3 016 signataires
Destinataire(s) : Métropole de Montpellier
Campagne lancée par Contacter Collectif B.A.M. B.
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80% des déchets des mers et océans sont générés par l'activité sur terre, et sont en majorité transportés par les cours d'eau.
... Signalons toute pollution constatée sur l’adresse mail alerte.pollution@hotmail.com. ... tapis qui asphyxie la vie sous-marine, en l'anéantissant. ... Nous demandons à la métropole d’agir à nos côtés :
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sur l’axe préventif, avec :
des campagnes d’information efficaces sur la question du plastique, le seul déchet qui ne disparait jamais, mais qui se fragmente en micro plastiques, que l’on retrouve par transport atmosphérique jusqu’aux lacs isolés en altitude, et que nous devons impérativement arrêter d’utiliser au maximum,
une campagne d’information et de sensibilisation sur la différence entre égout et réseau pluvial urbain, réseaux unitaires et séparatifs, et les conséquences d’une pollution des réseaux pluviaux
des interventions dans les écoles,
une sensibilisation auprès des commerçants et des industriels,
et surtout en en priorité immédiate, un travail de réduction à la source des déchets en limitant sur le territoire tous les emballages, entre autres, et en mettant en place une vraie politique zéro déchet. -
Sur l’axe correctif également, avec :
un état des lieux sur la pollution chimique, et un plan d’action précis pour limiter les rejets des industriels,
des actions montrant une vraie prise de conscience collective sur les conséquences de l’eutrophisation (rejet de matière organique dans les cours d’eau qui tue littéralement toute la vie qui s’y trouve par prolifération végétale et consommation de tout l’oxygène, appelé plus communément : pollution aux eaux usées),
des ramassages et quantification de déchets réguliers,
l'installation de filets récupérateurs de déchets solides sur les exutoires et avaloirs stratégiques,
une aide au développement de la filière « gestion et tri » des flux récupérés par ces filets,
l’adaptation des bassins d’orages pour gérer les volumes d’eau colossaux et éviter la saturation des stations d’épuration mais aussi le débordement des réseaux unitaires dans les cours d’eau,
la remise en état des réseaux d’eaux usées pour diminuer la pollution des nappes phréatiques,
une meilleure surveillance des réseaux pour identifier les ruptures de canalisation et des interventions plus rapides,
la suppression des trop nombreux rejets d’eaux usées directement dans les cours d’eaux, ou encore sur les réseaux pluviaux,
la mise en sécurité des réseaux d’évacuation des eaux usés simplement posés dans le fond de ces cours d’eau …
une étude technique systématique de faisabilité de réemploi des eaux grises (eaux de la douche ou de vaisselles pour alimenter les WC par exemple) devrait être systématiquement envisagé pour les constructions neuves des collectivités, tant le sujet de l’eau potable et notre responsabilité à en préserver la ressource est cruciale.
des récupérateurs d’eau de pluie et panneaux solaires en collectivité,
Il y a tant de sujets à aborder, tant de mesures à mettre en place, il est temps de se mettre ensemble en mouvement !
Afin d’entrer en action à vos côtés, collectivement et efficacement sur des sujets aussi variés que transversaux, nous demandons la création en urgence d’un CONSEIL DE PROTECTION ENVIRONNEMENTAL, déjà validé pour certains élu.e.s, constitué d’élus et d’associations de protections environnementales.
Ce format de réunion de travail régulières est indispensable pour une communication efficace entre les services municipaux qui ont à gérer tous ces sujets transversaux, mais aussi pour permettre aux problématiques locales de remonter
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Le décryptage de Guillaume van der Schueren revient sur les enjeux écologiques qui concernent les grands fonds marins et dresse un état des lieux de la situation et des règlementations actuelles. Il étudie les enjeux autour des différentes ressources qui se trouvent dans les grands fonds marins et étudie les différents moyens d’action pour faire évoluer positivement la situation.
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- Deux notions importantes : réserve et ressource
... - Les ressources halieutiques : un bien fragile
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C. Des contraintes écologiques majeures - Comme un éléphant dans un magasin de porcelaine
Dans le milieu marin profond, le risque écologique qu’entraîne l’activité humaine est décuplé. Selon Paco Milihiet, chercheur au Centre de Recherches de l’École de l’Air, « les effets [de l’extraction] peuvent être catastrophiques sur l’environnement, voire définitifs » [45]. Il observe aller croissant un « narratif sur l’extraordinaire potentiel que pourrait receler les fonds marins français » pour l’extraction minière qu’il importe urgemment de nuancer, car il occulte les problématiques écologiques liées. De surcroit, les gisements minéraux sont majoritairement associés à des hubs de biodiversité, abritant parfois de nombreuses espèces endémiques [46].
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La Fondation de la Mer recense quatre grandes catégories d’incidences de l’exploitation : incidence des panaches d’extraction, incidence sur les mammifères marins, incidence sur les espèces benthiques et incidence sur la séquestration du carbone.
... - Une institution pour protéger les grands fonds ?
La nature unique de l’AIFM, chargée d’adresser la question d’une ressource située en dehors de toute juridiction nationale, amène la question des partie prenantes légitimes à réunir à la table des négociations, point qui présente souvent une large marge d’amélioration dans le cadre des processus de prise de décision traditionnels autour de l’environnement. On y attend généralement des organisations non gouvernementales (ONG) qu’elles portent la voix de la société civile. Or dans ce contexte particulier où les ressources sont un bien commun consacré par l’ONU, il est plus que souhaitable de prévoir une implication directe des individus [67]. Sans l’association du public, des décisions prises dans l’opacité de discussions à huis-clos – quelle qu’en soit la teneur – auront peu de chance de générer l’adhésion du plus grand nombre.
... - Des dommages irréparables : l’illusion de la réparation
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B. Quel avenir pour les grands fonds ? - Le code minier français, un texte inadapté à l’enjeu
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C. L’avancée du moratoire et la position des ONG environnementales
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Conclusion
Dans l’état actuel des connaissances, l’exploitation minière des grands fonds est incompatible avec la volonté affichée par de nombreux États de stopper la perte de biodiversité [102]. Il reste tant à découvrir des grands fonds : l’Ifremer estime à 5 % la portion répertoriée de la biodiversité qu’ils accueillent. C’est la prudence imposée jusqu’à présent aux industriels qui explique que l’exploitation n’ait pas débuté. Pourtant diverses études scientifiques portent la preuve d’atteintes environnementales profondes et durables des activités minières. L’attribution de concessions minières pourrait aussi entrainer des conflits d’usage, comme dans l’Atlantique nord-est où elles chevauchent des zones de pêche. L’exploitation minière impliquerait la réduction de l’espace disponible à la pêche, donc de moindres prises et l’appauvrissement des pêcheries [103] [104].
L’effort prospectif pour l’exploitation minière génère certes des connaissances sur les écosystèmes, comme l’affirment les compagnies concernées, mais la finalité de l’accumulation de ce savoir reste l’exploitation minière, dommageable à l’environnement local. Il est donc essentiel de développer les connaissances scientifiques en amont pour envisager les liens entre protection de l’environnement et enjeux économiques dans une approche globale et de moyen terme, et non plus au fil de l’eau. Or l’AIFM a d’abord été pensé pour mettre en œuvre l’exploitation dans la portion de l’océan hors de la juridiction des États. Dans ces statuts, on trouve dès l’origine une préoccupation pour la juste répartition des fruits de l’exploitation entre tous les pays et non la protection de l’environnement. Cette prérogative est venue s’ajouter par la suite. Il est donc essentiel de revoir les missions et la manière de les exercer de cet organisme, compte tenu de l’urgence écologique. Les conséquences en cascade des perturbations de l’équilibre des grands fonds pourraient en effet s’avérer colossales, pour la biodiversité, la chaîne alimentaire donc l’alimentation humaine (la pêche pourrait être impactée) et le climat.
Notes de bas de page
[1] Les énergies renouvelables se caractérisent par une très forte intensité matière. Voir Mark P. Mills, « Mines, Minerals, and “Green” Energy : A Reality Check », Report, Manhattan Institute, 9 juillet 2020, cité par Stéphant Aurore, « Transition énergétique : une nécessaire intégration des impacts environnementaux de l’industrie minière », Revue internationale et stratégique, 2022/4 (N° 128), p. 95-103. DOI : 10.3917/ris.128.0095. URL : https://www-cairn-info.icp.idm.oclc.org/revue-internationale-et-strategique-2022-4-page-95.htm
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[45] Auditions au Sénat dans le cadre de l’étude sur la place des outre-mer dans la stratégie maritime nationale, le 13/01/2022.https://videos.senat.fr/video.2700458_61de12bed6cb1.auditions-dans-le-cadre-de-l-etude-sur-la-place-des-outre-mer-dans-la-strategie-maritime-nationale?timecode=4358000
[46] Voir SARRADIN, Pierre-Marie, et alt.,« Les impacts environnementaux… » op. cit
[47] https://wwz.ifremer.fr/Espace-Presse/Decryptage/Grands-fonds-richesses-minerales-et-fragilite-biologique
[48] Le son se déplace plus rapidement encore dans l’eau que dans l’air et il se répercute sur le fond, suivant les lois acoustiques.
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[60] Les fuites de méthane générées régulièrement par l’activité pétrolière et gazière offshore pourraient être à l’origine de l’augmentation rapide de la présence de ce gaz dans l’atmosphère. Des fuites de ce genre ont même pu être observées depuis l’espace. On ne rappelle plus le potentiel de réchauffement global de ce gaz.
[61] GUILLAUME, Jacques. Les énergies offshore à la rencontre de la haute mer, op. cit.
[62] SCHWING, Patrick T., MONTAGNA, Paul A., JOYE, Samantha B., et al. A synthesis of deep benthic faunal impacts and resilience following the Deepwater Horizon oil spill. Frontiers in Marine Science, 2020, vol. 7, p. 560012.
[63] Elle consiste en la décontamination – dégradation des hydrocarbures – par des processus biologiques.
[64] https://www.un.org/fr/chronicle/article/lautorite-internationale-des-fonds-marins-et-lexploitation-miniere-des-grands-fonds-marins
[65] Si la CNUDM décrit les tâches de l’AIFM dès 1982, ses missions seront finalement formalisées par l’Accord relatif à la mise en œuvre de la Partie XI de la CNUDM (concernant la Zone) adopté le 28 juillet 1994, et entré en vigueur le 28 juillet 1996. On datera donc l’existence légale de l’AIFM à 1994.
[66] G. Barron, le PDG de TMC, estime les revenus ajustés sur la durée de vie de l’exploitation à 85 milliards de dollars, pour le seul projet NORI. Soustraction faite de 8.5 milliards reversés à son « parrain », l’État de Nauru. Cerise sur le gâteau, cette somme ne compterait que pour 22 % du total auquel TMC peut prétendre. https://www.cnbc.com/2023/03/27/deep-seabed-mining-in-international-waters-deadline-pushes-rulema-king.html
[67] Voir MENINI, Elisabetta, CHAKRABORTY, Anindita, et ROADY, Stephen E. Public participation in seabed mining in areas beyond national jurisdiction : Lessons learned from national regulators in the terrestrial mining sector. Marine Policy, 2022, vol. 146, p. 105308.
[68] https://wwz.ifremer.fr/Expertise/Matieres-premieres-et-ressources-minerales/Contrats-les-ressources-min-erales-metalliques-en-zone-internationale
[69] https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Exploitation-Miniere-des-Oceans-richesse-et-destruction–36613170/
[70] C’est ce que relève la Fondation de la Mer. Les grands fonds marins. op. cit., p.36.
[71] Voir VANREUSEL, Ann, HILARIO, Ana, RIBEIRO, Pedro A., et al. Threatened by mining, polymetallic nodules are required to preserve abyssal epifauna. Scientific reports, 2016, vol. 6, no 1, p. 1-6.
[72] Les résultats sont sans appel. Sur toutes les traces de drague étudiées, l’épifaune sessile (qui se fixe à un support) avait presque complètement disparue, ou n’avait que très faiblement recolonisé les lieux sur les dragues historiques vieilles de 20 et 37 ans. L’épifaune mobile fond drastiquement elle aussi.
[73] Ce qui entraîne la resuspension des particules, leur resédimentation (redistribution) et la modification des conditions physico-chimiques du fond au-delà de la zone concernée via le déplacement des particules par les courants. Tout cela a des effets considérables sur l’environnement benthique.Voir SHARMA, Rahul, NATH, B. Nagender, PARTHIBAN, G., et al. Sediment redistribution during simulated benthic disturbance and its implications on deep seabed mining. Deep Sea Research Part II: Topical Studies in Oceanography, 2001, vol. 48, no 16, p. 3363-3380.
[74] Rapport d’information de M. Teva ROHFRITSCH, op. cit. p.39.
[75] Ibid, p.43
[76] En avril 2022, quatre ordonnances publiées par le Gouvernement ont modifié le régime juridique de l’exploitation minière. Toutefois, « [l]es modifications concernant l’exploration et l’exploitation des fonds marins sont cependant marginales et maintiennent les activités de recherche et d’éventuelle exploitation des fonds marins dans un environnement juridique imprécis. » Rapport d’information de M. Teva ROHFRITSCH, ibid. p.40.
[77] Un point soulevé par Bloom et Greenpeace, rapporté ici: « Fonds marin: Emmanuel Macron se prononce contre leur exploitation », Félix Gouty, le 1 juillet 2022, actu-environnement.com.
[78] Proposition de résolution – B9-0426/2022. Proposition de résolution du Parlement européen sur une dynamique pour les océans: renforcer la gouvernance et la biodiversité des océans. https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/B-9-2022-0426_FR.html#_ftnref18
[79] The EUBlue Economy Report 2022, p.64. https://oceans-and-fisheries.ec.europa.eu/system/files/2022-05/2022-blue-economy-report_en.pdf
[80] https://www.iucncongress2020.org/fr/motion/069
[81] Rapport d’information de M. Teva ROHFRITSCH, op. cit. p. 12.
[82] Notons que la feuille de route prévoit d’accroitre la vigilance environnementale par la constitution de normes, d’un processus de contrôle et d’un conseil scientifique, et recommande des débats parlementaires transparents.
[83] La France avait inauguré une « Stratégie nationale d’exploration et d’exploitation minière des grands fonds marins » avec le plan de financement industriel et technologique France 2030 de 2021 (dans la suite du plan France Relance) assortie d’une enveloppe de 300 millions d’euros (« Objectif 10 : l’investissement dans le champ des grands fonds marins »)
[84] Une coalition panachée de députés (EELV, LFI, Renaissance, PS, LR) a communiqué le 26 octobre son intention de déposer un projet de résolution, appuyée par des ONG environnementales telles que Bloom (combattant inlassable), Greenpeace ou Les Amis de la Terre. L’Assemblée votera cette résolution le 17/01/23
[85] « Emmanuel Macron veut interdire l’exploitation des fonds marins», Martine Valo, le 7 novembre 2022, Le Monde.
[86] « L’Assemblée nationale se prononce contre l’exploitation minière des fonds marins», le 17 janvier 2023, Le Monde.
[87] https://savethehighseas.org/voices-calling-for-a-moratorium-governments-and-parliamentarians/
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[102] AMON, et al. Heading to the deep end without knowing how to swim : Do we need deep-seabed mining ? op. cit.p.4. À commencer par le Cadre mondial pour la biodiversité pour l’après 2020 de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique,qui vise le « zéro perte nette » de biodiversité en 2030, le maintien de l’intégrité des écosystèmes d’eau douce, marins et terrestres et le rétablissement de la biodiversité d’ici 2050. https://www.cbd.int/doc/c/a0fc/1919/dbfdcf2d663d96c735982eb9/wg2020-03-07-fr.pdfS’ajoutent à cela les objectifs de l’accord de Kunming-Montréal, dont nous avons évoqués les chiffres phares.
[103] Levin, L.A., Wei, C.-L., Dunn, D.C., Amon, D.J., Ashford, O.S., Cheung, W.W.L., Colaço, A., Dominguez-Carrió, C., Escobar, E.G., Harden-Davies, H.R., et al. (2020). Climate change considerations are fundamental to management of deep-sea resource extraction. Global Change Biol. 26, 4664-4678. 10.1111/gcb.15223.
[104] AMON, et al. Heading to the deep end without knowing how to swim… op. cit
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Des fonds marins labourés,
Des espèces marines et des écosystèmes fantastiques menacés,
Le dérèglement du climat encore aggravé…
… c’est la menace qui plane sur nos écosystèmes si l’exploitation minière en eaux profondes est autorisée. Plus de 600 scientifiques et de nombreux États se sont déclarés contre, dont la France. Pourtant, Etats miniers et industriels sont sur les dents : ils vont tout faire pour obtenir un code minier international qui leur donne le droit de débuter l’exploitation commerciale des fonds marins à l’été 2023.
... exhorter le gouvernement à porter la protection des fonds marins dans toutes les instances internationales où se jouent les négociations.
Connu / TG le 23/02/23 à 12:11
océans - 55173 signatures
Clés : #Biodiversité #Changement climatique #Océans #Protection des océans #Réserves marines #Vie marine
Les fonds marins sont pleins de mystères et nous peinons encore à bien les connaître. Pourtant, ils sont déjà menacés par une industrie très controversée : l’extraction minière en eaux profondes. Greenpeace International publie un nouveau rapport dénonçant l’opacité des processus d’attribution des licences environnementales par l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM).
Le rapport (ici, en anglais https://www.greenpeace.org/static/planet4-international-stateless/c86ff110-pto-deep-trouble-report-final-1.pdf) dévoile qui tire les ficelles, les entreprises qui tireront des bénéfices de l’exploitation minière des fonds marins et celles et ceux qui en subiront les conséquences
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au moins cinq raisons qui font de l’extraction minière en eaux profondes une très (très) mauvaise idée pour la planète.
- Le risque de dommages irréversibles sur la vie marine
... des monts sous-marins auprès desquels se développent des écosystèmes exceptionnels, notamment des coraux anciens et certaines espèces de requins pouvant vivre plusieurs centaines d’années
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Les mammifères marins sont également victimes de la pollution sonore et lumineuse due à cette activité d’extraction minière. Or, certaines créatures d’eaux profondes, habituées à de faibles niveaux de luminosité, pourraient être affectées de façon permanente.
... - Des espèces endémiques menacées d’extinction
... potentiel minier des cheminées hydrothermales, notamment sur le site que l’on appelle Lost City, en Atlantique nord https://www.greenpeace.fr/la-vie-sur-terre-a-t-elle-commence-en-eau-profonde/
... - Affaiblir un de nos meilleurs alliés contre le dérèglement climatique
L’océan stocke une énorme quantité de “carbone bleu”. Il est naturellement absorbé par les animaux marins et reste piégé dans les sédiments des fonds marins pendant des milliers d’années après leur mort, nous aidant ainsi à freiner le changement climatique.
... - Perturber la chaîne alimentaire
... - Sommes-nous vraiment prêt·es à détruire des trésors sous-marins que nous connaissons encore si peu ?
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*Lieu : Port de Brest 12 Quai Armand Considère, 29200 Brest
Protection des océans : E. Macron au sommet de l’hypocrisie !
Dérèglements climatiques, pollution plastique, exploration minière en eaux profondes, surpêche… Les menaces qui pèsent sur les océans sont nombreuses. Indispensables à notre survie, ils produisent une grande partie de l’oxygène que nous respirons, sont une source de subsistance pour des millions de personnes et jouent un rôle essentiel pour lutter contre les changements climatiques.
Le 11 février, à Brest, Emmanuel Macron présidera le « One Ocean Summit » qui réunira des chefs d’État et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Auparavant, les 9 et 10 février, des ateliers auront réuni plusieurs centaines de participants, dont des parlementaires, des experts scientifiques et certaines ONGs, qui adresseront des recommandations aux chefs d’État.
Diverses associations et collectifs considèrent cet événement comme une véritable opération de « Blue Washing » : exploitation minière des grands fonds, aquaculture intensive, pêche industrielle… Les activités vantées lors de ce sommet constituent une menace pour les océans et pour ceux qui en vivent. Malheureusement, ce genre d’évènement qui prétend apporter des solutions à la crise des océans permet surtout à des multinationales de réaliser des profits en exploitant les écosystèmes et les travailleurs.
Les associations Greenpeace et Pleine Mer organisent donc un rassemblement public à Brest le 11 février, date de clôture du sommet. Nous vous invitons tous les citoyens conscients qui souhaitent lutter pour la préservation de la biodiversité marine à se joindre à la mobilisation.
Greenpeace rappelle qu’un enjeu crucial se négocie à l’ONU prochainement : la protection de la haute mer. Le traité international, s’il est suffisamment ambitieux, permettrait la création d’un vaste réseau de réserves marines sur 30 % des océans d’ici à 2030 – un objectif soutenu par Greenpeace et la communauté scientifique internationale.
Selon Pleine Mer, la croissance bleue ventée lors de ce sommet est une application des théories néolibérales aux écosystèmes marins. Cette approche menace les pêcheurs artisans et les communautés littorales en encourageant la pêche industrielle, l’exploitation minière de grands fonds ou encore le développement de complexes militaro-industriels.
Comme à son habitude, Emmanuel Macron joue surtout le jeu du double-discours : malgré de belles paroles en faveur des océans, il soutient le développement de l’exploitation minière en eaux profondes, une industrie néfaste qui pourrait être une catastrophe pour le climat et la biodiversité marine.
Pour défendre les océans, nous vous invitons à rejoindre le rassemblement public qui aura lieu le vendredi 11 février. Le lieu et l’heure du rassemblement seront précisés dans les jours qui viennent.
Organisé par Association Pleine Mer Greenpeace France - 68 participants · 465 intéressés