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Lendemain d’un accord historique entre les écologistes et les insoumis. Les discussions avec les socialistes, les communistes et le NPA se poursuivent dans les heures à venir. Un accord pour quoi faire : s’opposer ou gouverner ? Raphaëlle Rémy-Leleu, conseillère de Paris (EELV), est l’invitée de #LaMidinale.
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Sur l’accord EELV/LFI
« C’est un accord historique générateur d’un immense soulagement et je l’espère, d’une grande dynamique. »
« Jean-Luc Mélenchon l’avait promis, on aura un groupe, mais à une condition : c’est qu’on fasse campagne et qu’on gagne lesdites circonscriptions. »
« Il est toujours compliqué de préempter un vote [celui des militants EELV] mais ce que j’en vois depuis hier soir et même avant, il y a une vraie impatience. Il y a une volonté de faire ensemble donc je pense que ça passera très largement. »
Sur Yannick Jadot
« Au-delà des désaccords que je peux avoir avec Yannick Jadot, je comprends qu’après une présidentielle, on ait envie de se reposer. »
« Yannick Jadot fait un super boulot au Parlement européen donc il va pouvoir reprendre. »
Sur Anne Hidalgo
« On a des nouvelles d’Anne Hidalgo. Elle est revenue d’une fin de présidentielle qui a été très dure. »
« On a Conseil de Paris bientôt donc on va pouvoir retrouver Anne Hidalgo très prochainement. »
Sur l’accord avec les socialistes, les communistes et le NPA
« On espère encore que la discussion avec les socialistes, les communistes et les camarades du NPA vont aboutir. »
« Si demain, ou après demain, on a Anne Hidalgo et Yannick Jadot qui arrivent sur les plateaux pour dire "bravo à nos candidats" pour obtenir une majorité alternative ou au moins une opposition structurée, tant mieux. »
Sur la possibilité d’une majorité de gauche en juin
« C’est marrant de voir la panique à bord chez ls réactionnaires et les conservateurs. »
« Oui, c’est le principe d’une élection législative, nous voulons être majoritaire en juin prochain. »
« En général, les gens votent aux législatives portés par un élan, une campagne présidentielle ou l’espoir dans un projet. L’élan, la campagne ou l’espoir dans le projet d’Emmanuel Macron, je ne l’ai pas beaucoup vu donc c’est à nous d’aller convaincre. »
Sur la question nucléaire
« Si les communistes veulent rester du mauvais côté de l’histoire sur la question nucléaire, ils resteront tout seul du mauvais côté de l’histoire. »
« J’espère que les communistes reviendront sur leur position et de toute façon, dans notre accord, on ne reviendra pas sur ce qui est la position qui est majoritaire à gauche, et dans notre union. »
Sur les divergences programmatiques entre les partis
« Je ne crois pas à la transcendance en politique : la politique, c’est du débat public, de la controverse et du rapport de forces. Donc ça dépendra de combien de personnes on arrivera à convaincre, avec quelle position de pouvoir, avec quels moyens : ce sera le cas sur le nucléaire. »
« Sur les relations internationales, à cause du domaine réservé du président de la République, nos députés n’auront qu’une influence assez réduite… Ça questionne d’ailleurs notre modèle et c’est pourquoi, dans l’accord, il y a la 6e République. »
Sur les premières mesures à prendre une fois majoritaire à l’Assemblée nationale
« Première mesure : le SMIC à 1400 euros. Dans le genre mesure immédiate et qui, concrètement, change la vie des gens et sauvent un certain nombre de personnes, on peut difficilement faire mieux. »
« On mettra en place de vrais travaux parlementaires sur la 6e République et sur le statut des élus. »
« On pourrait faire appliquer la règle verte, c’est-à-dire le fait que les politiques publiques doivent être exigeantes et allées dans le sens de la sobriété et de la lutte contre le dérèglement climatique. »
Sur la pérennité de l’accord à gauche
« J’espère que ce sera une union durable. Pour cela, il faut s’en donner les moyens et cela commence par mener campagne ensemble partout, dans toutes les circonscriptions, peu importe que le ou la cheffe de file soit France Insoumise, socialiste, écologiste ou communiste. »
« Si on n’est pas majoritaire, il va falloir travailler beaucoup plus dur pour permettre de faire exister de faire exister une opposition à Emmanuel Macron, même dans un système institutionnel qui rend cela extrêmement difficile. Il faudra continuer à faire des choses ensemble et s’appuyer sur l’ensemble de la société française. »
« Je veux des parlementaires qui soient en manif, qui soient en rassemblement devant les piquets de grève, qui aident aux pétitions et aux mobilisations, qu’il s’agisse de celle pour le climat ou pour la justice sociale. »