La Contamination du monde Une histoire des pollutions à l'âge industriel Par François Jarrige, Thomas Le Roux
Année : 2017 Pages : 480 Collection : L'Univers historique Éditeur : Le Seuil
Sommaire de cet ouvrage
Présentation
Page 3 à 7 Pages de début
Page 9 à 10 Remerciements / Avertissement
Page 11 à 20 Introduction
Première partie. L’industrialisation et la libéralisation des environnements (1700-1830)
Page 21 à 25 Présentation
Page 26 à 49 Chapitre I. Esquisses d’un Ancien. Régime des pollutions
Page 50 à 76 Chapitre II. Les nouvelles alchimies polluantes
Page 78 à 102 Chapitre III. Révolutions dans les régulations
Deuxième partie. La naturalisation des pollutions au siècle du progrès (1830-1914)
Page 103 à 107 Présentation
Page 108 à 134 Chapitre IV. La face sombre du progrès
Page 136 à 166 Chapitre V. L’expertise face aux dénis et aux alertes
Page 168 à 202 Chapitre VI. Administrer et gouverner les pollutions
Troisième partie. Démesure et pollution : un siècle toxique (1914-1973)
Page 203 à 207 Présentation
Page 208 à 230 Chapitre VII. Guerres industrielles et pollutions
Page 232 à 259 Chapitre VIII. Un monde énergivore
Page 260 à 290 Chapitre IX. Consommations, contaminations de masse
Page 292 à 325 Chapitre X. Politiques des pollutions
Page 326 à 366 Épilogue. La course à l’abîme
Page 367 à 452 Notes
Page 453 à 466 Index
Page 467 à 475 Pages de fin
Étiquettes: 2020, Amish, écologie politique, François Jarrige, histoire des techniques, innovation, Macron, numérique, technocratie, technocritique, technosolutionnisme
Catégories: Critique de la technologie
Macron piégé par le technosolutionnisme Dans un discours prononcé le 15 septembre 2020 devant les investisseurs de la French Tech, le président Macron a balayé la demande de moratoire sur le déploiement de la 5G, renvoyée au « modèle Amish » et au retour à la lampe à huile. Choisissant l’humour, les Amis de la […]
Dans un livre qui est devenu un classique aux Etats-Unis, le théoricien des médias Niel Postman juge que son pays est devenu une "Technopoly", c'est-à-dire une technocratie à laquelle aucun domaine n'échappe plus.
... éternel débat de la poule et de l’œuf. Les uns affirment qu'une technologie ne prospère que dans une culture qui la rend possible. Le succès du smartphone serait ainsi le produit de notre fascination pour la vitesse. Les autres jugent que la technologie produit la culture qui lui correspond. Neil Postman, théoricien et critique américain des médias mort en 2003, était des seconds. La technologie, d'après lui, porte une vision du monde et a des conséquences sur les organisations sociales aussi bien que sur les pensées, les imaginaires et les actes. L' « écologie des médias », dont Postman fut à l'origine, a précisément pour objet d’étudier ces changements engendrés par les technologies.
L'un de ses classiques, Technopoly, comment la technologie détruit la culture, paru en 1992 aux Etats-Unis, sort le 18 octobre chez l'Echappée, grâce à la traduction bénévole de l'association Technologos, inspirée par les travaux de Jacques Ellul. Non-moins techno-critique, l'auteur de la préface, l'historien François Jarrige, résume la thèse du livre : « la soumission de la culture à la technique menace à terme de détruire les sources vitales de notre humanité. ».Autrement dit, l'empire des technologies sur nos vies nous transforme en machines.
De la civilisation des outils à la Technopoly
Technopoly, libérée du politique et de la culture, est la fille « radicalisée » de la technocratie, émancipée de la morale et de Dieu, qui avait elle-même tourné la page de la civilisation des outils. Ces évolutions sont la traduction du principe selon lequel, « une technique, après avoir fait table rase du monopole en place, crée...
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reste 71% à lire dans le magazine numéro 1179
Ndlr : ne serait-ce pas une des causes du fait que la théorie de la médiation de Jean Gagnepain (quatre plans dont un sur les outils/la technique) ne soit pas plus présente dans les formations et pratiques professionnelles, laissant la place à la technologie neurologique ? ACT