Grâce à l'injection d'un sérum et d'un éclairage par ultra-violets, les végétaux deviennent luminescents - © Aglaé
Cette semaine, des bonnes dans le département de la Seine-et-Marne. Aujourd'hui, une entreprise basée à Melun qui entend éclairer les villes grâce aux plantes, en leur injectant un sérum biodégradable. Ensuite, place au cinéma avec un festival de court-métrages prévu ce week-end.
Aglaé, les végétaux luminescents
Et si les routes de demain étaient éclairées par des plantes ? Des arbustes, des fleurs et même des arbres... qui brillent dans le noir. Aglaé, une entreprise basée à Melun y travaille. Elle a mis au point un sérum biodégradable à injecter dans les plantes pour les rendre luminescentes.
La créatrice d'Aglaé, Sophie Hombert, nous explique le concept.
Les créations d'Aglaé sont visibiles à la serres aux papillons enchantés à La Queue-les-Yvelines (78) Les créations d'Aglaé sont visibiles à la serres aux papillons enchantés à La Queue-les-Yvelines (78) - © Aglaé
Le festival de court-métrage de l'Apollo
... gratuit est toujours un événement à signaler ! A Pontault-Combault, le cinéma Apollo organise un festival des premiers court-mértages les 7 et 8 octobre. Porté par une équipe de bénévoles, le festival est coordonné par la président de l’association Alain Bouly.
42 films seront projetés ... et deux prix seront décernés : celui du meilleur court-métrage d’animation et du meilleur court-métrage de fiction 42 films
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Clés : Société Environnement Écologie
L'équipe Dorothée Barba, Production Sophie Hoffmann, Attaché(e) de production
Ndlr : amélioration ? quel bilan matière et énergétique ? ACT
Proposition de loi n°547 visant à interdire les dispositifs publicitaires numériques et lumineux dans l’espace public et les espaces de transport en commun et à réguler les horaires d’éclairage des enseignes commerciales
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Connu / TG du 02/12/22 à 08:00
Contribution au développement de stratégies préventives face au risque de crues éclair
par Emma Haziza
Thèse de doctorat en Science et Génie des Activités à Risque
Sous la direction de Michel Desbordes et de Sophie Sauvagnargues.
Soutenue en 2007
à Paris, ENMP , en partenariat avec Centre de recherche sur les risques et les crises (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes) (laboratoire) .
Le jury était composé de Bernard Chocat, Claude Gilbert, Francis Mene, Philippe Ramon, Franck Guarnieri.
mots clés Risque Décision Sécurité civile Analyse transdisciplinaire Crue éclair Risques climatiques -- Inondations -- Prise de décision -- Protection civile
Résumé Durant les mois de septembre à décembre, le pourtour méditerranéen se trouve particulièrement confronté, de par sa morphologie et ses caractéristiques météorologiques, à un type de risque particulier : la "crue éclair". L'ampleur des dernières grandes crues catastrophiques qu'ait connu cette zone (Nîmes, 1988 ; Vaison la Romaine, 1992 ; Aude, 1999 ; Gard, 2002, 2005, Hérault 2003, 2005) soulignent une vulnérabilité grandissante face à des enjeux qui ne cessent d'évoluer. Cependant, l'analyse de l'existant met en relief des perspectives d'amélioration, notamment en termes de compréhension transdisciplinaire de la dynamique de ces phénomènes extrêmes. Bâti sur une structure d'analyse spatio-temporel, le modèle de données élaboré au sein de cette thèse décompose des événements passés récents tant en termes de déroulement de l'alerte hydro-météorologique que d'un point de vue des impulsions décisionnelles (Préfets, Elus) et des réponses opérationnelles. Rapprochant dans le temps les données observées et mesurées aux prévisions réalisées et aux données "terrain" ainsi relevés, cette méta-analyse fonde ainsi ses objectifs sur des corrélations entre paramètres encore très souvent ignorés, permettant de souligner les facteurs clés de l'alerte et de dégager les paramètres aggravants de chaque crise.
... après le couvre feu, c’est Versailles ! ...
Connu / https://twitter.com/86Greenpeace/status/1350225948558434304
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Greenpeace Poitiers @86Greenpeace · 22 min
À #Angoulême comme en de nombreux endroits : Les vitrines brillent pour personne !
Comment ABATTRE L'#AncienMonde fait d'#Hostentatoire #Gaspillage ?
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Connu / https://twitter.com/adjaile/status/1222429680327852032
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François BOCQUET a retweeté
Jérôme Carfantan @adjaile · 16h
Les pays (Canada, Finlande et Singapour) qui ont rénové leur système éducatif pour l'adapter à notre époque sont passés d'une logique de contrôle à une logique de confiance @FrancoisTaddei @SismiquePodcast via @PodcastAddict
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Transcription : ... biologique de l'évolution, même les bactéries coopèrent ... ce qui compte, c'est d'apprendre tous ensemble, apprendre un système ouvert (liste non finie) ... interroger le passé pour en conserver le pertinent et mixer pour inventer l'avenir ... la vérité pour faire des citoyens éclairés, curiosité encouragée par le système, le nourrir, développer la capacité de questionnement, de chercher, etc. Le cerveau est fait pour. apprendre de ses erreurs. L'essentiel : capacité à résoudre des problèmes, imaginaire, penser complexe hors de la boite, compétences émotionnelles et relationnelles, être accompagnés ++ Le syst fr est moins performant que ce qu'on croyait. Repenser les choses. ... La Fr n'a pas de budget r&d ni formation continue dans l'éducation !
En tant qu'adulte, que faire ? on démonte le mvt et on avance. Revenir sur les progrès et les célébrer. Festival de l'apprenant. Être un acteur. /systémique dynamique de changement ... comment accélérer ? Au CRI on a dév les savanturiers ++ questionnement scientifique, expérimenter, raconter, ... former nos décideurs à penser ainsi. Le >>débat va dans ce sens. Logique de recherche pou tous. Être fexibles. Apprendre à apprendre. /défis climat, ia robots tueurs => éthique, Empathie, Aristote le savait déjà. éthique de l'action au coeur du syst éduc. S'unir pour créer collectivement ex greta manifeste au nom de la science. Se mobiliser collectivement, citoyens engagés. Créer des lieux de coconstruction, de rencontre entre cette jeunesse, des chercheurs, comment on apprend à se parler, à créer ensemble des projets, faire face aux défis. ON a besoin de penser la coévolution des humains et des machines, des individus et des collectifs, travailler aux interfaces des disciplines qui pensent le cerveau, la machine. De l'individu apprenant à la planète apprenante. Se sent amélioriste (celui qui fait ce qu'il peut pour améliorer les choses) cf colibri : faire sa part. Prendre soin des autres et de la planète simultanément.
Livres : else emotion?? d'albrecht (philosophe a essayé de comprendre les émotions intimes /autres et /la planète a inventé mot solastalgie - la nostalgie que l'on a lorsque l'on n'est jamais parti de chez soi car l'environnement n'est plus ce qu'il était. Partir de ses émotions, être capable de les exprimer de les nommer, de passer de l'émotion individuelle à l'émotion collective et à la réflexion individuelle à la réflexion collective et idem /action. On a besoin de savoir ce qui nous touche. Cette capacité de prendre soin de soi, des autres et de la planète, il l'articule assez bien mais de manière philosophique. Travailler avec des auteurs de science fiction, manière d'explorer le monde de demain. Les plus belles histoires sont encore à écrire.) Enfin, inviter les auditeurs à écrire des sciences fictions positives car >>nbr dystopies. 1 défi : lettres persanes à l'échelle planétaire, inventer une utopie. Revenir, chercher le chemin vers elle. S'inventer des destins collectifs.
Dernier bouquin : le livre du voyage de verber : appel explicite à l'imagination ex ta maison de tes rêves. voyage intérieur espoirs, rêves, modalité + récit. Science participative de ces imaginaires
55 minutes
Selon Jean-Pierre Dupuy, les collapsologues se revendiquent du "catastrophisme éclairé", qui consiste à faire comme si la catastrophe était une fatalité pour que l’inéluctable ne se produise pas. Ils avancent que tout système complexe est destiné à s’effondrer, ce qui est conceptuellement faux selon le philosophe.
Invité du jour
Jean-Pierre Dupuy est professeur émérite de philosophie sociale et politique à l'Ecole Polytechnique, et professeur de philosophie et de sciences politiques à l'université Stanford en Californie.
Le philosophe Jean-Pierre Dupuy est notamment le penseur de « Pour un catastrophisme éclairé » (Seuil, 2002), une notion référence pour les collapsologues. Mais il regrette aujourd’hui la façon dont ces derniers ont compris cette idée.
Pour aller plus loin :
Philosophie Magazine (février) : Collapsologie : et vous, croyez-vous à la fin du monde ?
Autres ouvrages de l'auteur : L’Avenir de l’économie (Flammarion, 2012) La Guerre qui ne peut pas avoir lieu. Essai de métaphysique nucléaire (Desclée de Brouwer, 2019)
Vos solutions pour la planète
Simon Tarabon est ingénieur-doctorant en écologie, il a créé avec sa sœur Chloé le LabMadeleine : une jungle nourricière, une forêt comestible à Retournac en Haute Loire.
Simon et Chloé ont récemment hérité d'un terrain au pied du Mont Madeleine, sur la commune de Retournac en Haute-Loire. En mémoire de leur père ils ont voulu réinvestir ce terrain, patrimoine local et familial, et le faire vivre. Ce terrain a un intérêt pour la permaculture et l’apiculture.
Ils voulaient ainsi trouver une solution pour atténuer le changement climatique et surtout trouver des moyens à notre hauteur pour s’y adapter avec le LabMadeleine.
Invité découverte
C’est au cours d’une tournée commune en Chine avec Témé Tan, à l’arrivée à Shanghai, lorsqu’elle découvre l’état écologique de la ville, que se déclenche chez Suzane le besoin d’écrire cette chanson, « On a cassé la planète, il est où le SAV ? ».
Après plusieurs refus d’autorisation de tournage à travers le monde (comme par exemple aux Maldives sur l’île de Thilafushi, « île poubelle »), c’est en Afrique que Gregory Orhel et Suzane obtiennent l’autorisation de filmer un décor qu’ils veulent authentique et éloquent, et travaillent avec le créateur sénégalais Doulsy pour le stylisme et ses tenues faites de déchets et de recyclage.
Dakar, Sénégal. A quelques kilomètres du centre-ville, la décharge de Mbeubess, 114 hectares d’immondices et de déchets, un décor naturel post-apocalyptique comme il en existe partout à travers le monde. Une virée dystopique et un appel à une prise de conscience collective.
La série de reportages de la Terre au Carré, signée Agnès Faivre
Guinée : répercussions environnementales de la ruée sur la bauxite et l’or
►►► Episode 1 : mission d’inspection des sites miniers avec Aboubacar Kaba https://www.franceinter.fr/environnement/guinee-main-basse-sur-les-ressources-minieres
Expertise
Le 11 août dernier, Cyril Lage était invité sur le plateau de l’émission de France Inter Des idées pour demain, présentée par Valère Corréard — également auteur du livre Changer d’ère, l’air de rien, directeur de ID L’info durable et rédacteur en chef de Ushuaïa le mag. Étaient également invités à cette émission : Romain Slitine, maître de conférences à Sciences Po et co-auteur du Coup d’État citoyen, Christian Proust, auteur du Guide pratique pour oser s’impliquer dans la vie politique locale et Sylvain Lapoix, journaliste et co-auteur du programme Datagueule.
L’entretien commence à 39’40
Bonjour Cyril Lage, vous êtes le fondateur de la plateforme Parlement & Citoyens. Comment fonctionne cette plateforme ?
Cette plateforme est à destination des parlementaires qui souhaitent associer les citoyens à la rédaction de leurs propositions de loi. Tout parlementaire peut nous solliciter pour ouvrir une discussion sur cette plateforme, à travers un processus un peu complexe […] qui va se situer en différentes étapes : la première étant la présentation d’un problème, des causes et des solutions identifiées par le parlementaire, pour permettre au citoyen de rentrer dans une réflexion avec lui, qui conduira par étapes successives à la rédaction d’une proposition de loi dans laquelle le parlementaire expliquera ce qu’il a retenu ou non des propositions des citoyens.
Tout le monde peut venir y écrire la loi avec le parlementaire qui a choisi de consulter le public ?
Absolument. C’est gratuit, ouvert à toute personne désireuse de s’impliquer.
Quel est le rôle du citoyen dans le processus d’échange avec le parlementaire ?
Son rôle, c’est plutôt de concrétiser un droit. À la base de ce projet, c’est l’article 6 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen qui, depuis 1789, reconnait le droit à chaque citoyen de participer à l’élaboration de la loi. Donc la question c’est d’abord de lui rendre ce droit, et de pouvoir rentrer dans une réflexion qui, face à un problème qui va le concerner, de pouvoir dire son analyse des causes et des solutions proposées par le parlementaire et les autres citoyens, et pouvoir à son tour développer sa propre argumentation. C’est la première phase, qui est une phase d’expression, de recueil des positions individuelles, qui va être synthétisée dans un deuxième temps par notre équipe et ensuite qui va faire apparaître des éléments d’accord et de désaccord sur lesquels les citoyens vont se réunir ensuite avec le parlementaire — virtuellement sur Parlement & Citoyens — pour avoir un débat beaucoup plus contradictoire et en profondeur sur les éléments qui ne sont pas d’accord.
Il y a souvent une question qu’on se pose avec ce type d’outil audacieux et innovant : comment prendre en compte la pluralité des avis et comment donner voix au chapitre à chacun quand on est dans un grand collectif ?
Vous avez raison, c’est un des points essentiels dès lors qu’on est face à une consultation qui va être intègre, c’est-à-dire dans laquelle on a un décideur qui a une véritable volonté de tenir compte de la parole citoyenne. Sur certaines opérations qu’on a pu mener avec 40, 50 ou 60 000 contributions c’est un véritable défi. On a expérimenté beaucoup de choses, tout ce qu’on fait est assez expérimental, et on s’est arrêté sur une approche de synthèse cartographique dont l’ambition n’est pas de faire une synthèse de 2 ou 5 pages pour dire au politique « Voilà ce qui est essentiel » mais de réussir à travers cette cartographie de lui montrer toute la diversité des opinions exprimées, sans les doublons. On va catégoriser le contenu pour réassocier tout ce qui est de même nature pour lui permettre d’embrasser la diversité des opinions qui vont s’être exprimées, et donc de lui permettre ensuite d’avoir une sorte de « map » (carte) [pour] rentrer plus en détails dans les sujets sur lesquels il va vouloir approfondir.
On parle beaucoup de « green washing », de « social washing », est-ce qu’il y a du « civic washing » ?
Bien sûr, évidemment. Vous avez aujourd’hui beaucoup de politiques — on entend les buzz words « intelligence collective », « civic tech » — qui se disent qu’ils peuvent gagner des points par le simple fait d’opérer un processus participatif.
Je consulte mais j’écoute pas…
Voilà c’est ça. Alors nous on a été très clairs et on est toujours très clairs avec nos clients et on est réputés d’être durs de l’éthique sur le marché. On présente notre outil comme une arme à double tranchant : vous vous en servez bien, vous gagnez des points ; vous vous en servez mal, c’est fait pour que ça se voit et pour que les citoyens puissent de façon éclairée savoir que vous vous êtes moqué d’eux.
A partir de la plateforme Parlement & Citoyens, combien de propositions co-écrites sont devenues loi ?
Trois consultations ont abouti à la rédaction de propositions de loi et sur les trois, une a été votée — elle vous intéressera, c’est celle qui est relative aux pesticides à usage non agricole, celle qui fait qu’aujourd’hui le Roundup est interdit à la vente aux particuliers et sur les espaces publics.
NDLR : le positif est en gras, mais des doutes sur le sens de "actif sans voter" => approfondir ACT