44,5 k abonnés - 717+ - 9 295 vues - 99 commentaires #macron #politique #manifestation
"On demande aux policiers de régler un problème fondamentalement politique."
Sources :
Boulo sur Elucid • CETTE CASTE D’INCOMPÉTENTS IGNORE LA ... https://www.youtube.com/watch?v=luwmXjNxxrY&t=0s
Réponses au quizz de fin :
/!\ Description à ne pas lire avant d'avoir vu la vidéo entièrement
1) Liberté de la presse, liberté d'expression et liberté de manifester.
2) Constater les abus et les manquements, les signaler aux policiers à l'instant t et les rapporter au juge.
3) Trouble à l'ordre public.
#boulo #démocratie #macron #elucid #berruyer #ilnousfautunplan #macrondemission #extrait #politique #police #manifestation
748 k abonnés - 11k+ 225 465 vues - 1 232 commentaires #Démocratie #Violence #Police
« Dans le long entretien qu’il a accordé au Journal du dimanche, le ministre de l’Intérieur tient en effet des propos extrêmement inquiétants.
Lorsqu’il est interrogé sur les violences policières dont les images ont fait le tour du monde, il répond par exemple, après avoir déjà menti en soutenant que les gendarmes n’avaient pas utilisé d’armes de guerre à Sainte-Soline, qu’il - je cite - « refuse de céder au terrorisme intellectuel de l’extrême gauche qui consiste à renverser les valeurs » en faisant passer « les casseurs » pour des « agressés », et « les policiers » pour des « agresseurs ».
Plus loin, il dénonce – je cite encore – des « fake news » et des « manipulations de l’information ».
Et plus loin encore, il déclare très sérieusement que la NUPES - au sein de laquelle se sont réunis les écologistes, La France insoumise, le Parti communiste et le Parti socialiste – est, je cite toujours, « un mouvement qui prend la pente de l’ultragauche des années 1970 », c’est-à-dire d’une ultragauche qui pratiquait éventuellement la lutte armée.
Tranquillement, Darmanin passe donc de la gauche à l’extrême gauche, puis de l’extrême gauche à l’ultragauche, puis de l’ultragauche à l’ultragauche pratiquant la lutte armée – pour nous suggérer que tout ça ne forme finalement qu’un seul et même ensemble de quasi-terroristes.
Et il faut s’attarder sur ces hallucinantes déclarations, car bien sûr : on pourrait se contenter d’en rire, en imaginant Olivier Faure en train de s’acheter un pistolet automatique pour attaquer la Banque de France.
Mais en réalité, les propos du ministre de l’Intérieur ne sont pas du tout rigolos : ils sont au contraire lourds de très graves menaces pour la démocratie »
Nouvel épisode de Quelle époque formidable, la chronique politique de Sebastien Fontenelle, à retrouver tous les jeudis sur Blast !
Pour la première fois deux enquêtes judiciaires ont été ouvertes contre des manifestants, sur foi de produit ...
Temps de lecture : 6 minutes - #Justice #Police #Surveillance
Deux personnes ont été placées en garde à vue après un contrôle à la lampe UV et la découverte sur elles de « traces criminalistiques » à base d’ADN de synthèse, projeté par les gendarmes sur les manifestants. Une nouvelle technologie qui déclenche, pour la première fois, des poursuites judiciaires. Et pose la question du cadre légal.
Connu / TG le 08/04/23 à 09:11 revu à https://mastodon.top/@gbdc@mamot.fr/110216355756035394
Le Média a aimé guzman laetitia @GuzmanLaetitia ·8h
"Avec Macron, c'est police partout et justice nulle part" via @LeMediaTV
#Police #Macron #Presidentielle2022 lemediatv.fr
"Avec Macron, c'est police partout et justice nulle part" | Le Média
Le collectif de victimes de violences policières appelle à une manifestation déclarée ce dimanche. Pour en discuter, notre journaliste Cemil Şanlı reçoit Vanessa Langard, blessée lors de l’acte 5 des...
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Médiation Nomade a aimé
LDH France @LDH_Fr · 9h
Mardi 30 nov, la #LDH participe au forum Jeunes-Police. Un forum où les jeunes et la #police prennent la parole pour raconter et émettre des solutions aux tensions connues et reconnues.
▶ Inscrivez-vous : https://eventbrite.fr/e/billets-5eme-forum-national-la-nuit-nous-appartient-170319641633
Citer le Tweet
Médiation Nomade @MediationNomade · 18 nov.
C'est le 30 novembre !
L'ouverture de notre forum sera fait par @zambeaux !
La liste des intervenant‧e‧s est impressionante, venez !
Inscrivez vous rapidement Triangle pointant vers la droite http://bit.ly/mediationetsi
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MILITANTE DES DROITS DE L’HOMME HARCELÉE PAR LA POLICE
Publié il y a 1 an • 176 vues
Avatar du compte Le Média Par lemediatv
Observatrice des pratiques policières au sein de la Ligue des droits de l’homme à Montpellier, Camille Halut livre au Média un témoignage riche et révoltant sur la réalité des violences policières.
“L’un des premiers cas que j’ai observés, c’est celui d’Axel, c’est un manifestant, qui a 25 ans, et qui se trouve dans la rue de la Loge, parm tous les autres manifestants, à Montpellier. Et en fait, il y a les policiers de la BAC de Montpellier qui tirent au LBD 40, qui font en fait, j’ai fait analyser la vidéo par un syndicaliste policier parisien, qui explique qu’en fait les policiers utilisent le LBD à ce moment là pour faire reculer la foule, ce qui n’est absolument pas le rôle du LBD 40”, raconte-t-elle.
Ces violences vont jusqu’à toucher les défenseuses et les défenseurs des droits de l’Homme, comme l’a douloureusement expérimenté Camille Halut : “J’étais en face de ce policier, qui m’a regardé dans les yeux, et qui m’a dit : madame, vous me donnez des coups, avec une voix très calme. Et j’ai compris qu’il était en train de construire une incrimination contre moi (...) Derrière il m’a accusée de dissimulation du visage, alors que j’avais mon masque là, et surtout de rébellion, il m’a accusée de lui avoir donné des coups avec mes mains, des coups avec mes pieds, que j’aurais essayé de m’enfuir, alors que c’était pas du tout le cas. Au moment de l’audience, ont été projetées les vidéos qui avaient été faites par des journalistes indépendantes autour de la scène, et en fait, ils ont montré que le policier s’était totalement mis en scène, et que, du coup j’ai été relaxée”, raconte-t-elle.
Tout comme elle raconte l’alliance entre des policiers et des magistrats, notamment lors des comparutions immédiates, qui aboutissent à des condamnations, à de la prison ferme, de citoyens dont le seul tort est d’avoir participé de manière tout à fait légitime à des manifestations publiques.
#Police #LBD #LDH
Visibilité Publique Publié originellement 07 octobre 2020
Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu Langue Inconnu
Étiquettes : Actualité ; Droits de l'homme ; Média ; Montpellier ; Police
Durée 20min 17sec
33 700 vues - 2 k - 204 - 576 k abonnés - 404 commentaires
Le 25 mai dernier, un homme noir était tué par la police à Minneapolis aux Etats-Unis. George Floyd avait 46 ans. Depuis sa mort, des mobilisations contre le racisme et les violences policières ont lieu partout dans le monde. Ce vent de révolte a aussi atteint la France, où les familles de victimes sont à l’avant-garde de la lutte. Comment venir à bout des violences policières ? Nous en parlons en live avec Fatima Ouassak, Mahamadou Camara, Almamy Kanouté et Mathieu Rigouste.
#ViolencesPolicières #Racisme #Police
Le Média @LeMediaTV
"Ce qu'on voit avec l'exemple de cette émission de France Inter, c'est que la présentatrice a intégré des cadres d'analyse qui auparavant ne circulaient que dans la presse alternative." #Police @Le_Stagirite
Vidéo intégrée 9:58 - 3,4 k vues - 17 Mo - 8:30 PM · 19 janv. 2021
49 Retweets 2 Tweets cités 84 J'aime
Ndlr : je n'ai pas réussi à trouver l'url sur lemediatv.fr ?? Q ACT
Publié il y a 4 jours • 91 vues Avatar du compte Le Média Par lemediatv
"J’ai décidé de quitter la police nationale. Une institution que j’avais choisie par vocation pour pouvoir aider, protéger, servir. Faire appliquer la loi au plus juste, secourir les victimes, également pourchasser, punir les méchants. Aujourd'hui, je ne me reconnais plus dans les missions qui sont les nôtres. Je crois que je ne suis pas le seul puisqu’aujourd’hui il ne se passe pas une journée, à l’ère du 2.0, à l’ère des médias, des chaînes d’info en continu, sans que les activités de la police ne fassent polémique."
Le constat est terrible pour Noam Anouar, après plus de 10 ans passés dans la police, il décide d'en claquer la porte. Déjà suspendu il y a quelques mois, sa position de lanceur d'alerte et de représentant syndical dénonçant les abus, sa position n'était plus tenable au sein de l'institution policière. Il a décidé de venir au Média annoncer son départ et mettre en garde contre "l'incapacité de la police à affronter ses démons" et le fossé qui en découle avec la population, qui ne laisse rien présager de bon. #Police #Violence #Vigi
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Vie privée : Publique
Publié originellement 26 novembre 2020
CatégorieActualité & Politique
LicenceInconnu LangueFrançais
Étiquettes : france ; gouvernement ; macron ; police ; politique
Durée14 min 54 sec 1 Commentaire
Publié il y a 4 jours • 83 vues Avatar de la chaîneAvatar du compte Le Média Par lemediatv
"J’ai décidé de quitter la police nationale. Une institution que j’avais choisie par vocation pour pouvoir aider, protéger, servir. Faire appliquer la loi au plus juste, secourir les victimes, également pourchasser, punir les méchants. Aujourd'hui, je ne me reconnais plus dans les missions qui sont les nôtres. Je crois que je ne suis pas le seul puisqu’aujourd’hui il ne se passe pas une journée, à l’ère du 2.0, à l’ère des médias, des chaînes d’info en continu, sans que les activités de la police ne fassent polémique."
Le constat est terrible pour Noam Anouar, après plus de 10 ans passés dans la police, il décide d'en claquer la porte. Déjà suspendu il y a quelques mois, sa position de lanceur d'alerte et de représentant syndical dénonçant les abus, sa position n'était plus tenable au sein de l'institution policière. Il a décidé de venir au Média annoncer son départ et mettre en garde contre "l'incapacité de la police à affronter ses démons" et le fossé qui en découle avec la population, qui ne laisse rien présager de bon. #Police #Violence #Vigi
Vie privéePublique Publié originellement02 décembre 2020
CatégorieActualité & Politique
LicenceInconnu LangueFrançais
Étiquettes : Actualité ; France ; Justice ; Police ; Violence
Durée6 min 22 sec
46 430 vues - 4,5 k - 116 - 436 k abonnés
Il y a quelque chose de pourri au sein de la police de France. On le savait déjà, mais ces derniers jours les scandales se multiplient comme jamais. Violences spectaculaires (et filmées) contre des journalistes et des réfugiés alors que la très controversée loi Sécurité globale est en cours d’adoption… Et puis ces images terribles révélées par nos confrères de Loopsider où l’on voit Michel Zecler, un producteur de musique, et des jeunes artistes dont un mineur, se faire tabasser et gazer avec une violence inouïe. La coupe était déjà pleine. Elle déborde.
Noam Anouar, policier, syndicaliste à VIGI, nous parle des manœuvres de certains syndicats de police pour faire de la diversion autour de “l’affaire Michel”. Ce lanceur d’alerte, qui a par le passé tiré la sonnette au sujet des violences contre les Gilets jaunes, du racisme au sein de l’institution policière ou de l’islamisme radical, évoque plus globalement le malaise au sein de l’institution. Une institution qu’il a décidé de quitter, comme son collègue et camarade de syndicat Alexandre Langlois. Il explique au Média pourquoi il ne peut plus s’épanouir professionnellement, en tant qu’agent de la force publique, dans la France de 2020.
.#Michel #ViolencesPolicières #Police 833 commentaires
43 708 vues - 919 - 35 - 299 abonnés #Michel #ViolencesPolicières #VigiPolice #NoamAnouar #Police #Bavures #IGPN
Vidéo du 26 novembre 2020 - France Info TV
Noam Anouar, lanceur d'alertes et délégué du syndicat Vigi Police, réagit en direct à une vidéo qui fait l'actualité : celle montrant Michel Zecler, producteur de musique, se faisant brutaliser par les forces de l'ordre dans son studio d'enregistrement.
Vidéo de l'agression (source Loopsider) : https://loopsider.com/fr/video/lagres...
379 commentaires
SÉCURITÉ GLOBALE : LA LOI QUI VA DÉTRUIRE NOS LIBERTÉS - •Sortie le 13 nov. 2020 / Le Média
101 630 vues - 6,6 k - 120 - 432 k abonnés
La proposition de loi de sécurité globale, surnommée par l'opposition la loi "de surveillance globale" fait grand bruit dans les médias ces derniers jours. De nombreux journalistes et défenseurs des libertés fondamentales dénoncent une loi dangereuse, liberticide et une procédure d'adoption anti démocratique.
Le Monde, Libération, et même le Figaro, les journalistes se mobilisent, mais aussi les réalisateurs tels que Ken Loach et de nombreux professionnels de l'image. Ils dénoncent une menace pour la liberté d'informer. Amnesty international de son côté s'est lancée dans une campagne pour que cette proposition de loi soit supprimée.
Pourquoi cette loi est-elle si dangereuse, et comment se mobiliser pour qu'elle ne puisse pas rentrer en vigueur ?
Salomé Saqué revient sur les différents articles controversés de cette proposition de loi, avec le journaliste Taha Bouhafs, l’auteur de la vidéo de l’affaire Benalla, connu pour son engagement contre les violences policières. A ses côtés, Arthur Messaud, juriste à la Quadrature du net, apporte lui un éclairage technique sur les dangers de surveillance généralisée. Certains articles de la proposition de loi visent en effet à rendre légale l'utilisation de drônes par la police dans le cadre de manifestations, ou encore de répondre à l'une des demandes de longue date des policiers : leur donner accès aux images filmées par les caméras mobiles.
Les deux invités partent de ce constat commun : il s'agit selon eux d'une loi écrite par les syndicats de police, qui pose un risque majeur de dérive autoritaire.
.#PPLSécuritéGlobale #Police #Libertés
1 290 commentaires
Tr : ... manifestation mardi devant le parlement ...
35 930 vues - 3,4 k - 58 - 390 k abonnés
Le divorce entre la population et sa police, la multiplication des enquêtes sur la gestion de la pandémie par les pouvoirs publics et les notes secrètes de Gilles Le Gendre. C’est le sommaire du P’tit coup de Bourbon numéro 81.
.#Police #Pouvoir #Peur
514 commentaires
il y a 4 jours • 52 views lemediatv
LOI CIOTTI, UNE CARTE BLANCHE À L'IMPUNITÉ POLICIÈRE
Publié il y a 4 jours • 52 vues
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Un Petit Coup de Bourbon
Par lemediatv
Souvent, la présence d’une caméra à proximité des policiers tempère les ardeurs de ces derniers et les empêche de s’abandonner à des violences illégitimes. Si, demain, ces policiers sont assurés de ne pas être reconnaissables à l’écran, qu’en sera-t-il de leur comportement ? Une pétition contre cette proposition de loi a été lancée, n’hésitez pas à aller la signer. Il en va de nos libertés et de la bonne santé de la démocratie."
La République en marche qui s’allie à la droite pour le second tour des municipales, l’opposition de gauche écartée de la Commission d’enquête parlementaire sur la crise sanitaire et la liberté de la presse menacée par une proposition de loi d’Éric Ciotti. C’est le sommaire du P’tit coup de Bourbon numéro 80.
La pétition : https://www.change.org/p/gouvernement-français-refus-de-la-loi-visant-à-empêcher-la-diffusion-des-images-de-violences-policières
.#Police #Impunité #LoiCiotti
ConfidentialitéPublique Publié originellement 04 juin 2020
CatégorieActualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : carte blanche ; ciotti ; loi police ; violences policières
Durée10 min 8 sec
Les émissions spéciales
Le Média se donne pour devoir de réagir à l’actualité quand elle s’accélère, mais aussi d’explorer de nouvelles formes et de nouvelles thématiques à travers des émissions spéciales, réalisées en interne ou en partenariat avec d’autres médias et/ou ONG et associations.
Économiste, philosophe spinoziste et auteur de nombreux ouvrages théoriques comme son dernier livre Vivre sans, Frédéric Lordon était l’invité de l’association de polytechniciens X-Alternative, le 6 dernier à Paris. Dans la période particulière que la France vit en ce moment, sa parole était naturellement attendue. D’autant plus que le thème entrait en résonance avec le mouvement social se cristallisant autour de la contestation de la réforme du code de travail : “conditions de réalisation d’une alternative à l’ordre néolibéral”.
Frédéric Lordon a tenu à “présenter” le monstre néolibéral sous ses trois visages : anthropologique, économique et politique. Il s’est particulièrement appesanti sur le “programme politique” qui le sous-tend. “Dans sa dimension politique, le néolibéralisme consiste en un processus de transformation continu des structures, en vu d’un approfondissement indéfini du pouvoir de domination des dominants. Il y a cette infinité, et cette continuité du processus, qui sont sa marque la plus caractéristique. On assiste à un déplacement monumental de la position psychique du capital : son pouvoir n’a pas cessé de progresser, il a engrangé conquête après conquête, ça rentre comme dans du beurre, pour devenir sûr de soi, intransigeant, refusant toute négociation et toute transaction. L’espace du compromis négocié, qui s’était ouvert après la seconde guerre mondiale, dans lequel prospéraient les institutions de la social-démocratie, est en voie de fermeture. Bientôt, il n’en restera plus rien. De là, découle naturellement la faillite de tous ceux qui y prenaient part : les partis bien sûr, mais aussi les syndicats.”
Provocateur, Lordon va jusqu’à remettre en cause la puissance de l’alternance électorale dans le monde qui est en train de s’affirmer devant nos yeux. “Imaginons l’arrivée d’un gouvernement de gauche, par exemple, la France insoumise, et un président Mélenchon, qui se retrouvent au pouvoir. Qu’est-ce qui se passe ? Je suis désolé, je ne suis pas porteur de bonne nouvelle : ce qui se passe, c’est que le gouvernement est torché en deux semaine. Les forces du capitalisme, à commencer par celles du capitalisme financier, se déchaîneraient contre lui.”
“Le moment Potemkine”
Face à la “radicalisation des dominants qui nous a conduits aux gilets jaunes”, Lordon ose poser. “Il se pose la question de la violence, de la prise d’armes. Ce sont toujours les dominants, dans l’Histoire, qui fixent le niveau de la violence.”
Plus facile à dire qu’à faire, tant la peur de la répression tétanise le plus grand nombre. “Il y a des gens qui n’attendent pas le nombre pour s’engager. Mais je ne fais pas partie d’eux. Qu’est-ce qui m’empêche d’être un homme d’action ? Parce que j’ai peur. Comment vaincre la peur policio-judiciaire ? On ne la vainc que par la coordination de la multitude. Les institutions ne tiennent que par l’adhésion passionnelle de la multitude. Mais aussitôt que cette adhésion passionnelle tombe, alors les institutions sont à poil, privées de toute force, et s’écroulent séance tenante. C’est ça que j’appelle le moment Potemkine”, théorise l’ancienne figure de Nuit debout.
Convaincre la police, ou la vaincre ?
Il reste que, jusqu’à présent, la police se tient aux côtés du pouvoir, comme un bloc granitique. “Il y a un corps étranger dans le corps social : et ce corps étranger, c’est la police. Qui est un corps entièrement auto-centré, replié sur lui-même, en proie à un syndrome obsidional, et qui vit de sa vie propre, en totale autonomie. La police n’est même plus en état d’apercevoir les solidarités objectives qui pourtant devrait l’unir à ceux qu’on l’envoie matraquer. En réalité, la police émarge au nombre des secteurs maltraités par trois décennies de néolibéralisme, et superlativement par le gouvernement Macron : délabrement des lieux, suicides, ce sont les mêmes symptômes que chez les profs et les hospitaliers. Mais il y a un renfermement sur le thème de la mission : défendre l’État, défendre les institutions. Mais ça ne veut rien dire : les institutions sont faites pour être changées, et c’est même la finalité de la démocratie que de réviser ses propres institutions, et donc si une force armée les défend contre tout changement, ce n’est plus la démocratie. À la fin du fin, ne règne plus que la confusion entre défendre l’État, et défendre les occupants de l’État.
La police défend des occupants de l’État. Elle n’est pas l’amie des processus révolutionnaires en général.” Comment en sortir ? Deux possibilités. “Selon Eric Hazan, il faut arrêter de taper sur les flics, il faut plutôt dire : la police avec nous ! Il a une position qui est pasolinienne, mitigée de rationalité stratégique. Je dois vous dire que j’ai du mal à résister à mes propres affects, qui m’emmènent plutôt vers la ligne “tout le monde déteste la police”. Mais comme je suis un bon garçon, je travaille à une motion de synthèse radical-socialiste, et je suggère que l’alternative peut être dépassée dialectiquement : la police peut finir par céder, à condition qu’elle ait été sacrément mise sous pression avant. Le langage de la solidarité d’intérêt ne peut plus rentrer dans ses têtes. Il y a des choses qu’il faut penser, il y a des pistes, par exemple : que le peuple ait sa force armée. Pendant la Commune, ça s’appelait la Garde Nationale.”
Penser l’économie d’après le capitalisme avec Friot
Invité par des anciens élèves d’une grande école qui pourvoit historiquement les hautes sphères de l’Etat et des entreprises publiques, Frédéric Lordon a évoqué l’enjeu de l’émergence de “cadres politiques du peuple”, il a constaté l’effondrement des “écoles du parti et des syndicats”. Mais entrevu aussi des raisons d’espérer. “L’éducation se fait à vitesse accélérée dans le mouvement. Vous avez vu avec les gilets jaunes ? Ça part de la taxation du gasoil, et ça se termine en mettant en cause l’ISF, les institutions de la démocratie. D’une manière générale, ces expériences là sont transformatrices. Les gens sont pris dans des “devenirs” deleuziens : ils ne sont plus les mêmes qu’avant.”
Comment réinventer le travail après la défaite du capitalisme, alors que les moyens de production ne seront plus structurés autour de ceux qui les organisent pour leur plus grand profit depuis des siècles. Frédéric Lordon a sa petite idée. “Pour ce qui est de conserver et d’attirer du travail humain, je dirais que ce problème n’existe pas. Les salariés ordinaires ont le désir de faire le travail dans des conditions décentes. C’est ça qui est incroyable, incompréhensible : ce goût du travail bien fait. Ce qui ravage les salariés ordinaires, c’est le management néolibéral qui salope tout, qui leur fait faire de la merde. Donc, libérez les de ça, et les gens continueront à s’activer et à la structurer eux-mêmes. Quant à la question des éventuels défauts de capitaux, je fais appel à Friot : regardez le colossal investissement qui s’est fait au lendemain de la guerre pour faire surgir de terre l’hôpital public, avec des équipements très lourds. Tout ça s’est fait sans le moindre recours aux crédits bancaires, ou aux marchés de capitaux : simplement par le financement par la cotisation. Et c’est cette expérience historique absolument remarquable que Friot propose de généraliser. Ce serait à la caisse économique qu’il appartient de pourvoir aux financement des infrastructures et des investissements.”
Bonus : questions du public
Extrait publié sur nos réseaux sociaux
LA POLICE NE DÉFEND PAS L'ÉTAT, ELLE DÉFEND LE POUVOIR
"La #police est tellement coupée du reste de la société qu’elle n’est même plus en état de voir les solidarités qui devraient l’unir à ceux qu’elle matraque."
La conférence intégrale : https://t.co/gp9U9PEthw#Castaner pic.twitter.com/fPxFW1LPqR
— Le Média (@LeMediaTV) February 12, 2020
Photo de Une Thierry Ehrmann : portrait paint de Frédéric Lordon à la Demeure du Chaos, Saint-Romain-au-Mont-d'Or.
Voir aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?GkiiDw
TERMINER >18:26 ACT
GRENOBLE 64 853 vues - 850 - 42 - 2 k abonnés
Le Policier Alain Devigne, victime de harcèlement professionnel et d'un très prochain licenciement abusif, témoigne sur les pratiques douteuses de la PJ grenobloise couverte par la hiérarchie, l'IGPN et le Préfet... jusqu'au plus haut sommet...
"Il y a également ce policier du commissariat de Grenoble venu témoigner à la barre du tribunal. Il évoque les méthodes louches de la PJ de Grenoble avec leurs indics, qui s’adonnent à des actes criminels avec l’assentiment de la flicaille de la capitale des Alpes : le braquage du casino d’Uriage, celui de la bijouterie Delatour sont évoquées. Les accusations sont graves, mais personne ne bronche. Le procureur de la République tente un timide “Ce ne sont que des suppositions”. Mais le témoin affirme qu’un président de cour d’assises de l’Isère lui a confirmé que Habib K. était un indic de la PJ de Grenoble. Le nom de ce haut magistrat est donné à la barre. Personne ne le convoquera cependant. Les usages veulent que l’on ne mette pas dans l’embarras un si haut magistrat."
https://www.lyoncapitale.fr/justice/l...
La charge d'un flic : https://www.lepostillon.org/Indics-la...
Catégorie Actualités et politique 181 commentaires
Alain Devigne Épinglé par TGIGNews il y a 3 heures
Le Gofast Bessame a été monté par le préfet de l’Isere Éric Le Douaron en Octobre 2011. Il lui fallait protéger la bavure Boudouda du 15/16 Juillet 2010 récupérée politiquement par le Président Sarkozy. La vérité sur ce meurtre sans légitime défense de la BAC semble gênante ! Le Postillon 53 présente le piège tendu au Casino d’Uriage....Voir vidéo présentation k. Boudouda avec ce préfet (procédure IGPN 17/9/10 communiquée par avocat). Gofast Bessame « politique » donc pas de justice, ni de vérité !
Connue / https://twitter.com/RamosTeam1/status/1196347735752028160
"
RamosTeam1 @RamosTeam1 · 18 nov. Replying to @davduf Certes @davduf , il paraît même que la police se doit d'être honnête.
Consultez donc les informations de @NewsTgig
et vous verrez que sur Grenoble, par exemple, le " décalage " entre la théorie et la réalité existe bel et bien.
TGIGNews @NewsTgig · 10 sept. #BalanceTonFlic quand les trafiquants de drogue ont une carte de #Police ! #Grenoble le petit Chicago
🤠 La suite sur TGIGNews... remerciements à @Prefet38 @egajvpr @PoliceNat38 @IGN @CCastaner @BCazeneuve @EmmanuelMacron @lepostillon 1:58
"
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Ne voulant pas apporter une réponse politique aux mouvements sociaux, la macronie choisit la voie autoritaire de la répression. Pour éviter d'avoir à reconnaitre les violences policières, les politiques en marche et les forces de l'ordre se couvrent mutuellement.
.#GiletsJaunes #Police #Castaner
Catégorie Actualités et politique 626 commentaires
le Stagirite Épinglé par Le Média il y a 1 jour
Merci d’avoir regardé. N’hésitez pas à aller faire un tour sur ma chaîne perso, et à aider financièrement Le Média.
Quelques sources :
Le texte de J.-P. Brodeur sur le chèque en gris :
“L'ambiguïté des directives du politique à l'endroit de la police est délibérément entretenue et fait partie d'une stratégie de caution mutuelle, qui obéit à des principes tacites dont la nature peut à tout le moins être esquissée.
Métaphoriquement, nous dirons que les mandats qui sont donnés à la police prennent la forme d'un chèque en gris. La signature et les montants consentis sont d'une part assez imprécis pour fournir au ministre qui l'émet le motif ultérieur d'une dénégation plausible de ce qui a été effectivement autorisé ; ils sont toutefois suffisamment lisibles pour assurer le policier qui reçoit ce chèque d'une marge de manoeuvre dont il pourra, lui aussi, plausiblement affirmer qu'elle lui a été explicitement concédée. Les deux parties se protègent en établissant la base d'un litige sans fin, à partir de laquelle ils pourront mener une guerre d'usure contre leurs accusateurs, dans le cas d'un scandale. L'opacité des directives transmises est évidemment une fonction directe de la prévision qui est faite du caractère illégal ou répréhensible des opérations qui devront être accomplies pour les mettre en application.
(...)
Il est rédigé en termes très généraux et encaissé en opérations particulières. Cette dissymétrie protège à la fois l'émetteur et l'encaisseur. Contre le premier, on ne peut jamais faire la preuve qu'il est complice d'une opération dont il n'a jamais pris une connaissance particulière. Quant au second, il peut toujours arguer, de façon implacablement raisonnée, qu'une licence générale autorise des pratiques particulières sous peine de n'avoir aucun sens.”
Jean-Paul Brodeur, La police : mythes et réalités, in CRIMINOLOGIE, vol. 17, no 1, 1984, pp. 9-41. Montréal : Les Presses de l’Université de Montréal.
David Dufresne sur la répression du mouvement des Gilets Jaunes : GILETS JAUNES : DES VIOLENCES POLICIÈRES JAMAIS VUES - DAVID DUFRESNE
https://www.youtube.com/watch?v=lp1LoauFhds
Sur l’évolution des pratiques de maintien de l’ordre :
https://desarmons.net/index.php/2019/10/09/comment-la-republique-sest-muee-en-dictature/
Articles universitaires :
Fassin Didier, « Pouvoir discrétionnaire et politiques sécuritaires. Le chèque en gris de l'État à la police », Actes de la recherche en sciences sociales, 2014/1 (N° 201-202), p. 72-86. https://www.cairn.info/revue-actes-de-la-recherche-en-sciences-sociales-2014-1-page-72.htm
Dieu François. Eléments pour une approche socio-politique dans la violence policière. In: Déviance et société. 1995 - Vol. 19 - N°1. pp. 35-49. www.persee.fr/doc/ds_0378-7931_1995_num_19_1_1561
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Depuis presque une trentaine d'années, et d'abord grâce à des historiens militants comme Jean-Luc Einaudi, la répression meurtrière qui s'est abattue sur les Algériens à Paris le 17 octobre 1961 est peu à peu sortie de l'oubli. La mémoire et la conscience collectives sont encore loin, cependant, d'avoir pleinement intégré la réalité inouïe des assassinats de dizaines et probablement de centaines de civils désarmés par la police française, non seulement lors de cette manifestation et au cours des jours qui ont suivi, mais pendant tout l'automne 1961.
Emmanuel Blanchard, historien de l'immigration algérienne, évoque dans cet épisode de "La grande H." la dynamique des événements du 17 octobre et leur contexte très particulier. Pour la première fois, des colonisés manifestaient dans la capitale de la puissance colonisatrice, en pleine guerre entre la France et le FLN, le parti nationaliste algérien. Ce dernier avait organisé le 17 octobre une opération pacifique de visibilité, en défi au couvre-feu imposé en métropole aux "Français musulmans d'Algérie". Il s'agissait de remporter une victoire politique face à l'opinion internationale, alors que les négociations qui devaient déterminer les conditions de l'indépendance avaient commencé au l’année avant d’être suspendues à l’été.
En réponse, le premier ministre Michel Debré, le ministre de l'intérieur Roger Frey et le préfet de police de Paris Maurice Papon n'ont pas seulement organisé des "rafles" massives (12 à 15 000 personnes arrêtées et détenues au Palais des sports de la Porte de Versailles et au stade Pierre-de-Coubertin). Ils ont sciemment laissé libre cours aux exactions policières en leur garantissant l'impunité et en les couvrant immédiatement par le mensonge d'État.
Montage Alexis Debaye. Une émission de Julien Théry
#Erratum : un lapsus a fait dater du 13 mai au lieu du 13 mars 1958 la manifestation des policiers à Paris.
Pour en savoir plus
- G. Anderson, La Guerre civile en France, 1958-62. Du coup d'état gaulliste à la fin de l'OAS, La Fabrique, 2018 (et "Les origines occultées de la Ve République. Guerre d'Algérie et coup d'Etat gaulliste", "La Grande H." avec Grey Anderson, mise en ligne 5 mars 2019 : https://www.youtube.com/watch?v=NkwpG...
- E. Blanchard, La police parisienne et les Algériens (1944-1962), Paris, éd. Nouveau Monde, 2011
- E. Blanchard, Histoire de l'immigration algérienne en France (1900-1990), Paris, La Découverte, 2018
- E. Blanchard, "Des cérémonies de dégradation. À propos des contrôles d’identité au faciès", sur le site web Les mots sont importants, 13 février 2017 : http://lmsi.net/Des-ceremonies-de-deg...
- E. Blanchard, "Sociogenèse d’un crime d’état. 17 octobre 1961 : chèque en blanc à Maurice Papon", sur le site web Les mots sont importants, 17 octobre 2018 : http://lmsi.net/Sociogenese-d-un-crim...
- R. Branche, La torture et l'Armée pendant la guerre d'Algérie, 1954-1962, Paris, Gallimard, 2001 ( et "Torture et exécution sommaire au nom de la république française pendant la Guerre d'Algérie", "La Grande H." avec Raphaëlle Branche, mise en ligne 1er novembre 2018 : https://www.youtube.com/watch?v=E-dLf...)
- J.-P. Brunet, Police contre FLN : le drame d'octobre 1961, Flammarion, 1999
- J.-L. Einaudi, La Bataille de Paris – 17 octobre 1961 (réédition en poche en 2001, postface inédite de l'auteur), Le Seuil, 1991
- B. Gaïti, "Les ratés de l’histoire. Une manifestation sans suites : le 17 octobre 1961 à Paris", Sociétés Contemporaines, 20, 1994, p. 11-37, en ligne : https://www.persee.fr/doc/socco_1150-...
- J. House, N. MacMaster, Paris 1961 : Les Algériens, la terreur d'État et la mémoire, Tallandier, 2008
- F. Riceputi, La bataille d'Einaudi, Comment la mémoire du 17 octobre 1961 revint à la République, Neuvy-en-Champagne, Le Passager clandestin, 2015
.#Erratum #LaGrandeH #Octobre1961 #Police
Catégorie Actualités et politique 61 commentaires
Par lemediatvAccount avatar
Multiples gardes à vues et perquisitions sans réelle justification contre lui et sa femme, condamnation à de la prison ferme pour son fils pour un jet un pétard, amendes abusives à répétition, procès en cours, intimidation policière...
Frédéric Vuillaume est gilet jaune à Besançon, et depuis le 17 novembre, sa famille et lui subissent un acharnement judiciaire et policier invraisemblable. Son seul tort : manifester chaque samedi en tête de cortège et user du mégaphone.
Le Média a voulu donner la parole à cet homme engagé, digne, et toujours debout.
Pour le soutenir face à l'acharnement judiciaire qu'il subit, voici le lien de sa cagnotte : https://www.lepotsolidaire.fr/pot/cntkcred
.#GiletsJaunes #État #Police #TPA #Macron
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Étiquettes : État france ; gilet jaune ; gilets jaunes ; macron
Voir aussi https://www.youtube.com/watch?v=ccUL0IXnQX0
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Multiples gardes à vues et perquisitions sans réelle justification contre lui et sa femme, condamnation à de la prison ferme pour son fils pour un jet un pétard, amendes abusives à répétition, procès en cours, intimidation policière...
Frédéric Vuillaume est gilet jaune à Besançon, et depuis le 17 novembre, sa famille et lui subissent un acharnement judiciaire et policier invraisemblable. Son seul tort : manifester chaque samedi en tête de cortège et user du mégaphone.
Le Média a voulu donner la parole à cet homme engagé, digne, et toujours debout.
Pour le soutenir face à l'acharnement judiciaire qu'il subit, voici le lien de sa cagnotte :
https://www.lepotsolidaire.fr/pot/cntkcred
.#GiletsJaunes #État #Police #TPA #Macron
Catégorie Actualités et politique 743 commentaires
Olivier Haussaire il y a 1 jour
On est des milliers à subir la répression d'état sur simple délit d'opinion alors que les criminels de politiciens ne sont jamais inquiéter ça pue vichy le macronisme.
Transcription : ... harcèlement, atteinte à la liberté d'expression ....