6,73 M d’abonnés - 13+ - 728 vues - 8 commentaires #Européennes #extremedroite #législatives
Les élections européennes, marquées par une poussée de l'extrême droite dans plusieurs pays, ont provoqué dimanche 9 juin un séisme politique en France, sans pour autant bouleverser les grands équilibres à Bruxelles. La "grande coalition" centriste de la droite (PPE), des sociaux-démocrates (S&D) et des centristes (Renew Europe), au sein de laquelle se forgent traditionnellement les compromis au Parlement européen, devrait conserver la majorité. Les précisions d'Alix Le Bourdon, correspondante de France 24 à Bruxelles.
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tr.: le PPE arrive en tête et renforce ses positions : l'europe est à droite, et même en partie à l'extrême droite, même si cette dernière est divisée sur certains sujets comme la russie ...
L’hémicycle réuni à Strasbourg a rejeté ce mercredi le projet de règlement en faveur d’une réduction du recours aux pesticides en Europe, à la suite des nombreux amendements des conservateurs et des …
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Connu / TG le 22/11/23 à 21:56
François Ruffin face à cinquante nuances de droite extrême - Publié le 10 novembre 2023
Retrouvez François Ruffin sur le plateau de L'Evénement sur France 2, jeudi 9 novembre, face à Gérald Darmanin, Jordan Bardella, Marion Maréchal Le Pen, Sabrina Agresti et Aurélien Pradié.
87 commentaires
Les années Macron se sont ouvertes sur une annonce : le clivage gauche/droite était derrière nous. Son premier quinquennat allait être celui qui verrait les progressistes, ouverts et modernes, triompher des populistes, passéistes et dangereux. Le président nous promettait même que nous n’aurions bientôt plus aucune raison de voter pour ces derniers.
Cinq ans plus tard, le bilan est mitigé : l’extrême droite est dédiabolisée comme jamais et la gauche, quant à elle, est à ça de se faire exclure du prétendu « arc républicain ». Que s’est-il passé ? Pour clore les cinq premières saisons d’« Ouvrez les guillemets », cet épisode repasse tout le film en accéléré.
Tr.: ... la NUPES, seule bonne nouvelle de cette période ...
Exécutif Analyse
Après vingt-six jours d’attente, Emmanuel Macron a nommé les vingt-sept membres du premier gouvernement d’Élisabeth Borne. Un casting gouvernemental marqué par sa continuité et toujours ancré à droite. La nomination de l’historien Pap Ndiaye à l’Éducation nationale y fait presque figure d’anomalie.
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Par-delà le signal de continuité, certaines de ces reconductions ont de quoi surprendre. Celle d’Éric Dupond-Moretti ... provocation : mis en examen depuis juillet 2021 pour « prise illégale d’intérêts », ... risque un procès devant la Cour de justice de la République. Le parquet général de la Cour de cassation a rendu, pas plus tard que le 9 mai dernier, des réquisitions en ce sens.
À rebours du principe qu’il se fixait en mars 2017, selon lequel « un ministre mis en examen doit démissionner », Emmanuel Macron a choisi de maintenir puis de conforter l’ancien avocat. Nonobstant les multiples mises en garde, venues notamment des syndicats de magistrats, qui ont récemment alerté la Commission européenne face aux risques pesant sur l’indépendance de la justice.
Au ministère de l’intérieur, Gérald Darmanin continuera à diriger – entre autres sujets – la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. Tout en étant encore visé par une enquête pour viol. À deux reprises, il a été accusé d’avoir profité de sa position dominante d’élu pour obtenir des faveurs sexuelles. À deux femmes, il aurait promis, d’après leurs récits, d’intervenir en leur faveur – la première pour sa condamnation judiciaire, la seconde pour sa demande de logement.
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Plusieurs secteurs clés du gouvernement sont tenus par la bande d’anciens élus Les Républicains (LR) dont l’influence n’a cessé de croître depuis 2017 : l’économie, l’intérieur et la défense sont respectivement dirigés par Bruno Le Maire, Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu. Ce dernier se voit promu aux armées, malgré un bilan très critiqué dans les territoires d’outre-mer où Emmanuel Macron a obtenu un score minime.
À eux trois, ils contrôleront des services aussi cruciaux que les renseignements intérieurs et extérieurs (DGSI et DGSE), le renseignement militaire et l'organisme de renseignement de Bercy, Tracfin.
Quant à l’enjeu climatique, il sera piloté par trois femmes : Élisabeth Borne à Matignon, Agnès Pannier-Runacher à la transition énergétique et Amélie de Montchalin à la transition écologique et à la cohésion des territoires.
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Emmanuel Macron a propulsé sa conseillère culture, Rima Abdul-Malak, au ministère y afférent et le délégué général de La République en marche (LREM), Stanislas Guerini, à la fonction publique (malgré sa défense critiquée d’un candidat condamné pour violences conjugales mercredi). La députée LREM Yaël Braun-Pivet, présidente de la commission des lois au Palais-Bourbon, sera chargée des outre-mer.
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À trois semaines des élections législatives, et trois semaines après une réélection sans élan, l’absence de relief politique de cet exécutif prive toutefois le président de la République de la moindre dynamique dans l’opinion.
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interview de Pap Ndiaye au Monde en 2019. Le nouveau ministre de l’éducation nationale y jugeait : « Quant à Emmanuel Macron, au centre-droit, s’il lui arrive de s’exprimer avec éloquence […], on peine à discerner une politique, ou même un point de vue consistant. » Le constat s’applique cruellement au premier gouvernement de ce quinquennat.
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Qui a tué la gauche ? Comment en sommes nous arrivés là ?
A la veille des élections présidentielles 2022, voilà la question que nous allons nous poser dans cette série de vidéos.
Dans ce premier épisode, il s'agira pour nous de définir les termes face à la confusion ambiante qui voudrait que le clivage droite-gauche n'est plus d'actualité.
Pour ce faire, rien de tel que de revenir aux fondements de la philosophie politique, l'œuvre de Platon, majestueusement interprétée par mon ami Moizi de la chaine @AnalGenocide .
Tr.: Socrate ... nous sommes pire qu'un lion en cage ... changer notre anthropologie ... marx ... déterminismes socio-historiques (gauche) ou naturels (droite) ... gauche humaniste ... le droit aux femmes de choisir leur destin ... nuances : le libéral était la gauche sous la révolution de 1789 ... les rapports de frorce concrets ... sans la théorie, on ne sait pas où on va ... pas de théorie révolutionnaire sans pratique révolutionnaire.
Connu / tg 13/4/22 21h30
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Pour info, article du parisien 77 où on note une forte progression du vote fi y compris dans les zones rurales.
Avant c'était le vote le Pen qui sortait, maintenant c le vote FI !
Avec 25,54% des voix obtenues au premier tour en Seine-et-Marne à 23h25, le chef de file de La France insoumise (LFI) ...
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#2022 #Elections #Praxis - 71 706 vues - 9,6 k - 65,9 k abonnés - 1 917 commentaires
↓↓↓ POUR VOIR LA FAMEUSE VIDEO de la dernière fois ↓↓↓
https://youtu.be/U9S080C7xg8
Cette semaine, juste une mise en bouche avant de s'attaquer sérieusement à l'élection de 2022, aux différents programmes et idées.
Ndlr : il dénonce le système médiatique et concède que c'est JLM qui s'en sort le moins mal ++ Valoriser ACT
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C’est moins vrai maintenant que Jadot rapproche ses positions de celles du programme insoumis. De ce côté du tableau, les choses bougent. Cela a un sens politique. Les catégories sociales que Jadot pense attirer rompent avec l’euro-béatitude. Mais aussi avec l’illusion d’un capitalisme indépassable. Notamment la jeune génération, née et grandie dans l’angoisse du changement climatique et de la sixième extinction. Un changement de cette nature est-il possible à droite ? La droite traditionnelle pourrait-elle récupérer un discours de recentrage sur une économie nationale relocalisée ? Elle pourrait alors s’arracher a l’attraction macroniste qui est entièrement construite sur la ligne libérale et eurolâtre qui est assez mal assimilée par les bases de la droite traditionnelle.
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on doit s’attendre à quelques beaux coups tordus. Déjà le service public gouvernemental a donné le « la » en diffusant la veille du premier débat de la primaire LR un documentaire sur « l’affaire Fillon ». Ainsi est injecté dès le départ un parfum qui est censé coller aux basques de LR. La méthode Macron est toute là-dedans : fractionner à fond tout ce qui est en face de lui : de la gauche à la droite, tout réduire en poussière électorale. Pendant ce temps le fond de l’air reste aux thèses de l’extrême droite : 230 articles de presse par jour pour Zemmour depuis septembre, sans compter les heures de télé. La droite s’y perd en répétition et double emploi. Et il faut bien dire que venant de la gauche traditionnelle cela ne vaut guère mieux. Le tournant sur la sécurité et l’immigration de Roussel et Montebourg n’aide guère à desserrer l’étau.
On a le droit de vivre même si on est pauvre
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la lutte pour un droit inconditionnel à l’accès à l’énergie reçoit une aide de poids. C’est la Fondation Abbé Pierre qui lance une campagne pour ce droit. La Fondation, reconnue par tous pour son rôle et son expertise dans la lutte contre la pauvreté et le mal-logement, demande l’abolition des coupures d’électricité. Aujourd’hui, environ 300 000 foyers se font couper l’électricité par an (le dernier chiffre date de 2019) en raison de factures impayés. 300 000 de plus vivent la même chose pour leur abonnement de gaz. Soit 600 000 coupures chaque année. On se souvient comment le fast-cheking de BFM avait prétendu le contraire le soir de mon débat avec Zemmour.
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planification ... protectionnisme ...
3 504 vues - 289 - 15 - 24,9 k abonnés - 153 commentaires - #UgoVsCiotti #RdvActuFi
Lundi 27 septembre 2021, Ugo Bernalicis était l'invité d'Audition Publique sur @LCP pour interpeller Éric Ciotti, député Les Républicains et candidat à la primaire de la droite.
Le député insoumis du Nord a pris place dans un débat qui opposait l'un des chantres de la surenchère sécuritaire à François Patriat, sénateur LREM, sur le thème de la sécurité alors que si peu les oppose. Il y défend une vision républicaine de la sécurité et du maintien de l'ordre dans l'interminable course à l’échalote des lois et propositions sécuritaires qu'offre la droite de l'échiquier politique.
Corinne Lepage a retweeté
Antonio Duarte Trèfle @Antonio_Duarte · 19 avr.
L’#Ecologie dépasse les clivages politiques ! La Planète n’est ni de gauche, ni de droite !...
Si les écologistes français appliquaient ce précepte, ils seraient au pouvoir comme les Grünen en Allemagne qui vont succéder à Merkel !...
Citer le Tweet
Corinne Lepage @corinnelepage · 18 avr.
Je ne suis pas candidate et pour le reste je suis fidèle à l ECOLOGIE depuis plus de 40 ans! twitter.com/blogcpolitic/s…
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https://twitter.com/JulienDelalande/status/1384607815491260420
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Julien Delalande @JulienDelalande · 19 min
En réponse à @Antonio_Duarte et @corinnelepage
L'écologie, comme le social et la démocratie ne subit-elle pas à plein la lutte des classes (voire la guerre de classes selon Warren Buffet) ?
Le nier n'est-il pas anti-écologique et donc contre-productif ? - 0 - 0 - 0
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"2018 en France, 2021 aux États-Unis : voilà en effet la nouvelle violence dans nos démocraties, largement liée aux réseaux sociaux."
© Hans Lucas via AFP
Article abonné
Capitole = gilets jaunes : la petite phrase bien bête d'Emmanuel Macron
Billet
Publié le 14/02/2021 à 14:30 Par Jean-Philippe Domecq
"2018 en France, 2021 aux États-Unis : voilà en effet la nouvelle violence dans nos démocraties, largement liée aux réseaux sociaux." La belle erreur d'Emmanuel Macron, expliquée par Jean-Philippe Domecq.
On savait bien que le « en même temps » n’était ni de gauche ni de gauche ; les « petites phrases » de Macron le confirment, qui ne sont jamais dérapages mais toujours en droite ligne, de droite. Il vient encore d’en commettre dont il suffit de tirer le fil pour voir, jusqu’au nerf agacé, le conservatisme qu’enrobait son « nouveau monde ».
Par Jean-Philippe Domecq
© Ilan Deutsch / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Tribune
Sacha Mokritzky, rédacteur en chef du site "Reconstruire", ancien Conseiller national du Parti de Gauche, et co-auteur du livre « Retraites : impasses et perspectives », explique pourquoi, selon lui, la gauche est dépassée et les républicains attachés à la liberté et à l’égalité doivent se réunir en vue de construire un mouvement populaire.
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La gauche n'existe plus
La gauche ? Celle de François Hollande, du CICE, de la TCSG, celle de la loi travail et de la mort de Rémi Fraisse ? Celle des « puristes », du trotskisme et de la lutte des classes fantasmée ? ... Celle des laïcards immodérés du Printemps républicain qui se vautrent sous couvert d’universalisme dans une laïcité fantasmée et incomprise qui ouvre un boulevard au Rassemblement national ? Celle de Jean-Luc Mélenchon, qui oscille entre une offre républicaine certaine et un sociétalisme béat, puisqu’il n'a d'ambition que celle de contenter ses militants, sans que son souci du peuple ne reparaisse ? Celle des « progressistes » macronistes qui acceptent de voir souffrir les travailleurs au profit du marché libre, tant que leurs réformes sociétales leur donnent bonne conscience ? Mais n’y a-t-il pas dans ce pays un instant pour la raison, un espace pour la défense sincère de tous et de toutes, une seconde où l’on pourrait arrêter la gabegie pour construire ensemble, dans un monde qui court à sa perte, une porte de sortie vertueuse où l’intérêt général primerait enfin ? Disons-le sans amertume : c’est parce que nous sommes fiers d’être de gauche que nous devons être fiers de lui dire adieu.
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Le 17 novembre 2018 éclatait en France le mouvement social le plus déflagrateur des dernières décennies. Incarné par ce signifiant qu’était le gilet jaune personnifié par des citoyens sortis de l’ombre pour porter la voix des faibles : Éric Drouet, François Boulo, Jérôme Rodriguez, Priscillia Ludosky. Défiant envers tout type de pouvoir, il n’en restait pas moins l’éruption d’une volonté certaine de renverser la table pour imposer aux élites dirigeantes un nouveau modèle de société. Un an et demi plus tard, les syndicats étaient débordés par ce malaise profond d’une France en crise, et ne parvenaient pas à contenir le souffle citoyen lors du mouvement contre la réforme des retraites.
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L’heure est au dépassement, sans compromis. Il n’est pas question de nier l’histoire sociale d’un camp politique fier de ses convictions. Les héros du passé nous donnent un horizon. Il est pourtant nécessaire de redonner un nouveau souffle à l’Histoire en incarnant, en vue d’une présidentielle dont on ne peut se défaire, sauf par les armes (et il n’apparaît pas que cette solution est possible), un projet qui fédère autour de la grande idée de l’intérêt général. L’intérêt général français, déjà, puisque la reconquête de notre souveraineté, industrielle, énergétique, économique, démocratique, semble au cœur des préoccupations populaires. L’intérêt général humain, intransigeant sur le respect de l’individu et de ses droits, porté sur l’émancipation de tous et de toutes au sein d’une société qui n’en peut plus de diviser. Personne n’a de formule magique, le combat politique en perdrait son sens, et l’incantatoire ne suffit pas. Dans ce moment de politisation extrême de la société qu’est l’élection présidentielle, une candidature qui puisse incarner l’alternative au match Le Pen - Macron qu’on nous prépare ne peut être qu’une candidature de rupture apaisée.
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Chez nos voisins britanniques, le libéral-conservateur Boris Johnson a fait plus pour les classes laborieuses que ses prédécesseurs travaillistes. En France, les analyses de Christophe Guilluy - penseur socialiste par ailleurs - se donnent à voir quotidiennement. Les citoyens de la France périphérique recréent leurs propres cadres d’action, les solidarités concrètes se reforment dans les villages, les villes moyennes deviennent les nouveaux terrains du socialisme concret. Tout au long de la crise sanitaire, et plus avant durant le mouvement des Gilets jaunes, ceux-là redonnaient ses lettres de noblesse à la common decency chère à George Orwell. Les gens « qui ne sont rien » sont redevenus « tout » car ils ont recréé par eux-mêmes les conditions de leur émancipation, en se libérant des chaînes d’un monde politique monolithique dont le système même empêche que la parole citoyenne soit entendue.
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Il ne s’agit pas d’incarner une centralité artificielle ainsi qu’a cru pouvoir le faire Emmanuel Macron. Il s’agit de s’émanciper de ces mots dont la société s’est lassée pour s’adresser d’abord à un pays qui souffre pour le refonder autour de ses principes bâtis par nos aïeux : liberté, égalité, fraternité.
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Ndlr : Tribune consternante ? Quoi de concrêt ? Quels sous-entendus ? Amoureux transit ? ACT
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Violences policières, proposition de loi pour une sécurité globale, accueil des exilés : le député de La France insoumise Eric Coquerel, est l'invité de la Midinale.
Sur le moment politique que l’on vit actuellement
« On a glissé d’un cran vers un régime autoritaire et liberticide. »
« Cela fait deux ans que l’on vit une des gestions des mobilisations sociales la plus répressive en termes de proportionnalité de toute la Cinquième République ; on a eu des lois de prolongation et d’intégration de l’état d’urgence dans les lois communes qui ignorent totalement la question de répartition des pouvoirs et de l’Etat de droit ; et maintenant, on a le Covid… Pour ce dernier, on aurait pu penser que la question de privation des libertés publiques était peut-être nécessaire pour des raisons sanitaires mais ce qui est dramatique, c’est que le gouvernement (et on l’a vu encore hier soir avec l’allocution du Président de la République) n’envisage pas d’autres alternatives au confinement que de continuer les privations de liberté et surtout qu’il utilise le moment pour faire passer des lois qui nous font être pointés doigts par toutes les associations et instances internationales attachées aux droits de l’homme, y compris l’ONU. »
Sur la cote de popularité d’Emmanuel Macron
« Je me méfie de ce genre de sondage : François Hollande avait aussi des sondages qui lui donnait une cote de popularité importante au moment des affaires de terrorisme, ce qui ne l’a pas empêché de ne même pas pouvoir se représenter tellement les gens étaient déçus par sa politique. »
« Dans une situation comme celle que nous vivons actuellement, d’angoisse et de stress, de repli sur son propre sort (ce qui est normal quand on a affaire à une épidémie de ce type), les ressors font que l’on essaie de se raccrocher à ce qui peut représenter l’autorité. »
« Les professions, les unes après les autres - et cela commence à faire beaucoup de monde -, sont de plus en plus colère, des gens qui versent dans la pauvreté sont en colère, les salariés qui sont obligés d’aller travailler dans des conditions sanitaires anormales sont en colère, les enseignants en colère… Additionnés, je trouve cela bizarre qu’à la fin, cela fasse des sondages de popularité de la sorte. »
Sur la proposition de loi « pour une sécurité globale »
« Avec Emmanuel Macron, de manière caricaturale, les droits du Parlement sont contournés et ignorés avec une majorité qui semble plus encline à applaudir à tout rompre qu’à réfléchir. »
« La majorité a fait une mistoufle : ils ont profité d’une proposition de loi de la majorité pour y mettre tout ce qu’ils voulaient y ajouter, ce qui leur a évité une étude d’impact, l’avis en amont du Conseil d’Etat, et le débat parlementaire normal pour une loi de cette importance. »
« Politiquement, on assiste à une alliance de l’extrême droite à En Marche en passant par Les Républicains. La majorité, en réalité, récite la leçon de l’extrême droite, jusque dans le vocabulaire et la façon de réagir. »
« M. Darmanin en 2017, lorsqu’il était dans l’équipe de campagne de M. Fillon, avait dit que M. Macron allait ouvrir à Mme Le Pen s’il était élu. J’espère que cela ne sera pas le cas en 2022 mais on peut d’ores et déjà dire qu’il a ouvert la voie au programme du Rassemblement national. »
« On a aujourd’hui le programme de l’extrême droite au pouvoir dans notre pays. »
Sur ce qui se passera si la proposition de loi « pour une sécurité globale » est votée
« Il va y avoir deux saisines du Conseil Constitutionnel : celle du Premier Ministre sur l’article 24 et celle que nous allons déposer avec le Parti socialiste et le Parti communiste sur l’ensemble du texte. »
« La majorité est gênée aux entournures : l’article 24 a été réécrit de façon totalement superficielle, simplement en rajoutant « manifestement » et « le respect de la liberté de la presse », mais ils annoncent qu’ils vont continuer à le réécrire. »
« Dans cette loi, il y a des choses extrêmement inquiétantes qui commencent à ressembler à big brother is watching you : 1984 de George Orwell est un bouquin de fiction parce qu’on n’avait pas, à l’époque, les moyens techniques de regarder tout le monde mais aujourd’hui, on les a. »
« Si jamais les deux saisines ne marchent pas, la loi va continuer sa navette parlementaire et je compte sur la mobilisation pour faire plier la majorité. On a déjà vu des mobilisations faire reculer un gouvernement. Je pense que la mobilisation de samedi par exemple, à 14h sur la place de la République, va être extrêmement importante. »
« La jeunesse est en train de se mobiliser sur la question des libertés. »
Sur la fracture entre la police et la population
« Cette fracture est de plus en plus profonde parce que les messages envoyés par Gérald Darmanin sont terribles. »
« Je dis Gérald Darmanin mais je n’oublie pas qu’il y a Emmanuel Macron derrière. »
La suite à lire sur www.regards.fr !
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On sort les dossiers
Toutes les deux semaines, Fabrice alias le Stagirite porte un regard décalé sur l'actualité et les stratégies de communication des puissants. L'ironie n'empêchant pas l'analyse rigoureuse.
Dans le précédent On Sort Les Dossiers, on soutenait qu'à trop vouloir mettre le gouvernement et le parlement dans le même sac, on se prive du moyen de faire jouer un pouvoir contre un autre. Car le Parlement est normalement le coeur de la démocratie : sont censés s'y confronter les intérêts et les opinions divergents. On pourra rétorquer qu'une majorité de députés "Playmobils" siégeant à l'Assemblée Nationale, le débat démocratique est quelque peu verrouillé.
Pour tenter de sauver nos parlementaires, penchons-nous donc sur ce que fait l’opposition, et voyons si elle joue son rôle. Par opposition, nous entendons ici l’opposition de droite Les Républicains, puisque c’est la plus importante à l’Assemblée, et qu’elle tient le Sénat. Parlons politique : que fait la droite lorsque Macron fait une politique de droite ?
Lors du vote sur le budget de la sécurité sociale pour 2021 (le 14 novembre), les sénateurs de droite ont avancé un amendement pour assurer l’équilibre du financement du système de retraites. L’amendement prévoit de repousser l’âge de départ à 63 ans en cas d’échec des concertations de la Conférence de financement. Rappelons que Macron et Philippe avaient suspendu (et non enterré) la réforme (systémique, par points), tout en laissant travailler la Conférence de financement sur les questions paramétriques.
Alors même que LREM avait levé le pied au moment de l’explosion de l’épidémie, la droite LR avance donc sans sourciller au Sénat ses propositions antisociales. Les sénateurs LR veulent même aller plus vite que le gouvernement, qui trouve cet amendement prématuré, considérant qu'il faut attendre d’intégrer les effets de la crise dans le raisonnement. Mais, comme le souligne le sénateur communiste Pascal Savoldelli, "la droite défend le capital coûte que coûte".
L'opposition de gauche - qui a voté contre - rappelle au contraire qu’allonger la durée de cotisation revient de fait à baisser les pensions, puisqu'un certain nombre de travailleurs partiront de toute façon avant l'âge légal, sans carrière complète, car usés par des tâches pénibles ou parce qu'ils terminent leur carrière au chômage et sans perspective de retrouver un emploi. Ce n'est donc pas comme cela qu'il faut s'y prendre pour sauver le système de retraites.
Sur la question des retraites, il y a donc complémentarité entre LR et LREM. C'est le cas aussi sur le “projet de loi contre le séparatisme”, devenu le “projet de loi confortant les principes républicains”. Là, le gouvernement vient picorer dans les obsessions de la droite : identité, islam, valeurs, pour proposer une soixantaine d’articles visant à renforcer le contrôle des associations, des cultes, des établissements scolaires et réformer, à la marge, la loi de 1905. Ce projet de loi intègre une nouvelle version de la loi Avia sur les contenus haineux en ligne, dont la première version avait été censurée par le Conseil constitutionnel. Avec LREM, ce qui a été éjecté par la porte revient par la fenêtre. Et qui ouvre la fenêtre ? Les Républicains, qui se coulent parfaitement dans cette rhétorique du séparatisme. Si, pour le moment ils font monter les enchères pour que le gouvernement muscle son texte, il ne semble pas absurde de parier qu'ils finiront par le voter. Le texte sera examiné en Conseil des ministres le 9 décembre avant de passer au Parlement.
La technique employée par LREM consiste à poser un projet racine, puis à le transformer, par une inflation d’articles, en une loi fourre-tout recyclant au passage d’anciens projets passés à la trappe. Et la droite valide.
La loi sur la “Sécurité globale” en est une illustration. Il y a notamment ce fameux article 24 qui mettra de fait un coup d’arrêt à la diffusion des images de violences policières sur les réseaux sociaux. Une idée que les syndicats de police ne cessent de vouloir faire passer depuis au moins les Gilets jaunes, avec le soutien de la droite et de LREM. Sous couvert de lutte globale contre l’insécurité globale, ils ont enfin l’occasion de la faire voter.
Les parlementaires LR font semblant d’émettre des critiques, mais lorsque le Modem propose un amendement pour supprimer l'article 24 ils votent contre comme un seul homme. Notons que les Les Républicains viennent ici soutenir LREM contre son propre allié Modem dans la majorité. Quand il s'agit d'empêcher les mouvements sociaux de se défendre contre la répression, LREM, LR et le FN sont sur la même longueur d'onde.
L'adoption de la LPR ou Loi de programmation de la Recherche, qui réorganise notamment le statut et le recrutement des enseignants-chercheurs, en fournit un parfait exemple. Loi de précarisation, qui tend à faire de l'Université une entreprise, elle s'inscrit à la suite de deux décennies dans une longue série de réformes qui ont entraîné depuis deux décennies d'importants mouvements sociaux et étudiants dans les universités.
La nouveauté, ici, est l'ajout à la LPR d'un article permettant de réprimer plus sévèrement la contestation sur les campus avec la création d'un "délit d'entrave" punissant sévèrement une pratique comme l'occupation d'une faculté par les étudiants. Initalement introduite dans un amendement déposé par un sénateur centriste et adopté par le Sénat, la mesure a ensuite été réécrite et durcie en catimini en Commission mixte paritaire par LREM et LR pour devenir finalement un article de criminalisation les luttes étudiantes. Quel rapport avec le finacement et l'organisation de la recherche ? C'est la stratégie macroniste : intégrer dans un texte de loi qui met en place une réforme néolibérale la répression de sa future contestation. Le pouvoir anticipe les effets sociaux des transformations qu’il introduit.
C'en est assez pour reconnaître que l'opposition - l'opposition de droite - n'est pas vraiment une opposition. Si la droite s’est ici où là présentée comme un levier démocratique - comme au Sénat pendant l’affaire Benalla - on voit bien l'alignement LR / LREM tant sur les sujets économiques que régaliens. Et surtout sur l'articulation de ces deux domaines : restreindre les libertés de contester les réformes économiques. Car infliger des souffrances à des pans entiers de la population suppose de préparer la répression des protestations.
Si bien que les Républicains, en accord avec tout ou presque de ce que fait le gouvernement, peinent à exister politiquement. Pourtant ils devraient avoir un boulevard : 39% des français se classent à droite.
Mais il n'y a pas de champion qui se dégage pour incarner cette droite aux prochaines présidentielles. Le président du Sénat Gérard Larcher veut une candidature LR, soulignant que son parti a “une responsabilité d'offrir une alternative démocratique aux Françaises et aux Français”. Mais qui ? Personne ne semble remporter les conflits de petits chefs au sein du parti. Alors on teste. Le dernier en date : l’ancien général Pierre de Villiers qu'une campagne médiatique a tenté de propulser le mois dernier, comme l'a montré un article d'Acrimed. Christian Estrosi, lui, veut une alliance des LR avec Macron pour 2022.
De fait, Macron répond déjà aux demandes de l’électorat LR - du moins de ceux qui veulent avoir une autre image d'eux-mêmes que celle d'un syndicat du 3ème âge ou de la bourgeoisie la plus ringarde. Pour le cadre supérieur qui cherche à voter pour celui qui fait le mieux avancer ses intérêts, Macron fait objectivement l'affaire.
Il porte réformes économiques libérales et positions régaliennes ultra fermes (sécurité, cohésion nationale). D'ailleurs la composition du gouvernement s'est déjà largement déplacée vers la droite. Et pour ceux qui ne sont toujours pas satisfaits, il y a le RN.
Macron a une stratégie. En faisant monter dans l'espace public des thèmes droitiers comme la sécurité, l'identité, il fait d'une pierre deux coups. Il siphonne un électorat LR qui n'est pas récalcitrant à voter pour lui ; ce qui lui permet de passer le 1er tour. Et il fait monter le Rassemblement national, afin d'être contre lui au 2e tour.
On n'est plus dans la com' de 2017 où il s'agissait de se faire passer pour un OVNI "et de gauche et de droite". En 2022, la stratégie de Macron c'est de s'imposer comme le chef de la Droite. De sorte qu'on peut se demander ce que valent les discours sur la constitution d’un large front anti-Macron (selon un slogan du type : "tous unis contre Macron, au-delà des étiquettes gauche et droite"). Car ce que révèle les difficultés du parti LR, c'est tout simplement que la droite est au pouvoir en France.
Les résultats sont serrés : 10 cantons pour l’équipe Bonneau (DVD), 9 pour l’équipe Boutant (PS). A Cognac, Robert Richard (PS) tombe. A Angoulême, seul Frédéric Sardin sauve l’honneur à gauche
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Les 10 cantons à droite :
- Angoulême-1 : Agnès Bel et Samuel Cazenave, élus avec 2.964 voix (60,71%)
- Angoulême-3 : Stéphanie Garcia et François Nebout, élus dans un duel avec le FN avec 4.470 voix (78,74%)
- Charente-Champagne : Marie-Claude Guionnet et Jean-Paul Zucchi, élus avec 3.894 voix (66,5%)
- Charente-Nord : Brigitte Fouré et Didier Villat, élus avec 4 586 voix (59,98%)
- Charente-Sud : Jacques Chabot et Isabelle Lagarde, élus avec 3.985 voix (59,25%)
- Cognac-1 : Jean-Hubert Lelièvre et Florence Péchevis, élus avec 3.089 voix (57,75%)
- Cognac-2 : Pierre-Yves Briand et Emilie Richaud, élus dans un duel avec le FN avec 3.408 (68,6%)
- Jarnac : Catherine Parent et Jérôme Sourisseau, élus avec 3.021 voix (58,39%)
- Tude-et-Lavalette : Didier Jobit et Christine Labrousse, élus dans un triangulaire UD-UG-FN avec 3.120 voix (40,3%)
- Val-de-Nouère : Marie Henriette Beaugendre et François Bonneau, élus avec 4.427 voix (56,17%)
Les 9 cantons à gauche :
- Angoulême-2 : Annick Richard et Frédéric Sardin, élus avec 2.694 voix (50,63%)
- Boëme-Echelle : Marie-Claude Rochard et Jean-Michel Tamagna, élus dans une triangulaire UD-UG-FN avec 2.683 voix (39,47%).
- Boixe-et-Manslois : Patrick Berthault et Nicole Bonnefoy, élus face à un binôme FN avec 4.157 voix (64,37%)
- La Couronne : Jean-François Dauré et Fabienne Godichaud (élus dès le premier tour)
- Charente-Vienne : Philippe Bouty et Jeanine Durepaire, élus avec 4.089 (56,87%)
- Charente-Bonnieure : Fabrice Point et Sandrine Précigout, élus avec 3.291 voix (51,02%)
- Gond-Pontouvre : Jeanne Filloux et Thibaut Simonin, élus avec 3.584 voix (54,2%)
- Touvre-et-Braconne : Jacques Persyn et Fatna Ziad, élus 3.903 voix (67,40%)
- Val-de-Tardoire : Michel Boutant et Maryse Lavie-Cambot, élus avec 4.743 voix (61,11%)
La déception était plus que palpable dimanche 28 juin à Toulouse au QG de la liste
Archipel. Antoine Maurice, tête de liste (membre d’EELV) était devancé de presque 4
points par le maire sortant, JL Moudenc (LR soutenu par LREM). Grande déception donc
et incompréhension car l’espoir était fort de l’emporter pour les candidat-e-s et les soutiens
de la liste Archipel citoyen. En effet jusqu’à la veille du scrutin, même avec un tout petit
écart, la liste d’Archipel était donnée gagnante devant le maire de droite. Que s’est-il donc
passé ?
Retour sur la campagne : une vraie dynamique pour la liste Archipel
...
Clés : La République en Marche ; Municipales
Municipales à Lyon : Gérard Collomb roule pour la droite
“Vous savez que notre grand leitmotiv, c’est qu’il n’y a pas d’opposition entre économie et écologie, mais que l’économie de demain va être tirée par l’écologie”, tente de convaincre Gérard Collomb, maire sortant de Lyon. Et pour cause, les Verts sont en bonne voie pour reprendre son fief, qu’il a dirigé pendant près de 20 ans. Le vieux baron du Parti socialiste, ancien ministre de l’intérieur d’Emmanuel Macron, avait l’intention de garder la gestion de la métropole. Mais il a jeté l’éponge entre les deux tours et s’est allié avec la droite, qu’il a pourtant combattu toute sa carrière. Aucune contradiction pour un Macroniste dira-t-il.
Pour comprendre les coulisses de cette élection et ses enjeux, j’ai suivi Raphaël Ruffier-Fossoul, journaliste politique, fondateur de l’Arrière-Cour, un média d’investigation locale dans la capitale des Gaules. Il a suivi l’accession au pouvoir et la carrière de Gérard Collomb depuis 2001 et expérimenté les abus d’un baron bien installé. En effet, à quelques mois du premier tour, alors qu’il était rédacteur en chef du mensuel Lyon Capitale, il se retrouve remercié par les actionnaires, proches de Gérard Collomb. “L'actionnaire a dit publiquement qu'il fallait aider Gérard Collomb à être réélu, et clairement ce n'est pas ce que j'écrivais dans le journal”, explique Raphaël.
Ce besoin de renouveau, les Lyonnais l’ont très bien exprimé dans les urnes, désavouant largement le maire sortant au bénéfice d’un novice en politique, inconnu du grand public, Grégory Doucet. Au programme, plus d’arbres, plus de vélos, favoriser les commerces en circuit court, les cantines bio, etc... mais qu’en est-il des mesures sociales ? Vont-ils faire de “l’écologie bobo” ou opérer un réel changement de société ?
Je les retrouve à la manifestation pour l’hôpital du 16 juin dernier, soutenus et alliés avec la gauche lyonnaise, ou du moins ce qu’il en reste. “Nous avons dû faire des concessions bien sûr, mais dans les grandes lignes, notre programme était très proche du leur, sur les questions de logements sociaux, sur les transports, la gratuité… et puis il faut changer de politique, pas seulement changer un homme”, témoigne Aline Guitard, secrétaire du Parti communiste de Lyon.
Changer de politique, les Verts lyonnais et la gauche semblent l’avoir fait en choisissant leurs candidats via de la sociocratie, un processus de discussions pour se mettre d’accord sur les meilleurs profils. C’est comme ça que différentes personnes issues de la société civile ont intégré le mouvement. Camille Augey en fait partie. Elle est tête de liste dans le 9ème arrondissement de Lyon, et n’aurait jamais pensé faire de la politique avant.
Mais alors qu’un nouveau système de gouvernance et d’union citoyenne semblent enclenchés, une conférence de presse pose question, avec la présence de deux anciens LREM dont Hubert Julien-Laferrière, qui a quitté En marche il y a seulement un mois… comme un appel du pied aux électeurs En marche. Mais jusqu’où ce glissement ira-t-il ?
À deux ans des élections présidentielles, les Verts sont en bonne voie pour gagner la deuxième plus grande collectivité locale de France, un test de gouvernance et de crédibilité pour eux. Mais les enjeux nationaux et les stratégies électoralistes pourraient venir entacher le projet local de démocratie directe.
Transcription : ... Nathalie Carline LFI liste Lyon en Commun allée avec EELV ... candidats élus par sociocratie comme Camille Augey, tête de liste EELV dans le 9è arrondissement de Lyon ... moment gênant : conférence de presse avec Hubert Julien-Laferrière, député du Rhône ancien LREM, en présence de Julien Bayou secr national EELV ne sait pas ce qu'est la gauche. ...
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avec Gerard davet et Fabrice L'homme
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