Lundi 30 septembre 2024
Lady Gaga "maquille" la Joconde, au Louvre, dans la vidéo de promotion du film "Joker : folie à deux" - Capture d'écran Musée du Louvre/YouTube/Warner Bros
La lutte enchantée
"Louvre x Joker" : dans la vidéo postée par le musée, on voit Lady Gaga dessiner avec du rouge à lèvres un sourire sur La Joconde. Ce même Louvre qui a porté plainte contre les militantes qui avaient lancé de la soupe sur le tableau. Certains détournements sont-ils plus acceptables que d'autres ?
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Scandale, les militantes sont envoyées en garde à vue, pendant qu’une grande partie des commentateurs s’offusquent, jusqu’à la ministre de la Culture, Rachida Dati, qui écrit sur X qu’ « aucune cause ne peut justifier que l’art soit pris pour cible »... Le musée du Louvre, lui, porte plainte, pour « dégradation volontaire en réunion » (même s’il confirme que l’œuvre n’a pas été endommagée) et sa présidente, Laurence des Cars, écrit que « s’en prendre à ces œuvres, c’est dégrader, voire profaner une part de ce qui fonde notre humanité ». Bref, pas touche à Mona Lisa.
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Ce qui est légal et ce qui est légitime
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Le 6 juillet, des actionnaires activistes de TotalÉnergies rendront leurs dividendes, un gain qu’ils jugent illégitime au regard de l’écologie ...
Connu / TG le 06/07/23 à 112:46
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Le 17 novembre 2021, le député Ugo Bernalicis intervient dans le cadre du projet de loi Confiance dans l'institution judiciaire (CMP), en défense de la motion de censure qu'il a déposé.
Chef de file sur ce texte pour le groupe parlementaire de la France insoumise, le député considère que ce texte présente de graves atteintes aux droits et libertés fondamentales que la Constitution garantit :
- L’article 1er traitant de la procédure d'autorisation des enregistrements sonores ou audiovisuels des audiences et de leur diffusion ;
- L’article 3 restreignant le respect du secret professionnel de la défense et du conseil ;
- L’article 7 généralisant les Cours criminelles ;
- L’article 9 relatif aux crédits de réduction de peine ;
- L’article 9 bis instaurant une période de sûreté en cas de meurtre commis sur une personne dépositaire de l'autorité publique ;
- L’article 10 créant l’avertissement pénal probatoire à la place du rappel à la loi qui est supprimé.