« Travailler plus longtemps », avait ordonné le gouvernement Macron avec la contre-réforme des retraites. Avec la loi dite « plein emploi » et « France Travail », il passe maintenant à la mise sous surveillance des travailleur-ses, des privé-es d’emploi, des jeunes, des personnes au RSA ou en situation de handicap.
Le mouvement social du début de 2023 a notamment révélé une aspiration à un travail qui ait du sens, du point de vue social et écologique, accompagné d’une augmentation des salaires alors que l’inflation, les profits et les dividendes grimpent en flèche.
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Dans ce contexte, la création de « France travail » est illusoirement présentée comme le moyen de défendre le plein emploi pour toutes et tous.
Un droit est un droit, pas un « mérite »
... libéraux : « pas de droits sans devoirs » ... La réduction des droits s’est accompagnée d’un accroissement du contrôle (baptisé « accompagnement ») et de sanctions destinées à écarter des chiffres du chômage les populations les plus précaires. ... « métiers en tension » ... ne serait plus une assurance des travailleur-es ... financer Pole Emploi et demain « France Travail » sur les fonds réservés à l’indemnisation des chômeur-es. On dénie ainsi aux syndicats leur rôle d’amélioration de la situation des privé-es d’emploi, en leur imposant une réduction du budget consacré aux droits. C’est inacceptable !
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les fermetures d’entreprises bondissent à nouveau depuis un an.
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France Travail, médiateur public pour le compte des entreprises, un « contrat d’engagement »
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Prendre le pouvoir sur le travail et la richesse
... aller vers une autogestion des droits sociaux par le monde du travail ... soutenir les projets de bifurcation écologique ... réduire la durée du travail (32h) ... Empêchons aussi la « dématérialisation » généralisée des liens entre les usagers et les services publics, dont le personnel d’accueil doit être renforcé.
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Signatures :
Etienne Adam (Ensemble !)
Jean-Claude Branchereau (syndicaliste)
Marlène Collineau (adjointe à la mairie de Nantes, porte-parole de Gauche démocratique et sociale-GDS)
Annick Coupé (militante syndicaliste et altermondialiste)
Thomas Coutrot (économiste)
Alexis Cukier (Rejoignons-nous)
Gérard Filoche (porte-parole de Gauche démocratique et sociale-GDS)
Fanny Gallot (syndicaliste et militante féministe)
Didier Gelot (économiste, militant associatif)
Karl Ghazi (syndicaliste)
Mathieu Grégoire (sociologue, IDHES Nanterre)
Marie-Claude Herboux (porte-parole d’Ensemble !)
Romain Jehanin (avocat en droit du travail)
Elie Lambert (secrétaire national de Solidaires)
Malika Kara-Laouar (Rejoignons-nous)
Jean-Claude Mamet (Ensemble !)
Fabien Marcot (Rejoignons-nous)
Odile Merkling (socio-économiste, militante féministe et d’Agir ensemble contre le chômage-AC !)
Jean-François Laé (sociologue, Université Paris 8)
Isabelle Lorand (Parti communiste français)
Evelyne Perrin (Stop Précarité)
Christine Poupin (porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste-NPA)
Pauline Salingue (porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste-NPA)
Claude Touchefeu (porte-parole de Gauche démocratique et sociale-GDS)
Ophélie Vilday (secrétaire nationale de Solidaires).
Pour compléter ces soutiens, écrire : mamet.jean.claude93@gmail.com
NDLR : publié, valoriser ACT
50 pages
TABLE DES MATIÈRES
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LES FERMES-USINES EN ÉLEVAGE :
- COMMENT LES DÉFINIR ET ÉVALUER LE PHÉNOMÈNE 6
● Tour d’horizon des définitions utilisées : un concept complexe 6
● Évaluer le phénomène des fermes-usines à partir des ICPE soumises à autorisation, c’est-à-dire des méga-installations en élevage 9
○ Encadré : Qu’est-ce qu’une ICPE ? 10 - ÉTAT DES LIEUX DE L’INDUSTRIALISATION DE L’ÉLEVAGE EN FRANCE 12
● Environ 3300 ICPE soumises à autorisation en élevage, principalement dans le Grand-Ouest 12
● Un nombre d’exploitations soumises à autorisation variable en fonction des filières mais qui produisent des volumes conséquents 13
● Quelle évolution de l’industrialisation de l’élevage ? 15 - UNE INDUSTRIALISATION DE L’ÉLEVAGE ENCOURAGÉE ET NON CONTRÔLÉE 19
● Le détricotage de la réglementation qui encadre les ICPE en élevage 19
● Des subventions qui facilitent l’agrandissement des fermes : l’exemple de la région Bretagne 24
● Des accords de libre-échange au détriment d’un élevage écologique 27 - CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS AU MINISTÈRE 32
- ANNEXES 34
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Pour Greenpeace, les fermes-usines se définissent donc par un grand nombre d’animaux élevés sur une exploitation qui ne dispose pas d’une surface suffisante pour produire leur nourriture et/ou pour épandre sans risque le lisier ou fumier qu’ils ont produit. La définition d’une ferme-usine dépend donc beaucoup du territoire et notamment de la disponibilité en terres agricoles.
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Connu / GPP