Dans les années 1960, un agent de change se prend d’affection pour les employées de maison logées au sixième étage de son immeuble... Philippe Le Guay signe une comédie sociale et romantique, galvanisée par de formidables seconds rôles et la drôlerie du duo Fabrice Luchini et Sandrine Kiberlain.
Paris, années 1960. Jean-Louis Joubert vit avec sa femme Suzanne dans les quartiers huppés de la capitale. Par le biais de María, la nouvelle domestique recrutée par son épouse, cet agent de change découvre les conditions dans lesquelles vit un groupe de bonnes d’origine espagnole, logées au sixième étage de son immeuble bourgeois. Sous les toits, il n'y a pas d'eau chaude et les toilettes sont constamment bouchées, mais il règne sur le palier une joie de vivre et une solidarité que M. Joubert ne tarde pas à apprécier, et auxquelles il n’aura bientôt d'autre choix que de s’adapter…
Richesse(s)
Si la truculence des femmes hautes en couleur qui habitent sous les mansardes s’opposent radicalement à son caractère rigide, l’austère Jean-Louis Joubert se prend d’affection, bien malgré lui au départ, pour ces personnalités attachantes et pleines de vie qui ont fui le franquisme. Au travers de cette rencontre tout en contrastes se déploie une comédie sociale et romantique dont l’intrigue évite l’écueil manichéen de la lutte des classes. Car cet antihéros, qui remet en question son appartenance à la grande bourgeoisie, se frotte avec intérêt à une nouvelle réalité sociale et goûte avec délice son autre forme de richesse. Porté par de lumineux seconds rôles incarnés, notamment, par des actrices chères à Pedro Almodóvar (Carmen Maura et Lola Dueñas), ce film fait une nouvelle fois la part belle à la drôlerie du duo Fabrice Luchini-Sandrine Kiberlain (déjà vu dans Beaumarchais, l’insolent et Rien sur Robert), lequel déploie une impeccable partition, entre obsessions de l’une pour les futilités (bridge, shopping, coiffeur...) et dessillement de l’autre face à un monde totalement inconnu.
Réalisation : Philippe Le Guay
Scénario : Philippe Le Guay Jérôme Tonnerre
Production : Vendôme Production France 2 Cinéma SND
Producteur/-trice : Philippe Rousselet
Image : Jean-Claude Larrieu Montage : Monica Coleman Musique : Jorge Arriagada
Avec : Fabrice Luchini (Jean-Louis Joubert) Sandrine Kiberlain (Suzanne Joubert) Natalia Verbeke (María Gonzales) Carmen Maura (Concepción Ramirez) Lola Dueñas (Carmen) Berta Ojea (Dolores Carbalan) Nuria Solé (Teresa) Concha Galán (Pilar)
Pays : France
Année : 2010 Cinéma Films
Durée : 101 min
Disponible : Du 05/10/2022 au 05/10/2022
Genre : Cinéma
Prochaine diffusion le : mardi 11 octobre à 13:35
8 juin 2016 en salle / 1h 34min / Drame, Comédie
De Julien Rambaldi
Par Kamini Zantoko, Kamini Zantoko
Avec Marc Zinga, Aïssa Maïga, Bayron Lebli
...
Ce film raconte l'enfance du rappeur et humoriste Kamini qui avait fait le "buzz" en 2006 sur Internet avec sa chanson "Marly-Gomont". Son père fraîchement diplômé de médecine refuse en 1975 de collaborer avec le régime de Mobutu et décide de s'installer avec sa famille dans un petit village du Nord de la France. Bien sûr, le film accentue les clichés sur ces habitants de cette bourgade mais quel plaisir de voir autant de fraîcheur chez ...
Ndlr : excellent film, valoriser ACT
Le gendre idéal peut-il être noir ? Ou comment un trio de monstres sacrés (Sidney Poitier face à Katharine Hepburn et Spencer Tracy) parvint à faire applaudir le mariage mixte par toute l'Amérique blanche... ARTE rend hommage à Sidney Poitier, qui vient de nous quitter à l'âge de 94 ans.
John Prentice et Joana Drayton débarquent à San Francisco de l’avion de Hawaii, main dans la main. Ils viennent de se rencontrer, ils s’aiment et veulent se marier. Joana a décidé de présenter son fiancé à ses parents, un couple d’intellectuels progressistes dont elle est très proche. Brillantissime médecin de renommée internationale, John redoute leur réaction : le gendre idéal peut-il être noir ?
Comédie amère
Alors que la Columbia avait freiné des quatre fers pour tourner un scénario dangereusement sulfureux selon les critères hollywoodiens, cette “comédie de salon” fut un énorme succès. Au sein du public blanc, tout au moins, car les partisans du Black Power accusèrent Sidney Poitier, oscarisé quatre ans plus tôt pour Le lys des champs, d’avoir cautionné une image de Noir “acceptable”, voire d’oncle Tom, notant avec rage que son personnage devait afficher une liste de diplômes longue comme le bras pour pouvoir convoler avec une jeune Blanche. Plus de cinquante ans après, si le sexisme du film (les femmes ont-elles besoin de travailler ?) a pris un coup de vieux, le thème de la séparation entre les races reste, lui, d’une cruelle actualité. Même si le contexte a radicalement changé : des lois proscrivaient encore les mariages interraciaux dans certains États, qui ne furent abolies par la Cour suprême qu’au moment de la sortie du film. Tout en retenue, le grand Sidney Poitier, qui vient de disparaître, tient tête à l’un des plus beaux couples de l’histoire du cinéma, dont ce fut la dernière apparition à l’écran : gravement malade, Spencer Tracy mourut dix-sept jours après la fin du tournage.
Réalisation : Stanley Kramer Scénario : William Rose Production : Columbia Pictures
Producteur/-trice : Stanley Kramer Image : Sam Leavitt Montage : Robert C. Jones Musique : Frank De Vol
Avec : Spencer Tracy (Matt Drayton) Sidney Poitier (Dr. John Prentice) Katharine Hepburn (Christina Drayton) Katharine Houghton (Joey Drayton) Cecil Kellaway (Monsignor Ryan)
Beah Richards (Mrs. Prentice) Roy E. Glenn (Mr. Prentice) Isabel Sanford (Tillie) Virginia Christine (Hilary St. George)
Pays : Etats-Unis Année : 1967
Ndlr: ce film ne serait-il pas un modèle de médiation ? Dans ce cas, qui serait le médiateur ? la libération de la parole ? ACT
Mr - Mme - leurs père/mère - mère/père - Révérent blanc - Bonne noire
Préjugés, amour, qu'en dira-t-on ? Rôles sociaux Rationnalité/Affectivité-Sentiments Rigidité/Souplesse Passé/Présent/futur
LA BAJON : LA COLUCHE DU XXIe SIÈCLE ?
Publiée il y a 8 mois - 533 vues
Partager
Le Média Video channel avatar
Par lemediatvAccount avatar
Elle étrille et égratigne les politiques de tous bords dans ses vidéos à succès depuis deux ans, si bien que certains de ses fans la compare sa gouaille et son franc-parler à celui de Coluche. La comédienne La Bajon est actuellement en tournée dans toute la France avec son spectacle "Vous couperez ?". De passage au Média, elle a parlé de sa vie de comédienne en vue, en compagnie de son co-auteur Vincent Leroy, des sketches et personnages qu'ils créent ensemble, des Gilets Jaunes.
Confidentialité Publique
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangageInconnu Étiquettes : Gilets Jaunes ; La Bajon
Hors Normes, la nouvelle comédie d'Eric Toledano et Olivier Nakache, les réalisateurs d'Intouchables et du récent Sens de la fête, dévoile ses premières images ! Sortie en salles prévue pour le 23 octobre 2019.
...
Les cinéastes, à qui l'ont doit notamment les comédies populaires Nos jours heureux ou Intouchables s'intéressent cette fois au milieu associatif à travers l'histoire de Bruno et Malik, incarnés par Vincent Cassel et Reda Kateb.
Les deux hommes vivent depuis 20 ans dans un monde à part, celui des enfants et adolescents autistes. Au sein de leurs deux associations respectives, ils forment des jeunes issus des quartiers difficiles pour encadrer ces cas qualifiés "d'hyper complexes". Une alliance hors du commun pour des personnalités hors normes.
Le tandem Vincent Cassel / Reda Kateb est réuni pour la première fois au cinéma.
Version illustrée https://www.youtube.com/watch?v=fm0Wmkvbc5g
"
Mes remèdes à la mélancolie - Sortie le 26 juil. 2019 / François Ruffin
23 936 vues - 1,4 k - 17 - 160 commentaires
Quelle respiration !
Depuis que je suis député, on m'interroge sur Manuel Valls, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, François de Rugy... Mais je m'en fous ! C'est pas ça qui m'intéresse ! Comme c'est étriqué, la politique... Alors, France Inter qui me fait causer de mes auteurs favoris et mes chanteurs chéris... quelle joie !
Le seul souci, c'est qu'on doit choisir : qui on fait entrer ou pas, dans son Panthéon ? Cavanna ou pas ? Amos Oz ou pas ? Dostoïevski ou pas ? Y en a tellement, des artistes, des écrivains, des réalisateurs, qui ont peuplé mon cerveau de mots et qui, aujourd'hui encore, m'aident à vivre. Il faut se ranimer l'âme, la frotter à un livre, à un film, pour ne pas sombrer dans l'apathie, la résignation.
Merci à Eva Bester pour cette invitation et pour cet été, retrouvez mes remèdes à la Mélancolie
"
47 minutes
"La vie est belle" de Capra, l'entraide, les canulars téléphoniques et autres farces, Cavanna, la Picardie et le résistant Maurice Kriegel-Valrimont... Retrouvez tous les remèdes de notre invité !
...
Les remèdes de François Ruffin
« Bête et méchant » de François Cavanna (1981)
« La belle lurette » d'Henri Calet (1935)
« L'entraide, l'autre loi de la jungle » de Pablo Servigne et Gauthier Chapelle (2017)
« La Vie est belle » de Frank Capra (1946)
Le canular téléphonique de Jean-Yves Lafesse, l'appel en gare de Monaco
La chanson « J'ai fantaisie » de Bobby Lapointe (1964)
La reprise de "I will Survive" en picard par Jean Caron.
Le résistant Maurice Kriegel-Valrimont, dont l'entretien peut être réécouté ici
L'épidémiologiste anglais Richard Wilkinson
Les mythes : Jaurès, Jésus, Vallès
Faire des farces
Une citation des « Misérables » de Victor Hugo : « Tenter, braver, persister, persévérer, être fidèle à soi-même, prendre corps à corps le destin, étonner la catastrophe par le peu de peur qu'elle nous fait, tantôt affronter la puissance injuste, tantôt insulter la victoire ivre, tenir bon, tenir tête : voilà l'exemple dont les peuples ont besoin, et la lumière qui les électrise. » (1862)
Le peintre Mathieu Colloghan et l’œuvre Un peu avant la mort accidentelle du contre-maître
La littérature : Austen, Aragon, Calet, Cohen, Dostoïevski, Koestler...
Se sauver par les autres grâce au reportage
La bibliothèque municipale d'Amiens
Le chemin de halage le long de la Somme
... De la comédie au milieu de la tragédie ...
64 min - Disponible du 06/06/2019 au 26/07/2019
Le réalisateur oscarisé Jean-Xavier de Lestrade s’attaque au sujet brûlant des lobbies et des multinationales de l'agrochimie. Une série chorale passionnante, portée par un superbe casting, Alix Poisson et Laurent Stocker en tête.
Dans le centre de la France, un agriculteur, Michel Villeneuve, est retrouvé inanimé au pied de son tracteur. On lui diagnostique une leucémie, liée à l’utilisation d’un désherbant produit par la multinationale Saskia. Le député Guillaume Delpierre, ami d’enfance de Villeneuve, s’engage à déposer un amendement pour faire interdire ce produit. Mais le PDG de Saskia mandate un redoutable lobbyiste, Mathieu Bowman, pour contrer son projet. Bowman, quant à lui, engage Claire Lansel, une ex-journaliste politique au riche carnet d’adresses, pour l’aider à manœuvrer en coulisses. C’est alors que le directeur marketing de Saskia, Didier Forrest, est retrouvé noyé dans la Seine.
Les lobbies au cœur du jeu
Jean-Xavier de Lestrade s’est fait un nom grâce à des documentaires haletants consacrés à la machine judiciaire américaine (Un coupable idéal, Soupçons). Ses fictions se penchent sur d’autres dysfonctionnements, sociétaux, familiaux, en prenant toujours le réel comme point de départ. Jeux d’influence fait ainsi écho au récent et long combat de l’agriculteur Paul François contre la société Monsanto, responsable selon lui de son empoisonnement. Mais la forme chorale du récit lui permet d’élargir le spectre de l’analyse en explorant les relations qui se tissent entre les mondes industriel et politique par l’entremise des lobbies avec conflits d’intérêts, manœuvres et collusions diverses au programme. Loin de tout cynisme, la série décrit un monde avant tout complexe, vaste zone grise où des personnages tiraillés entre plusieurs forces luttent pour faire exister leur parole et leurs convictions. Solidement documentée et portée par une troupe de comédiens habités, Jeux d’influence interroge le sens de l’action politique et de l’engagement individuel, entre réalisme et romanesque, observation et émotion.
Réalisation : Jean-Xavier de Lestrade
Scénario : Antoine Lacomblez Jean-Xavier de Lestrade Sophie Hiet Pierre Linhart
Production : What’s Up Films ARTE F PICTANOVO Stenola Productions
Producteur/-trice : Matthieu Belghiti Jean-Xavier de Lestrade
Image : Isabelle Razavet
Montage : Sophie Brunet
Musique : Raf Keunen
Avec : Alix Poisson (Claire Lansel) Laurent Stocker (Guillaume Delpierre) Marie Dompnier (Florence Delpierre) Pierre Perrier (Romain Corso) Jean-François Sivadier (Mathieu Bowman) Marc Citti (Didier Forrest) Anne Coesens (Suzanne Forrest) Marilou Aussilloux (Chloé Forrest) Romann Berrux (Damien Forrest) Christophe Kourotchkine (Michel Villeneuve) Nathalie Boutefeu (Caroline Villeneuve) Anthony Bajon (Anthony Bajon) Thierry Hancisse (Andrew Percy) Guillaume Marquet (Christophe Maillard) Catherine Salée (Evelyne Rostand)
Costumes : Nathalie Raoul
Décors de film : Antoine Maron
Chargé(e) de programme : Adrienne Fréjacques
Pays : France
Année : 2018
https://www.arte.tv/fr/videos/090429-000-A/rencontre-avec-jean-xavier-de-lestrade/
"
Bonus (6 min) Disponible du 06/06/2019 au 08/06/2023
Jean-Xavier de Lestrade, réalisateur et scénariste, évoque la force émotionnelle de la narration sérielle. «On s’attache à des personnages, à des gens que l’on a envie de côtoyer dans le quotidien, d’avoir pour ami, pour ennemi. La série donne la latitude de prendre du temps avec les personnages, de les voir vivre, respirer… Il y a une volonté de laisser des petits temps de respiration, de vrais regards entre les personnages, entre les comédiens. »
"
capter ce qui se passe maintenant, entre vous. Pour ça, ce qui est la base cela dit, je n'invente rien. Mais c'est une base qui a tendance à être un peu oubliée, par le sur-découpage, là yen a très peu, c'est très simple, parce que j'ai envie que l'on saisisse ce qui se passe véritablement entre deux comédiens, et, avant d'être des comédiens, c'est toujours des êtres humains qui se rencontrent et qui échangent quelque chose, à travers une situation dramatique, un texte. Mais, au-delà de ça, qui échangent en tant qu'êtres humains. Et la caméra est capable de capter ça aussi. Voilà, ya cette scène de Didier Forrest avec sa fille dans le 1er épisode : petite, qui fait une demi page dans le scénario, va finir par faire presque une minute trente parce que il se passe véritablement quelque chose entre ces deux comédiens, entre ces deux êtres humains. Et la complicité qu'il y a entre le père et sa fille à ce moment là, elle est fondatrice de tout ce qui va se passer pour la suite. Et là, c'est effectivement une séquence typique de ce que je recherche : un petit moment de grâce qui se passe pour de vrai, même si tout est fait de conventions à travers du texte. Mais malgré tout, ya quelque chose d'unique qui se passe.
"
ndlr : 3:50 à la fin relation père-fille à travers le chant d'un air de Beethoven - 5:30 soit une durée de 1:40 de complicité