Plus de 140 économistes dont Michaël Zemmour, Dominique Méda, Philippe Askenazy ou André Orléan, appellent le président de la République à ne pas promulguer la loi sur les retraites et à ouvrir au plus vite des assises nationales du travail et de l’emploi en vue de la transition écologique.
[ 1 887 participations ]
Cyberaction mise en ligne le 26 mars 2023
Proposée par Cyberacteurs
Elle sera envoyée à Président | à votre député
En soutien à Economistes
Elle prendra fin le : 26 juin 2023
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Nous, économistes, appelons à suspendre immédiatement le processus de promulgation du Projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 et à ouvrir dans la foulée des Assises nationales du travail, de l’emploi en vue de la transition écologique organisées de manière paritaire avec toutes les parties prenantes qui permettront de refonder notre contrat social pour les années à venir.
Liste des premiers signataires de cet appel initié par Nicolas Postel :
https://www.alternatives-economiques.fr/un-nouveau-contrat-social-ecologique-lappel-de-140-economist/00106337
Nous vous proposons de relayer cet appel auprès du Président et de votre député ou députée.
Michaël Zemmour, Dominique Méda, Lucas Chancel… Plus de 140 économistes appellent Emmanuel Macron à ...
Connu / TG le 26/03/23 à 17:39
Publié : 18 juillet 2021 à 22 h 00 min
Auteur : sniadecki
Étiquettes: 2021, coronavirus, démocratie, droit, Etat, liberté, Macron, médecine, pass sanitaire, répression, république, syndémie, technocratie, vaccination
Catégories: Actualité, Critique des nuisances
L’agribashing n’existe pas, défend l’auteur de cette tribune. Ce ne sont pas les agriculteurs mais le système agricole qui est critiqué. Et vouloir interdire une telle critique est dangereux, nous explique-t-il.
François Veillerette est directeur de l’association Générations futures https://www.generations-futures.fr/
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« dénigrement » ou « lynchage médiatique » dont serait victime l’agriculture, est sur les lèvres de tous les représentants de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA, majoritaire), sa présidente, Christiane Lambert, en tête.
Générations futures publie une carte de vente des pesticides en France fondée sur des chiffres officiels ? Agribashing ! Les émissions Envoyé spécial ou Cash Investigation diffusent des programmes montrant les conséquences des pesticides ou sur le glyphosate ? Agribashing encore ! Le quotidien Le Monde révèle le dessous du scandale des « Monsanto Papers » ? Agribashing toujours ! Les riverains des zones cultivées demandent à être protégés des pulvérisations de pesticides ? Agribashing plus que jamais !
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Sur la question des pesticides, les critiques ont été légitimées sur le fond par la reconnaissance de la réalité scientifique de la dangerosité des pesticides (selon une expertise collective de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale [Inserm] de 2013). L’usage excessif de pesticides a même été officiellement reconnu par l’État et un plan de réduction de leur usage a été adopté il y a plus de dix ans (malheureusement, faute de volonté politique il n’a produit qu’une augmentation de l’usage des pesticides).
Il est donc tout à fait légitime de mettre ces sujets dans le débat public, qu’on soit une ONG ou un média. Cela ne constitue en aucun cas une volonté d’agresser l’agriculture mais l’expression d’une exigence croissante sur les questions sanitaires et environnementales. D’ailleurs, la journaliste de L’Opinion Emmanuelle Ducros, peu suspecte d’agribashing car se considérant elle-même comme un « relais de parole du monde agricole », le reconnaît : « L’agribashing n’existe pas », a-t-elle déclaré lors d’un récent débat à la Maison de la chimie, à Paris. Et d’indiquer qu’il s’agit plus d’un problème de ressenti des agriculteurs face aux critiques dont le système agricole fait l’objet.
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vers une indispensable agroécologie si toute critique un peu sévère des pratiques actuelles devenait taboue ... indispensable à l’émergence d’un nouveau contrat entre la société et le monde agricole, afin d’élaborer un nouveau modèle intégrant les préoccupations sociales, économiques, sanitaires et écologiques pour le bien-être de tous.