En Yakoutie, le réchauffement climatique provoque la fonte de sols jusqu'ici gelés toute l'année. Des milliers d’habitations menacent de chavirer dans la boue en été, tandis que les villages du nord sont submergés par des inondations noires
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Les conséquences de ce dégel accéléré font penser aux sept maux de l’apocalypse: déformation du sol, érosion ultra-rapide des berges de l’océan Arctique, inondations d’eaux noires, marais et lacs engloutissant les pâturages, «forêts ivres» où les arbres s’inclinent de manière chaotique, réveil de microbes et bactéries centenaires capables de déclencher des épidémies…
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l’annonce que de monstrueuses poches de méthane formées par la fonte du pergélisol pourraient monter à la surface et éclater (voire exploser). «C’est une erreur due à l’utilisation d’une modélisation erronée basée sur des mesures épisodiques lors de périodes trop courtes ... Le terrifiant dégel de microbes et bactéries centenaires, voire millénaires, connus ou inconnus, ne s’est pas non plus vérifié. La «peste sibérienne», appelée chez nous fièvre charbonneuse, a effectivement refait surface à cause du dégel de charniers, mais la maladie est aujourd’hui facilement traitée par des antibiotiques. La maladie rongeant le «gel éternel» semble en revanche plus incurable que jamais.
Connu / https://twitter.com/greenpeaceQC/status/1279038645920546817
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Greenpeace Québec @greenpeaceQC · 1h
Parce que la #CriseClimatique ne connaît pas de frontières, demandons une #RelanceJuste et verte pour protéger notre planète et les populations de ce genre de catastrophes >> https://act.gp/3dOxpYu
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Pollution
Une filiale du groupe Norilsk Nickel est responsable d'une grave fuite de carburant dans une rivière de l'Arctique. Le directeur de l'entreprise aurait tardé à donner l'alerte.
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Cette photographie prise le 3 juin 2020, montre un grand déversement de diesel dans une rivière près de la ville arctique de Norilsk.
Handout / Marine Rescue Service / AFP
Connu / https://wegreen.fr/comment/165049
Actualité Environnement
TORONTO – Les coûts annuels pour contrer les pires conséquences des changements climatiques au niveau municipal s’élèvent à 5,3 milliards $, selon une étude dévoilée jeudi par la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et le Bureau d'assurance du Canada (BAC).
... 0,26 % du produit intérieur brut du Canada ...
Dans l’ordre, les inondations, l’érosion et la fonte du pergélisol constituent les risques climatiques qui engendrent les dépenses les plus élevées. ... les coûts financiers et émotionnels ne cessent d'augmenter, a mentionné le président et chef de la direction du BAC, Don Forgeron ... Les gouvernements doivent collaborer au financement des infrastructures résilientes nécessaires pour protéger les Canadiens des inondations, des grands vents et des feux de forêt.»
Au Québec et en Ontario, les inondations, les tempêtes de verglas et de vent, ainsi que les vagues de chaleur sont les phénomènes qui menacent le plus les infrastructures actuelles.
L’étude note que d’autres recherches ont montré que pour un dollar investi en mesure d’atténuation, six dollars sont épargnés en dommages futurs. ... l’amélioration des infrastructures comme la construction de digues, l’augmentation de la capacité de traitement des eaux ou l’utilisation de matériaux de construction résistants au feu.
Les mesures d’atténuation s'appuient aussi sur le renforcement des systèmes naturels comme les zones humides et les forêts. Enfin, des politiques et un cadre juridique mieux adaptés, par exemple l’interdiction de construire dans des zones à risque, constituent un autre axe pour contrer les effets négatifs du réchauffement de la planète.
La température moyenne annuelle au Canada a augmenté de 1,7 °C depuis 1948, selon cette étude.
59 min - Disponible du 28/01/2020 au 03/02/2020
Combien d’individus seront obligés de quitter leur foyer d’ici à 2050 ? Si le chiffre divise la communauté scientifique, ces réfugiés climatiques pourraient toutefois se compter en millions. C'est l'une des questions auxquelles cherche à répondre ce film, qui nous conduit du Sahel à la Sibérie en passant par l’Indonésie.
Bordé par le Tchad, le Niger, le Nigeria et le Cameroun, le lac Tchad, quatrième plus grande réserve d’eau douce d’Afrique, a perdu en quarante ans 90 % de sa surface. Parfois, l’affaiblissement de la mousson est tel que le lac ne franchit pas les frontières, privant certains États de l'accès à l'eau. De nombreux habitants du Sahel ont quitté la région en raison de la hausse des températures, qui rend la vie sur place quasi impossible. Si la migration en tant que stratégie d’adaptation à un environnement modifié a toujours existé, le nombre d’individus forcés de fuir les changements climatiques a augmenté de façon spectaculaire depuis les années 1990. Il s’agit d’une double injustice : les puissances industrielles, qui se sont enrichies aux dépens des pays moins développés, continuent de polluer l’atmosphère avec leurs émissions de gaz à effet de serre, et sacrifient ainsi une deuxième fois les habitants des régions les plus pauvres. Combien d’individus seront obligés de quitter leur foyer d’ici à 2050 ? Si le chiffre divise la communauté scientifique, ces réfugiés climatiques pourraient toutefois se compter en millions. C'est l'une des questions auxquelles cherche à répondre ce film, qui nous conduit du Sahel à la Sibérie en passant par l’Indonésie.
Réalisation : Thomas Aders Pays : Allemagne Année : 2018
Transcription :
*le pergélisol se met déjà à fondre. ... recréer une faune sauvage qui existait au pliocène, faire piétiner la neige fait pénétrer le froid dans le sous-sol. ...
CONTRIBUEREZ-VOUS À LA CRÉATION D’UN NEW DEAL VERT AU CANADA?
Ajoutez votre nom et demandez à votre député·e d’adopter le New Deal Vert.
La crise climatique est bien réelle. Le pergélisol en Arctique fond. Les vagues de chaleur tuent. Les forêts, les villes et les territoires autochtones sont la proie des flammes. Les crues centennales et les déclarations d’état d’urgence se multiplient, tandis que des millions de personnes dans le monde sont forcées de fuir leur foyer et souffrent de la famine. ...
Territoire de pastoralisme et de tourisme, réserve d’eau et de paysages, la montagne est une véritable sentinelle du climat : l’impact y est fort et les choix politiques, désastreux. Élue d’opposition dans la Région de L. Wauquiez, je siège en commission Montagne. Un poste d’observation privilégié pour avoir la rage au cœur de ce qui est en train de se passer.
Clés : Climat Grands projets inutiles et imposés Montagne Politique
Temps de lecture* : 9 minutes
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dernières études ... bilan Ludovic Ravanel sur le Mont Blanc et les effets de la canicule 2018 m’a une fois de plus édifiée. Le papier de Lyon Capitale « Les paradis artificiels de Laurent Wauquiez » également2. Tout cela allait dans le sens habituel, terrible et habituel, que j’observe depuis des années attentivement3 : le réchauffement est deux fois plus important en altitude4, il provoque le dégel du permafrost qui sert de ciment aux montagnes et provoque des écroulements. Il entraîne également un déficit d’enneigement et le recul des glaciers. Enfin, et cela est également valable en vallée, les sécheresses se multiplient. C’est ainsi qu’on a vu cet automne le Lac d’Annecy à sec et des villages ravitaillés en eau potable par camion citerne. ... je siégeais en commission Montagne à la Région. L’inénarrable Gilles Chabert présidait10 en tant que conseiller spécial à la Montagne de Laurent Wauquiez, mais également ex-administrateur de la Compagnie des Alpes et ancien président du Syndicat national des moniteurs du ski français11. A ses côtés, une invitée : Chantal Carlioz, vice-présidente à la montagne et au tourisme du département de l’Isère et maire (Les Républicains) de Villard-de-Lans. Tous deux réunis pour nous présenter la fameuse étude qui, selon Gilles Chabert : « nous conforte, ce n’est pas totalement foutu tout de suite », annonce la fin de « ce ‘vautour noir’ en montagne qui est qu’on n’aura plus d’eau » et cloue le bec aux « extrémistes » (comprendre : les écolos).
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Les stations vont-elles se retrouver sous tutelle, avec de beaux canons à neige qui ne pourront plus fonctionner, faute de froid, d’eau et d’énergie ? ... Les études prévoient qu’il n’y aura plus aucune station sous 2500 mètres d’altitude d’ici la fin du siècle15,
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Le devoir des politiques est de prévenir, d’aider les stations à se diversifier et s’adapter avant qu’il n’y ait plus de neige, innover pour un tourisme différent, qui puisse se décliner toute l’année , basé non sur nos faiblesses mais sur nos atouts : les paysages, la gastronomie, la culture, les sports pleine nature, la randonnée et les refuges, la reconnexion avec les écosystèmes. ... urgent de penser aux 97 % de territoires de montagne qui ne sont pas des pistes, aux habitant-e-s qui y vivent toute l’année, et prioriser l’aide à celles et ceux qui en ont le plus besoin.