Politique
Par François Luxembourg le 10 février 2025 • ( Poster un commentaire )
Roland Gori est professeur honoraire de psychopathologie clinique à l’université d’Aix-Marseille. Psychanalyste engagé, il lutte à travers ses ouvrages contre les conformismes qui nous menacent. Dans « La Fabrique de nos servitudes » (LLL, 2023), l’essayiste analyse avec rigueur les mécanismes qui nous astreignent à un monde étouffant : il s’agit de repenser nos catégories et notre langage afin de les ouvrir aux utopies. Un ouvrage magistral.
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Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?ItD_YA
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"Percutant et précis, "La fabrique de nos servitudes" met à la lumière les différentes stratégies du néolibéralisme afin de modeler un Homme froid et standardisé dont la langue a été simplifiée par une technique envahissante. À l’aide d’une érudition foisonnante, Roland Gori nous invite à plonger notre esprit dans les découvertes les plus récentes, littéraires et scientifiques, dans le but de l’ensemencer d’utopies réjouissantes. Au moment où tout semble perdre de sa couleur, (re)lire cet ouvrage est capital."
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David Guiraud : Député LFI de la 8ème circonscription du Nord
Tr.: ...
Ya 3 budgets (ndlr : État, sécurité sociale, collectivités territoriales) et il manque 100 Milliards (d'€ ndlr) ... on a supprimé trois impôts dont la taxe d'habitation ... l'État a financé par la TVA ...
je me méfie de l'État ... en 1945, l'État n'était pas dans la sécu ... les syndicats et un peu le patronnat ... sous Pompidou, ils font le paritarisme, 50% patrons, 50% salariés ... puis l'État s'en mêle en 1990 ... les pertes de recettes sont responsable du déficit public selon la Cour des Comptes ... prédation de l'État ... le premier impôt du pays, la TVA injuste, affectée aux Collectivités dont les Communes ... Pour compenser, l'État a emprunté ... quand tu es au rSa, on peut regarder ton compte en banque ...
international / géopolitique (à 1h)
... projet d'exploration pétrolière au Sahara Occidental ... on devrait avoir des partenariats avec les pays non alignés ... la ressource en eau est fondamentale ... internationale fasciste ... les SPIP manquent de moyens ... on crée nous-mêmes de la délinquance et de la clandestinité ... le dispositif de contrôle coùte une fortune, mettre l'argent dans la prévention, l'accompagnement ... plus tu as de liens sociaux, moins tu es violent ... mon budget : déficit à 6% ... les hauts-fonctionnaires surcotisent le pb c'est comme les mineurs ... la fr se tiers-mondise, on a un pb de ressources ... on a saboté EDF / règlement européen ... métro/train le fret se casse la gueule ... industrie ex acier des licenciements s'annoncent ... les grandes surfaces s'effondrent ... recréer, orienter les flux ... /Trump effet de sidération ... le protectionnisme accompagne l'innovation USA ... Allemagne a du mal ... effet de ciseau avec la Chine ... l'Europe a des atouts, protéger ... stratégie industrielle ... ENR ... depuis la reconstitution de l'Allemagne, on n'a jamais su trouver notre positionnement ... les intérêts nationaux sont là ... imposer des conditions par du optout comme les anglais ... d'abord construire un rapport de forces ... ex Mercosur ... OTAN, on en sort ... les américains nous entraînent dans la guerre ... la chine idem / routes de la soie ... sortir la fr d'un état centro-centré ... on a fait du mal à l'Algérie ... être non-alignés, souverains ... /afrique, francophonie ont plein à nous apporter ... exploitation des fonds marins ... croit aux idées ... la force brute ne fait pas tout ... la population n'est pas prête, c'est le rôle des responsables politiques ... les USA ne sont pas nos alliés, voient l'europe comme un marché à prendre ... /transition énergétique ya des enjeux concrets (eau, intensification des phénomènes météo, agriculture/alimentation) ... réchauffement climatique ... gestion des déchets, canalisation d'eau ... textiles fastfashion ... textiles carbones ... zfe catastrophe ... taux de pauvreté n'ont pas l'argent ... racisme social ... main-d'oeuvre dans la métropole ... réfléchir aux temps de la vie ... /rendement énergétique du pétrole, voiture électrique avec batterie faite en chine
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candidat à la mairie (de Lille ou de Tourcoin?) ... bourdieu / tv ... trotsky en est revenu ... fernand braudel l'économie de la france ... un conseil : n'aie jamais honte à chercher le bonheur ... le temps de prendre soin des autres.
Tr.: ...
La véritable nature du néolibéralisme ...
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Tr.: ... Gérard Neyrand ...
Samedi 19 octobre 2024
Comment caractériser la crise démocratique actuelle? Pourquoi notre système ne parvient-il plus à vaincre cette tension historique entre individu et collectif? Débat avec le philosophe et historien Marcel Gauchet. Il publie “Le nœud démocratique. Aux origines de la crise néolibérale” (Gallimard).
par Pierre-Olivier Monteil Editions Erès, 2023, 416 p., 19,50 €.
Par Christophe Fourel
Pierre-Olivier Monteil n’en est pas à son coup d’essai. Il est déjà l’auteur en 2016 d’un remarqué Ethique et philosophie du management. Mais reconnaissons que cette fois il traite avec beaucoup plus de profondeur son sujet de prédilection. Il s’agit du premier ouvrage d’envergure à traiter du travail, du management et de la démocratie dans un monde dont le commun n’est plus celui de la fabrique d’antan. Car depuis quarante ans, nos sociétés connaissent une crise du travail majeure. Si à l’ouvrier broyé par un travail mécanique et répétitif s’est peu à peu substitué le salarié du tertiaire, les promesses d’épanouissement et d’innovation faites à ce dernier sont devenues « carrément mensongères ». A un premier tryptique « produire-coopérer-innover » qui structure son livre, l’auteur propose un second, « ingratitude-indifférence-insensibilité » qui lui permet de poser son diagnostic. Il condense tous les maux du management à l’ère néolibérale. Pour en sortir, Monteil préconise de substituer au management par les résultats un management centré (enfin) sur le travail et son contenu. Et sa démarche est convaincante.
La robustesse est la capacité d’un système à maintenir sa stabilité (à court terme) et sa viabilité (à long terme) malgré les fluctuations
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Comme l’a montré Elinor Ostrom, certains systèmes sociaux sont également robustes. En particulier, la gouvernance de certains biens communs – aquifères, champs irrigués, prairies de haute montagne – a fait ses preuves depuis plusieurs siècles en traversant les guerres, les famines et les pandémies. Une telle robustesse est permise grâce à des principes qui pourraient nous inspirer pour faire face aux nombreux défis de l’Anthropocène.
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« La résilience a trois définitions. C’est d’abord la capacité d’un matériau à se déformer et à revenir à sa forme initiale. Cette idée d’élasticité a ensuite été déclinée en psychologie : la capacité à rebondir. Comme le dit Thierry Ribault dans Contre la résilience, il s’agit d’une forme de double peine : exiger d’être capable de tomber, et de remonter la pente. Inutile de dire que cette définition très responsabilisante s’aligne parfaitement avec la main invisible du marché, l’absence d’État et le néolibéralisme ... il y a trop d’ambiguïtés dans les différentes facettes de la résilience pour continuer à l’utiliser. La résilience dans son acception psychologique domine actuellement et peut devenir une injonction d’agilité et de consentement, parfaitement alignée avec l’idéologie performante. Il me parait donc plus opportun de parler de robustesse, que l’on pourrait même opposer à la résilience : la robustesse crée les conditions grâce auxquelles on ne tombe pas. Les marges de manœuvre nécessaires pour cela sont incompatibles avec la recherche d’efficacité, d’efficience ou d’agilité. » Extrait d’Antidote au culte de la performance – Ed. Gallimard
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Les biens communs sont des ressources créées, gérées et partagées collectivement par une communauté de citoyens : zones urbaines transformées en jardins partagés, informations ajoutées dans l’encyclopédie Wikipédia, cartes OpenStreet Map nourries par les utilisateurs, savoirs traditionnels, logiciels libres, science ouverte, publications en libre accès, pédibus scolaires, fours à pains mutualisés, systèmes d’irrigation agricole partagés, semences libres, contenus éducatifs ouverts, échanges de savoirs, justice participative, données ouvertes collectées par les personnes…
Quelles que soit leur échelle – de l’immeuble à la planète –, les approches par les biens communs apportent des réponses inédites et robustes, là où la puissance publique et le marché sont souvent absents ou inefficaces.
Elinor Ostrom a identifié huit « principes fondamentaux » critiques pour la création et le maintien de ressources mises en communs (common pool of ressources). Ces principes permettent de mettre les actions collectives (réalisées en vue de résoudre un problème) à l’épreuve des faits :
- des limites nettement définies des ressources et des individus qui y ont accès (qui permettent une exclusion des entités externes ou malvenues)
- des règles bien adaptées aux besoins et conditions locales et conformes aux objectifs des individus rassemblés
- un système permettant aux individus de participer régulièrement à la définition et à la modification des règles (faisceau de droits accordés aux personnes concernées)
- une gouvernance effective et redevable à la communauté vis-à-vis des appropriateurs
- un système gradué de sanction pour des appropriations de ressources qui violent les règles de la communauté
- un système peu coûteux de résolution des conflits
- une auto détermination reconnue des autorité extérieures
- S’il y a lieu, une organisation à plusieurs niveaux de projet qui prend toujours pour base ces bassins de ressources communes.
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la sous-optimalité est un formidable soutien aux capacités d’adaptation : les systèmes vivants peuvent contourner les difficultés, non pas parce qu’ils sont bien préparés, mais plutôt parce qu’ils sont toujours dans un état dynamique, explorant les possibles. L’évolution n’a pas sélectionné la performance comme compas indépassable, mais bien la robustesse, c’est-à-dire la capacité à survivre aux fluctuations de l’environnement et à se transformer si les conditions l’exigent.
La paix de demain ?
... les crises successives mettent à nu la fragilité de nos systèmes socio-économiques suroptimisés ... dysfonctionnements d’une société devenue trop performante ... C’est d’ailleurs ce qu’Ivan Illich dénonce dans la « contre-productivité », quand l’excès de performance nous condamne. D’autres formes de résistance sont apparues. Carlo Petrini remet en cause la performance absurde des fast-food, et invente le « slow food » en réaction. De même, le paysagiste Gilles Clément invente un nouveau jardin, contre les aberrations de l’excellence ornementale permise à coup de destruction massive et d’armes chimiques. La chambre du futur, ou du temps long, proposée par Dominique Bourg participe du même mouvement. Finalement, la sous-optimalité du vivant pourrait nous apprendre beaucoup pour construire une réelle civilisation de la paix, où la robustesse deviendrait notre nouveau compas. Au-delà des pandémies et des crises économiques, inventer cette société-là pourrait devenir inévitable : il va falloir trouver des marges d’adaptation inédites face aux défis vastes et imprévisibles de l’anthropocène. (Adaptation d’une tribune parue dans Libération le 6 mai 2020)
Julien Théry reçoit le sociologue Gérard Mauger, auteur d'un livre intitulé « Avec Bourdieu. Un parcours sociologique ». Non seulement G. Mauger a travaillé avec les outils conceptuels de Pierre Bourdieu, dont il donne une synthèse critique dans cet ouvrage, mais il a cotoyé le grand sociologue pendant les vingt dernières années de sa vie, marquées par un engagement politique de plus en plus prononcé contre le néolibéralisme. Il nous livre ici son témoignage.
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Collectif des Associations Citoyennes
#associations #marchandisation #marchandisationdesassociations
Article mis en ligne le 16 mars 2024
dernière modification le 14 mars 2024
MARCHANDISATION ET FINANCIARISATION DES ASSOCIATIONS
Décryptage d’un processus
Coordonné par Marianne Langlet du Collectif des associations citoyennes
Synthèse :
La création de l’observatoire citoyen de la marchandisation des associations répond à un besoin : comprendre les logiques de marché qui traversent les associations pour pouvoir mieux défendre l’un des socles associatifs : la non-lucrativité entendue comme l’absence de marchandisation d’espaces, de liens, de soins, de relations, de culture,
d’éducation qui jusqu’alors échappaient aux logiques de marché, aux impératifs de rentabilité.
Ce premier rapport vise à décrire le paysage associatif dans ce contexte de marchandisation. Qu’entendons-nous par ce terme ? Comment s’articule-t-il avec les constats d’instrumentalisation, de managérialisation et de mise à mal des libertés associatives que constatent nombre d’acteurs associatifs ?
Depuis les années 1980 et l’arrivée du New public management, l’État s’imprègne de logiques venues du privé lucratif qui s’imposent aux services publics et aux associations. La politique européenne construite sur une économie libérale pousse également les associations à se percevoir comme des entreprises.
Faire plus avec moins, appliquer des impératifs de performance, mettre les associations en concurrence via les appels à projet ou appels d’offre devient la règle. La commande publique prend le pas sur la subvention et autorise l’entrée dans des secteurs jusqu’alors préservés de sociétés privées lucratives.
Certaines associations s’inscrivent dans cette nouvelle vision et revendiquent un statut d’entrepreneuriat social. Alors que le système économique actuel fait face à des critiques de plus en plus fortes des mouvements citoyens, ces nouveaux entrepreneurs assurent vouloir changer le monde. Ils portent le récit d’un sauvetage des pauvres et de la planète par le marché. Ils maintiennent se faisant une vision de l’économie axée sur l’impératif de croissance qui aujourd’hui se heurte aux réalités d’un monde qui, pour faire face aux enjeux sociaux et écologiques majeurs, doit revenir dans des cadres socialement et écologiquement soutenables.
Ce discours trouve toute sa force avec la notion d’investissement à impact social qui assure pouvoir faire le bien et du profit en même temps. En France, cette approche prend appui sur un pouvoir en place acquis à cette vision. Cet appui permet de développer notamment les contrats à impact social qui transforment des projets associatifs en produits d’investissements financiers. La France est devenue, derrière l’Angleterre, le pays européen leader en nombre de ces contrats.
Les contrats à impact engagent plusieurs acteurs :
un investisseur privé, une association, l’État ou une collectivité territoriale qui signent, accompagnés par un structurateur, un contrat cadre définissant pour l’association des indicateurs de résultats, des mesures d’impact social à atteindre. Ces indicateurs seront ensuite évalués par un évaluateur indépendant, si les mesures d’impact social sont atteintes, alors l’État ou la collectivité territoriale rembourse l’intégralité du projet (structurateur et évaluateur compris) avec des taux d’intérêt qui peuvent aller jusqu’à 6% en France, beaucoup plus à l’étranger.
Nous proposons un tableau qui recense tous les contrats actuellement signés ou en cours de signature en France et présentons quelques exemples de contrats. D’autres formes d’investissement à impact existent : fonds à impact social, prêts à impact social, contrats à impact de développement.
En parallèle, les entreprises revendiquent des impacts sociaux et écologiques positifs et s’inscrivent comme entreprise à mission, entreprise à impact ou startup à impact avec pour effet un flou grandissant entre ce qui relève de l’entreprise ou de l’association. Le modèle du Social business porté par Muhammad Yunus semble l’apogée de cette disparition des frontières entre entreprise et association.
Le modèle de l’investissement à impact repose sur la notion de mesure d’impact social ou écologique.
Cette notion vient supplanter celle d’utilité sociale, voire d’intérêt général qui guidait jusqu’alors les pratiques d’évaluation des associations. Cette transformation marque un changement profond des pratiques associatives et de ses modes de financement pour aller vers un paiement aux résultats, voire une financiarisation des associations transformées en produit d’investissement financier.
Notre rapport vise à revenir dans une première partie sur le processus de marchandisation des associations pour tenter de dégager les grandes lignes qui le définissent. Une deuxième partie plongera plus spécifiquement sur ce que nous nommons un processus de financiarisation qui augure d’un nouveau type de financement associatif qu’il nous semble urgent de décrypter. Dans ce travail, le sens des mots est essentiel, nous avons émaillé ce rapport de propositions de définition sur certains mots clés, pour en partager notre compréhension.
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ont participé à la réalisation de ce rapport : Martin Bobel, Isabelle Boyer, Sylvain Celle, Michel Chauvière, Eric Denoyelle, Jean-Baptiste Jobard, Luc de Larminat, Jean-Louis Laville, Jean-Michel Lucas, Nicole Picquart, Olivier Picot, Maël Pousset, Gilles Rouby, Pierre Smet, Marion Studer.
Graphisme et Mise en page : Marie-Pierre Mouisset
EXTRAITS SIGNIFICATIFS DU RAPPORT
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Postface à plusieurs voix
Les chapitres auxquels vous avez échappés ou ceux que vous voudriez ajouter
Ce rapport n’est qu’une première marche d’un travail de l’observatoire inscrit dans la durée. Chaque partie de ce rapport pourrait faire l’objet de développement et d’approfondissement. Beaucoup de sujets connexes ou liés sont passés sous silence. Si nous en faisions une liste à la Prévert nous y trouverions : la question de la place des fondations dans ces processus, l’incarnation de la marchandisation et de la financiarisation dans chaque secteur associatif, la place des grandes organisations non gouvernementales... Et vous, quels chapitres viendrez-vous ajouter ? En attendant votre contribution, (qui pourra trouver place sur notre site) nous avons déjà reçu quelques textes pour éclairer ce rapport ou ouvrir de futurs champs de travail.
Qu’est-ce que la chalandisation ? Par Michel Chauvière (1)
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(1) Directeur de recherche émérite au CNRS, CERSA, université Paris 2.
(2) Michel Chauvière, Trop de gestion tue le social. Essai sur une discrète chalandisation, Paris, La Découverte, 2007, seconde édition complétée 2010.
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(3) Henry Joël, Chauvière Michel, « Quel statut pour les services sociaux dans l’union européenne ? Arguments pour des services sociaux non économiques d’intérêt général », RDSS, Revue de Droit Sanitaire et Social, n°6, novembre-décembre2011, pp. 1043-1058 (traduction : “ Public policy standards and regulations. The status of social services in the European union. The case for non-economic social services of general interest ”, pour diffusion dans les instances européennes concernées).
Le contrat à impact social : erreur et faute Par Jean-Michel Lucas (1)
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(1) Membre fondateur du laboratoire de transition vers les droits culturels,
(2) Rapport de Frédéric Lavenir « Pour un développement du contrat à impact social au service des politiques publiques » p. 9, publié par le Haut Commissariat à l’économie sociale et solidaire et à l’innovation sociale, 30 juin 2019.
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Le contrat à impact social organise la disparition de la personne•••
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(6) Rapport Cazenave : « Propositions pour le développement des contrats à impact en France ». Janvier 2022. https://bit.ly/3R3o300
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L’obsession comptable fait oublier que l’être humain est un être de conscience, de sensibilité et de récits qui se raconte des histoires et qui en raconte aux autres. •••
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(7) On reconnaîtra dans cette expression « exprimer son humanité » la définition même de ce qu’est la culture pour le corpus des droits humains fondamentaux (voir par exemple : Jean-Michel Lucas https://bit.ly/3kLMu60
(8) Joseph Wresinski, « Culture et grande pauvreté » voir https://bit.ly/3wsWDax
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(9) Axel Honneth : Le droit de la liberté : esquisse d’une éthicité démocratique, NRF.
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Caractéristiques et effets du néolibéralisme Par Jean-Louis Laville et Anne Salmon
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Connu / https://diaspora-fr.org/posts/10064089
Ndlr : confirme TOTALEMENT mes hypothèses : l'ESS a été canibalisée par l'État néolibéralisé.
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Dans ce 170ème numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur le discours de Gabriel Attal à l'Assemblée nationale.
Il critique la manière dont le Premier ministre utilise sa jeunesse et sa supposée modernité comme une façade, pour masquer des politiques à l'encontre des principes de liberté et d'autorité. Il l’accuse de faire l'apologie de la suppression des lois et règlements. La politique fiscale du gouvernement ne sert que les plus riches.
Jean-Luc Mélenchon aborde la notion de liberté. Il critique les propositions d'Attal qui semblent affaiblir le code du travail, mettant en garde contre les conséquences sur les salaires, la concurrence, et la qualité de vie des travailleurs. Les annonces de Gabriel Attal sur les logements sociaux, présentées comme une extension de la liberté, conduisent en son amoindrissement pour tout ceux qui attendent un logement décent.
Il poursuit sur la concurrence dans le secteur agricole, soulignant les conséquences négatives de la liberté du commerce sur les producteurs locaux. Il dénonce la remise en question des normes, qui peut être un outil pour l'agriculture locale face à la compétition déloyale qui détruit des exploitations agricoles.
Jean-Luc Mélenchon critique ensuite la vision de l'autorité présentée par Attal, affirmant que l'autorité ne doit pas être confondue avec l'usage de la force. Il met en garde contre les mesures autoritaires qui peuvent créer de la résistance et éloigner la société du modèle démocratique.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon évoque la situation au Moyen-Orient, affirmant que les médias français entérinent sans vérification les récits du gouvernement israélien. Il appelle à la résistance contre la désinformation et à la défense du droit international dans un contexte de conflits ethniques et religieux.
SOMMAIRE
00:00 : Introduction
00:35 : L'offensive néolibérale du gouvernement Attal
20:17 : Traitement médiatique de la situation à Gaza
25:44 : Constitutionnalisation de l'IVG
LES LIENS
- Le journalisme français, un danger public (Le Monde Diplomatique) : https://www.monde-diplomatique.fr/2024/02/HALIMI/66560
03 m 52
... On ne lui reproche même pas d'avoir scolarisé ses enfants dans un établissement privé catholique, Stanislas, ouvertement conservateur et réactionnaire (""Français sans peur, chrétien sans reproche"" est encore aujourd'hui la devise de Stanislas, voir ces enquêtes de Mediapart et du "Monde"), où sont tolérés des comportements homophobes de l'encadrement. C'est son droit. Elle n'est pas la première. De ses deux prédécesseurs, l'un (Pap Ndiaye) avait aussi scolarisé ses enfants dans le privé, dans le même quartier (à l'Ecole alsacienne, établissement privé "laïque" sous contrat). L'autre, (Gabriel Attal), sans enfants, a fait lui-même sa scolarité dans la même Ecole alsacienne.
...
Il y a tout, dans cette histoire. Le sabordage de l'école publique, bien sûr. La consanguinité des élites politiques, économiques et médiatiques (la ministre est la nièce d'Alain Duhamel (BFM) , ainsi que de Nathalie Saint-Cricq (France 2), et la cousine de Benjamin Duhamel (BFM). Le glissement de la haute bourgeoisie libérale, celle des 0,01%, de l'Alsacienne vers Stanislas -dix minutes à pied entre les deux, selon Google Maps-, comme un symbole du racornissement du recrutement des élites à un micro-quartier de la capitale. La désinvolture décomplexée. Dix fois de quoi déclencher une révolution.
Renouvelables
Qui sommes-nous ? / Eric Leser 10 mai 2019 - 7 min (durée de lecture)
Notre ambition, notre conviction et notre vocation
Comment Transitions & Energies entend contribuer, modestement, à construire des stratégies efficaces et réalistes de transitions énergétiques.
La nécessité de se passer progressivement des énergies fossiles et de leur substituer des sources d’énergie non carbonées sans mettre en péril nos sociétés et notre civilisation est le défi de notre temps. La question de la transition énergétique est d’ailleurs trop essentielle pour être laissée aux seuls lobbys, idéologues, lanceurs d’anathèmes, romantiques, anticapitalistes recyclés et à des institutions manquant souvent de réalisme et de courage.
Nous sommes entrés malheureusement dans l’ère de la panique énergétique. L’émotion, les postures et le simplisme règnent et nous égarent. Nous ne ferons pas face en nous couvrant la tête de cendres et en suivant les prophètes d’un nouvel apocalypse. Les solutions et les stratégies technologiques comme économiques existent. Pour les élaborer et les mettre en œuvre, il faut une vision méthodique des enjeux et des problèmes et faire appel à la connaissance, la raison et la science.
... apporter à un débat nécessaire et légitime des fondements scientifiques, des raisonnements construits sur les faits, des points de vue argumentés sur les avantages et les inconvénients des choix techniques, financiers et politiques qui se présentent à nous. Nous entendons, modestement, permettre ainsi de construire des stratégies publiques et privées convaincantes et acceptées par l’opinion.
Au cours des vingt-cinq prochaines années, le monde doit transformer son système d’approvisionnement en énergie et réduire significativement son empreinte carbone. Pour y parvenir, la croissance de la consommation d’énergie doit ralentir et le bouquet énergétique (le cocktail de sources d’énergie) changer radicalement. L’humanité n’a jamais accompli une telle transition, encore moins à une telle échelle.
Les technologies qui permettent de mener cette transition sont aujourd’hui loin d’être toutes arrivées à maturité. Les stratégies à mettre en place sont complexes. Cela ne nous empêche pas d’être confiants. Avec de la méthode, de la volonté et en pariant sur l’ingéniosité et la créativité, l’humanité peut surmonter l’un des plus grands défis de son histoire. C’est notre conviction à Transitions & Énergies.
Mais il faut expliquer et convaincre. Telle est notre vocation. Apporter des éléments de compréhension, éclairer les choix et participer ainsi à construire le consensus indispensable pour réussir les transitions énergétiques.
Nous aborderons sans tabous et sans a priori tous les aspects de cette question et toutes les problématiques : celles des énergies renouvelables, du nucléaire, de l’hydrogène, des énergies fossiles ou celles des mobilités et des transports, du géo-engineering, des technologies en devenir et en gestation.
Nous entendons promouvoir l’innovation, y compris, par exemple, dans l’utilisation de l’hydrogène ou la capture et le stockage du carbone. Il s’agit d’une nécessité à la fois pour atteindre nos objectifs de réduction de l’empreinte carbone et pour assurer notre prospérité et notre indépendance. L’innovation est vitale dans la production, l’utilisation et la distribution d’énergies plus propres et plus durables mais aussi via le numérique avec les véhicules autonomes, les réseaux électriques automatisés, décentralisés et intelligents ou l’utilisation du big data pour rendre plus efficaces les circuits logistiques.
Faire de la France et de l’Europe un leader dans l’innovation ouvrira de nouveaux marchés, créera de nouvelles industries et permettra à l’ensemble de la société d’avoir accès à une énergie plus propre et la moins coûteuse possible.
Pour donner une idée du défi auquel nous sommes confrontés, les transitions énergétiques ont un coût estimé entre 50 000 et 90 000 milliards de dollars lors des 15 prochaines années. En comparaison, le PIB annuel mondial s’élève à près de 80 000 milliards de dollars. Une transition mal maitrisée vers une économie décarbonée pourrait mettre en péril la stabilité financière et mener à une récession massive si elle n’est pas accompagnée de financements publics et privés pertinents et de soutiens aux industries. La difficulté tient à ce que l’on connaît la situation de départ mais sans savoir très précisément vers quoi l’on se dirige et plus encore comment.
Selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie. La demande mondiale d’énergie devrait seulement croître de 0,1 % entre 2016 et 2040 contre 2 % entre 2000 et 2015. Et dans le même temps, toujours entre 2016 et 2040, les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) devraient passer de 81 % à moins de 61 % des sources d’énergie primaires.
L’histoire de l’énergie et celle des civilisations sont intimement liées. Dans sa lutte pour survivre, pour domestiquer son environnement, pour échapper à la misère, pour se donner les moyens de maitriser son développement économique, social, intellectuel, l’humanité n’a cessé de diversifier ses sources d’énergie. C’est l’intensification du recours à l’énergie qui a permis la révolution agricole et industrielle.
Nous sommes ainsi passés successivement de l’énergie animale et celle du bois, du vent et de l’eau à celle du charbon (quand le bois a commencé à manquer en Europe), du pétrole, de l’hydroélectrique, puis du gaz naturel, de la fission nucléaire et aujourd’hui à une échelle industrielle des renouvelables avec notamment l’éolien et le solaire. Jusqu’au xixe siècle, 95 % de l’énergie consommée par l’humanité provenait du bois. Avec la révolution industrielle, le couple charbon-vapeur a permis de fournir davantage d’énergie. Et ce n’est qu’au xxe siècle que le gaz, le pétrole et l’électricité ont permis de considérablement changer le mode de vie des pays riches qui sont entrés après 1945 dans la société de consommation et des loisirs.
Les caractéristiques de toutes ces évolutions ont été de passer à des sources d’énergie de plus en plus concentrées et de le faire parce qu’il s’agissait d’un progrès évident. Nous l’avons oublié, ces transitions énergétiques ont toujours été positives pour les hommes et même dans une certaine mesure pour la nature.
Quand nous avons cessé d’utiliser le bois et l’avons remplacé par des carburants fossiles, nous avons permis à nouveau aux forêts de grandir. Quand nous avons arrêté de brûler du bois dans nos cheminées, nous n’avons plus respiré de fumées toxiques. Il est évident aujourd’hui que ces fumées avaient considérablement réduit l’espérance de vie de nos ancêtres. Quand nous avons remplacé, pour produire de l’électricité, les carburants fossiles par de l’uranium, nous avons réduit la pollution atmosphérique et les émissions de CO2.
Nous devons continuer impérativement dans une logique de progrès. Les transitions énergétiques ne seront acceptées dans les démocraties que si elles sont comprises comme une façon de sauvegarder l’environnement, mais aussi d’améliorer les conditions de vie du plus grand nombre. La régression, la décroissance sont des voies sans issue socialement comme politiquement.
C’est pourquoi les idéologues de la peur n’apportent pas de solutions. Ils tétanisent. Ils attirent l’attention en permanence sur de nouveaux risques et détournent des vrais enjeux. Ils ont tellement effrayé les opinions et les gouvernements que ces derniers semblent aujourd’hui presque incapables de construire des stratégies réalistes de transitions énergétiques à long terme et plus encore de les expliquer et de les justifier. Transitions & Énergies entend contribuer à sortir de cette impasse.
Nous le faisons dans ce premier numéro en consacrant un grand dossier à la voiture électrique à batteries. L’adoption massive d’un tel véhicule, puissamment encouragée par les pouvoirs publics en Europe et dans le reste du monde, présente des avantages en réduisant les émissions polluantes et de CO2… et de sérieux problèmes. Ce moyen de transport ne peut pas être une solution miracle à nos problèmes de mobilité dans les villes et encore moins dans les zones dites périphériques. Il a encore aujourd’hui des limites technologiques trop pénalisantes. Il nécessite la construction d’infrastructures massives. Son attrait pour le consommateur reste relativement faible même avec des subventions importantes à l’achat. Il représente un enjeu industriel majeur pour les constructeurs automobiles, condamnés à jouer leur avenir sur un pari risqué. Enfin, la fabrication et le recyclage des batteries sont une menace pour l’environnement.
L’adoption à grande échelle du véhicule électrique à batteries n’a de sens que s’il s’agit d’un élément parmi d’autres d’une stratégie d’ensemble de transition énergétique. Une stratégie indispensable dont la mise en œuvre sera le fil conducteur de Transitions & Énergies.
manifeste
Mentions légales
Transitions et Énergies, trimestriel, est édité par la société Green Axxe Communication, au capital de 20 000€.
Siège social : 32 rue du Faubourg Poissonnière, 75010 Paris, France
Numéro de commission paritaire : 0624 T 93955
Dépôt légal à parution. ISSN : 2800-4930
Directeur de la publication : Gil Mihaely
Rédacteur en chef : Éric Leser
Direction artistique : Aymeric Ferry
Contact : contact@transitionsenergies.com
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Rk6J1w
Ndlr : progrès, innovation, impératif du marché et de la croissance... Néolibéralisme, technologisme, sont-elles ses idéologies ? Vérifier. SINON, est dans le mythe du remplacement des énergies par le nucléaire, alors qu'elles n'ont fait que s'empiler, sauf pour la production française d'électricité... DÉNONCER ACT
&
en complément :
"
un peu de recherches sur ce site Transition Énergies (qui semble n'avoir qu'un dirigeant et pas de salariés) :
https://www.transitionsenergies.com/qui-sommes-nous/
Puis de voir leurs mentions légales :
https://www.transitionsenergies.com/mentions-legales/
Puis une petite recherche sur Green truc :
https://annuaire-entreprises.data.gouv.fr/entreprise/green-axxe-communication-851151258
Cliquer sur dirigeant, on arrive là :
https://annuaire-entreprises.data.gouv.fr/dirigeants/851151258
Cliquer encore sur dirigeant de Cantio, on arrive là :
https://annuaire-entreprises.data.gouv.fr/dirigeants/850686114
Cliquer sur les entreprises du dirigeant GIL MIHAELY et on arrive là :
Et on voit entre autres sur une de ses entreprises :
https://www.causeur.fr/a-propos
Miam-miam 😋 : on trouve Élisabeth Levy et Alain Finkelkraut... de fans de LFI et son programme....
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828 k abonnés - 5,2 k+ - 138 685 vues - 642 commentaires #Coaching #BienEtre #Neoliberalisme
Méditation, sport, coaching, sophrologie, thérapies, massages, yoga, depuis quelques années, les incitations à prendre soin de nous pullulent. Sur les murs des arrêts de métro, en passant par la télévision, les publicités sur internet, dans les magazines, jusque dans les entreprises, l’injonction est la même : vous devez vous occuper de vous pour aller mieux, et si vous n’allez pas bien, c’est que vous n’essayez pas assez fort. Le néolibéralisme a absorbé tout ce que l’on pourrait placer dans la vaste catégorie du bien être.
Pourtant, ces sphères constituent aussi un refuge et un espace d’épanouissement pour de nombreuses personnes. Alors faut-il éliminer le bien être de nos vies ? Faut-il arrêter de faire du yoga ou de la méditation ? Au contraire, n’aurions nous pas besoin d’aborder différemment ces pratiques visant à prendre soin des individus, ne faudrait-il pas les politiser pour mieux en récolter les fruits, pour les démocratiser ?
Réponses avec Camille Teste, autrice de « Politiser le bien être »
Journaliste : Salomé Saqué
Montage : Julien Bouillet, Émilie Fortun
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Production : Sophie Romillat
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
0:00 : Introduction
1:17 : La définition du bien-être
3:07 : Le bien-être, ou la poule aux œufs d'or du capitalisme
5:14 : Les idéologies dominantes dans le bien-être
7:24 : Le courant du New Age
10:40 : Idéologie et spiritualité
13:19 : Le yoga est-il excluant ?
16:34 : Comment faire pour politiser le bien-être ?
20:31 : Comment faire pour que le bien-être devienne un bien commun ?
24:26 : Le bien-être, un "truc de bobo" ?
26:55 : Comment faciliter l'engagement dans le bien-être ?
28:38 : Comment démocratiser le bien-être ?
33:20 : Comment se désintoxiquer du système ?
35:45 : Le bien-être au service d'une autre société
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94,7 k abonnés - 1,1k+ - 41 252 vues - 337 commentaires PARIS
Les militants écologistes face aux forces de l’ordre. Les camps sont clairs et visibles à l’uniforme. Ce vendredi 26 mai, l’Assemblée Générale de Total à Paris a été le théâtre d’affrontements. L’entreprise française, pointée du doigt pour son impact sur l’environnement.
Leadés par le mouvement Alternatiba, les activistes sont arrivés très tôt, mais les forces de l’ordre étaient déjà prêtes. Une partie des militants s’est réunie à l’entrée de la salle Pleyel, parmi eux la militante écologiste Camille Etienne et après plusieurs sommations les forces de l’ordre envoie une bombe lacrymogène pour les déloger.
Pourtant repoussés, les plusieurs centaines de militants ne désespèrent pas, ils tentent désormais de bloquer les deux extrémités de la rue du Faubourg Saint-Honoré qui donnent accès à l'établissement.
Les actionnaires étaient attendus à 10h mais Total les avait plutôt incité au vote électronique à la maison. Pourtant plusieurs d’entre eux, étaient bien au rendez-vous et remontés, pour franchir le barrage non sans mal. Face à ces activistes engagés, les forces de l’ordre ne laisse rien passer
S’opposant à cette violence mais aussi aux actionnaires, dont l’un la traite de parasite, la député européenne Manon Aubry était l’une des rares élues présentes.
Les actions de Total sont régulièrement dénoncées dans le monde, comme le projet de l’oléoduc EACOP en Afrique de l’EST. Qui selon une étude du Climate Accountability Institute aura des conséquences désastreuses sur le climat, mais également sur les populations déplacées.
Total avait pourtant déclaré à l'AFP mettre "tout en œuvre pour en faire un projet exemplaire en termes de transparence, de progrès économique et social, de développement durable, de prise en compte environnementale et de respect des droits humains".
Pour les activistes et les scientifiques ces arguments sont infondés et à travers Total c’est contre les énergies fossiles et le dérèglement climatique qu’ils luttent.
Avec un chiffre d'affaires record en 2022, s’élevant à 281 milliards de dollars, l’entreprise française est également accusée de tirer bénéfice de la crise économique.
Pourtant son image en berne à bien des conséquences. Actuellement, ce sont finalement 25 banques qui ont refusé de participer au financement d’EACOP, dont les françaises : BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale. Pour les autres, les activistes écologistes ne perdent pas espoir et comptent poursuivre leurs manifestations devant les sièges des banques.
Le Monde diplomatique (https://blog.mondediplo.net/sont-ils-fous)
Sont-ils fous ?
Par Frédéric Lordon (La pompe à phynance, Les blogs du Diplo, 4 avril 2023)
Connu / TG le 01/05/23 à 12:19
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Christophe ANCELIN, [01/05/2023 12:19]
🔴 Frédéric Lordon, économiste puis philosophe, compte parmi les principales voix du champ critique hexagonal. Alors que le système néolibéral incarne une arrogance et une avidité insensées, en France, Emmanuel Macron en fait la démonstration permanente.
Frédéric Lordon nous explique dans cet article du Monde diplomatique que les caractéristiques psycho-pathologiques de nos dirigeant.es ne sont pas dues au hasard : elles correspondent à un système capitaliste de plus en plus violent et décomplexé.
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39:34
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Connue / https://mastodon.top/@blast@video.blast-info.fr/109943906705612928
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𝕜𝕖𝕣𝕝𝕖𝕘𝕒𝕣𝕤 🔻🧹 a partagé 4 h blast@video.blast-info.fr plonivel@framapiaf.org
blast, le souffle de l’info @blast@video.blast-info.fr
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Madame Le Pen, j’ai apporté ici votre programme « M La France », votre projet présidentiel. Et j’ai apporté également le programme d’Emmanuel Macron. Pourquoi ? Parce qu’entre vous deux, il y a un énorme point commun. Entre vous et Emmanuel Macron, il y a plus qu’un trait d’union : vous êtes d’accord sur l’essentiel.
Tous les pays très fortement importateurs ou dans des situations géopolitiques compliqués possèdent des stocks alimentaires. Mais dans la logique de l’UE néolibérale, ils n’ont pas le droit de les utiliser pour influencer les marchés, alors que cela ne pose aucun problème quand ce sont des acteurs privés qui le font pour augmenter leurs marges.
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Le lundi 16 mai, Jean-Luc Mélenchon s'exprimait après la nomination d'Elisabeth Borne en tant que Premier ministre.
« Nous avons appris la démission du Premier ministre Jean Castex, à qui nous souhaitons de bonnes vacances, et la nomination de Madame Elisabeth Borne comme nouvelle Première ministre de notre pays. Cette nomination se porte sur une femme qui a toutes les compétences et les qualités personnelles pour assumer la tâche qui lui a été confiée. En effet, elle incarnera la continuité de la politique du Président de la République et des précédents Premier ministre du premier quinquennat.
C'est donc en quelque sorte une nouvelle saison de maltraitance sociale et écologique qui commence. Sa nomination commence dès les premiers instants par une sorte de tentative de tromperie. Madame Borne serait une femme de gauche. Alors peut-être qu'elle peut le penser, mais nous ne lui accordons pas ce label. Nous ne pouvons oublier qu'elle est personnellement responsable du fait qu'un million de chômeurs dorénavant ont leur allocation baissé de plus de 17 % à un moment déjà si difficile. Et que cette réforme de l'allocation chômage, après avoir buté deux fois sur les décisions du Conseil d'État, a été prise sans aucune concertation, débouchant sur un accord avec quelques syndicats que ce soit, y compris ceux qui étaient au départ peut être mieux disposés à entendre l'idée d'une réforme. Madame Borne a été la personne qui a ouvert à la concurrence la SNCF - je veux dire le rail, le transport rail - et modifié le statut des cheminots.
De même, qu’elle a été la femme de l'ouverture à la concurrence de la RATP. C'est celle qui refusait en janvier dernier l'augmentation du SMIC, qui s'est prononcée pour la retraite à 65 ans et surtout qui porte l'image un peu particulière et je crois assez significative d'être la ministre du Travail qui a obligé à un déménagement dans ses fonctions comme dans sa vie, de Monsieur l’inspecteur du travail Smith dont on rappelle qu'il avait été puni parce qu'il réclamait des masques pour le personnel qui travaillait dans une résidence de personnes âgées.
Dès lors, c'est au total un personnage parmi les figures les plus dures de la maltraitance sociale macroniste. Pour ce qui concerne l'écologie, on n'en fera pas une liste si longue, mais il me paraît important de rappeler que c'est elle qui a fait reporter de 10 ans l'entrée dans le mix nucléaire à 50 ans, c'est-à-dire le début de la fin du nucléaire.
Elle l'a fait retarder de 10 ans. Et c'est elle aussi qui a reporté à 2040 la fin de l'usage des objets à usage unique en plastique et bien d'autres choses que, pour l'instant, je laisse de côté. Dès lors, il ne faut pas laisser entendre ce qui n'est pas. Il ne faut pas créer des confusions qui rendent la scène politique illisible.
Madame Borne est la continuation de la maltraitance sociale et écologique de toute la période macroniste du premier mandat. Au demeurant, on a bien vu qu'il n'y avait pas grand monde qui souhaitait occuper la fonction, si on en croit ce qui a été dit dans la presse. Et sans doute y a t il une raison à cela, c'est que l'idée de continuer ce qui a été fait avec aussi peu de succès auparavant n'est pas si bien vécue.
Dès lors, il y a bien un troisième tour et l'élection législative qui aura lieu les 12 et 19 juin prochain est celle qui devra décider pour de bon. Et donc, il existe une possibilité pour les Français de renvoyer madame Borne et de faire un autre choix. Le choix que j'incarne puisque, comme vous le savez, ma candidature au poste de Premier ministre a été présentée par l'ensemble des organisations qui participent à la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale.
Il va de soi que plus que jamais, et compte tenu de qui est Madame Borne et quelle est sa feuille de route, cette candidature est non seulement maintenue, mais sans doute renforcée puisqu'elle représente une alternative complète à ce qui est proposé. Et puisqu'il en est ainsi, et puisque pour l'instant nous sommes donnés comme favoris, je propose à Madame Borne, quand elle le voudra, que nous ayons un débat public sur les politiques qu'il est possible de faire appliquer en France.
Et en particulier, ce sera l'occasion de discuter le bilan de la sienne et celle du premier mandat de Monsieur Macron. Si bien qu'à la fin, on pourrait quand même avoir le débat dont on a été privé pendant l'élection présidentielle. Les circonstances particulièrement dangereuses de la vie de l'Europe et du monde à cet instant, les difficultés qui s'avancent avec une force tout à fait considérable, que ce soit la sécheresse, que ce soit les inégalités sociales, que ce soit l'envol des prix qui rendent la vie si difficile pour les gens demandent qu'il y ait une certaine mesure dans la critique que l'on s'adresse les uns aux autres. [...] »
Retrouvez l'intégralité de la retranscription sur : https://melenchon.fr/2022/05/16/premier-ministre-prise-de-parole-de-jean-luc-melenchon/&v=NjUgvC6-se4
Une idéologie mortifère est en train de vivre ses derniers jours. Réfléchissons ensemble à la manière d'accélérer sa décadence
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Pré-requis : avoir créé un compte Miro pour vous connecter au tableau collaboratif
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produire ensemble une carte mentale de l'entité "Capitalisme Néo Libéral", ce que c'est, à quoi ça sert, comment ça nous impacte, ses ressources, son mode de reproduction et les manières dont on peut lui couper les vivres.
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ensuite diffusée sous licence libre pour aider les groupes militants à établir des stratégies efficaces pour le démanteler et recycler ses ressources pour nourrir d'autres modes de fonctionnement plus adaptés.
Déroulé de l'atelier : 2 heures.
Nous collecterons nos connaissances et idées grâce aux questions suivantes :
- Pour moi, qu'est-ce que le capitalisme néo libéral ?
- A quoi est-ce qu'il sert ?
- Quelles croyances sont créées par cette idéologie ?
- Quelles sont ses ressources ? Qu'est-ce qui le maintient en vie ?
- Qui fournit ses ressources ?
- Quelles sont ses forces ? Quelles sont ses faiblesses ? Comment couper ses ressources ? Par quoi remplacer ses usages ?
Tags #strategie #coconstruction #capitalisme #intelligence_collective #atelier_en_ligne