20 décembre 2023 en salle / 1h 31min / Drame
De Benoit Cohen
Par Benoit Cohen, Eléonore Pourriat
Avec Fanny Ardant, Nawid Elham, Elisabeth Margoni
Synopsis
France, la soixantaine, vit seule dans son appartement bourgeois de l’est parisien. Lorsqu’elle entend parler à la radio d’une association qui met en contact des personnes réfugiées sans logement et celles ayant la possibilité de les accueillir, elle décroche son téléphone pour se porter volontaire. Quelques jours plus tard, Reza, jeune afghan d’à peine vingt ans, débarque dans sa vie. Ces deux êtres, qui n’ont rien en commun, vont devoir apprendre à vivre ensemble…
Pétition - Jusqu'au 01.07.2024
57713 soutiens
Depuis qu'ils ont pris le pouvoir en août 2021, les talibans mènent une véritable guerre contre les femmes et les filles afghanes en restreignant dramatiquement leurs droits. Cette campagne de persécution fondée sur le genre est organisée, généralisée et systématique. Au regard de notre analyse juridique, elle pourrait constituer un crime contre l'humanité.
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Médias Vidéo
Le journaliste, qui collabore notamment avec France Télévisions, Arte, Radio France, « Quotidien » ou Mediapart, est détenu en Afghanistan depuis le 7 janvier 2023. Depuis, l’espoir est un combat. Nous ne l’oublions pas et réclamons sa libération.
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Après un parcours migratoire éprouvant, où il endure la rue, les soupes populaires, le racisme, il trouve refuge à la Maison des journalistes, en France en 2015. Il obtient le statut de réfugié puis la nationalité française. Cofondateur du média Guiti News qui défend la cause des exilés, Mortaza n’a jamais arrêté le journalisme. Depuis le retour des talibans à la tête du pays en août 2021, il a effectué de nombreux reportages en Afghanistan (ici son premier publié par Mediapart – Survivre sous le régime des talibans, le 21 août).
Il a ensuite accompagné des équipes de reportages ... Pour Mediapart, il a co-réalisé avec notre journaliste Rachida El Azzouzi une série de grands reportages (« À travers l’Afghanistan sous les talibans », récompensé en 2022 par le prix Bayeux des correspondants de guerre et le prix Varenne de la presse quotidienne nationale. Ensemble, ils ont également réalisé en ce mois de janvier 2022 le documentaire « Ils ne nous effaceront pas. Le combat des femmes afghanes ».
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Placé en détention le 7 janvier 2023 ... aucune charge n’a jamais été, officiellement, formulée par le régime taliban ...
Le face cam
Depuis deux semaines, les Afghans fuient leur pays tombé aux mains des Talibans. Des habitants terrorisés quittent leurs villes, leurs maisons, leurs familles, par peur des représailles et de la politique de leurs nouveaux dirigeants. Certains d’entre eux vont arriver en France. Un problème de taille pour Emmanuel Macron, qui a été jusqu’à qualifier ces prochaines vagues d’arrivées de “flux migratoires irréguliers”.
Une déclaration qui a provoqué un tollé à gauche, qui coïncide pourtant avec la politique migratoire actuelle en France. Car les réfugiés afghans sont les premiers demandeurs d’asile en France. En 2020, sur 10.000 demandes déposées, plus de 60% ont été acceptées. Et pour la plupart d’entre eux, c’est un statut alternatif au statut de “réfugié” qu’ils reçoivent. Dans l’attente de l’aboutissement de leurs demandes, ils sont des milliers à vivre dans la rue, faute de volonté politique. Pour en parler, nous avons reçu Nikolaï Posner, coordinateur de la communication à Utopia 56, une association de défense et d’aide aux réfugiés.
L'entretien d'actu
Après deux décennies de surinvestissement militaire en Afghanistan, on assiste au retour des Talibans dans la capitale. Comment expliquer une telle déroute pour la première puissance mondiale ? On décrypte avec Alain Gresh, ancien rédacteur en chef du Monde Diplomatique et actuel directeur du site spécialisé Orient XXI.
Ces derniers jours, ce sont des images sidérantes qui nous parviennent d’Afghanistan. Des images de foules désespérées de personnes quittant ou essayant de quitter le pays. Des images de Talibans prenant leurs quartiers au palais présidentiel de Kaboul, un peu moins de 20 ans après avoir été chassés du pouvoir par une coalition internationale dirigée par les États-Unis.
Des États-Unis qui ont au final occupé l’Afghanistan et y ont englouti des milliards de dollars dans le cadre de ce qu’ils appellent le “state building”, c’est-à-dire la construction ou la reconstruction de l’État. Le retrait définitif des troupes américaines était prévu pour ce mois d’août 2021. Au final, on assiste à un retour à la case départ.
Les Talibans, ces combattants djihadistes obscurantistes désignés comme les ennemis publics du monde libre, punis pour avoir accordé l’hospitalité à un certain Ossama Ben Laden, sont de nouveau au pouvoir.
Face à cette actualité dont on sent confusément qu’elle marquera l’Histoire, on se pose des questions. Comment se fait-il qu’en dépit de 20 ans d’années de surinvestissement militaire, politique et économique des États-Unis, première puissance mondiale, les Talibans aient pu s’imposer aussi facilement ? Quelles sont les forces qui les soutiennent ? Sur le temps long, quelle est la signification de ce nouvel épisode, dont on ne sait pas très bien s’il est un épilogue ?
Pour en savoir plus, nous nous sommes adressés au journaliste Alain Gresh, ancien rédacteur en chef du Monde Diplomatique et directeur de l’excellent site spécialisé Orient XXI.
Rubriques Asie Économie Afghanistan Quartz - New York
Lapis-lazuli dans une échoppe à Kaboul, en 2016. Les talibans ont financé leur insurrection en exploitant les gisements de cette pierre semi-précieuse. MOHAMMAD ISMAIL / REUTERS
Le pays a d’immenses ressources en lithium, essentiel à la fabrication des batteries de voitures électriques et de smartphones. Les nouveaux maîtres du pays sauront-ils exploiter ces gisements évalués à 1 000 milliards de dollars ?
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En entrant dans Kaboul le 15 août, les talibans ont non seulement pris le contrôle du pays mais également gagné la “capacité de contrôler l’accès à d’énormes gisements de minerais essentiels à l’économie mondiale”, en premier lieu le lithium, ce métal rare utilisé pour les batteries rechargeables des voitures électriques et des smartphones, explique Quartz.
En 2010, l’Afghanistan avait été qualifié par le ministère de la Défense américain “d’Arabie saoudite du lithium”, des géologues ayant découvert “l’ampleur des richesses minérales du pays, évaluées à au moins 1 000 milliards de dollars”. Depuis, le pays livré au conflit, à la corruption et à une administration défaillante n’a guère exploité ce trésor.
Mauvais coup pour les intérêts américains
“Les talibans sont désormais assis sur certaines des ressources stratégiques les plus importantes au monde”, résume Rod Schoonover, responsable du programme de la sécurité environnementale au Council on Strategic Risks, un think tank de Washington. “Alors que les États-Unis cherchent à détacher leurs chaînes d’approvisionnement en énergie propre de la Chine, premier producteur mondial de lithium
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Connu / https://twitter.com/catherinegaste/status/1427910296551710722
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Nicolas Voisin a aimé Catherine Gasté @catherinegaste · 17h
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L'accélération du retrait des troupes étrangères d'Afghanistan fait craindre un véritable retour en arrière pour les droits des femmes afghanes. Plusieurs d'entre elles ont confié à France 24 leurs craintes face à la dégradation sécuritaire et la perspective d'un retour des Taliban au pouvoir.
14 commentaires
RÉVÉLATIONS D'UN AGENT SECRET QUI EN SAIT BEAUCOUP TROP - MARC EICHINGER / •Première le 13 avr. 2020
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"Je n’aurais jamais dû quitter l’ombre qui me permettait d’agir. Mais maintenant que je suis dans la lumière, je n’ai plus de raison de me taire" : Marc Eichinger est "intelligence officer". Dit ainsi, c’est peu de choses… Sauf que la vie et les affaires soulevées par cet agent-là défient les lois de la gravité. A 57 ans, il se livre dans un TPA exceptionnel par sa longueur – 1h46 minutes - et son épaisseur.
A l’origine des affaires Areva et Uramin, suite à un rapport commandé en interne par le groupe, il sera poursuivi en diffamation par Anne Lauvergeon ex PDG du groupe nucléaire français. Marc Eichinger gagne ses procès mais perd sa clandestinité.
Celui qui voulait s’engager à l’armée mais qu’un recruteur militaire a renvoyé à des études d’expertise comptable a baroudé sur les cinq continents, travaillant pour les services secrets français mais aussi américains "ou autres". "Si on fait tous ces efforts pour donner une info à quelqu’un qui n’en fera rien, ça ne sert à rien…" confie-t-il pour justifier ses choix.
Areva, Uramin, ADP, Ausra, Poutine, le Vatican, les USA et ses lois qui permettent de contourner les blocages européens : toujours pédagogue, mêlant la petite histoire à la géopolitique, cet homme de combats, toujours prêt à repartir au front quoiqu’un peu fatigué, livre ici, face à Denis Robert, un témoignage inédit, érudit et souvent explosif. D’Anne Lauvergeon à Nicolas Sarkozy, de Barack Obama à Edouard Philippe, on passe en revue deux décennies de scandales en tous genres. Et pour certains en devenir.
Cet entretien – réalisé la veille du confinement- est le prémisse à un feuilleton journalistique qui sera publié par le Média cet été. Puis d’un livre co-édité à la rentrée aux éditions Florent Massot : "L’homme qui en savait beaucoup trop".
.#ToutPeutArriver #Révélations #AgentSecret
Voir aussi https://twitter.com/LeMediaTV/status/1253654925084463105
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AREVA : LA PLUS GROSSE AFFAIRE DE #CORRUPTION DE LA 5ème RÉPUBLIQUE
"Areva, c'est quelques personnes à l'intérieur de l'État, qui vont aller corrompre d'autres gouvernements avec l'argent public. Un drame humain et financier."
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Catégorie Actualités et politique 51 commentaires
Ndlr : iraq i par erreur ? irak ? ACT
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Intervention de Jean-Luc Mélenchon le 18 septembre 2019 à l'Assemblée nationale à propos d'un traité de coopération entre l'Union européenne et l'Afghanistan.
Le président du groupe «La France insoumise» a commencé son exposé par parler de la première cause de la guerre : le pétrole et les pipelines. Il a dénoncé le rôle néfaste des États-Unis qui, après avoir entretenu Al Qaïda, sont intervenus militairement officiellement pour détruire cette organisation terroriste.
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé les hypocrisies contenues dans le texte de l'accord de coopération UE-Afghanistan, pointant notamment du doigt la question des droits des femmes ou encore de la liberté de conscience. Il a dénoncé un énième accord de libre-échange prônant par exemple la libre circulation des capitaux dans les échanges avec un pays qui est le premier producteur de drogue.
Catégorie Actualités et politique 358 commentaires
Atheos il y a 1 jour
C'est autre chose que les analyses bidons des "journalistes" en général.
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Le gouvernement de Theresa May vient de donner son accord à l'extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis, après que le président de l'Equateur Lenin Morena a laissé la police britannique se saisir de lui dans l'ambassade où il était réfugié depuis près de 7 ans. Julien Théry trace un parallèle historique avec la décision inverse prise par le Premier ministre britannique Tony Blair, il y a près de 20 ans, pour permettre au dictateur chilien Augusto Pinochet, poursuivi pour assassinats, enlèvements, tortures et terrorisme international, d'échapper à la justice. Non extradition de Pinochet, extradition d'Assange : c'est comme un même gant que l'on retourne, explique Julien Théry. Dans les deux cas, il s'agit de préserver l'impunité des crimes perpétrés par les appareils d'Etat en empêchant les peuples de contrôler les actions et punir les agissements. L'inculpation d'Assange pour espionage, alors qu'il n'a livré les informations confidentielles récupérées par Wikileaks à aucune puissance adverse des Etats concernés, seulement à la presse et à l'opinion des citoyens, représente une atteinte sans précédent aux principes fondateurs de la démocratie.
Dans le cas de Pinochet en 1998-2000 comme dans celui d'Assange aujourd'hui, le Royaume-Uni et l'Union européenne s'avèrent impuissants à défendre les libertés publiques et inféodés à une puissance états-unienne qui demeure au-dessus des lois.
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