture sur brûlis a été systématiquement encouragée, facilitée par la réduction drastique du budget et du personnel des organismes environnementaux, indigènes et de surveillance.
Selon les données de l’Institut national de recherches spatiales INPE et d'IMAZON, la déforestation en Amazonie brésilienne augmente et atteint une moyenne annuelle de 10 000 km².
Les satellites permettent désormais de surveiller les incendies, leur durée et leur étendue. Ils montrent que des centaines de milliers d’incendies sont allumés chaque année et que la fumée couvre parfois de vastes zones de l’Amazonie. La destruction progresse sur un large front : depuis le sud, le long des fleuves et des routes nationales. Les feux de forêt touchent également les pays voisins.
La Coordination des Organisations Indigènes du Bassin Amazonien (COICA) lance un SOS à la communauté internationale. Les peuples autochtones d’Amazonie, dont le nombre dépasse 500, appellent à l’adoption d’un pacte mondial pour la protection de 80 % de l’Amazonie d’ici 2025 https://amazonia80x2025.earth/declaration/#declaration.
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Connue / https://twitter.com/GreenpeaceMans/status/1578075765698076675
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Greenpeace Montpellier a aimé
Greenpeace - Groupe local du Mans @GreenpeaceMans · 7h
#Petition Signez l’appel des indigènes pour la sauvegarde de l’Amazonie via @sauvonslaforet
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58 167 signatures
La réserve de faune à okapis abrite encore une population considérable de cette espèce menacée, endémique de la République démocratique du Congo. Mais l’exploitation effrénée de l’or dans le site classé au patrimoine mondial de l’Unesco, notamment par la société chinoise Kimia Mining, suscite une grande inquiétude.
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Seulement 30 000 okapis vivent encore à l’état sauvage. Et leur habitat se réduit inexorablement
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Selon un rapport des Nations Unies, des officiers militaires de haut rang de la République démocratique du Congo sont impliqués dans le trafic d’or. Les milices tirant également des revenus de l’exploitation aurifère illégale, cette dernière est donc étroitement liée à la violence dans l’est du pays.
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Nous demandons donc au président Tshisekedi et au gouvernement d’appliquer les lois et de mettre un terme aux activités minières ...
48 222 signatures
Les dragons de Komodo pourraient être sortis du célèbre film "Jurassic Park". Une aubaine dont le gouvernement indonésien veut tirer profit en attirant de riches touristes. Son projet menace l’habitat des lézards géants, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le merveilleux monde sous-marin de l’archipel et la population.
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« Ce Jurassic Park détruit la nature et les moyens de subsistance des personnes qui vivent avec les varans de Komodo depuis des temps immémoriaux », s’insurge Umbu Wulang, qui espère une mobilisation de la communauté internationales pour sauver les derniers dragons.
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Plus d'infos https://www.sauvonslaforet.org/themes/biodiversite/questions-et-reponses-biodiversite
Lettre
Au président de l’Indonésie Joko Widodo. Copies au Gouverneur de Nusa Tenggara Timur et à l’UNESCO.
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Pour le bien des dragons de Komodo, de la biodiversité et des populations menacées, je soutiens les demandes de #SaveKomodo et de WALHI NTT :
- abandon des projets de construction pour le tourisme de luxe,
- révocation des licences octroyées aux grandes entreprises,
- Promotion d’un écotourisme limité par les communautés locales,
- prise en compte des connaissances scientifiques,
- laisser en l’état les aires protégées intérieures,
- mettre un terme au commerce illégal d’espèces sauvages.
130 232 signatures
L’habitat des animaux est détruit pour le papier, le carton et la cellulose (© vincentraal - CC BY-SA 2.0)
Le géant du papier indonésien APP détruit les forêts tropicales et bafoue les droits des populations depuis des années. Il est de nouveau accusé pour avoir pulvérisé du poison sur les champs et jardins d’un village le 4 mars à Sumatra. Appelons les investisseurs et les entreprises à rompre leurs relations commerciales avec APP.
Appel
Aux investisseurs et aux clients d'APP
“Des ONG écologistes et de défense des droits de l’homme portent de graves accusations contre le papetier APP. Merci de rompre vos relations d’affaires avec APP.”
Le gouvernement indonésien poursuit un projet insensé qui pourrait avoir des conséquences pour tous les habitants de la planète : convertir les tourbières de Bornéo en immenses rizières. Une coalition de près de 200 organisations indonésiennes dit NON à ce plan. Soutenez-la avec votre signature.
Appel
Au Président Joko Widodo, au Ministre de l'environnement et des forêts Siti Nurbaya Bakar, au Gouverneur du Kalimantan central Sugianto Sabran, au Chef du district de Pulang Pisau Eddy Pratowo, au directeur de l'Agence de la tourbe Nazir Foead
“Arrêtez le projet Cetak Sawah / Food Estate, dont la poursuite signifierait une nouvelle catastrophe environnementale et climatique.”
Avec Food Estate, le président Joko Widodo et son gouvernement projettent l’installation de 300 000 hectares de rizières à Bornéo afin d’assurer la sécurité alimentaire de la population. Le nom originel du projet « Cetak Sawah » était bien plus explicite : littéralement, « imposer les rizières ». Mais cela aura un prix, car certaines des plantations seront développées sur des tourbières, dont l’assèchement et la dégradation des sols provoquent émissions permanentes de gaz à effet de serre ainsi que de nombreux conflits.
L’une des zones visées est située dans le Kalimantan central, province où le gouvernement du dictateur Suharto avait fait déboiser 1,4 million d’hectares de forêts tourbeuses dans les années 1990. L’objectif annoncé était le même qu’aujourd’hui : la sécurité alimentaire grâce à la culture industrielle à grande échelle du riz.
Les forêts de tourbières d’Indonésie sont essentielles à la protection du climat mondial. La tourbe stocke 20 fois plus de carbone que les sols minéraux. La destruction des tourbières représente entre 13 et 40 % des émissions mondiales annuelles de gaz à effet de serre.
Une coalition regroupant près de 200 organisations indonésiennes s’élève contre ce nouveau plan insensé. Le gouvernement indonésien n’a-t-il donc rien appris de ses erreurs passées ? Où est la volonté politique de prendre enfin au sérieux la restauration des tourbières ? Et pourquoi le gouvernement considère-t-il l’agriculture industrielle comme la solution au lieu de promouvoir une utilisation diversifiée des terres agricoles par des petits exploitants ?
Les organisations indonésiennes ont besoin du soutien de la communauté internationale. Soutenez leur revendication :
« Nous rejetons les plantations de riz sur les sols tourbeux du Kalimantan central et des autres régions d’Indonésie ! »
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91 9487 signatures
Moustac à oreilles rouges dans la forêt d’Ebo au Cameroun (© Robbie Whytock, San Diego Zoo Global)
La forêt d’Ebo au Cameroun est un trésor de biodiversité. Elle abrite chimpanzés, gorilles et de nombreuses autres espèces menacées. Alors que des actions sont menées de longue date pour la classer et la protéger comme parc national, le gouvernement camerounais a décidé d’en ouvrir 150 000 hectares à l’exploitation forestière.
Appel
Au Président de la République du Cameroun Paul Biya
“La forêt d’Ebo est l’un des lieux possédant la plus grande diversité biologique de la planète. Elle ne doit pas être sacrifiée à l’exploitation forestière.”
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ses 700 chimpanzés du Nigeria-Cameroun semblent les seuls au monde à maîtriser à la fois le cassage des noix à l’aide de pierres et de marteaux en bois et la pêche des termites avec des bâtons. Dans les autres régions, les chimpanzés maîtrisent uniquement l’une ou l’autre des deux techniques.
En 2002, la primatologue Bethan Morgan a fait une découverte sensationnelle : repérer des gorilles dans la forêt d’Ebo, à plus de 200 km des autres groupes de gorilles connus. Ils pourraient être une nouvelle sous-espèce !
Les habitants de plus de 40 communautés vivent dans et autour de la forêt d’Ebo, sans la mettre en danger, depuis plusieurs siècles. Génération après génération, ils vont y chasser, pêcher, cueillir des plantes alimentaires et médicinales, pratiquer l’agriculture à petite échelle. La forêt revêt pour eux une importance spirituelle pour les rituels traditionnels. On y trouve de nombreux sites funéraires.
La nature et les moyens de subsistance de la population sont aujourd’hui menacés !
Le gouvernement camerounais a décidé le 4 février 2020 la création de deux concessions d’exploitation forestière sur 150 000 hectares dans la forêt d’Ebo, sans consulter ni en informer la population et en ignorant ses droits sur ses terres ancestrales.
L’exploitation forestière causerait des dommages écologiques, sociaux et climatiques dévastateurs : elle constitue souvent la première étape vers la destruction à grande échelle des écosystèmes et précède l’invasion des braconniers, colons et spéculateurs fonciers. Les habitants perdraient leurs moyens de subsistance et seraient davantage exposés aux nouvelles maladies.
Population locale, scientifiques et écologistes luttent pour la protection de la forêt d’Ebo et de ses habitants. Merci de les soutenir avec votre signature.
96 081 signatures
Non aux OGM dans les forêts ! (© Paul Hartley & mevans / istockphoto.com - Collage RdR)
L’industrie des OGM travaille sur un plan perfide pour rendre acceptable sa technologie controversée aux États-Unis et au Canada : faire passer les arbres transgéniques pour un moyen de sauver certaines espèces et forêts menacées. Nous devons contrecarrer ce plan : non aux OGM dans les écosystèmes complexes des forêts !
Appel
Au Département de l'agriculture (USDA) et au Service d'inspection sanitaire des animaux et des plantes (APHIS) des États-Unis
“Le risque pris en laissant planter des châtaigniers transgéniques dans les forêts d’Amérique est incalculable. Merci de ne jamais l’autoriser.”
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Le châtaignier d’Amérique, autrefois très répandu, a presque totalement disparu à cause d’un champignon venu d’Asie. Aujourd’hui ne restent que quelques spécimens adultes dans les forêts de l’Est des États-Unis et du Sud-Est du Canada.
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Il n’existe pas d’études à long terme sur la manière dont les arbres transgéniques interagissent avec les divers écosystèmes, insectes, oiseaux et autres animaux sauvages.
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Pouvant atteindre jusqu’à 35 mètres de haut, celui qui est également appelé « Séquoia de l’est » a vu sa population s’effondrer dans la première moitié du 20e siècle à cause d’un champignon venu d’Asie (Cryphonectria parasitica). Des passionnés d’horticulture avaient importé des châtaigniers du Japon et de Chine dans leur jardin, et avec eux des parasites qui ont attaqué le châtaignier. Si les espèces asiatiques de châtaigniers étaient immunisées contre ce champignon, leurs cousins américains, eux, ne l’étaient pas…
Selon une étude, 450 espèces d’insectes ou de champignons pathogènes se sont introduites dans les forêts des États-Unis et endommagent les arbres. Les combattre toutes avec des OGM est impossible. Elles menacent 40 % des forêts.
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La recherche et le développement du châtaignier transgénique ont été financés par des entreprises telles qu’ArborGen, Monsanto (aujourd’hui Bayer) et Duke Energy.
Le Ministère américain de l’agriculture (USDA) et l’Agence de protection de l’environnement (EPA) ont pour tâche de garantir la sécurité de cet arbre avant qu’il ne soit planté dans les forêts. Aucune des deux autorités n’a d’expérience dans ce domaine. L’Académie nationale des sciences a mis en garde contre cette situation en 2019 dans un rapport sur la santé et la biotechnologie des forêts. Entre-temps, l’USDA a financé les chercheurs pour qu’ils effectuent eux mêmes les évaluations des risques de leurs propres arbres…