Ndlr : dessin résumant bien la problématique bassines :
- Encouragent des cultures trop gourmandes en eau et polluantes (pesticides, engrais chimiques)
- Favorisent une mainmise privée de l'eau, un bien commun
- Mettent en danger la ressource en eau et les milieux naturels
- Renforcent les inégalités entre agriculteurs
- Financées principalement par des fonds publics pour des profits privés
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Je me suis rendu à Sainte-Soline ce samedi 29 octobre pour participer à la mobilisation massive contre le projet de création d'une méga-bassine d'irrigation, et en faveur d'une gestion de l'eau qui respecte les cycles naturels et de l'agriculture paysanne.
Le combat continue contre l'appropriation de la ressource en eau au profit des intérêts privés : l'eau doit être un bien commun!
Connu / TG le 07/02/23 à 21:38
Ndlr :
Sur les pas de JLM en 2020 https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?cJSrBg
Loïc rappelle que "l'eau de ces bassines est pompée dans les nappes phréatiques durant la période hivernale" et résume bien la problématique en lien avec :
- la privatisation de l'eau par quelques uns,
- l'impact sur le "grand cycle de l'eau" passant par un stockage sûr et de long terme dans les nappes phréatiques,
- le modèle agricole du Gouv/FNSEA. Il explique comment amener un modèle agricole vertueux en s'appuyant sur la vision de la Confédération Paysanne, reprise dans le programme LAEC de LFI.
Greenpeace confirme : https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?xduo2A
Novethic compléte : https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?rcvtJg
Compléter et Valoriser cette synthèse
https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?searchterm=&searchtags=%21_Synth%C3%A8se%2C+m%C3%A9ga-bassine%28s%29-m%C3%A9gabassine%28s%29+#uo40jA ACT
Le rapport du Bureau de Recherches Géologiques et Minières souvent donné en référence par les pro-bassines pour justifier leurs projets, a d’autre part été critiqué en divers points par plusieurs scientifiques comme Florence Habbets ou Jonathan Schuite, et s’avère être une base scientifique moins fiable qu’elle n’en a l’air.
Une chercheuse indépendante, docteure en sciences de la Terre et autrice d’une thèse en hydrologie, a travaillé à reprendre cette étude et à en démontrer les lacunes. Lors de cette conférence publique, elle exposera son travail de manière simple et accessible à tou.te.s.
Entre autres points, ce rapport ne présente que de grandes tendances et utilise un maillage large, sans considérer les conséquences des bassines sur les cours d’eau et zones humides mineures. Il ne propose de plus aucun scénario prospectif qui prendrait en compte le dérèglement climatique, dont l’effet de sécheresses de plus en plus longues et fréquentes. D’autres zones d’ombre seront détaillées lors de la conférence, montrant que cet outil « scientifique » a répondu à la nécessité de conforter en amont une trajectoire déjà prise.
...
Ndlr : ce travail démontre scientifiquement que le seul document mis en avant par les PRO-BASSINES n'est pas valable. Valoriser ACT
La vidéo de la conférence : https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?y_wPmw
En complément :
- France 3 régions : https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?OJEblA
- Reporterre : https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Nw9Wjw
Agriculture, Climat
Aux côtés de plusieurs organisations membres de PJC - Alliance écologique et sociale, dont la Confédération paysanne, nous nous opposons aux projets de « méga-bassines », ces réserves d’eau gigantesques censées aider le secteur agricole à faire face au changement climatique. En réalité, celles-ci accentuent la pression sur les ressources en eau, nuisent à la biodiversité et continuent d’alimenter un modèle agro-industriel dévastateur et inadapté.
- Qu'est-ce qu'une méga-bassine ?
- Pourquoi ces méga-bassines posent problème ?
- Faut-il renoncer à toute irrigation et existe-il d'autres solutions ?
- Comment s’opposer aux nouveaux projets de méga-bassines ?
ÉCONOMIE
Agriculteurs et éleveurs demandent des réserves d'eau pour faire face aux sécheresses qui menacent la survie de leurs exploitations. Mais les oppositions sont virulentes autour des plus grands projets, les accusant de s'accaparer la ressource en eau pour un modèle d'agriculture intensive néfaste. Pour les Agences de l'eau, le stockage doit être utilisé avec parcimonie, après de nombreuses concertations et d'autres actions d'adaptation.
La "méga bassine" de Mauzé-sur-le-Mignon dans le département des Deux-Sèvres soulève de nombreuses oppositions, comme en février 2022, pour un partage plus juste de la ressource en eau.
@AFP / PHILIPPE LOPEZ
La longue et intense sécheresse de cet été ... collectif "Bassines, non merci" ... L'agriculture consomme 45% de l'eau en France, selon l'OFB et BNPE ... risque d'évaporation, estimé entre 20% et 40% par l'hydrologue Emma Haziza ... les bassines ne se remplissent pas suffisamment et des algues vertes, les cyanobactéries, peuvent se développer et rendre l'eau impropre à la consommation
...
Thomas Pelte, chef de service à l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse. Par exemple, le projet des 16 bassines de la Sèvre Niortaise est estimé à 60 millions d'euros, financé entre 70% et 80% par des aides publiques. Un montant critiqué en comparaison des aides pour d'autres solutions au changement climatique.
"Il faut éviter le modèle espagnol, qui a tout misé sur le stockage. Avec l'illusion de se préserver, ils ont aggravé le problème" juge Thomas Pelte. L'agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse a accepté plusieurs projets de réserves d'eau, mais avec de nombreuses conditions. Thomas Pelte évoque ainsi d'autres priorités comme la lutte contre les fuites d'eau, qui peuvent représenter 30% de pertes, un choix judicieux de modes d'irrigation, en privilégiant les tuyaux aux canaux ou à la dispersion aérienne, l'adaptation des cultures à des climats secs, et des méthodes permettant de désimperméabiliser les sols, afin de conserver l'eau de la manière la plus efficace possible.
515 abonnés - 19 - 521 vues « PAS UNE BASSINE DE PLUS ! »
LA CAMPAGNE LANCÉE OFFICIELLEMENT !
Ce vendredi 1er juillet, la coordination des Bassines Non Merci, aux côtés de diverses organisations, a invité les médias au lancement de la campagne « Pas une bassine de plus ! », à Mauzé-sur-le-Mignon. L’occasion de présenter les outils collaboratifs qui permettront à tous.tes d’alerter et d’organiser la résistance sur chaque nouveau chantier, partout en France !
« En cas de démarrage d’un nouveau chantier de bassine, on l’arrête en masse le 3e week-end d’après ! » Le message est clair : aucune nouvelle bassine ne doit être construite sur le territoire français ; si un nouveau chantier démarre, les mouvements citoyens convergeront et mettrons en place pour le stopper DÉFINITIVEMENT !
Dès demain, ce message sera diffusé partout, dans les cafés, les commerces, les espaces d’expression libre, grâce aux affiches et prospectus distribués ce vendredi 1er juillet devant la mairie de Mauzé-sur-le-Mignon aux associations et collectifs engagés dans la lutte contre les bassines. Chaque citoyen.ne est invité.e à assurer un travail de veille et d’alerte, et à s’organiser ou rejoindre des organisations existantes localement pour bloquer tout nouveau chantier de bassine sur son territoire.
Face à la propagation des métastases Bassines, la résistance s’organise
Les participant.es à la conférence de presse se sont ensuite rendu.es sur la bassine de Cram-Chaban, démantelée lors d’une manifestation le 6 novembre 2021 , auront pénétré sur ce No Man’s Land, tenu la conférence de presse sur la digue et auront pu contempler l’océan de plastique rendu inopérant et pour l’instant laissé à l’abandon ! L’occasion de revenir sur cette bassine illégale et de constater l’ampleur du désastre agricole environnant.
Ils auront assisté et/ou participé à la première « météo Bassines » visant à rendre visible tous les points chauds et les projets à combattre, ainsi qu’une cartographie des bassines existantes, et à « renaturer » de toute urgence...
A l’aide de cartes, chaque BNM local a présenté la situation dans son département : les bassines déjà construites, mais surtout, les projets et les recours judiciaires en cours :
- en Charente, sur le bassin de l’Aume-Couture, 14 bassines existantes pompent 3 millions de m³ chaque hiver. Pas d’amélioration de l’état des rivières. Neuf projets de bassines accordés par la préfecture en 2021. Des recours qui malheureusement ne sont pas suspensifs sont en cours. Les BNM sont inquiets pour le début des travaux parce que l’appel d’offres a eu lieu en mars-avril 2022 et iels ne savent pas quelles sont les entreprises qui ont été choisies ;
- dans la Vienne, 31 bassines sur la bassin du Clain et six bassines sur le bassin de la Clouère (2,83 ha ; 100.336 m³ ), un projet sur la commune de la Ferrière-Airoux et l’autre sur la commune de Brion, proche de Gençay (7,63 ha ; 376.566 m³) sont en projet.
- dans les Deux-Sèvres, trois ouvrages sont en projet à Epannes (où serait connecté le président de la FNSEA79), Sainte-Soline, la plus grosse en projet (650.000 m³), Priaires (Val de Mignon). Ils sont susceptibles de démarrer dès début septembre.
- dans le Berry, deux bassines ont été récemment construites et une nouvelle est en projet, contre laquelle BNM Berry a déposé un recours gracieux.
Le cancer se propage. Des signaux très alarmants nous reviennent du Tarn-et-Garonne, où le préfet Veau, coordinateur du Varenne agricole de l’eau et l’adaptation au réchauffement climatique, venait encourager le développement de bassines individuelles le 21 juin. Des alertes également du Haut-Forez entre Clermont-Ferrand et Saint-Etienne, où la méga-entreprise Limagrain pousse au creusement de nouvelles méga-bassines (sachant qu’un ouvrage de plus d’un million de m³ est déjà en place). Enfin, des bassines d’un genre nouveau menacent les massifs alpins à travers un projet poussé par Wauquiez et la région Auvergne-Rhône Alpes, ambitionnant de construire plus de 100 méga-bassines pour faire de la neige artificielle et maintenir sous perfusion le système du « tout-ski » !
Ce travail d’inventaire est visible via un outil numérique accessible à tous.tes : https://umap.openstreetmap.fr/fr/map/bassines_779169%2310/46.4227/-0.0192&v=mGUr_m9fFs0
Cet outil est évolutif et collaboratif : chacun.e peut y envoyer des informations sur les bassines repérées sur son territoire à l’adresse suivante meteobassines@riseup.net
Autre annonce :
Ensemble, iels organiseront une « descente de Sèvre » (titre provisoire !) du 19 au 23 août. Un événement nautique , déterminé et festif pour continuer à mobiliser contre les bassines et à faire passer le message : PAS UNE DE PLUS !
No bassaran !
Toutes les infos à retrouver sur :
bassinesnonmerci.fr et https://www.facebook.com/bassine.nonmerci.5&v=mGUr_m9fFs0
et
lessoulevementsdelaterre.org et https://www.facebook.com/soulevementsterre&v=mGUr_m9fFs0
Ndlr : état des lieux des bassines réalisées ou en projet au 1/7/22. Mettre pour la synthèse et Valoriser ACT
Côté cartes, un site a été créé depuis : https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?y4f5aA